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L’annonce a été faite ce 16 mai, lors de l’émission « Entretien avec », sur la chaîne de télévision STV.

 

Alors qu’il répondait à une question posée par notre confrère, le tout nouveau président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a fait part de sa disponibilité, à accompagner le processus pour un retour au calme, à côté du leader du Social Démocratic Front, Ni John Fru Ndi

 

Dans le même ordre d’idées, celui qui est resté le Coordonnateur National du Mouvement Onze Millions de Citoyens affirme que : « Tant que la crise anglophone ne fédère pas la communauté nationale, on arrivera difficilement à une solution. C’est pour cela qu’il faut un dialogue, ouvert, au cours duquel les questions sont posées sur la table, la question du fédéralisme, du sécessionnisme et, la question du régionalisme… ».

 

Il a salué la présence du premier ministre, chef du gouvernement qui a entamé depuis de nombreux jours, une tournée au Nord et au Sud Ouest, afin de transmettre un message de paix, de réconciliation, de cohésion nationale. Cabral Libii a loué le grand élan, la forte mobilisation des populations, cette chaleur, l’euphorie de ces concitoyens qui sont massivement sortis dans la rue, pour saluer l’arrivée de l’un des proches collaborateurs de Président de la République.

 

Toutefois, il est resté inquiet face à la démarche gouvernementale. Il se pose la question de savoir si  Joseph Dion Ngute a apporté dans ses valises, un contenu différent de celui de ses prédécesseurs. C’est la raison pour laquelle il estime que pour que les armes se taisent, pour que les camerounais veuillent célébrer en toute quiétude la fête de l’Unité nationale, il faut trois choses fondamentales  en plus du repentir des sécessionnistes et, le retour des forces de défenses et de sécurité dans les casernes : La valorisation des langues nationales à travers l’éducation  – l’extermination du tribalisme rampant – la mise en place d’un levier disciplinaire et répressif…

 

Des propositions qui raisonnent fortement, alors que le Cameroun se prépare à commémorer la 47ème édition de la fête de l’Unité Nationale que certains trouvent chimérique. Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation National estime pour sa part que : « Lorsque le pays est attaqué et que le peuple souffre, il est important de faire taire les différences, afin de sauver ce qui est important : le Cameroun. Quitte à reprendre ensuite, les combats politiques qui ne se font pas avec les armes mais plutôt avec les idées ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Pour le système des Nations Unies, « Vivre ensemble en paix, c'est accepter les différences, être à l'écoute, faire preuve d'estime, de respect et de reconnaissance envers autrui et vivre dans un esprit de paix et d'harmonie »

 

L’actualité a fortement été marquée ces derniers temps, par les descentes du premier ministre chef du gouvernement dans les régions du Nord et du Sud Ouest. L’accueil qu’il a reçu, la disponibilité des populations qui se sont déplacées en masse pour venir à sa rencontre, sont des signaux que ces compatriotes veulent changer la donne.

 

Ils sont nombreux, ceux qui ont atrocement perdu la vie au cours des trois dernières années, des personnes décédées que les familles ne vont jamais oublié mais, ceux qui sont venus à la rencontre de Joseph Dion Ngute ont exprimé le désir profond de vivre et d'agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un pays viable qui repose sur des valeurs solides : la paix, la solidarité et l'harmonie.

 

Dans son discours, en toute humilité, le chef du gouvernement a supplié ses frères, ses sœurs, ses parents du Nord et du Sud Ouest. Il leur a demandé pardon pour tout ce qui a été fait, pour ce sang qui a coulé, pour les manquements dont ils ont souffert …

 

C’est cet appel à pardonner que le Président de la République a lancé quelques jours auparavant. Lui qui, depuis le début de la crise dans les régions anglophones agit continuellement en faveur de la réconciliation à travers la mise en place de certaines institutions.

 

Un repenti sincère  

Qui ne se souvient pas des témoignages de ces fils du Cameroun à la CRTV, il y’a quelques heures. Ils ont accepté la main tendue du gouvernement et ont déposé les armes. Sans se faire prier, ils sont venus dire devant toute la nation, qu’ils regrettent d’avoir commis ces actes affreux, contre ce pays qui les a vus naître, contre leurs frères et se sont dits prêts à changer de vie.

 

Qui n’a pas été heureux d’entendre et de voir ces compatriotes qui, fatigués d’être des victimes, ont décidé de riposter fermement contre ceux qui ont fait régner la terreur dans leurs villages. Tous, comme un seul homme se sont levés pour livrer leurs agresseurs aux forces de défense et de sécurité.

 

Des actions qui démontrent qu’ils sont désormais nombreux, ces camerounais qui veulent contribuer à ramener la paix, à participer au développement durable du Cameroun.

 

Le premier ministre, comme une colombe dans les régions en crise, a appelé à la collaboration des communautés, des chefs religieux et d'autres parties prenantes, afin que tous, main dans la main, se rassemblent et prennent de commun accord, les mesures nécessaires pour une pleine réconciliation, un retour à la solidarité.  

 

La commémoration de la journée Internationale du Vivre Ensembles, dans la Paix, tombe dès lors à pic au Cameroun, au moment où raisonnent dans les dix régions, les chants de l’unité nationale, alors que nous sommes rendus à quelques jours du 20 Mai.  

 

Le Message du Président Paul Biya

C’était le 22 Avril dernier, à travers un tweet : « Nous n’avons qu’une seule Patrie. Il est de notre devoir de la défendre et de la conduire, tous ensembles, sur les chemins de la Grandeur et de la Prospérité pour tous ».  

 

Le Message des Nations Unies

La peur de l'autre alimente l'intolérance. La culture du «chacun pour soi» génère des conflits politiques, sociaux et environnementaux nuisibles à l'ensemble de l'humanité. Il est essentiel pour le monde que de nouvelles visions émergent. A travers l'art, la culture, l'éducation, la science, la communication, la spiritualité, nous devons ouvrir un nouveau chemin pour une CULTURE DE PAIX. La Journée Internationale du Vivre Ensemble est un projet d'avenir dont l'objectif est de se rassembler sans se ressembler, de rassembler pour assembler

 

Pour Cheikh Khaled Bentounes, guide spirituel, « Les évènements récents nous ont démontré que nous avons besoin de créer cette Culture de Paix, que nous devons apprendre à mieux vivre et faire ensemble. Une Journée Internationale du Vivre Ensemble ne règlera pas tout, mais c'est, croyons-nous, un jalon utile et important pour nous connaitre et nous reconnaître dans le cercle de la fraternité humaine, en synergie l'un avec l'autre et non en opposition l'un contre l'autre.

 

Ni vous, ni moi, ne savons combien de temps il nous reste à vivre sur cette belle terre, planète oasis de vie, minuscule vaisseau dans l'espace infini. Je ne sais pas si je verrai un jour de mes yeux ce projet se réaliser. Je vous le confie à tous comme une graine d'espoir à transmettre et à faire germer dans l'esprit des êtres humains».

 

Nicole Ricci Minyem

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Le premier ministre, Joseph Dion Ngute vient de procéder à un réaménagement au sein du ministère de la Santé publique (Minsanté).

 
 
Ils sont en tout quinze (15) camerounais à avoir bénéficier de la confiance du premier ministre au sein du ministère de la santé publique. Parmi les postes concernés, celui de conseiller technique, l’inspection générale des services administratifs, l’inspection générale des services médicaux et paramédicaux, l’inspection générale des services pharmaceutiques et des laboratoires, ainsi que des directions de l’administration centrale à l’instar de la direction de l’organisation des soins et de la technologie sanitaire, celle de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, la direction de la promotion de la santé, la division des études et projets et enfin, la direction des ressources humaines.  
 
Sur quinze(15) postes, ils sont huit (08) fonctionnaires admis à faire valoir leurs droits à la retraite. Le nouveau conseiller technique Nro 1 du ministère de la santé publique est Monsieur MBOME NJIE Victor, médecin et ancien Délégué régional de la santé publique du Sud Ouest. 
A l’inspection générale des services administratifs, deux (02) nouveaux inspecteurs, Mr DIKANDA Pierre Charles et Mr AWONO MVOGO Sylvain. Du côté de l’inspection générale des services médicaux et paramédicaux, quatre (04)  inspecteurs prennent fonctions : Mrs DIPANDA Théodore Désiré, OWONO ETOUNDI Paul, TCHUEM TCHUENTE louis Albert et ANDJONGO Jean Jacques.
 
Trois autres inspecteurs ont été nommés par le Premier Ministre à l’inspection général des services pharmaceutiques et des laboratoires, notamment Mme KOUAKAP née DJINOUNTCHANA Solange, Mr SALIHOU SADOU et Mr SAMA Julius NKAM.
Au sein de l’administration centrale du ministère de la santé publique, cinq (05) nouveaux directeurs. Mme KAMGA SIMO Cyrille à la direction de l’organisation des soins et de la technologie sanitaire, Mr VANDI DELI comme patron de la direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, Mme OUSMAN née FANNE MAHAMAT à la direction de la promotion de la santé, Mr DIABY OUSMANE comme chef de division des études et des projets et enfin Mr ELLA NGBWA Emile est désormais le directeur des ressources humaines du ministère de la santé publique du Cameroun.
 
Des nominations qui interviennent dans un contexte de restructuration du secteur de la santé au Cameroun. Depuis son entrée en fonction en janvier 2019, le ministre de la santé MANAOUDA Malachie abat un travail phénoménal. Entre restauration du plateau technique des centres de santé et sanctions des personnels de santé véreux, il ne lésine sur aucun moyen pour améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs, et de prise en charge des patients. 
 
 
Stéphane Nzesseu
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C’est l’une des principales propositions faites par le SDF lors de sa concertation avec  le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, vendredi dernier.

 

Quelques heures après sa rencontre  avec le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, vendredi dernier,  le Social Democratic Front (SDF)  a dévoilé leurs  principales propositions pour une sortie de crise dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun. La délégation de ce parti politique de l’opposition, était conduite au cours de cette rencontre par  son Président national, Ni John Fru Ndi. Ces propositions ont été  publiées le 10 mai dernier  sur la page facebook « Communication SDF Douala V » par le Ministre du shadow cabinet du Sdf en charge de l'information et des médias, Jean Robert Wafo.

 

Résumés en quatre principaux points, le Sdf propose premièrement, un cessez-le-feu immédiat et bilatéral. « Les soldats des forces de défense et de sécurité rentrent dans les casernes et les combattants des bandes armées ou milices déposent les armes », relève le parti de  Ni John Fru Ndi. Le deuxième point porte sur la libération immédiate de tous les prisonniers politiques incarcérés dans le cadre de cette crise,  la nomination d'un médiateur de la crise et l'acceptation des observateurs.  « Le médiateur aura en charge entre autres de contacter et de recueillir les propositions des différents protagonistes qui se trouvent globalement dans quatre foyers précis à savoir le territoire national, le Nigéria, l'Amérique du Nord et l'Europe.  Les observateurs auront en charge de vérifier l'avancée progressive du processus de paix en rapport avec les conclusions arrêtées de commun accord », explique le Communiqué.

 

En dernier position le Sdf demande le  report des élections locales. Selon ce parti politique, les élections régionales, municipales et législatives ne sauraient se tenir dans les conditions actuelles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Elles doivent se tenir après le retour effectif de la paix dans ces deux régions. Ces propositions du SDF ont été faites au cours de la tournée de quatre jours, du Premier ministre Joseph Dion Ngute dans la région du Nord-Ouest. Le chef du gouvernement qui était en campagne de paix dans  cette zone en proie à une crise socio-politique depuis  près de 3 ans,  sur haute instruction du Président de la République, Paul Biya, s’est concerté avec les principaux acteurs  sociopolitiques de cette région afin de trouver des solutions pour une sortie de crise. Le Premier ministre a annoncé au cours de sa tournée, qu’à part l'indivisibilité du Cameroun, le président de la République est prêt à organiser un dialogue formel pour résoudre la crise.

 

Marie MGUE

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En campagne de paix dans la région du Nord-Ouest, l’une des deux régions anglophone  en crise, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a déclaré ce jeudi, que le Chef de l’Etat est  prêt à organiser un dialogue pour une sortie de crise dans ces régions.

 

« A part l'indivisibilité du Cameroun, le président de la République est prêt à organiser un dialogue formel pour résoudre la crise… Le président de la République m'a demandé de dire que hormis la séparation et la sécession, toute autre chose peut être discutée », a déclaré le Premier ministre, Joseph Dion Ngute à la Crtv. Cette déclaration  du chef du gouvernement, a été faite ce jeudi 9 mai 2019 à Bamenda, à l'entame de   sa visite de travail de quatre jours dans la   région du Nord-Ouest, l’une des deux régions en proie depuis près de trois ans,  à une crise sociopolitique. Cette sortie du Chef de gouvernement qui est en campagne de paix sur haute instruction du Président de la République, Paul Biya, intervient à un moment où le gouvernement s’était longtemps opposé à un dialogue national, proposé par  les hommes de Dieu, la  société civile, certains partis politiques  et même la Communauté internationale. 

 

Depuis sa nomination comme Premier ministre du Cameroun, c’est la première fois que   Joseph Dion Ngute se rend dans ces régions en conflit. Après une escale à Bafoussam, chef-lieu de la Région de l’Ouest, le chef du gouvernement qui tenait dans la main droite un arbre de la paix a été accueilli à Bamenda par de femmes en pleure,  qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Nous pleurons nos enfants" ou encore "les conflits sont inévitables mais la violence est un choix". Joseph Dion Ngute  a également effectué au cours de cette première journée, avec le  ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji,  une série de concertation avec les autorités et les forces vives du Nord-Ouest. Après Bamenda, Joseph Dion Ngute est attendu  dans le Sud-Ouest, sa région d’origine, pour la deuxième étape  de sa tournée.

 

Dans un rapport  publié le 02 mai dernier, l’ONG  International Crisis Group (ICG) indique que  la crise anglophone  a   fait  en vingt mois, 1 850 morts, une majorité d’écoles fermées depuis deux ans, plus de 170 villages détruits, 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigéria voisin. Un bilan qui risque de s’alourdir, avec l’intransigeance des belligérants qui ont pris ces deux zones camerounaises en otage.

 

Marie MGUE

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Joseph Dion Ngute a reçu le 02 mai 2019 dans son département ministériel, une dizaine de dignitaires traditionnels et religieux haoussa.

 

La délégation des chefs Haoussa qui ont été reçus en audience par Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement, était porteuse de doléances à soumettre à ce dernier. En prenant la parole lors de cette audience, le dénommé Adamo Bako le chef de la délégation a plaidé pour que le gouvernement ait compassion des musulmans démunis mais qui veulent prendre part au Hadj 2019, dont le départ est prévu le 29 juillet prochain et le retour pourrait se faire le 24 août.

Adamo Bako a rappelé au Premier Ministre, que par le passé, le gouvernement a souvent octroyé des places de façon gratuite aux fidèles musulmans indigents. « Depuis quelques années, cette assistance a été supprimée à cause de la mauvaise gestion. Nous rassurons le PM que nous ferons désormais tout pour mériter cette confiance si elle est rétablie », a-t-il déclaré.

A titre de rappel, il faut noter que pour cette édition du Hadj, l’Arabie saoudite suite à des négociations avec les autorités du Cameroun, a décidé d’octroyer un total de 2839 pèlerins au pays de Paul Biya. D’après les calculs effectués et comparaison faite avec la dernière édition, le Cameroun a connu une augmentation de 350 places. Ce changement qui a réjoui les adeptes du pèlerinage, avait été annoncé par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, lors de la réunion du 15 avril 2019, tenue avec les encadreurs des fidèles musulmans.

Pour revenir à l’audience au Premier Ministère, les chefs Haoussa ont par ailleurs, indiqué à Joseph Dion Ngute leur envie d’apporter leur expérience aux conseils régionaux qui seront mis en place. «Nous sommes engagés à apporter notre modeste contribution à l’œuvre de construction du vivre ensemble et de l’unité de notre pays. Nous condamnons toutes formes d’attaques de nos institutions, surtout dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et à l’Extrême-Nord», a déclaré Adamo Bako.

Les chefs Haoussa ont tenu à apprécier la vaillance et le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité. Ils ont indiqué qu’ils ne manqueront pas d’intensifier des prières régulières pour le Cameroun durant le mois de Ramadan.

 

Liliane N.

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Pour stabiliser son économie, le gouvernement du Cameroun s’est engagé ces dernières années dans des réformes, accompagné dans cette dynamique entre autres par le FMI, via le programme économique et financier adossé sur les facilités élargies de crédit en cours depuis juin 2017.

 

Et pour y arriver, des mesures concrètes ont été prises, notamment en ce qui concerne la réduction du train de vie de l’Etat. Dans son édition du mardi 16 avril 2019, le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune présente trois mesures fortes : 

 

La limitation des missions à l’étranger

Dans un contexte de réduction du train de vie de l’Etat, écrit le journal, en exécution d’une instruction présidentielle, le Premier ministre chef du gouvernement, a dû monter au créneau pour recadrer les voyages des membres du gouvernement et autres directeurs généraux des entreprises publiques et parapubliques. Joseph Dion Ngute a en effet, il y a quelques jours, prescrit à ses collaborateurs de limiter aux réunions statutaires leurs voyages à l’étranger qui impliquent des dépenses au frais de l’Etat.

 

La régulation budgétaire

Il y a quelques semaines, le ministre des Finances signait une circulaire visant à la régulation budgétaire. Il s’agit d’un ensemble de mesures prises afin d’assurer une adéquation entre le niveau de recettes et celui des dépenses de l’Etat d’une part, le rythme des dépenses et celui du recouvrement des recettes d’autre part ; avec pour objectif d’éviter les tensions de trésorerie aiguës.

Une circulaire qui rappelle en réalité des dispositions légales déjà existantes, telles que la suspension temporaire de l’utilisation de certains crédits et l’annulation d’autres. Ceci dans un  contexte marqué entre autres par des dépenses imprévisibles dont le volume croît sans cesse à cause de la situation sécuritaire tendue sur plusieurs fronts, les recettes pétrolières fluctuantes, les dépenses d’investissements importantes, l’organisation de plusieurs élections.

 

Le comptage physique du personnel de l’Etat

Réalisée entre avril 2018 et février 2019, cette opération a permis de faire la lumière sur la situation de 310 000 personnels de l’Etat. Bien que les résultats définitifs ne soient pas encore publiés, environ 280 000 personnes ont été recensées, des soldes indûment perçues ont été suspendues. Et selon certaines indiscrétions, cette opération a permis à l’Etat de faire des économies de l’ordre de trois milliards de FCFA par mois sur la masse salariale.

Cameroon Tribune fait remarquer que « malgré les actions déjà engagées, la facture reste salée pour l’Etat, notamment lorsqu'on regarde les enveloppes destinées au carburant, à l’achat des véhicules et aux avantages pécuniaires des fonctionnaires (missions, per diem des membres des comités et commissions, etc.) ».

Il serait donc nécessaire de « véritablement se pencher sur ces postes de dépenses, surtout que le président de la République ne manque pas de faire des rappels à l’ordre ». D'ailleurs, apprend-on, il a donné des orientations dans ce sens en juin 2017, dans sa circulaire encadrant la préparation du budget 2018. Il y va de la réussite du programme avec le FMI dont une mission d’évaluation séjournera au Cameroun en début mai prochain.

 

Otric N.

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Au nom du chef de l’Etat, Joseph Dion Ngute a reçu mercredi une délégation de la FIFA conduite par Mme Sara Booth, responsable des compétitions à la division du football féminin.

 

Le Cameroun, l’un des 24 pays qualifiés à la 8e édition de la Coupe du monde de football féminin, qui se déroulera en France du 7 juin au 7 juillet 2019, accueillait le trophée mis en jeu pour la compétition. Celui-ci a été présenté au Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute par une délégation de l’instance faîtière du football mondial, conduite par Sara Booth, responsable des compétitions à la division du football féminin.

Une vingtaine de minutes auront suffi pour la circonstance, relate Cameroon Tribune. Accompagnée du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya, et de l’internationale camerounaise, Gaëlle Déborah Enganamouit, l’émissaire de la FIFA, a dit son plaisir d’être au Cameroun pour la circonstance. La présence du trophée, a-t-elle expliqué, est une occasion de sensibiliser les Camerounais sur le déroulement de cette compétition et les mobiliser davantage autour de leur équipe nationale.

Pour sa part, le président de la Fecafoot s’est appesanti sur le programme de préparation de l’équipe du Cameroun. Selon Seidou Mbombo Njoya, le Cameroun qui aura pour adversaires au premier tour le Canada, les Pays-Bas et la Nouvelle Zélande, a entamé des stages préparatoires il y a plusieurs semaines. Les Lionnes sont ainsi appelées à faire un dernier regroupement au Cameroun avant de mettre le cap sur le sud de l’Espagne où elles vont se frotter à ce pays en match amical.

Au cours de la rencontre, le chef du gouvernement, qui recevait la délégation au nom du chef de l’Etat, était assisté du ministre des Sports et de l’Education physique le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, du directeur de Cabinet des Services du Premier ministre, Balungeli Confiance Ebune et du gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea. 

 

Le trophée proprement dit

Comme un cône à la base, mais un support qui épouse dans sa longueur la forme d’une spirale. La spirale, symbole du dynamisme et de l’élégance du football féminin. La spirale en question comme la femme, mère ou la fille tendre enrobe délicatement un ballon, outil principal de la conquête de dame Coupe. À la base du trophée, une innovation, une première.

Afin de faire de cette 8ème édition en France celle de tous les records, la base du trophée porte les noms de tous les anciens vainqueurs de la Coupe du monde féminine de football de la FIFA depuis 1991. C’est ainsi qu’on y retrouve gravés : Les États-Unis d’Amérique 3 fois vainqueur, l’Allemagne, 2 fois, le Japon et la Norvège une fois vainqueur. La tradition se poursuivra ainsi Sur Les trophées à venir. L’objet de toutes les attentions est de bronze plaqué or, d’aluminium poli et de granite Vert du Brésil. 

 

Otric N.

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Joseph Dion Ngute a abordé le sujet vendredi dernier lors de la séance de questions orales à l’Assemblée nationale.

 

C’est la première fois que Joseph Dion Ngute prêtait au jeu de questions orales avec les députés. Pour son baptême du feu vendredi dernier à l’Assemblée nationale, il a parlé de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Au cours de la séance plénière présidée par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, le Premier ministre a répondu à la préoccupation de l’honorable Ngalle Daniel Etongo. Une question relative à l’exécution des projets inscrits dans le budget d’investissement public (BIP), dont plus de 90% des projets prévus dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, n’ont pas été réalisés selon lui. Il a demandé les mécanismes mis en œuvre par le gouvernement afin d’assurer l’exécution effective desdits projets.

Cameroon Tribune rapporte qu’en ce qui concerne l’exécution du PIB dans ces régions entre 2016 et 2018, le PM a présenté quelques statistiques pour rassurer de ce que l’Etat octroie toujours plus de fonds pour l’exécution des projets.

Ainsi, dans le Sud-Ouest, le taux était de 79,9% en 2016, de 65% en 2017 et de 46,5% en 2018. De même, cette région a bénéficié de 426 projets pour l’année budgétaire 2018 avec une enveloppe d’environ 6,98 milliards de F, contre 557 en 2019 pour 9,71 milliards de F. Dans le Nord-Ouest, Joseph Dion Ngute relève une baisse des taux d’exécution du PIB avec 86,46 en 2016, contre 83% en 2017 et enfin, 51,2% en 2018.

Avec 492 projets d’une enveloppe de 7,31 milliards de F en 2018, contre 541 projets évalués à 8,89 millions de F en 2019. Au regard de l’insécurité dans ces deux régions et suite aux recommandations de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, le gouvernement a pris plusieurs mesures.

D’abord, que les projets concernés par ces BIP non réalisés puissent s’étendre pour les exercices budgétaires 2019 et 2020. Ensuite, le PM a indiqué que la trésorerie générale dans chacune de ces régions devait assurer la disponibilité des fonds pour ces projets en priorité.

Enfin, ces mesures visent à assurer la protection du personnel et des équipements mobilisés par les entreprises en charge de l’exécution du PIB. A cet effet, Joseph Dion Ngute a instruit le ministre des Finances et le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense de l’implémentation de ces mesures.

Pour le bilan des projets abandonnés ou non exécutés, le PM a rassuré l’honorable Ngalle Daniel Etongo qu’il a saisi le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire afin d’élaborer un rapport des années 2016 à 2018. 

 

Otric N.

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Souvenez-vous, c’était le mardi 09 décembre 2014, lors d’un Conseil des ministres qui avait duré 25 minutes présidé au palais de l’Unité, le président Paul Biya avait ouvertement admonesté ses ministres de réduire les gestes inutiles qui faisaient perdre de l’argent à l’État.

 

« Je tiens à attirer une nouvelle fois votre attention, sur la nécessité de rationaliser les dépenses et d’améliorer leur qualité dans un contexte international marqué par la rareté des ressources financières. En effet, il m’a été malheureusement donné de constater que la qualité de la dépense publique n’a cessé de se détériorer, avec notamment une accumulation de dépenses dont la nécessité n’est pas évidente. J’en citerai quelques exemples : l’augmentation effrénée de dépense en biens et en services, l’accroissement excessif des missions, notamment à l’étranger, la multiplication des Comités et des projets inappropriés, l’accroissement abusif des subventions. Cette situation appelle des efforts de modération et de rationalisation. Je demande au Gouvernement de réduire son train de vie en bloquant les dépenses de biens et services et en réduisant drastiquement les frais de mission, les achats de véhicules et de carburant. La directive que je viens de donner permettra de dégager des ressources qui trouveront un meilleur emploi dans nos grands projets et dans l’amélioration des conditions de vie de nos populations », avait formulé en 2014 le chef de l’État, au Palais de l’Unité, s’adressant à son gouvernement.

En s’inscrivant dans l’esprit général de la modernisation d’une administration camerounaise au service de tous les citoyens et de tous les usagers, cette prescription avait visiblement pour but de mettre un accent particulier sur la lutte contre le gaspillage et la nécessité de dégager une épargne publique.

Ce combat engagé depuis des décennies tend de plus en plus à se concrétiser. Critiqué par l’opinion publique nationale de vivre plus à l’étranger qu’à l’intérieur du territoire camerounais, le président Paul Biya à commencer à briller par le bon exemple. Il y a une semaine, les journaux ont célébré ses deux cents jours passés à l’intérieur du pays sans se déplacer. Pour inculquer les mêmes habitudes aux membres du gouvernement, le Premier ministre Joseph Dion Ngute, nommé le 4 janvier 2019 lors du récent réaménagement ministériel, a signé ce vendredi 5 avril 2019, une décision qui restreint les déplacements des ministres, des directeurs généraux des sociétés d’État et autres hauts fonctionnaires de la république.

« J’ai l’honneur de vous notifier ci-joint les hautes instructions du chef de l’État prescrivant une fois de plus de réduire à l’essentiel les déplacements à l’étranger des membres du gouvernement, des directeurs généraux des sociétés d’État, des hauts fonctionnaires », peut-on lire dans la décision du chef du gouvernement Joseph Dion Ngute. Il précise cependant qu’« à l’avenir, seules les missions statutaires d’utilité publique seront autorisées ».

Pour François Gaël Mbala en revanche, les voyages devront désormais être assortis d’une autorisation délivrée par le gouvernement : « Les demandes d’autorisation de sortie du territoire en vue de la participation à des activités telles que les conférences, les séminaires, les colloques ou les remises de prix seront systématiquement rejetées, en particulier lorsque ces déplacements sont supportés par le budget de l’État ou des organismes publics concernés. Le chef du gouvernement demande de discriminer avec la plus grande rigueur les demandes d’autorisation de sortie à soumettre à sa sanction ou à celle du chef de l’État », appuie la décision signée du secrétaire général des services du Premier ministre.  

L’on voit dans cette mesure, un désir de combattre le gaspillage et autre pratique qui coûtent cher à l’État.

 

Bossis Ebo'o

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Sunday, 05 June 2022 11:01