C’est le constat fait le 12 novembre dernier par une délégation du ministère congolais de l’Equipement et de l’Entretien routier. Elle venait d’effectuer une visite d’inspection des travaux sur cet axe (Ketta-N’Tam), reliant la République du Congo au Cameroun.
Le projet dont il est question est intégrateur. Financé par la Banque africaine de développement (BAD), il vise contribuer à l’amélioration des conditions de la circulation des personnes et des biens entre les deux pays de l’Afrique centrale (la République du Congo et le Cameroun). Au bout du compte, à travers cette infrastructure routière, il est question d’améliorer les conditions de vie des populations en rendant à celles-ci, accessibles les services sociaux de base, mais aussi réduire considérablement le niveau de pauvreté en procédant à la redynamisation des activités agricoles, minières et touristiques entre autres, dans les zones traversées par ce tronçon.
La route Ketta-N’Tam est longue de 312 km (côté congolais). Ce tronçon comprend une bretelle entre N’Tam et Alati, le long de la frontière commune. Sont pratiquement achevés, les travaux de construction du Poste de contrôle unique frontalier (PCUF). A en croire les explications de Michel Bakala, responsable à la Délégation générale des grands travaux (DGGT), l’ouvrage a été provisoirement réceptionné en date du 27 septembre 2019. Cependant, il reste « quelques petits défauts à corriger avant la réception finale prévue en 2020 », précise Michel Bakala.
Mentionnons que ce tronçon entre dans le cadre de la réalisation des travaux de l’axe Ketta-Djoum (Cameroun) d’une distance de 504,5 km. Le montant des travaux du chantier est estimé à 424 millions de dollars. C’est une route essentielle de la transnationale Cameroun-Congo qui devrait rallier Yaoundé à Brazzaville.
Innocent D H
Les investisseurs belges semblent intéressés par le Cameroun. Car trois semaines après avoir reçu Philippe de Moerloose le président fondateur, le chef du gouvernement s’est entretenu vendredi dernier, avec le patron de la filiale camerounaise de Dem Group SA. La fourniture de 669 engins de génie civil au Cameroun a une fois de plus été au menu des échanges suivant ceux du 28 mai dernier. «Le Premier Ministre nous a reçus à nouveau aujourd’hui parce qu’il y a trois semaines. C’était le président fondateur du groupe qui était à ma place. Nous sommes suivis de façon permanente dans les SPM puisque notre projet s’inscrit dans la perspective de l’atteinte de l’émergence à l’horizon 2035 prescrite par le Président Paul Biya», a déclaré au terme de l’audience, Yann Naour.
A titre de rappel, Dem Group SA est une entreprise spécialisée dans le génie civil. Et sur la fourniture ci-haut mentionnée, Yann Naour le Directeur général de la filiale camerounaise indique que «tout a déjà été validé. Grâce au contrat qui a été signé, Dem va faire du Cameroun, son hub en Afrique centrale, au regard de la position stratégique importante de ce pays. C’est dans ce cadre-là que nous sommes sous la pression du gouvernement pour garantir nos engagements contractuels».
Pour l’arrivée des premiers engins au pays, Yann Naour a avancé la date de septembre 2019, dans le cas où tout se passerait bien. L’hôte de Joseph Dion Ngute a également précisé que l’opération qui va se passer entre le Cameroun et le groupe belge ne concerne pas uniquement la vente. «Il y a tout un déploiement, un partenariat à long terme avec l’Etat, puisque le Cameroun deviendra notre vitrine sur toute l’Afrique centrale. Nous nous devrons dons d’être exemplaires. Il y aura un service après-vente», a-t-il ajouté.
Liliane N.
« Les travaux en cours concernent le terrassement. Bulldozers, pelleteuses et excavatrices sont en activité à longueur de journée », rapporte Cameroon Tribune. Selon l’un des techniciens rencontré sur place par les reporters du journal, et qui a requis l’anonymat, il s’agit des travaux qui permettent de préparer le terrain et de poser les bases de la route.
L’aménagement de l’Entrée Est de Douala, a été divisé en deux phases. La première phase des travaux, déjà achevés, a concerné le PK0+000 (Carrefour des Fleurs) au PK10+200, soit 10,2 kilomètres. Le coût total des travaux pour cette phase est de 60,901 millions de FCFA TTC. Il est plus aisé désormais de circuler du Carrefour Boko au Carrefour des fleurs.
La deuxième phase des travaux de ce projet concerne l’élargissement de la chaussée du PK10+200 au PK19+200 (pont sur la Dibamba) en une chaussée à six voies, soit un linéaire de 9 kilomètres X3, de chaussée à aménager. Outre l’élargissement, la consistance des travaux comprend la construction de cinq giratoires, d’un passage inférieur au niveau du giratoire de Yassa et d’un passage supérieur au niveau du giratoire de Japoma, pour faciliter l’accès au Complexe sportif de Japoma en cours d’aménagement. L’éclairage public et le mobilier urbain sont pris en compte.
Les riverains installés sur l’emprise de la route ont été déguerpis. Des traces de démolition des maisons et établissements de commerce sont encore fraîches. « Ils ont cassé ici, il y a quelques jours. On a mal, mais c’est pour notre bien aussi », affirme Marc, propriétaire d’une petite quincaillerie.
Selon Cameroon Tribune, l’exécution de ce chantier fait déjà face à quelques difficultés, cela dit. Il s’agit notamment du déplacement des réseaux électriques. En effet, on peut y voir des poteaux électriques encore implantés en pleine zone du chantier. Sans oublier les caprices de la météo avec le retour des pluies qui contribuent à ralentir le rythme du chantier. Cependant, les travaux avancent. La réalisation de cette deuxième phase d’aménagement de la pénétrante Est de Douala contribuera à fluidifier davantage la circulation dans cette partie de la ville.
Les travaux de la phase 2 de l’entrée Est de Douala ont été attribués, pour un coût de 33,144 milliards de FCFA, au groupement Wehai international economic and technical cooperative Co Ltd/China railways 14th bureau group Co Ltd (WEITC/CRCC14).
Otric N.