Il sera question pour l’adjudicataire de cet avis à manifestation d’intérêt d’identifier des facteurs et indicateurs de compétitivité des ports de la côte ouest africaine, de faire l’analyse des besoins et les offres du marché en vue de déterminer avec précision le potentiel de vente des services et les segments les plus intéressants du marché ; tout en tenant compte de la concurrence de son importance.
Mais aussi de faire « une analyse comparative de la compétitivité du Port de Kribi et celle des ports de la côte ouest africaine ; et une analyse des éléments qui rendent le PAK unique dans l’action de commercialisation de ses services et la captation/fidélisation de sa clientèle. Enfin, identifier des filières de croissance sur la base d’un ensemble de critères jugés pertinents ; élaborer des plans de développement des filières retenues et les modalités de mise en œuvre et de suivi des plans de développement des filières retenues ».
Au terme de cette étude, le PAK souhaite disposer d’« une fiche descriptive synthétique des différents ports. Une matrice des facteurs et indicateurs de compétitivité portuaires pertinente. Une maîtrise détaillée des forces et faiblesses des ports de la côte ouest africaine. Et une maîtrise de l’élaboration des plans de développement grâce aux missions de benchmarking dans un port d’Afrique francophone de référence et même des séminaires de formations locales ».
Egalement, le PAK devrait disposer des outils de maîtrise de la production du plan marketing triennal par la combinaison de la maîtrise de l’analyse PESTEL et l’analyse de marchés. De même qu’il sera capable d’identifier et d’élaborer les plans de développement des filières de croissance retenues autour du port de Kribi.
En rapport avec leurs performances des ports de la côte ouest-africaine, en 2017 par exemple, rapporte l’Agence Ecofin, 285 porte-conteneurs ont emprunté les sept routes commerciales intercontinentales en direction de l’Afrique de l’Ouest. Déployés par 24 opérateurs différents, leur capacité moyenne était de 3300 EVP. Le plus gros navire, un navire de 13 600 EVP, est exploité par MSC (Mediterranean Shipping Company) dans le cadre d’un service hub and spoke, reliant Lomé à un grand nombre de ports régionaux.
Avec le redressement des prix du brut, les volumes de conteneurs en Afrique de l’Ouest, devraient atteindre 4,3 millions d’EVP d’ici 2021, à raison d’une croissance annuelle estimée à 5 % pour les cargaisons en conteneurs.
Otric N.