En plus de cette riche expérience achevée le dimanche 17 mars 2019 à Yassa, la formation sanitaire explore d’autres pistes de partenariat.
Renforcer les liens de la coopération médicale entre l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala (Hgoped) et les institutions de la ville de Bordeaux, au-delà de la collaboration avec l’association bordelaise TEO Aquitaine. C’est dans cette optique que le Pr. Emile Mboudou, directeur général de l’Hgoped, a reçu la visite d’une délégation de Bordeaux Métropole ce 14 mars 2019 à Yassa, en même temps que s’achevait la 4e mission humanitaire de TEO Aquitaine, débutée le 11.
Selon Cameroon Tribune, les soins aux enfants souffrant d’hydrocéphalie et de spina bifida à l’Hgoped et à l’hôpital Laquintinie administrés par TEO Aquitaine rentrent dans le volet santé de l’accord-cadre d’octobre 2016 entre les villes de Bordeaux et Douala.
Et pour le cas spécifique de l’Hgoped, le Pr Mboudou a résumé les retombées des quatre missions humanitaires : 25 jeunes patients opérés et plus de 400 malades consultés. Il a aussi été question de partage d’expériences entre personnels sanitaires, de petites formations. Et le Dg de l’Hgoped a saisi l’occasion de la présence de Bordeaux Métropole pour présenter les attentes de son hôpital au-delà de l’habituelle coopération avec TEO. Il a souhaité qu’elle aille plus loin que la pédiatrie et tienne compte d’autres domaines de la médecine.
Dans ce sens d’ailleurs, rapporte le journal, il a offert un tour de la formation sanitaire à la délégation bordelaise. Une autre attente est la pérennisation et la facilitation des séjours d’échanges et de formation. En ce moment par exemple, trois étudiantes infirmières du CHU de Bordeaux sont dans les murs de l’Hgoped pour dix semaines. Un souhait également, que les médecins de l’hôpital gynéco aient une facilité d’accès aux formations diplômantes dans des centres dédiés de Bordeaux.
Le Dg a rappelé les accords signés avec la faculté de médecine et le CHU de Bordeaux en novembre 2017. Une préoccupation que les responsables de l’hôpital souhaiteraient également voir résolue, c’est le problème d’électricité. En réponse à ce dernier point, Michel Vernejoul, vice-président de Bordeaux Métropole en charge des relations internationales, a promis : « nous envisageons, dans le cadre d’une prochaine visite du directeur à Bordeaux, de le mettre en lien avec des entreprises, des gens qui forment aussi le personnel, en matière d’électricité. »
De plus, la délégation avait dans ses rangs des opérateurs qui pourraient nouer des liens avec l’Hgoped. Mais déjà, le Pr Emile Mboudou a apprécié le geste du Grand port maritime de Bordeaux de mettre à disposition des containers vides pour le transport de matériel pour l’hôpital.
Otric N.
Depuis le 03 mars, les commerçants camerounais partis de Douala s’impatientent de rejoindre la capitale centrafricaine, Bangui, pour livrer les marchandises.
« Le bataillon bangladais des Casques bleues escortait les camions de marchandises venant de Bangui jusqu’à la frontière camerounaise. Mais depuis le 3 mars, l’axe routier est couvert par plusieurs rebelles qui détiennent, tous, des armes de guerre de marque AK 47 et des lance-roquettes. Des vivres commencent à pourrir dans les camions et des convoyeurs commencent à perdre patience », lamente un commerçant camerounais : Toukam Paulin.
Les rebelles revendiquent un poste dans le nouveau gouvernement centrafricain pour ouvrir la route. «Suite au non-respect de l’accord de paix de Khartoum, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) a décidé, de bloquer la route reliant le Cameroun et la Centrafrique. Je vous invite à éviter cet axe jusqu’à nouvel ordre», avait annoncé le général Abdoulaye Miskine dans un communiqué en date du 6 mars.
Dans l’expression de leur mécontentement, les transporteurs ont décidé de bloquer l’axe Beloko-Bouar, en territoire centrafricain qui fait partie intégrante du corridor Douala-Bangui. Conséquence: les camions en provenance de Douala, port par lequel transite plus de 80% du volume des marchandises en direction de la Centrafrique, sont systématiquement garés à Garoua-Boulai.
Un blocage qui remonte à deux semaines, suite à la formation d’un gouvernement inclusif en Centrafrique, et immédiatement récusé par des bandes armées qui s’estiment avoir été lésé dans le partage du pouvoir.
Malgré des négociations en cours, notamment « l’autorisation» des bandes armées de ne laisser que «des camions transportant des vivres », les chauffeurs souhaitent que la sécurité soit assurée par une escorte des éléments de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).
Un blocus apprend-on qui entraîne déjà l’inflation en Centrafrique, en l’occurrence pour les produits de consommation courante tels que la farine, le sucre, l’huile… Selon des sources douanières, le corridor Douala-Bangui fait entrer dans les caisses de l’Etat, environ 55 milliards de francs CFA par an.
Les gouvernements centrafricain et camerounais n’ont toujours pas réagi à ce blocage qui perturbe l’intégration sous régionale et la libre-circulation des hommes et des biens sur le corridor Douala-Bangui. Pays enclavé à l’intérieur du continent, la Centrafrique se ravitaille en marchandises, principalement à travers le port commercial de Douala. Ainsi, le corridor Douala-Bangui, long de 1500 km, constitue un axe vital pour l'approvisionnement du pays.
Otric N.
Ce lundi 18 mars 2019, à Douala, s’ouvre la 10ème édition du Cameroon Business Forum sous le thème « Émergence et développement de l’investissement privé au Cameroun ». La cérémonie sera présidée par le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute.
Plateforme d’échanges entre le secteur public-privé, le Cameroon Business Forum regroupe le Gouvernement, les acteurs des milieux d’affaires ainsi que les partenaires techniques financiers du Cameroun. Placée sous le thème « Émergence et développement de l’investissement privé au Cameroun », cette 10ème édition qui s’ouvre ce lundi 18 mars, dans la capitale économique Douala, se veut un catalyseur du développement du Cameroun.
Les groupements patronaux Gicam et Ecam informent qu’il y aura quatre ateliers. Le premier atelier sera axé sur le thème « Émergence et défi de l’industrialisation ». Il aura comme intervenant principal le ministre en charge de l’Industrie. Et parmi les panélistes, seront présents, Les ministres de l’agriculture, de la Forêt et de la faune ainsi que celui en charge de l’élevage des Pêches et industries animales, qui vont décliner leur vision stratégique.
Le deuxième atelier, quant à lui, portera sur l’amélioration de la politique fiscale pour l’émergence du Cameroun. Le président d’Entreprises du Cameroun (Ecam), Protais Ayangma, et le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, exposeront sur le sujet. Le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, et Minette Libom Li Likeng, en charge des Postes et télécommunications, constitueront le panel.
Pour ce qui est du troisième atelier chargé d’examiner la stratégie d’Import-Export pour l’émergence du pays, les intervenants principaux annoncés sont : le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana et le président de la Chambre de commerce, Christophe Eken. Les ministres en charge des Transports, des PME et des représentants du secteur privé participeront aux échanges.
Enfin, le quatrième atelier va s’atteler à définir la feuille de route du Doing Business 2019. Et verra intervenir une plateforme de réflexion conjointe entre acteurs du secteur public et du secteur privé.
Rappelons que, cet événement qui sera désormais à l’image des rendez-vous internationaux tels que le CEO Forum, Rebranding Africa ou encore AG FANAF, s’organise sous la régie de l’entreprise Business Facilities Corporation, et bien évidement l’agence de marketing événementiel EasyGroup, partenaire stratégique et technique du comité d’organisation.
Cet événement, qui mobilise une dizaine d’acteurs événementiels, démontre une réelle volonté du gouvernement de renforcer et d’encourager le partenariat public-privé pour une nation encore plus émergente. Au cours de cette journée, les participants au Cameroun Business – Forum qui auparavant, avaient plaidé pour la mise en place des réformes fortes, efficaces et pragmatiques, vont s’atteler à raffermir et à assainir l’environnement des affaires. L’un des objectifs majeurs de cette plate forme, qui vise par ailleurs à soutenir la croissance économique, tout en contribuant à l’essor économique du pays, grâce à l’amélioration du climat des affaires ainsi qu’à la dynamisation du secteur privé.
Objectifs de ce festival: former en 2019 et gratuitement, environ 200 femmes et jeunes filles camerounaises aux nouveaux métiers et à l’entrepreneuriat numérique. Et accompagner ces entrepreneures de petits commerces à s'approprier les outils du numérique pour accélérer le développement de leur entreprise.
Au menu de l’événement : conférences-débats, ateliers de formation, exposition, remise d’attestations et distinctions des meilleurs idées de projets. Sur les quelque quarante projets enregistrés sur la plateforme de l’association, neuf ont été retenus pour la phase finale.
Lors de la clôture du festival au Cfpe, 5 projets se sont distingués: «We Succeed », entreprise qui met en relation entreprises de petite taille et potentiels investisseurs ; « Build App » dans le bâtiment et qui travaille à optimiser le suivi et l’évaluation physico-financière des chantiers ; « Diet4health » dans la santé, avec son service de suivi alimentaire en ligne pour faciliter l’accès aux conseils diététiques ; « DiscoverCam », 4e prix de la compétition, est un projet dans le secteur tourisme. Dernière en lice, « Hi Lady », est un service de distribution des messages, en vue d’aider les femmes à suivre leur cycle menstruel et donner des conseils sur les méthodes de contraception.
«C’est émouvant de voir autant de femmes présentes à ce type d’événement, surtout qu’elles sont pour la plupart jeunes. Ceci est la preuve que les femmes occupent une place importante dans notre société et qu’en plus, elles veulent s’arrimer aux nouvelles technologies afin de développer leur potentiel managérial ou leur business», a affirmé Mme Bewondo, délégué régional Littoral pour le ministère des Petites et moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).
Selon la présidente d’Africanwits et promotrice de l’événement, Horore Bebga, «ce festival se donne pour ambition de célébrer le potentiel de la femme camerounaise, dopée aux technologies numériques». Une femme camerounaise qui aura eu, pendant la formation, «la possibilité de se former et de bénéficier d’une certification en ligne sur les plateformes Google et Facebook».
Rappelons que les femmes africaines sont oubliées dans les TIC. Selon la Commission Economique Africaine (CEA), les femmes qui représentent 50% de la population, accomplissent 60% du travail dans le monde. Mais elles n’y gagnent que 10% des revenues mondiaux et ne sont propriétaires que de 1% de la richesse mondiale. Dans le domaine de l’éducation les femmes ne sont pas mieux loties.
Une étude menée par l’ONG femme et TIC sur la fracture numérique de genre vient confirmer que le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication n’échappe pas à cette règle. Une étude intitulée montre que dans les six pays concernés par l’étude (Bénin, Burkina, Cameroun, Mali, Mauritanie et Sénégal) les femmes ont un tiers de chance en moins que les hommes de bénéficier des avantages et des opportunités de la société de l’information. Il y a une véritable fracture numérique de genre.
Liliane N.
Les engins, d’origine américaine, ont été présentés le 7 mars dernier lors d’une cérémonie officielle à la gare centrale de Bessengue-Douala.
Selon des données techniques communiquées à l’occasion, ces machines peuvent tracter jusqu’à 1 800 tonnes de fret, contre les 1150 tonnes des locomotives en service avant leur arrivée dans le parc de la Camrail.
On apprendra également que les engins, réceptionnés le 17 janvier dernier au port de Douala, ont été acquis auprès du fabricant américain General Electric par Camrail à hauteur de 12,3 milliards de F. Entre autres atouts technologiques, indique la société de chemin de fer, ces locomotives sont pourvues d’un système antipatinage qui favorise une meilleure adhérence.
Selon un communiqué de la Camrail, ces nouvelles acquisitions, de type 3300 GE, font partie d’une commande totale de neuf locomotives, dont le financement des quatre dernières sera pris en charge par l’Etat du Cameroun. Précision du ministre Ngallè Bibehe, les quatre locomotives restantes, « du même type et du même transporteur », et dont le processus d’achat « est en bonne voie », seront « dédiées au transport voyageurs ».
Autres caractéristiques de ces locomotives, une consommation moindre en carburant : les précédentes nécessitaient 4000 litres de carburant pour parcourir le tronçon Douala-Yaoundé, alors qu’avec celles-ci, 2500 litres suffisent – avec un tonnage plus important, on l’a dit.
Et au plan environnemental, elles présentent l’avantage d’être moins polluantes, puisqu’elles répondent à une certification internationale y relative (la certification UIC 624, niveau 2). Locomotives de construction modulaire, les 3300 GE présentent de ce fait une structure qui facilite la maintenance, ainsi que le remplacement des organes ou des équipements.
« Ces nouvelles acquisitions vont permettre de renforcer les capacités de traction du concessionnaire et d’améliorer la qualité des services offerts aux usagers des services ferroviaires », a indiqué Abbo Aboubakar, le président du conseil d’administration de la Camrail.
Le Pca relevé que l’opération représentait la première étape d’un « ambitieux plan de modernisation sous la houlette de M. le ministre des Transports, visant à placer le secteur ferroviaire au cœur du processus d’émergence socioéconomique du Cameroun en particulier, et de la sous-région en général ».
Le Ministre des Transports, pour sa part, s’est dit heureux de constater que les axes majeurs du Plan quinquennal n°2 sont avancés, portant notamment sur la sécurisation et l’automatisation des passages à niveau, ainsi qu’à la modernisation en cours des systèmes de signalisation des gares. Des projets qui traduisent « la vitalité du secteur ferroviaire » et prouvent « la volonté du chef de l’Etat de redorer le blason de ce stratégique pan de l’activité économique ».
Le 5 mars 2019, Issa Tchiroma s’est rendu dans les villes d’Edea et de Douala. Il était question pour le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) d’inspecter les sites qui vont abriter deux autres centres dans lesquels des formations portant sur la maintenance industrielle, logistique, transport et agro-industrie seront dispensées.
La première escale d’Issa Tchiroma Bakary a eu lieu dans la ville d’Edea qui a un site de 9 hectares. Ledit site doit abriter le centre de formation professionnelle sectorielle dans les métiers de la maintenance industrielle, du transport et de la logistique. La formation sera ouverte aux ouvriers et aux techniciens qualifiés selon les standards internationaux dans les domaines comme mécatroniciens, conducteurs d’engins lourds, responsables logistiques, déclarants en douane, responsables magasin etc.
De cette première escale on a appris que les travaux de construction à Edéa sont prévus durer 15 mois. «Beaucoup de nos jeunes aujourd’hui bien que diplômés des grandes écoles, de nos universités ne travaillent pas parce qu’ils n’ont pas de métiers (…) Il est donc indispensable de changer de paradigme au lieu de former pour former, il faut former pour répondre aux besoins du marché… Aujourd’hui si on a besoin de 100 soudeurs aux standards internationaux, la probabilité est mince pour qu’on en trouve. Ces centres vont donc répondre aux attentes de nos industries», a déclaré le Ministre.
La deuxième escale du Ministre était à Yassa dans la ville de Douala où sera construit le centre de formation professionnelle sectorielle dans les métiers de l’agro-industrie. Ledit centre sera bâti sur un espace de 4 hectares. Là-bas on formera dans les domaines de la pâtisserie, la boucherie entre autres. Lors de la descente du Minefop il a été constaté plusieurs personnes ont construit sur cet espace. D’après ce dernier, le moment venu, ils devront libérer ledit espace appartenant à l’Etat.
Il faut dire que ces deux centres sus mentionnés ont bénéficié d’un financement Contrat Développement désendettement (C2D) d’un peu plus de 16 milliards de FCFA.
Liliane N.
Le nouveau président de l’association sportive camerounaise de Babyfoot (Ascabafoot) dresse dans cet entretien le bilan de la première édition du tournoi national de cette discipline sportive en plein essor au Cameroun, qui s’est tenue le weekend dernier à Douala.
Avant le déroulement de la compétition, l’Association sportive camerounaise de babyfoot a tenu son assemblée générale. Quels sont les principaux points de cette assise ?
Nous avons tenu une assemblée générale ordinaire vendredi dernier en présence de tous les représentants des ligues régionales que nous avons constituées. Nous avons pu établir officiellement ces ligues par les responsables qui ont posé leur candidature. Les élections ont eu lieu conformément aux statuts de l’Association. Nous comptons au total 7 ligues et 6 ont été officiellement installées.
L’Association a également tenu son premier tournoi national, avez-vous été satisfait de la prestation des athlètes ?
Nous sommes plus que satisfaits. Nous sommes aujourd’hui confiants que demain sera plus que meilleur parce que nous avons déroulé les premières parties à l’Université de Douala, non loin d’un stade de football où les joueurs ont abandonné la partie pour venir jouer au babyfoot. Nous avons a été surpris par la mobilisation du public. Cette mobilisation prouve que le babyfoot a sa place au sein du public camerounais. Donc, nous pouvons affirmer que nos objectifs ont été atteints au cours de cette première édition. Nous remercions tous ceux qui nous ont soutenus. Grâce à leur confiance nous n’avons pas hésité à aller jusqu’au bout et nous sommes satisfaits de l’engouement de cette jeunesse qui participe à ce premier tournoi organisé au Cameroun. Nous avons enregistré plus d’une centaine de joueur. Nous avons eu des tournois en dames, en simple et double ko chez les hommes.
Quelle appréciation faites-vous du niveau des compétiteurs camerounais ?
Nous ne pouvons pas encore évaluer le niveau des joueurs, mais nous pouvons l’apprécier parce que nous avons remarqué que beaucoup de joueur ont gardé leur dextérité d’antan et qu’il nous reste maintenant un travail à faire, celui des formations pour qu’ils retrouvent les capacités techniques qui peuvent leurs permettre de rivaliser avec les compétitions et les joueurs internationaux. Notre principal objectif est doté le Cameroun d’une équipe nationale performante, qui peut défendre les couleurs nationales à l’international, et pourvoir transmettre ce sport aux générations futures.
Quelle sont les futurs projets de la fédération ?
Au mois d’août prochain, nous allons accueillir la Fédération internationale au Cameroun qui viendra former les acteurs locaux. Donc, le tournoi nous a permis de cibler les potentiels candidats à cette formation. Nous allons également préparer les tournois internationaux.
Au Cameroun général, le babyfoot est assimilé à un jeu de hasard. Qu’en pensez-vous ?
Le babyfoot n’est pas un jeu de hasard, ce n’est pas un jeu pour les voyous, c’est une discipline sportive qui remplit les conditions pour faire partir des Jeux Olympiques. Cette image qu’on a généralement du babyfoot, vient du fait qu’avant, quand les enfants n’allaient pas à l’école, ils se regroupaient pour jeu au babyfoot en cachette. Mais, nous voulons aujourd’hui montrer aux parents, et à nos enfants, dans le cadre des activités que nous menons, qu’ils peuvent partager cette passion en ayant des rêves professionnels. C’est un sport qui véhicule des valeurs sociales, de partage, de rassemblement et même de rapprochement. Le babyfoot a des valeurs particulières. Un homme peut jouer contre une femme, un handicapé contre une personne physiquement apte, des choses qui ne se font pas dans les autres disciplines.
Réalisé par M.L.M.
Le Ministre de l’administration territorial a remis une enveloppe de 32,5 millions de F Cfa aux commerçants touchés par ce énième incendie survenu dans cet espace marche de la capitale économique dans la nuit du 23 au 24 février 2019.
Au lendemain de l’incendie qui a consumé environ 150 boutiques dans la nuit du 23 au 24 février 2019 au marché Congo, dans la capitale économique camerounaise, les commerçants victimes de ce drame, ont reçu une visite de soutien du Ministre de l'administration territorial, Paul Atanga Nji. Ces commerçants sinistrés, près 162 répertoriés par les services compétents, ont reçu un appui du gouvernement d’une valeur de 32,5 millions F Cfa. « Ayant été informé que les commerçants du marché Congo, ont été frappé par un violent incendie, le chef de l’Etat m’a chargé de venir transmettre son message de sympathie à tous les commerçants victimes de cet incendie », explique le Ministre de l'administration territorial.
Accompagné du gouverneur de la région du Littoral, Paul Atanga Nji a demandé aux autorités administratives de faire une évaluation de la situation. Le Ministre de l'administration territoriale a également instruit le Communauté Urbaine de Douala de faire une bonne étude de ce énième incendie qui a dévasté cet espace marchant, qui l’un des plus grands de la capitale économique. « C’est au moins la 6e fois que ce marché est détruit par les flammes. Le Président de la République a pensé qu’il fallait réfléchir, pour voir dans quelle mesure on peut construire des structures définitives. Apparemment le marché est construit en matériaux provisoires qui en cas d’incendie, occasionnent beaucoup de pertes. Le nécessaire sera fait pour reconstruire ce marché afin que les commerçants soient épargnés de ces incendies à répétition », relève le ministre.
On se souvient que les travaux de reconstruction du Marché Congo avaient été confiés en juillet 2012 à la Southwest International Construction Corporation (SICC). Cependant ce contrat a été résilié par la Communauté urbaine de Douala pour «défaillance» après le dernier incendie.
Marie MGUE
Principale raison évoquée par la communauté urbaine de Douala (CUD) agissant après un énième incendie de ce marché, la défaillance de cette entreprise.
Il aura fallu un autre incendie au marché congo de Douala pour faire constater à la communauté urbaine de la même ville, la défaillance de la Southwest International Construction Corporation (SICC) à qui avait été attribué en 2013, suite à un incendie, le marché de construction d’un marché moderne de 1400 boutiques.
Ledit marché moderne dont la livraison était prévue deux ans plus tard, puis renvoyée en 2018 n’aura jamais connu, avec cette entreprise, d’avancée significative sans que selon toute vraisemblance, cela n’émeuve la CUD.
Le motif de résiliation du contrat entre passé entre la CUD et la SICC semble être un euphémisme. En effet, de source crédible, cette entreprise n’en est pas à sa première expérience « difficile » au Cameroun. En effet, selon cette source digne de foi, la SICC peinerait depuis 9 ans, à livrer les premiers bâtiments d’un projet immobilier initié dans la capitale économique, et pour lequel les acquéreurs des logements affirment avoir déjà versé environ un milliard de francs CFA.
Ce qui doit être su ici est que cette joint-venture Camerouno-Américaine réalisait ces travaux de construction sous le modèle Build-Operate-Transfert (BOT), qui consiste pour une entreprise, à construire une infrastructure sur fonds propres, l’exploiter pendant un certain temps puis la céder à son propriétaire, ici la CUD, au terme d’une période d’exploitation contractuelle préétablie. L’entreprise avance à sa décharge, des difficultés financières ne lui ayant permis d’effectuer le travail à elle confié malgré son expertise.
Selon Investir au Cameroun, Suivant les plans initiaux, le marché Congo new-look devait compter 1400 boutiques, 200 toilettes, un parking pouvant accueillir 120 véhicules, deux guérites pour gardiens, un poste de police, 16 bacs à ordures et un système de vidéosurveillance. Le projet devait générer 1000 emplois directs pendant la phase de construction, tandis que 171 emplois permanents seraient créés à la fin des travaux.
De toute évidence, il n’en sera rien, du moins avec cette entreprise. Il ne reste qu’à souhaiter que la construction de ce marché soit confiée à une autre entreprise, celle-là plus confortable afin que cesse à jamais, la récurrence de ces spectacles désolants de boutiques partant en fumée, les flammes consumant les efforts des commerçants.