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« Les Camerounais qui aspirent à la paix doivent définitivement comprendre que le salut ne viendra pas de l’étranger. Il viendra de leurs efforts et de leur capacité à se mobiliser pour mettre la pression sur le régime de Yaoundé »

 

Les Américains mettent en avant l’idée d’un dialogue inclusif et l’organisation d’un forum international pour résoudre la crise anglophone. Après la rencontre entre Tibor et Paul Biya, peut-on penser que le président camerounais va infléchir sa position sur cette question ?

Nous ne sommes pas des magiciens qui lisent dans les boules de cristal. Seuls les actes politiques qui seront posés dans les jours et mois à venir permettront de savoir si Paul Biya aura infléchi ou pas à position.

Depuis bientôt trois ans, en chœur, des acteurs nationaux et internationaux appellent à un dialogue inclusif sans succès. Paul Biya a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de ne pas dévier de son agenda. Il a créé des structures telles que la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme et le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration pour résoudre cette crise. Aucune de ces institutions décriées n’a eu un impact positif et significatif sur la crise en cours.

Au contraire, parce que ce sont de fausses solutions à des vrais problèmes, la situation empire sur le terrain. Nous sommes en situation de guerre dans le Nord – Ouest et le Sud – Ouest. Chaque jour, cette guerre fait des victimes civiles et militaires, de nombreux dégâts sociaux et économiques ainsi que d’importants contingents réfugiés et de déplacés internes.

Face à cette situation, les Camerounais qui aspirent à la paix doivent définitivement comprendre que le salut ne viendra pas de l’étranger. Il viendra de leurs efforts et de leur capacité à se mobiliser pour mettre la pression sur le régime de Yaoundé.

La communauté nationale peut mettre de la pression mais elle ne peut et ne saurait se substituer à la mobilisation des Camerounais. Il faut certes se réjouir de toutes les voix qui, dans la communauté internationale, dénoncent les violences et les violations des droits de l’homme tout en appelant à un dialogue national inclusif. Ces voix vont dans le sens des forces vives camerounaises qui doivent, aujourd'hui, face à l’autisme et l’aveuglement du Gouvernement, au – delà des déclarations, mener des actions fortes pour imposer au Gouvernement de monsieur Biya un changement de cap.

 

Tibor Nagy confirme avoir échangé de l’affaire Kamto avec les officiels camerounais. Peut-on alors penser que le côté camerounais pourrait trouver une pirouette judiciaire pour élargir Kamto ?

En ce qui concerne la situation de monsieur Kamto et de ses camarades, nous pensons que c’est une bonne chose que des voix comme celle de Tibor Nagy puissent se faire entendre. C’est effectivement une affaire hautement politique. Elle est une illustration supplémentaire de la crise politique dans laquelle le Cameroun s’enfonce.

Cette situation démontre une fois de plus que nous ne sommes pas en démocratie. Ici également, cet appel à la libération de Maurice Kamto n’est pas isolé. Il est partagé aussi bien par d’autres organisations internationales que par une bonne partie de la classe politique et de la société civile camerounaise. Cet un appel que nous partageons puisqu'au – delà de monsieur Kamto et de ses militants, nous avons également appelé avant, à la libération des leaders et activistes anglophones.

Nous avons de graves problèmes politiques à régler. C’est une grave et profonde erreur de penser que la situation sera résolue autrement que par des discussions politiques devant aboutir à un nouveau consensus national et une refondation institutionnelle de notre pays.

Tibor a aussi dit que les jeunes camerounais ont besoin d’emploi et que les investisseurs américains frappent à la porte du Cameroun. Sauf qu’ils ont besoin d’un pays stable. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Quel message veut-il ainsi passer au régime de Yaoundé ?

Ce propos de Tibor Nagy sur le besoin de stabilité pour faire des affaires gagnant – gagnant pouvant bénéficier en termes d’emploi à la jeunesse camerounaise n’est pas en soi original. Nous croyons que presque tous les Etats « partenaires » du Cameroun pourraient dire la même chose.

Dans le cas des Etats – Unis de Donald Trump, cette phrase rappelle deux des trois piliers de la doctrine de politique étrangère africaine exposée le 13 Décembre 2018 par John Bolton, conseiller à la sécurité nationale. Ces deux piliers étant le développement des liens économiques pour rendre l’Afrique et les Etats – Unis plus prospères, l’appui à la stabilité des pays à travers un mécanisme d’aide plus efficient et efficace, qui fait progresser la paix, la stabilité, l’indépendance et la prospérité de la région. Le troisième pilier étant la lutte contre les grands périls au nombre desquels les groupes armés terroristes tels que Boko Haram.

A la lumière de rappel, on voit que ce discours est aligné sur une vision stratégique qui vise à positionner les Etats – Unis comme un partenaire véritable du Cameroun et soucieux de ses intérêts. Ce positionnement est d’autant plus urgent que le Cameroun comme d’autres pays africains connait une offensive de charme d’autres puissances au nombre desquelles on peut citer la Russie et la Chine. Ce propos doit être compris comme une invitation du Gouvernement à Camerounais à créer au plus vite les conditions idoines pour faire les affaires et augmenter la prospérité des deux Etats. C’est un propos qui s’inscrit dans un registre plutôt classique au regard des enjeux et des intérêts des deux Etats.

Quelle est la symbolique de la photo remise par Tibor Nagy à Paul Biya, une photo datant de 1991 et où le président camerounais est en compagnie de Georges Bush père et sachant qu'avant cette date, Paul Biya avait déjà été reçu en 1984 par Ronald Reagan ?

En ce qui concerne la photo remise par Tibor Nagy à Paul Biya, elle peut avoir plusieurs significations. Ces significations dépendent de celui qui observe et de ce qu’il veut bien voir.

Pour ceux qui soutiennent Paul Biya, ils y verront le rappel de la longue et fructueuse amitié entre ce dernier et tous les présidents des Etats – Unis des années 80 à nos jours. Cette photo serait le symbole et le rappel que les deux Etats ont su garder, malgré les multiples bouleversements survenus sur la scène mondialeces quarante dernières années (Chute du mur de Berlin, accélération du processus de mondialisation, crises financières, irruption des puissances émergentes, montée du péril terroriste, etc), les Etats – Unis et le Cameroun ont su renouveler, renforcer et adapter leurs relations.

Pour ceux qui ne soutiennent pas Paul Biya et son régime, ils y verront le prolongement de la crispation entre les Etats – Unis et le Cameroun observable depuis 2011 et remise à jour en 2018 avec les propos de l’ambassadeur Peter Henri Barlerin appelant Paul Biya à penser à son héritage. A titre de rappel, en 2011, à l’occasion de l’élection présidentielle, les Etats – Unis ont critiqué le processus électoral. Leur ambassadeur de l’époque, Robert P. Jackson avait même commis dans la presse une tribune en 14 points sur la nécessaire reforme du système électoral camerounais. Hillary Clinton, secrétaire d’Etat de l’époque, s’était à plusieurs reprises adressée directement au Peuple camerounais en prenant ses distances vis – à – vis du régime de Yaoundé dont la longévité et les pratiques pseudos démocratiques étaient critiquées. Plus récemment, le rapport du département d’Etat américain sur les droits de l’homme indique que le Cameroun est responsable de nombreuses violations des droits de l’homme d’une part, que l’élection présidentielle de 2018 fut entachée de nombreuses irrégularités d’autre part.

En bref, cette photo pourrait être perçue comme le rappel à Paul Biya qu’il est là depuis longtemps, qu’il devrait penser à son héritage et que, à l’image des Etats – Unis, le Cameroun doit pouvoir continuer sa marche vers le progrès sans lui. Au lieu d’une photo avec le Président Obama ou le Président Trump, Tibor Nagy a tenu à lui dire plus ou moins clairement qu’il appartient à une autre époque. Le temps serait venu de préparer la suite.

Propos recueillis Par Félix Swaboka 

 

Published in Tribune Libre

Emmanuel Ngafeeson, un ancien ministre a été enlevé dans la nuit de mardi à mercredi à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Selon la radio France Internationale (RFI), son enlèvement n'a pas été revendiqué mais comme tous ceux enregistrés dans ces régions anglophones en conflit, les regards sont tournés vers les combattants séparatistes qui y défient l'armée.

 

Selon une source policière à Bamenda, les ravisseurs ont débarqué chez Emmanuel Ngafeeson peu avant minuit, dix minutes à peine après que ce dernier ait regagné sa résidence de Ntabessi à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-ouest. L'ancien ministre n'a opposé aucune résistance et a juste obtenu que les autres membres de la famille présents ne soient pas inquiétés.

Il a aussitôt été conduit vers une destination inconnue et à bord de son propre véhicule, a précisé la même source. La nouvelle de son enlèvement ne s'est répandue que mercredi matin, suscitant un flot d'interrogations sur la facilité avec laquelle ce rapt a été réalisé.

Mais pour les sources sécuritaires, aucun doute, cet autre enlèvement est l'œuvre des combattants séparatistes qui opèrent dans les régions anglophones. Si les enlèvements sont devenus fréquents autant au Sud-ouest qu'au Nord-ouest, c'est néanmoins la première fois qu'une personnalité de ce rang fait les frais de ce contexte sécuritaire trouble.

Son enlèvement intervient 24 heures après celui de l’entraîneur de Yong Sport Academy de Bamenda, Emmanuel Ndoumbe Bosso, kidnappé mardi matin et libéré dans la soirée. Et quelques heures après celui des joueurs de l’équipe de football de l’université de Buea dans le Sud-ouest. 

Membre titulaire du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti au pouvoir, Emmanuel Ngafeeson entre au gouvernement en décembre 2004 au poste de secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Justice et garde des Sceaux. Il est alors spécialement chargé de l'administration pénitentiaire, ou il a été pendant 7 ans secrétaire d’État auprès du ministre de la Justice chargé de l'administration pénitentiaire.

Depuis qu'il en a été sorti du gouvernement en 2011, il cultive un art de la discrétion qui l'a complètement fait sortir des radars. Il vient brutalement et à son corps défendant, de retrouver une bien pénible exposition.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Défense

Assassinats ciblés, pillages et kidnappings demeurent le lot quotidien des populations des régions du Nord et du Sud-ouest. Le Kidnapping des joueurs de l’équipe de football de l’Université de Buea survient un jour après celui du coach Emmanuel Ndoube Bosso.

 

Les populations sœurs des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest continuent de ployer sous le Joug des terroristes sécessionnistes qui leurs font vivre au quotidien l’enfer malgré le fort déploiement sécuritaire dans ces régions. C’est à se demander, lorsqu’on sait le quadrillage effectué dans la zone, comment ces derniers procèdent pour commettre leurs forfaits.

Les derniers en date sont l’enlèvement tôt ce matin du 20 mars, d’une quinzaine de joueurs de l’équipe de football de l’université de Buea qui se rendaient aux entraînements en vue des prochains jeux universitaires et celui de monsieur Emmanuel Ngafeeson, l’ex secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la justice, Garde des sceaux, chargé de l’administration pénitentiaire. Selon les informations en notre possession, il a été  enlevé à son domicile à Ntabessi.

Mardi déjà, c’est le coach de Young Sport Academy (YOSA), monsieur Emmanuel Ndoumbe Bosso qui se faisait enlever à Bamenda près de son véhicule. Relâché quelques heures plus tard, nous ne pouvons affirmer ici, que la somme de 10 millions de francs CFA qui selon des fuites, était demandée par ses ravisseurs pour sa libération a été payée. Rien jusqu’à présent n’a filtré sur les circonstances de sa libération.

C’est donc une violence inouïe et aveugle qui s’abat dans ces régions sur toute personne qui a le malheur de se trouver au mauvais endroit au moment ou Pire encore, est jugées à même de pouvoir faire payer des rançons colossales. Que dire de ces enseignants mutilés pour avoir bravé les interdictions d’enseigner, de ce policier brulé vif il y’a encore quelques jours… ?

Bizarrement, Ceci ne semble pas émouvoir outre mesure ces « ONG » de « droits de l’homme » qui habituellement sont prompts à « pondre » des rapports incendiaires lorsque nos courageuses forces de défense et de sécurité, qu’elles ont l’outrecuidance de mettre sur le même pied d’égalité que ces barbares sont ne serait-ce que soupçonnées d’avoir commis le moindre abus.

Revenant au kidnapping des joueurs de l’Université de Buea et à celui de monsieur Emmanuel Ngafeeson, pour le moment, les auteurs de cet odieux acte restent inconnus. Les Forces de Défenses et de Sécurité sont d’ores et déjà activement à leur recherche. Puisse-t-il rien arriver à nos cop’s de Buea et à monsieur Ngafeeson dont nous espérons les libérations dans les prochaines heures.

Published in Défense

Kidnappé puis libéré en moins de 24h, Emmanuel Ndoumbé Bosso, l’entraîneur du Yong Sports Academy, club de football de première division, a vécu mardi 19 mars une journée forte en émotions à Bamenda.

 

Mardi matin, c'est via les réseaux sociaux que la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre. Alors qu'il s’apprêtait à rejoindre ses joueurs dans son véhicule, pour la première séance d'entrainement de la journée, Emmanuel Ndoumbé Bosso est intercepté par des hommes armés qui vont le conduire vers une destination inconnue. Des heures passent, l'angoisse augmente et le kidnapping est confirmé peu de temps après par un communiqué du club.

À la mi-journée, des rumeurs de demande de rançon en échange de sa libération commencent à circuler dans la ville et surtout sur les réseaux sociaux. Son épouse qui réside à Douala, contactée par RFI, dément alors tout contact avec les ravisseurs. « Je ne sais rien de ce qui se passe », a-t-elle confié.

En début de soirée, aussi mystérieusement qu'il a été enlevé, le coach est annoncé de retour. Un communiqué laconique du club employeur d'Emmanuel Ndoumbé Bosso est envoyé aux médias : « Notre entraîneur est libre et de retour à la maison », puis les remerciements d'usage aux hommes et femmes de médias et aux amateurs de football qui se sont mobilisés pour sa libération au grand bonheur et soulagement de sa famille, de son club et de fans de foot. Rien en revanche sur les circonstances de cette issue heureuse, au bout d'une journée où tout le Cameroun a craint le pire pour cet entraîneur de football.

Notons que, Bamenda est la capitale régionale du Nord-Ouest et qui est l'un des épicentres du conflit armé entre séparatistes anglophones et les forces gouvernementales. Cette ville est en proie aux enlèvements et demande de rançon depuis quelques temps. Et certains se terminent souvent dramatiquement. Le coach pour sa part s'en est sorti saint et sauf grâce surement à Dieu et à l’intervention des camerounais.

Entraîneur depuis 08 ans du Yong Sport Academy de Bamenda, Emmanuel Ndoumbé Bosso a remporté la coupe du Cameroun en 2013 avec ce club.

Danielle Ngono Efondo

Published in Défense

L’idée a été émise ce 12 mars par le secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines, Tibor Nagy, lors d’une téléconférence de presse.

À mi-parcours de sa tournée en Afrique centrale, le secrétaire d’État aux Affaires africaines des États-Unis a donné une téléconférence de presse ce 12 mars 2019. A l’occasion, Tibor Navy est revenu sur le conflit qui oppose, depuis plus de deux ans, le gouvernement camerounais aux séparatistes anglophones à l’ouest du pays.

«Il faut peut-être amener la discussion dans un forum international à fin de discuter davantage», a-t-il indiqué, affirmant que la situation se dégrade au jour le jour. Sauf que l’émissaire de Donal Trump ne s’est pas étendu sur les contours d’une telle initiative, commente le journal Intégration.

Dans une interview diffusée le 6 mars dernier sur l’antenne de Radio France internationale, le diplomate estimait qu’«une conférence de haut niveau permettant à toutes les parties de dialoguer serait une bonne idée». Pour le secrétaire d’État aux Affaires africaines des États-Unis d’Amérique, «le gouvernement sous-estime l’ampleur du problème». De ce fait, il ne ferait pas preuve d’un «grand sérieux» pour résoudre la crise. Le «forum international» apparaît donc comme un moyen d’empêcher de tourner en rond.

Sur le sujet, le «Monsieur Afrique» du département d’État américain souligne qu’il y a une convergence de vues entre Washington et les autres pays occidentaux. «Avant de commencer mon voyage, j’ai eu l’opportunité d’être à Paris et d’avoir une rencontre avec mes collègues responsables des questions africaines au sein des pays du G7. Et j’ai été ravi de voir qu’on avait des points de vus communs concernant le Cameroun. Comme l’illustre la déclaration de l’Union européenne (UE) publiée la semaine dernière», confie Tibor Navy. Dans ce communiqué, l’UE regrette un «nombre inacceptable de victimes et un impact lourd en termes humanitaire et économique» et appelle à « un dialogue inclusif» pour régler la crise.

Depuis ces sorties médiatiques, le gouvernement, le parlement, certains partis politiques et une partie de la presse sont vent debout. Ils dénoncent «l’ingérence des puissances étrangères dans les affaires intérieures du Cameroun». Pour le gouvernement, qui dit être conscient à la fois «de la gravité de la situation et de ses obligations régaliennes», la situation dans les régions anglophones est «sous contre et les perspective d’un retour à la normale se font chaque jour plus propices».

Le gouvernement «reste déterminé à ramener la paix et à recréer les conditions de vie normale dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest par toutes les vois idoines», a estimé le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi.

 

Otric N.

Published in Politique

Kidnappé le 3 mars dernier à Bamenda avec son épouse, Henry AWAH, le délégué régional de l'Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable  du Nord-Ouest a été relâché par ses ravisseurs après une semaine de captivité.

 

C’était l’une des victimes de la crise sociopolitique, dite « anglophone » qui sévit dans les  régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Henry Awah, le délégué régional de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable  du Nord-Ouest et son épouse  ont  été relâchés  le 9 mars dernier,  selon une source familiale, après une semaine de captivité. Les conditions de sa libération  n’ont pas été dévoilées.

Henry Awah avait été kidnappé par des hommes armés non identifiés  à Bamenda en compagnie de son épouse dans la nuit du 02 au 03 mars dernier à Bamenda. Si le délégué régional et son épouse sont libres, ce n'est pas le cas de Suh Ernest Neba, chauffeur de l'épouse du préfet du département de la Mezam, toujours dans la même région. Ce dernier avait été enlevé le 1er  mars dernier aux  environs de 19 heures  dans la localité de Bafut, une commune  du département du Mezam. Selon une source, la victime était allée chercher sa mère à cause de l'enlisement de la crise sécuritaire dans cette  région. Il a été pris au piège et kidnappé par des individus armés, encore non identifiés.

Dans la commune  de Nkambe, chef-lieu du département du Donga-Mantung,  le surveillant général du lycée de cette localité, Jean Ngala a été tué à Ndu au cours d'un affrontement entre les Forces de défense et de sécurité et les séparatistes le 9 mars dernier. Il  aurait été confondu à un séparatiste. En attendant le retour au calme, la crise anglophone continue à faire des victimes, autant chez les Forces de défense camerounaise, les séparatistes, que chez les civils. 

 

Published in Défense

Après celle de novembre 2018, Le Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNES) du Cameroun a de nouveau annoncé une grève d’une semaine dans les universités d’État. La décision de faire grève a été prise le 8 mars dernier, au terme d’une réunion « extraordinaire » du Bureau exécutif national du SYNES qui s’est achevée vendredi à Yaoundé.

 

Les enseignants des universités d’Etat ne sont pas contents. Ils entendent le faire savoir à travers une grève d’une semaine.  Une décision prise le 8 mars dernier, au terme d’une réunion « extraordinaire » du Bureau exécutif national du SYNES qui s’est achevée vendredi à Yaoundé.

Trois raisons constatées lors de cette rencontre justifient la colère du corps des enseignants du supérieur. Il s’agit de la gestion « toujours opaque » du compte d’affectation spéciale de la prime de modernisation à la recherche ; le non-paiement en date de la quatrième tranche de la prime de modernisation de la recherche « malgré le préavis de grève déposé le 22 janvier » au ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun; et en fin « l’insécurité persistante dans les campus des universités de Bamenda et de Buea », respectivement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Insécurité due à la crise anglophone qui secoue ces régions du Cameroun depuis fin 2016.

Le SYNES lance cette « grève d’avertissement ». Celle-ci consiste en l’arrêt des enseignements : cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques et examens de contrôle continu  durant une semaine. Selon le magazine « Journal du Cameroun », le Bureau exécutif national dit n’avoir pas pu déposer le mot d’ordre de grève, car  la réunion de vendredi s’est terminée à 19h, et à cette heure-là, les bureaux ne sont plus ouverts. Il va donc  le déposer ce lundi 11 mars 2019.

Toujours selon le magazine, au ministère de l’Enseignement supérieur, l’on informe que ce département est bel et bien au courant de la grève annoncée, et que le mot d’ordre de grève est émis par le SYNES, bureau de Douala.  « Le directeur de la promotion du dialogue au ministère de l’Enseignement supérieur est en pourparlers avec les syndicalistes », assure Jean Paul Mbia, le chargé de la Communication. « Une réunion est prévue à Douala aujourd’hui 11 mars », ajoute-t-il.

Le Cameroun compte actuellement huit universités d’État, dont deux dans la région du Centre. On espère pour le bien des apprenants qu’une solution va être trouvée à tant pour éviter cette grève et par là, des éventuelles perturbations dans le déroulement des programmes.

 

Published in Education

La crise anglophone est une situation délicate pour le Cameroun et l'Etat s'active pour essayer de résoudre ce problème au mieux.

Lorsque les Etats Unis, les premiers chefs en comédie et larmes de crocodiles se lèvent pour critiquer l'Etat camerounais face à cette situation délicate, c'est tout simplement ignoble ! Pendant que les hôpitaux sont brûlés, les vies humaines dévastées, les écoles désertées, où sont les Etats-Unis dans tout ce cahot ? Traiter les mesures prises par l'Etat de "mesures symboliques" n'est autre qu'un manque de respect à la souveraineté de ce pays.

Dans leur politique il est connu qu'il n'existe aucune négociation avec les terroristes et par terroristes ici nous entendons bien ceux là qui bafouent l'Etat pour satisfaire les caprices mal intentionnées au prix et au sang des vies humaines. Aucun effort n'a été fait de leur côté quand il s'agissait d'interdire les levées de fond sur leur territoire pour financer le conflit dans les régions anglophones du Cameroun. Alors c'est le Cameroun qui devrait négocier avec des terroristes ?

Les Etats-Unis qui veulent se plaindre de tout et de la responsabilité comme par le passé, il serait mieux d'aider activement à stabiliser la région au lieu de la mettre à mal comme le fait l'ambassadeur actuel. Nul n'ignore que plus d'une fois, l'Etat camerounais a voulu dialoguer avec ceux là qui réclament une certaine indépendance, des multiples perches ont été tendues pour faire revenir la paix mais ces efforts ont été balayés du revers de la main et par conséquent voués à l'échec. Tibor Nagy ferait mieux de changer de discours avant de poser le sujet concernant la crise anglophone.

Published in Politique

Alors que le conflit dans les deux régions anglophones soit entré dans sa troisième année, la population en otage dans les deux régions traverse une période de douleur et d’intenses souffrances. Des sacs mortuaires, des corps mutilés, des parties de corps découpées, des incendies d'hôpitaux et d'écoles, la non scolarisation des enfants, les enlèvements et des décapitations sont les fruits de cette guerre.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, les États-Unis, grands donneurs de leçons universels, ne condamnent pas avec fermeté les atrocités commises par ces rebelles. Au contraire, l’Ambassade des États-Unis au Cameroun les met en veilleuse et s’acharnent contre le Gouvernement camerounais. En 2018, l'ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d'assassinats ciblés, de détentions illégales, d'incendies et de pillages de villages. Le mois dernier, le gouvernement Trump a annoncé qu'il allait réduire l'aide militaire au Cameroun et demander une enquête sur les violations des droits de l'homme dans les deux régions touchées. Des hommes armés tuent, brûlent, mutilent, enlèvent même des écoliers, prennent des otages contre rançons, ciblent des minorités (Mbororos) et maraudent. Pourtant, les États-Unis condamnent les forces gouvernementales qui les combattent ! Ils s'empressent de se plaindre de la prétendue conduite répréhensible des troupes gouvernementales qui, en dépit de quelques malheureux incidents, ne font que s'acquitter de leur devoir «régalien» de protection des personnes et des biens, ainsi que l'intégrité territoriale du pays. Le mois dernier, des hommes armés ont incendié des quartiers de l'hôpital du district de Kumba, brûlant vifs quatre personnes. L'Ambassade américaine au Cameroun a publié une déclaration dans laquelle les autorités ont appelé le gouvernement camerounais à mener une enquête transparente pour retrouver et punir les incendiaires. Si les forces gouvernementales étaient coupables, les États-Unis auraient utilisé la massue de la diplomatie à Yaoundé, mais ils préfèrent se contenter de propos nuancés, exprimant une sorte de doute complice, lorsque les hors-la-loi attaquent. Quand bien même les sécessionnistes ont tué un missionnaire américain l'année dernière dans la région du Nord-Ouest, les États-Unis ont été réticents à publier une déclaration les condamnant.

Le gouvernement des États-Unis et ceux d’autres pays, de même que des organisations internationales intergouvernementales ou non, telles que les Nations Unies, International Crisis Group etc... ont appelé à un dialogue élargi comme solution au conflit dans les deux régions anglophones du Cameroun. À première vue, il semble que ce soient de vrais amis du Cameroun mais sous ce beau tableau, se cache un vil et scabreux plan de changement de régime au Cameroun. L’on se souviendra que les États-Unis ont orchestré de tels plans dans plusieurs pays africains (la Libye en 2011, le Soudan, l'Irak, etc.) et malgré des résultats catastrophiques dans ces précédents, ils n'hésiteront pas à en faire de même au Cameroun.

Fidèles à eux-mêmes, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays semblent vouloir apprendre au Gouvernement camerounais comment gérer « la crise ». Aucun geste de bonne volonté du Gouvernement camerounais, sur la pléthore des mesures prises, ne semble jusqu’ici les convaincre. Pourtant, il suffit à ces « partenaires » d’accompagner ces mesures et de les appuyer pour que la crise se meure naturellement. Comme d'autres, ils ont appelé à un dialogue inclusif. Néanmoins, les principaux instigateurs de cette crise (camerounais tapis sur leurs territoires) collectent des fonds là-bas et les renvoient chez eux au Cameroun pour financer la guerre (Achat d’armes, de drogues, salaire des combattants, etc.). Du sang est versé parce que ces Gouvernements permettent aux membres de la diaspora de collecter et d'envoyer de l'argent au Cameroun, mettant des armes à feu entre les mains de jeunes malléables et manipulables à souhait l'avenir du Cameroun. S'ils sont vraiment des « amis » du peuple camerounais comme ils le prétendent, ils devraient mettre un terme à ces collectes de fonds.

Les Camerounais se demandent comment un terroriste comme Eric Tataw peut, dans le confort et la sécurité des États-Unis, collecter des fonds pour financer l’achat d’AK47, les incendies criminels, les décapitations, les mutilations, les meurtres et que l’Ambassade / les autorités américaines restent silencieuses.

La propagande qui alimente le conflit vient de ces pays. Les États-Unis et les autres pays devraient clouer le bec de ceux qui provoquent le chaos, sauvant ainsi des vies dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais comment peuvent-ils le faire, alors que leur intérêt est de renverser subrepticement le régime de Yaoundé ? Plus longtemps le chaos durera, plus leur projet de renverser le Président Paul Biya se précisera. L'accent est mis sur un homme à abattre même si des milliers doivent pour cela périr. Sinon comment expliquez-vous l'intérêt soudain de l'Amérique pour l'affaire Marafa Hamidou Yaya et de la France pour celle d'Amadou Vamoulke ? Il est temps de placer leur "choix" à Etoudi.

Dans un câble diplomatique rendu public grâce à WikiLeaks en 2009, il est révélé que le Ministre de la Justice et garde des sceaux du Cameroun d’alors, Amadou Ali, l'un des loyalistes du président Paul Biya, originaire de la Région de l'Extrême-Nord, a déclaré à l'Ambassadeur américain qu’après le régime actuel, le pouvoir devrait revenir au Grand Nord (Régions de l’Adamaoua, du Nord ou de l’Extrême-Nord), le premier Président du Cameroun ayant été originaire du Grand Nord, qui regroupait les trois Régions actuelles du Septentrion. Il a ajouté que les habitants du Nord soutiennent sans réserve Paul Biya, originaire du Sud du pays et du clan Béti, et ils le feront aussi longtemps qu'il souhaitera rester aux commandes du Pays. Mais après, ils revendiqueront le pouvoir qui leur revient selon eux, de droit. Avec Paul Biya à l'écart, un Marafa Hamidou Yaya du Grand Nord formé par les Américains, serait donc un choix idéal pour protéger les intérêts américains dans la sous-région. Il purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour détournement de fonds.

Tout comme au Venezuela, où les États-Unis ont rapidement reconnu le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, formé par les Américains, Juan Guaido, lorsqu'il s'est autoproclamé président par intérim de ce pays d'Amérique du Sud riche en pétrole, il est dans l'ADN des États-Unis de se mêler des affaires des autres pays, d’y faire et défaire des régimes au gré de leurs intérêts.

Le débarquement de S.E. Paul Biya est donc stratégique pour eux. L’une de leurs stratégies est de créer une impasse dans les deux régions anglophones, alors que le 1er grand foyer de crise, Boko Haram, est encore ardent dans le septentrion. Instrumentaliser la différence culturelle, notamment la langue (importée), l’accentuer afin de semer la haine dans les cœurs des populations de ces deux Régions vis-à-vis de Yaoundé sur un fond de révolte. La crise dite anglophone est la nouvelle piste, après les échecs itératifs de fabriquer un leader providentiel de l’opposition, à travers deux pantins : Maurice Kamto et Oshi Joshua. Ces deux chefs de l’opposition (amis de l’Occident) n’ont pas pu sortir Paul Biya des urnes. Aujourd’hui de nombreuses voix averties s’élèvent pour accuser les Etats-Unis de financer ces deux leaders de l'opposition bien que l'administration Trump ait nié.

L'Amérique, une démocratie défectueuse, où l’on peut arriver au pouvoir avec moins de voix à l’élection présidentielle que son adversaire !!! Bien inspiré par ce modèle inique, un éminent enseignant, juriste internationaliste et constitutionnaliste averti a, certainement dans une crise d’amnésie profonde l’ayant amené à oublier les fondamentaux du droit public, décidé de s’autoproclamer vainqueur de l'élection présidentielle du 7 octobre, une nuit seulement après le scrutin. Maurice Kamto, puisqu’il s’agit de lui, a juré de protéger sa "victoire" par tous les moyens, y compris la rue. Il a littéralement enfreint une loi de la démocratie ! Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se sont sans surprise murés derrière un mutisme complice, espérant en secret un enchainement des manifestations de rue contre le président Biya, à l’image de celles du Venezuela contre le président Nicolas Maduro. En janvier dernier, le gouvernement a été contraint d'arrêter Maurice Kamto et ses partisans. A leur grand dam, les Camerounais apprécient diversement cette arrestation et canalisent plutôt leur énergie vers d'autres sujets de société.

Le chaos est la nouvelle option pour empêcher le président Paul Biya, élu démocratiquement, de mener à bien son mandat. Si les Camerounais sont décidés de s’aligner derrière un seul homme (Paul Biya), ils doivent savoir qu’au change, ils devront faire avec un pays brisé, accablé de toutes part et affaibli, au profit de l'Amérique et d'autres sangsues.

 

 

 

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Les exactions causées par les rebelles sécessionnistes au Cameroun continuent de mettre en mal les populations locales et l’économie nationale. Cependant, certaines ONG internationales attribuent ces actes de barbarie aux forces de défense.

 

Human rights watch a fait une publication dans laquelle elle présente les derniers événements survenus dans les régions anglophones du Cameroun. Seulement, dans ledit article, elle évoque entre autres, l’enlèvement de 170 élèves d’un pensionnat le 16 février dernier et la “destruction” de l’hôpital de Kumba le 11 février par les séparatistes.

“La crise dans les régions anglophones du Cameroun a eu de lourdes conséquences sur l’éducation. Les séparatistes et des assaillants inconnus ont endommagé, détruit ou incendié de nombreuses écoles et enlevé des centaines d’élèves à travers ces régions”, peut-on lire dans l’article.

Mais quelle est donc cette idée saugrenue qui fait que Human rights watch ose comparer les exactions commises par les séparatistes avec de supposées actions commises par les Forces de Sécurité ? Comment comparer des terroristes et une armée ? A-t-on déjà fait la comparaison entre Al Qaïda et l’armée américaine ? Une guerre est certes sale et jamais souhaitée, mais une force Républicaine ne mène pas des actions terrifiantes: elle défend la population et l’Etat.

L’armée camerounaise est déployée dans les régions en crise du Cameroun pour assurer la protection des civils et non pour la mettre en mal. Les affirmations de HRW restent donc infondées dans la mesure où elles sont faites au conditionnel et sans documentation concrète. HRW semble vouloir assimiler toutes les conséquences des actes posés par les combattants rebelles aux mesures de sécurité prises par les forces de défense camerounaises, assimilant des tirs de sommation des soldats à des coups de feu visant à menacer des patients à l’hôpital. Des actes commis par les séparatistes sont plus ou moins attribués à l’armée, ce qui représente certainement un début d’accusation de violation des droits de l’Homme par l’Etat camerounais.

Depuis quelques semaines, la recrudescence des violences dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a été largement diffusée par les médias nationaux et internationaux, suscitant désolation et surtout colère chez tout le monde. Il devient donc difficile de concevoir qu’au lendemain de toutes ces attaques, l’on en vienne à prendre l’armée pour responsable.

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Sunday, 05 June 2022 11:01