C’était l’une des victimes de la crise sociopolitique, dite « anglophone » qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Henry Awah, le délégué régional de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Nord-Ouest et son épouse ont été relâchés le 9 mars dernier, selon une source familiale, après une semaine de captivité. Les conditions de sa libération n’ont pas été dévoilées.
Henry Awah avait été kidnappé par des hommes armés non identifiés à Bamenda en compagnie de son épouse dans la nuit du 02 au 03 mars dernier à Bamenda. Si le délégué régional et son épouse sont libres, ce n'est pas le cas de Suh Ernest Neba, chauffeur de l'épouse du préfet du département de la Mezam, toujours dans la même région. Ce dernier avait été enlevé le 1er mars dernier aux environs de 19 heures dans la localité de Bafut, une commune du département du Mezam. Selon une source, la victime était allée chercher sa mère à cause de l'enlisement de la crise sécuritaire dans cette région. Il a été pris au piège et kidnappé par des individus armés, encore non identifiés.
Dans la commune de Nkambe, chef-lieu du département du Donga-Mantung, le surveillant général du lycée de cette localité, Jean Ngala a été tué à Ndu au cours d'un affrontement entre les Forces de défense et de sécurité et les séparatistes le 9 mars dernier. Il aurait été confondu à un séparatiste. En attendant le retour au calme, la crise anglophone continue à faire des victimes, autant chez les Forces de défense camerounaise, les séparatistes, que chez les civils.