Dans un document rendu public ce Jour, l’Organisation non gouvernementale a fait cette mise en garde alors le conseil d'administration du FMI vote sur son troisième prêt
Une opération qui va s’opérer « Au milieu d'un scandale de corruption lié à Covid-19 et d'une crise violente qui secoue les régions anglophones du pays avec un impact dévastateur sur le droit des personnes à la santé », a déclaré Sarah Saadoun, chercheuse principale sur les affaires et les droits humains à Human Rights Watch.
Elle a ajouté que : « Lorsque l'aide dont nous avons grand besoin est gaspillée ou volée, il serait irresponsable de la part du FMI d'approuver un autre prêt sans garanties pour s'assurer que l'argent aille là où il est destiné… ».
Les divers prêts octroyés au Cameroun visaient pourtant un seul objectif
« Atténuer les conséquences de la pandémie », en insistant sur « l'application efficace du cadre juridique anti-corruption ; un point véritablement essentielle ».
Dans le rapport de Human Rights Watch, on peut aussi lire que:
« Le FMI avait précédemment décaissé deux prêts d'urgence d'un montant total de 382 millions de dollars au Cameroun en réponse à la pandémie ;
Bien que le gouvernement se soit spécifiquement engagé envers le FMI à utiliser ces fonds de manière transparente et responsable, ses dépenses liées au Covid-19 ont été entachées de secret et d'allégations crédibles de mauvaise gestion et de corruption généralisées… ».
Témoignages recueillis auprès du personnel médical
Dans son rapport, Sarah Saadoun précise que ses collaborateurs se sont entretenus avec le personnel médical et administratif des hôpitaux à travers le pays, y compris dans les deux régions anglophones où la violence a gravement perturbé l'accès aux soins de santé.
Ceux-ci ont déclaré avoir reçu peu ou pas de fonds ou d'équipements supplémentaires, pendant la période couverte par l’audit afin de les aider à répondre au virus.
« Un médecin a déclaré que son hôpital n'avait initialement reçu que 12 masques, 20 boîtes de gants et quatre blouses intégrales pour près de 50 employés et qu'une infirmière d'un hôpital voisin était décédée de Covid-19 en juin 2020…
Ce n'est qu'au début du mois d'août que 10 établissements de santé de son district ont reçu un total de 10 millions de FCA (environ 17 000 $), ce qui a permis à son hôpital d'acheter des EPI ;
Jusqu’en septembre, il manquait toujours des équipements de protection suffisants pour la plupart du personnel et n'avait pas d'ambulance ».
Rester dans la logique de salir en permanence l’image du Cameroun
Et penser qu’on pointera toujours un doigt accusateur contre les autres, voulant faire croire que c’est par haine envers le Pays qu’ils commettent des documents.
Et pourtant, le scandale lié aux fonds alloués pour la lutte contre le Covid 19 est une démonstration grandeur nature de la haine que certains ont vis-à-vis du Cameroun mais plus encore conter leurs compatriotes qui ne sont pour eux que des « bêtes de laboratoire » sur qui ils peuvent se permettre des tests ; le plus important étant de renflouer leurs comptes en banque.
Pour une fois, Human Rights Watch a totalement raison d’attirer l’attention du Fmi sur les prêts qui sont alloués au Cameroun car, les générations futures aimeraient avoir autre chose en héritage que des dettes.
Nicole Ricci Minyem
Semblant de plus en plus prendre en compte le fait que le Cameroun est en proie à des actes de violences inouïes notamment ceux de ce groupe venu du Nigéria, Human Rights Watch dans le compte rendu d’une récente enquête, présente un sombre tableau.
Les insurrections de boko haram ont commencé au Nigéria en 2009 et se sont ensuite propagées dans les pays du bassin du lac Tchad, dont le Cameroun.
Dans ce pays présenté comme Afrique en miniature et qui partage une frontière de 12 mille kilomètres avec le Nigéria, l’on a connu un pic d'attaques au cours de l'année écoulée.
Selon un rapport de novembre 2020 du Centre d'études stratégiques de l'Afrique, un groupe de réflexion du ministère de la Défense des États-Unis, le nombre d'incursion de cette secte contre des civils était plus élevé qu'au Nigeria, au Niger et au Tchad réunis.
Ces bandits de grands chemins sont souvent aveugles, y compris lors des attentats-suicides qu’ils mènent dans des zones surpeuplées qui semblent conçues pour maximiser les morts et les blessés parmi les civils.
Quelques exemples pour démontrer que les civils sont les principales cibles
« Le groupe armé islamiste boko haram a intensifié ses attaques contre des civils dans les villes et villages de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun depuis décembre 2020, tuant au moins 80 civils…
Le groupe a également pillé des centaines de maisons dans la région.
Un kamikaze de boko haram a fait exploser des civils en fuite, des dizaines de pêcheurs locaux ont été tués à coups de machettes et de couteaux et un chef de village âgé a été assassiné devant sa famille ».
Le témoignage de quelques victimes
Dans l’article publié dans le site de cette Ong, il est révélé que vingt (20) personnes ayant subi les attaques au début de cette année, dans les villes et villages de Blabline, Darak, Gouzoudou et Mozogo - Région de l'Extrême-Nord et bien d’autres ont raconté le calvaire vécu lors des agressions de ces terroristes.
Retour sur l’attaque de Mozogo
D’après le rapport de Human Rights Watch, les éléments de la secte nigériane ont tué au moins 14 civils, dont 8 enfants, et en ont blessé 3 autres, dont 2 enfants. Et, alors que certains tiraient sur des résidents et pillaient des maisons, une femme kamikaze s'est infiltrée dans un groupe de civils en fuite, puis a fait exploser son gilet explosif, selon des témoins.
« Au début de la fusillade, je me suis enfui vers la forêt », a déclaré un habitant de 41 ans. J'ai entendu une puissante explosion et je me suis allongé sur le sol. J'ai vu un enfant de 7 ans couvert de sang courir vers moi. Il m'a emmené à l'endroit où le kamikaze a fait exploser sa veste explosive. C'était un bain de sang… ».
La Force Multinationale appelée à plus de professionnalisme
Comme dans chacun de leurs rapports, notamment ceux rédigés par rapport à la crise sécuritaire dont le Cameroun est victime dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, les rédacteurs de Human Rights Watch n’ont pas, une fois de plus manqué d’incriminer les Soldats, sur la base de simples ouïes dires, recueillis par téléphone.
Des racontages qui ne sont accompagnés d’aucun autre élément alors que les victimes des terroristes de boko haram se comptent par centaines.
Nicole Ricci Minyem
L’Organisation non gouvernementale Human Right Watch affirme, qu’il n’y a aucune information relative à la gestion du Fonds de solidarité pour la santé. Et de ce fait, il est possible, que des détournements soient commis dans son usage.
Le Fonds de solidarité pour la santé a été créé en 1993. Il est important en ce sens que l’argent qu’il a, doit servir pour gérer les urgences sanitaires. Ce qui revient à dire, qu’il peut aussi être utilisé dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Pour ce qui est du moyen usité pour l’alimenter, le document de la stratégie sectorielle de santé 2016-2017, indique que “les paiements directs des patients sont captés et l’essentiel des recettes financières (90% environ) est réinvesti dans les activités des formations sanitaires. Les 10% restants aliments le Fonds de solidarité constitué au niveau national”.
L’Organisation non gouvernementale Human Rigth Watch a décidé donc de s’enquérir de l’utilisation des 10% sus évoqués du Fonds de solidarité pour la santé. L’Ong demande au gouvernement de communiquer sur les chiffres. Il affirme avoir eu des échanges avec des personnels de santé à ce sujet. Cependant, il n’en est rien sorti de fructueux, de positif de ces échanges-là.
« Human Rights Watch s’est entretenu avec huit membres du personnel médical, soit six médecins et deux infirmières, avec trois avocats et avec plusieurs représentants d’organisations non gouvernementales locales réparties dans tout le Cameroun, entre le 6 avril et le 24 mai 2020. Toutes ces personnes ont affirmé n’avoir aucune information concernant des décaissements du Fonds de solidarité pour la santé. Les prestataires de soins de santé ont indiqué qu’ils pensaient que le gouvernement n’a jamais déboursé d’argent de ce fonds, même pour lutter contre le Covid-19, et pourtant les établissements médicaux continuent d’y contribuer à hauteur de 10 % de leurs recettes. Human Rights Watch a également écrit le 11 mai au Ministre de la Santé, pour s’enquérir des règles de gestion du fonds et de ses activités, mais n’a pas reçu de réponse », fait savoir l’Ong.
Avec le flou que l’Ong note dans la gestion du Fonds de solidarité pour la santé, elle craint que l’argent ne soit détourné. Pourtant cet argent est nécessaire en ce moment où le Cameroun fait face à la pandémie du Coronavirus.
“Les établissements de santé du Cameroun ont versé des contributions obligatoires à ce Fonds d’urgence pendant plus de 25 ans. Le gouvernement devrait également débloquer de l’argent provenant de ce Fonds pour soutenir les établissements médicaux qui font face à la pandémie de Covid-19, s’il ne l’a pas déjà fait, et ouvrir des enquêtes si une partie de ces Fonds a disparu”, déclare Human Ritgh Watch.
Liliane N.
Dans une déclaration rendue publique le 03 juin dernier, Nicole Austin-Hillery, la directrice exécutive du programme Etats Unis à Human Rights Watch appelle le pays de Donald TRUMP à mettre fin au racisme systémique qui mine les Etats Unis. Dans son exposé, la représentante de HRW relativise sur la responsabilité des policiers qui assassinent les jeunes noirs.
« La colère et la frustration qui attisent les manifestations de masse à travers les États-Unis ne concernent pas seulement les actions criminelles des policiers qui ont tué George Floyd », a déclaré Nicole Austin-Hillery, directrice exécutive du programme États-Unis à Human Rights Watch. « Il s’agit d’un système d’application des lois qui ne traite pas tous les citoyens de manière égalitaire, et dans le cadre duquel la vie et le bien-être de citoyens noirs sont parfois sacrifiés. »
« Le meurtre de George Floyd dépasse la responsabilité individuelle de ces policiers : il s’inscrit dans le contexte d’un système d’application des lois qui ne traite pas tous les citoyens de manière égalitaire, ce qui permet donc que des vies de Noirs américains puissent parfois être sacrifiées. Comme Human Rights Watch l’a documenté de façon détaillée à Tulsa, les abus quotidiens perpétrés par la police, en particulier envers les Noirs, sont omniprésents, avec une fréquente escalade de la violence pouvant aller jusqu’au meurtre. »
Dans ce rapport, la représentante continue en disant : « Il est regrettable d’en arriver au meurtre filmé d’un Noir par la police pour s’alarmer des mauvais traitements quotidiens infligés à des personnes de couleur... Les cas les plus graves ne sont que la partie visible d’un système où le racisme est structurel, au-delà des actes cruels de certains policiers répréhensibles. »
« Il est inacceptable de répondre à des manifestations contre les violences policières et en faveur de l’égalité raciale par davantage de violence policière », a conclu Nicole Austin-Hillery. « À moins que les États-Unis à tous les échelons gouvernementaux ne s’attaquent aux problèmes qui ont poussé les citoyens à descendre dans la rue, les troubles persisteront. »
De toute évidence, Human Rights Watch ne cloue pas au pilori les policiers américains comme c’est souvent le cas des militaires camerounais. D’après Human Rights Watch, les policiers américains sont des victimes d’un système qui va au-delà de leur propre personne.
Stéphane NZESSEU
C’est par l’entremise de son porte parole qu’Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies s’est dit préoccupé par le drame survenu au Cameroun le 14 Février dernier et a instamment demandé au Gouvernement Camerounais d’ouvrir une enquête
Le Contenu de son message
« Le Secrétaire général est vivement préoccupé par des informations selon lesquelles des civils, y compris des enfants, auraient été tués lors d’une attaque dans le village de Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest du Cameroun le 14 février. Il présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes, et appelle le Gouvernement du Cameroun à ouvrir une enquête et à prendre les dispositions nécessaires pour que les coupables répondent de leurs actes.
Le Secrétaire général appelle les parties armées à s’abstenir de toute attaque contre les civils et à respecter le droit humanitaire international et des droits de l’homme. Il réitère la disponibilité des Nations Unies à travailler avec toutes les parties prenantes en vue d’une solution politique à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun par le dialogue… ».
La vérité doit être dite
L’attente du Sg des Nations Unies est la même que celle de tous les Camerounais depuis que les images de ces enfants font le tour des réseaux sociaux. Des vidéos et photos insoutenables d’autant plus que les principales victimes sont des femmes et des enfants.
Et, la promesse faite trois jours après le drame par le ministre de la Défense à travers un communiqué peut laisser croire que tout est déjà dit. Les causes du drame semblent déjà connues et seuls les détails pourraient être donnés plus tard, après les résultats de l’enquête.
Une fois de plus, il s’agit d’un problème Camerouno – Camerounais
Certes, le Cameroun lorsque cela s’impose ne rejette pas les conseils et autres apports de ses partenaires parmi lesquels, les Nations Unies et bien d’autres. Toutefois, l’implication de ces derniers, à l’instar de Human Right Watch, Amnesty International ou alors le congrès américain dans la crise qui sévit dans les régions du Nord et du Sud Ouest n’est pas de nature à améliorer les choses. Les rapports fournis jusqu’à lors sont erronés et le congrès américain a donné la parole aux groupuscules d’individus qui n’ont jamais tenu compte des mesures prises par le Gouvernement Camerounais pour un cessé le feu définitif.
Au contraire, avec ces lobbies qui hantent les couloirs du Walter E. Washington Convention Center sis à Washington D.C, ils entendent tout remettre en cause en organisant par exemple dans les prochaines semaines, une rencontre baptisée «Conférence internationale sur le conflit armé au Sud-Cameroun…».
Sur son site, la Coalition pour le dialogue et les négociations instigatrice de cette « farce » la justifie en déclarant que : « Depuis l’éclatement du conflit au Cameroun, des dirigeants éminents tels que Son Éminence le cardinal Christian Tumi et le juge Ayah Paul Abine ont appelé à une conférence réunissant tous les Camerounais du Sud pour échanger des vues et établir une position dominante. Le gouvernement du Cameroun a malheureusement empêché la tenue de la Conférence générale anglophone. Alors que le conflit s’intensifie, il est clair qu’une telle conférence unissant les Camerounais du Sud ne peut pas avoir lieu au Cameroun d’où la nécessité d’avoir une conférence à l’étranger dans un pays partenaire…Les Camerounais du Sud sont citoyens des anciens Cameroun du Sud britannique, actuellement les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest de la République du Cameroun, parfois appelés « anglophones » ou « ambazoniens ». La Coalition a décidé d’utiliser l’appellation reconnue des Nations Unies: Southern Cameroons ou Southern Cameroonians…».
Le gouvernement camerounais dément formellement les chiffres répandus sur la toile
Après un week-end de tergiversations, le chef de la division de Communication du ministère de la Défense a publié un communiqué hier lundi, évoquant un "malheureux accident". Le ministre de la Défense a lui-même renchérit ce mardi dans un autre communiqué.
"Les Forces de Défense en opération de reconnaissance dans ladite localité ont été prises à partie par des terroristes sécessionnistes ayant transformé une des habitations de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes", peut-on lire.
Il apporte également des précisions sur le nombre de victimes de cette opération : "La riposte s’est soldée par la neutralisation de 07 (sept) terroristes et bandits. Au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines. Cet incendie aurait fait 05 (cinq) victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux".
La crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest a déjà des amorces de solutions, posées avant et pendant le Grand Dialogue National initié par le Président de la République du Cameroun. C’est l’assurance donnée aux uns et aux autres qui a permis le retour des populations qui s’étaient réfugiées au Nigéria voisin, ou encore le dépôt des armes par ceux qu’on peut considérer aujourd’hui comme des ex terroristes qui intègrent les programmes de réhabilitation mis en place par les autorités, afin de faciliter leur réinsertion…
La doléance des Nations Unies a bien évidemment été prise en compte cependant, aucune possibilité ne sera accordée à qui que ce soit pour diviser le Cameroun et instaurer un no man lands dans cette partie du pays.
Que les uns et les autres se le tiennent pour dit.
Nicole Ricci Minyem
Human rights watch a fait une publication dans laquelle elle présente les derniers événements survenus dans les régions anglophones du Cameroun. Seulement, dans ledit article, elle évoque entre autres, l’enlèvement de 170 élèves d’un pensionnat le 16 février dernier et la “destruction” de l’hôpital de Kumba le 11 février par les séparatistes.
“La crise dans les régions anglophones du Cameroun a eu de lourdes conséquences sur l’éducation. Les séparatistes et des assaillants inconnus ont endommagé, détruit ou incendié de nombreuses écoles et enlevé des centaines d’élèves à travers ces régions”, peut-on lire dans l’article.
Mais quelle est donc cette idée saugrenue qui fait que Human rights watch ose comparer les exactions commises par les séparatistes avec de supposées actions commises par les Forces de Sécurité ? Comment comparer des terroristes et une armée ? A-t-on déjà fait la comparaison entre Al Qaïda et l’armée américaine ? Une guerre est certes sale et jamais souhaitée, mais une force Républicaine ne mène pas des actions terrifiantes: elle défend la population et l’Etat.
L’armée camerounaise est déployée dans les régions en crise du Cameroun pour assurer la protection des civils et non pour la mettre en mal. Les affirmations de HRW restent donc infondées dans la mesure où elles sont faites au conditionnel et sans documentation concrète. HRW semble vouloir assimiler toutes les conséquences des actes posés par les combattants rebelles aux mesures de sécurité prises par les forces de défense camerounaises, assimilant des tirs de sommation des soldats à des coups de feu visant à menacer des patients à l’hôpital. Des actes commis par les séparatistes sont plus ou moins attribués à l’armée, ce qui représente certainement un début d’accusation de violation des droits de l’Homme par l’Etat camerounais.
Depuis quelques semaines, la recrudescence des violences dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a été largement diffusée par les médias nationaux et internationaux, suscitant désolation et surtout colère chez tout le monde. Il devient donc difficile de concevoir qu’au lendemain de toutes ces attaques, l’on en vienne à prendre l’armée pour responsable.