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Les avocats qui défendent quelques victimes suite à l’accident ferroviaire survenu en 2016 se disent surpris par la décision prise par Camrail et le ministère des Transports alors que les obstacles juridiques relevés, entre autres préalables et dont la solution apparaissait comme un préalable n’ont pas été réglés.

 

« Le Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) a appris avec une vive consternation et sur les réseaux sociaux, la nouvelle de la reprise du trafic voyageur par la société Camrail entre les villes de Douala et Yaoundé.

Qu’un voyage inaugural a été organisé et s’est déroulé le 29 avril 2021 sur le trajet ainsi indiqué avec outre certains responsables de Camrail, des personnalités publiques et politiques au rang desquelles le Ministre des transports et des députés, élus de la nation.

Considérant que l’accident ferroviaire intervenu le 21 octobre 2016 à Eseka demeure jusqu’à date, le plus meurtrier (79 morts et plus de 600 blessés selon le bilan officiel) que le Cameroun ait jamais connu.

Considérant que les enquêtes menées depuis la survenance de ce triste événement ont révélé entre autres, la vétusté des voitures et des locomotives en usage chez l’opérateur de transport ferroviaire, le caractère obsolète de la voie ferrée, l’absence de couverture par une assurance de transport ferroviaire, le code CIMA excluant expressément de son champ le rail.

Lire aussi : Rénovation des anciennes voitures de l’Inter city : la Fondation Camerounaise des Consommateurs interpelle Camrail

Considérant qu’à date, le très lourd passif créé et découvert par cette catastrophe n’a pas encore été soldé, le Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) s’indigne et s’interroge sur les points suivants :

1- Les dirigeants de Camrail ont-ils avant d’envisager une telle reprise, pris la pleine mesure des risques encourus par les usagers qui viendraient à emprunter les voitures ainsi mises en circulation ?

2- Quelles garanties ces dirigeants de l’entreprise française donnent ils où ont-ils donné permettant de penser qu’à l’avenir un attelage entre des wagons chinois et français ne se fera plus?

3- Les autorités en charge du transport ferroviaire au Cameroun se sont-elles assurées de ce que la voie ferrée a connu une réelle refonte et que les manquements constatés ont été réparés ?

4- Existe-il un état des lieux et un cahier de charges connus de tous au sujet des obligations qui incombent à l’Etat et au concessionnaire en tenant compte de cet élément conjoncturel qui a marqué à jamais les familles et le pays tout entier ?

5- Les députés et autres parlementaires qui ont embarqué dans le train inaugural se sont-ils rassurés de l’existence préalable d’une législation ferroviaire en matière d’indemnisation en cas de nouveau sinistre ?

6- En prenant part à ce voyage inaugural, quel est le message que les parlementaires ont voulu adresser aux populations engluées dans le doute et meurtries par la perte et des blessures indélébiles ?

7- Le parlement a t’il fait un rapport de cette situation grave et quelles en sont les recommandations ?

En tout état de cause, le Collectif constate pour le regretter qu’au moment de l’annonce d’une telle reprise, les obstacles juridiques relevés dont la solution apparaissait comme un préalable n’ont pas été réglés.

Le Collectif en appelle de nouveau à une prise en compte de l’intérêt des citoyens dans l’urgence, notamment par l’information préalable du public sur le sort de la voie ferrée, l’identification de l’assureur de Camrail et sur la législation en matière d’indemnisation du fait d’un accident ferroviaire et sur le cahier des charges désormais en exécution.

Le collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) se tient éveillé sur l’évolution de la situation et se prononcera plus amplement après investigations approfondies… ».

 Lire aussi : Production du riz : Une unité de décorticage pour les producteurs du Nord-Ouest

Les signataires : 

Me Dominique Fousse - Me Guy Olivier Moteng - Me Arlete Nwayim - Me Géorgie Massi Ngakele - Me Albert Oyie- Me Nadine Yanou.

 

N.R.M

 

Published in Société

Le drame s’est produit en début de l’après midi du mardi 13 Août 2019 dans la localité de Penja. Un accident de la circulation mettant en cause un camion et un bus de l’agence de voyage Général Express Voyage.

 

Le bilan à cette heure de cet autre accident fait état de plusieurs blessés et d’un mort sur le carreau. D'après le témoignage des rescapés de cet accident, alors que le bus de Général roulait normalement venant de Bafoussam pour la ville de Douala, un camion roulant dans le sens inverse et à vive allure s’est brusquement présenté sur la voie du « gros porteurs » de Général Voyage dans lequel elle se trouvait. Et grâce à la dextérité du chauffeur du bus, ils ont pu de justesse éviter ledit camion. Malheureusement, le bus a fait une sortie de route pour finir dans la petite broussaille.

Manifestement, le bilan aurait pu être bien plus lourd. Car ce type de bus transportait pour 70 places, un minimum de 90 personnes en comptant les petits enfants qui voyagent en ce moment, en raison de la période de vacances scolaires.

Ce témoignage contrastera avec le ressenti que plusieurs camerounais auront, à la connaissance de cet autre accident, contre le transporteur Général Express Voyage. En effet, le nom de cette agence de voyage est tellement revenu ces dernières années parmi les agences qui ont commis le plus d’accident sur les routes du Cameroun que plusieurs citoyens ont une mauvaise idée de cet opérateur des transports inter urbains. Or, chaque jour, les responsables de Général Voyages ne lésinent sur aucun moyen pour assurer de bonnes conditions de transports sur les routes où leurs bus sont impliqués. C’est à grand renfort de publicité que l’agence a montré l’acquisition de nouveaux bus, question de garantir un meilleur confort des usagers, mais aussi de meilleures performances des véhicules sur les routes caillouteuses de notre pays. De plus, il existe à Général Express des espaces réservés pour la sieste des chauffeurs. Aussi, les horaires de travail et le rythme de travail a été aménagé de sorte à permettre aux conducteurs des véhicules d’être en pleine forme durant les trajets.

Seulement, que peuvent bien apporter toutes ces mesures si nos grands axes routiers demeurent des sentiers où il est difficile pour deux engins de grand gabaries de circuler chacun dans son sens en toute quiétude. Nos « axes-lourds » sont très étroits. Et les travaux interminables qui y sont effectués à longueur d’année ne sont pas de nature à assurer la sécurité des usagers.

 

Stéphane NZESSEU 

 

Published in Faits divers

C'est dans la localité de Letta, village situé dans l’arrondissement de Mandjou, département du Lom et Djerem que s'est produit l'incident catastrophique sur la voie publique le 23 mars dernier.

 

« Le chauffeur du bus était au téléphone, et c'est de là qu'il a perdu le contrôle », témoignait Ibrahim Sadjo Brandao. Un accident de la circulation routière causé par un bus VIP de 70 places appartenant à l'agence de voyage “Touristique Express” en provenance du septentrion Cameroun.

Parmi les victimes de cet accident, deux responsables de l'organisation non gouvernementale (ONG) Jesuit Reliefs Services (JRS) en service dans l'arrondissement de Garoua Boulaï. Ces derniers ont été identifiés sur place. Il s'agit de Alain Feke Hamadou, chargé du suivi du programme de l'autonomisation des jeunes et son chauffeur.

 

Le responsable de l'ONG Catholique Jesuit Reliefs Services revenait de Bertoua où se trouve le siège régional de la structure, chef-lieu de la région de l'Est. « Ils étaient au nombre de trois à bord du pickup blanc de leur société. Celui qui a été évacué d'urgence à l'hôpital régional de Bertoua est de la croix rouge. C'est au-cours de l'évacuation que Alain Feke Hamadou a rendu l'âme. Le chauffeur est mort sur le champ », a raconté un témoin et premier volontaire au secours des victimes. Un autre témoin a ajouté que le troisième passager du pickup, qui était alors sous soins intensifs à l’hôpital régional de Bertoua, avait été transporté à Mandjou.

 

Voici encore des vies qu'il faut dénombrer suite à l'incivisme observé sur la voie publique suite à l'excès de vitesse inimaginable des conducteurs, les dépassements en troisième position sans visibilité lointaine, l'usage des téléphones portables par les conducteurs durant la conduite. Connaissant l'État défectueux de la nationale N°1 de Bertoua à Garoua Boulaï, inondée de nid-de-poule, la broussaille en bordure de route qui réduit considérablement la visibilité lointaine des conducteurs, l'absence ou l'inexistence des panneaux de signalisations dans l'ensemble de la région. L'on se souvient qu'en février dernier René Samba Yesus, président du syndicat des transporteurs professionnel urbain avait organisé un séminaire au bénéficie des transporteurs exerçants à l'Est et les agences de transports interurbains avaient brillé par leur absence.

 

Aujourd'hui, nous sommes obligés de rendre un hommage en reprenant en cœur l'artiste musicien camerounais de renommée internationale Black Rogers « La route ne tue pas, mais c'est nous qui tuons ! ». Notons ici que c'est dans la ville de Letta que se trouve le centre d'instruction du bataillon d'intervention rapide (BIR) de l'Est.

 

Bossis Ebo'o

Published in Société
C'est une scène digne des films de Nollywood à laquelle les populations du quartier Ekounou ont vécu ce mardi. Un véhicule sans son chauffeur à bord va aller percuter un autre garé dans un parking.
 
 
La scène se déroule au quartier Ekounou. Plus précisément au lieu dit "descente Gasolent" dans les encablures de 16 h. Si une telle scène ne s'était pas déroulée en pleine journée, cet affaire aurait pris une envergure bien plus mystique que ce qu'on a voulu lui conférer.
Selon les témoignages recueillis auprès des témoins de la scène, c'est un 4×4 qui serait à l'origine du drame. D'après Armand Olinga, un jeune étudiant en journalisme qui a vécu la scène, ç'aurait pu être un carnage bien plus important que ce qu'il est advenu. " Notre professeur venait juste de nous libérer question pour nous d'aller effectuer des exercices de Vox-pop.  C'est alors qu'un bruit assourdissant suivi d'un tremblement se font sentir dans l'immeuble abritant notre centre de formation professionnelle. Nous avons entendu au dehors,des cris de consternations et de stupéfactions. Il venait de se produire un accident. " 
 
Il nous décrira dans la suite les circonstances de cet accident. "En fait, il y avait cette voiture 4×4 de couleur noire garée de l'autre côté de la route. Subitement, elle a commencé à rouler. Elle a traverser la route sans chauffeur à son bord pour venir de ce côté percuter violemment le véhicule du patron de Mont Nlonako garé dans le parking."
 
Du fait de la violence de ce choc, la Toyota starlette de couleur verte a franchi la rambarde qui sépare le parking du bâtiment principal et a piqué du nez.
 
Un autre témoignage à nous servi par un benskineur que nous avons trouvé sur les lieux nous permet de nous faire une meilleure idée des circonstances de ce carambolage. En effet, il s'agit d'un véhicule garé sur une légère pente et dont le conducteur avait visiblement oublié de lever le frein à main. Quelques minutes après qu'il soit sorti de sa voiture, celle-ci a commencé à rouler. Et comme ses roues étaient braquées dans la direction de la route, le véhicule a roulé suivant l'orientation de ses roues. C'est alors qu'il s'est dirigé vers ce parking qui était de l'autre côté de la rue. Et c'est cette starlette qui va stopper la course folle de ce 4×4 noir.
 
Le bilan de ce drame fait état de deux véhicules sérieusement endommagés et une moto complètement écrasée sous le 4×4 noir. Aucune perte en vies humaines.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Société
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En visite de travail depuis le 4 mars 2019 sur les chantiers de la route de la nationale N° 15, sept véhicules du convoi du ministre des travaux public Emmanuel Nganou Djoumessi  ont été impliqués dans un accident sur la route menant à Tibati ce 5 mars.

Le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, effectue depuis lundi, 04 mars 2019, une visite des chantiers d’aménagement de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati. Un projet de la Route nationale N°15, d’une longueur d’environ 380,1 kilomètres.

Pendant trois jours, l’ingénieur de l’État va « s’enquérir de l’avancée des travaux et prescrire des directives pour un achèvement dans les délais contractuels de ce projet inscrit dans le cadre de l’exécution des phases I et II du Programme d’appui au secteur des Transports », a expliqué le Mintp dans une note d’information.

Sur le terrain, Emmanuel Nganou Djoumessi visite notamment sur le chantier du Pont de 400 mètres linéaires sur le fleuve Sanaga et sur les sections Batchenga-Ntui, Ntui Mankim, et Yoko-Lena. Des projets financés à hauteur de 360 milliards de FCFA. Le Programme d’appui au secteur des Transports est financé par l’Etat du Cameroun, la Banque africaine de développement (BAD), et appuyé par l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Hier 5 mars, Le ministre des Travaux publics s'est rendu sur les chantiers de la route Batchenga-Tibati, longue de 307 km. Chemin faisant, sept véhicules de son convoi ont été  impliqués dans un accrochage sur la route menant à Tibati, dans la région de l’Adamaoua. L’un des véhicules du cortège aurait violemment percuté un autre véhicule du même cortège, ce qui a conduit au carambolage de sept voitures du convoi.

Des témoins indiquent qu’il n’y aurait aucun blessé dans les rangs du ministre, même-ci l’information n’a pas encore fait l’objet d’un communiqué des services du ministre des travaux publics. De ce fait, pour le moment, nous ignorons encore tout des circonstances de l'accident.

Pour rappel, le projet d’aménagement de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati vise à relier la région du Centre à la région de l’Adamaoua. Sa construction devrait permettre d’améliorer les conditions de transport et de circulation des biens et des personnes. Le bassin agricole du Mbam-Sanaga devrait être l’un des plus grands bénéficiaires. 

Danielle Ngono Efondo

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01