Une mission conjointe de haut niveau de ces trois organisations internationales, conduites respectivement par le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, et la Secrétaire Générale du Commonwealth, Patricia Scotland, a été reçue en audience par le Chef de l’Etat au Palais de l’Unité, mercredi, 27 novembre 2019. Objectif : s’informer sur l’évolution de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et sur la mise en œuvre des recommandations du Grand dialogue national organisé du 30 septembre au 4 octobre 2019, à l’initiative du Président Paul BIYA.
Selon le service communication de la présidence de la République, le Président de la République et les trois chefs d’organisation internationale ont eu des entretiens intenses qui ont duré soixante quinze minutes. Au sortir de ceux-ci, chacun d’eux s’est exprimé devant la presse.
Globalement, apprend-on, il ressort de leurs interventions que le Cameroun peut compter sur le soutien constant et l’accompagnement de l’Union africaine, de la Francophonie et du Commonwealth, dans ses efforts de résolution définitive de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« Le Président de la République nous a exprimé une fois de plus sa disponibilité pour le dialogue et l’apaisement », a laissé entendre le Président de la Commission de l’Union africaine.
La Secrétaire Générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, a précisé que les organisations internationales n’ont pas de « solutions miracles » à apporter, la solution à cette crise viendra des Camerounais eux-mêmes. Néanmoins, « nous pensons que nous avons l’obligation de contribuer modestement par des conseils, des interventions dans des actions de médiation ou sur des sujets techniques comme le bilinguisme et le multiculturalisme », a-t-elle indiqué.
Madame Mushikiwabo a fait savoir en outre que « le Cameroun est un pays très important pour nos organisations, pour la sous-région et le continent ». Enfin, la Secrétaire Générale du Commonwealth, Patricia Scotland, faisant siens les propos de ses collègues, a déclaré que « nous sommes déterminés à faire tout ce qui est possible pour soutenir le processus de paix en cours » dans le cadre du Grand dialogue national.
Les trois chefs d’organisation internationale avaient déjà séjourné séparément au Cameroun en décembre 2017 pour la Secrétaire Générale du Commonwealth, juillet 2018 pour le Président de la Commission de l’Union africaine et mai 2019 pour la Secrétaire Générale de l’OIF.
C’est la principale mission d’une délégation du Commonwealth arrivée jeudi dernier à Yaoundé. Conduite par Katalina Sapolu, elle a été reçue en audience vendredi par Félix Mbayu, ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le Commonwealth. Rien n’a filtré de la rencontre, selon Cameroon Tribune qui rapporte l’information.
Toutefois, indique le journal à capiteux publics, cette visite de travail avait pour but d’étudier les contours de renforcement des relations entre le Commonwealth et Cameroun, écouter les autorités, les acteurs de la société civile et les acteurs politiques clé. A terme, il s’agit d’aider le Cameroun à sortir de la crise qu’il vit en améliorant l’assistance apportée par le Commonwealth et donner un feedback au siège de l’institution.
En effet, apprend-on, le Cameroun a adhéré au Club des Gentlemen en 1995 et développe depuis lors des relations sur les plans politique, économique, social, culturel et sportif, notamment. La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland QC, a d’ailleurs effectué une visite officielle de cinq jours au Cameroun du 18 au 22 décembre 2017, sur invitation du chef de l’Etat, Paul Biya. Elle venait réitérer l’assistance de cette organisation pour les efforts du pays face à la situation sociopolitique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Par ailleurs, la création en 2002 de la Commission des présidents Cameroun-Commonwealth visait à proposer et conduire à terme les réformes arrêtées d’accord parties dans les domaines de la justice, des droits de l’Homme, des élections et de la décentralisation. Entre autres réalisations de cet organe ad hoc : la mise en place de l’Observatoire national des élections en 2003 ; l’élaboration des lois fondatrices ayant entraîné la mise en place de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés en juillet 2004 ; la création de la Commission nationale anti-corruption en 2006 et la création d’Elections Cameroon en 2008, entre autres.
Cette coopération bilatérale se manifeste également par des réalisations telles que l’informatisation du système judiciaire, la création d’une banque de données informatisées de détenus, la formation des officiers de police, de gendarmes, de magistrats et de journalistes sur le respect des droits fondamentaux de l’Homme.
Lors de sa dernière visite au Cameroun en 2017, la Secrétaire Générale du Commonwealth, Mme Patricia Scotland, a exprimé sa « grande tristesses » face aux difficultés que traverse le Cameroun actuellement, ce pays réputé havre de paix et de stabilité. Elle a exhorté les Camerounais à préserver la paix et l’unité ; à privilégier en toute circonstance le dialogue. Selon Mme Scotland, « un Cameroun prospère est une Afrique prospère et un Commonwealth prospère. »
Otric N.
Sous le thème « connected Commonwealth », les lycées de la ville ont saisi le prétexte pour réitérer leur attachement à cette journée qui célèbre la victoire des pays regroupés au sein de cette organisation placée sous l’égide britannique.
Créé par la Grande Bretagne dans le but d’accompagner ses ex colonies vers le développement. Il est devenu une tradition, la célébration de de la journée du Commonwealth dans les pays membres. Membre de cette organisation des gentlemen depuis le 16 octobre 1995, le Cameroun marque chaque année pendant cette journée, un temps d’arrêt pour mener des activités marquant la célébration de la journée. Dans la région du Nord, les structures qui retiennent particulièrement l’attention, ce sont les établissements d’enseignement secondaires où diverses activités sont mises sur pied pour marquer d’une pierre blanche l’évènement.
Cas pratique, le lycée bilingue de Garoua, une table ronde a été organisée par les responsables de cet établissement. « Il est question pour nous d’édifier les élèves sur l’essence même du Commonwealth et les actions qu’il mène au quotidien, identifier les pays membres de l’association, présenter le but poursuivi par cette dernière et surtout procéder à l’analyse et l’explication du thème de la journée aux apprenants », selon Oumarou Souley, animateur pédagogique bilinguisme.
L’autre point majeur ayant ponctué les activités, il s’agit des quiz. Les apprenants ont fait des jeux questions-réponses pour jauger leur niveau de culture sur le Commonwealth et partager des idées avec leurs camarades.
Au sortir de ces séries d’activités, les encadreurs sortent mieux convaincus d’avoir su mettre à la disposition de leurs élèves, les rudiments nécessaires pour la connaissance et la compréhension des particularités du Commonwealth. La modératrice de la table ronde Ambala Charonne qui est une élève, assure avoir constaté que ses camarades étaient contents et repartent avec un background plus lourd sur la connaissance les pays membres cette organisation qui a une renommée internationale.
En ce qui concerne le Lycée bilingue de Garoua Ngalbidjé, l’occasion est trouvée de s’interroger sur la politique éducative en faveur de la valorisation du Commonwealth. A l’évidence, des efforts énormes sont consentis. « Des leçons sur cette journée sont dispensées depuis le matin pour justifier les élèves sur l’importance de la célébration », a ajouté Oumarou souley.
Au-final, le constat est clair que dans les établissements d’enseignements secondaires de Garoua, la journée du Commonwealth n’est pas passée inaperçue, preuve palpable, la palette d’activités qui ont meublé ladite journée.
Innocent D H
"La rencontre organisée à la chambre de commerce, des mines et de l’artisanat de Yaoundé visait à présenter aux jeunes, les différents réseaux dans le Commonwealth et comment adhérer à ces réseaux pour participer au retour de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-ouest", telle est la raison principale indiquée par Andrew Tangang.
L’entreprise de cette centaine de jeunes, dont les objectifs poursuivis sont, entre autres le développement, la justice sociale et la paix ont été renouvelés à l’occasion de la commémoration du 24ème anniversaire du Commonwealth au Cameroun dont le thème retenu est « Un Commonwealth connecté».
Et la présence du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou, a apporté une touche particulière d’autant plus que ces jeunes ont sollicité l’implication du gouvernement, afin de mener à bien, les objectifs qu’ils se sont assignés.
De nombreuses articulations étaient au menu de la rencontre de ce 07 Mars et toutes tournaient autour du thème choisi pour ce rendez vous : «Renforcer le pouvoir des jeunes en tant qu’acteurs de la paix dans un Commonwealth connecté ». Les participants ont écouté avec intérêt, les exposés autour des sous-thèmes tels que: «introduction aux réseaux de jeunes existants dans le Commonwealth » ; « concept de paix, de haine et de violence au Cameroun et au-delà »; « rôle des médias dans la propagation et la lutte contre le discours de haine » etc.
Répondant aux questions des journalistes, le Secrétaire général du Local Youth Corner Cameroon a expliqué que : « Les jeunes veulent prendre des initiatives pour promouvoir la paix et le développement du Cameroun. Déjà au quotidien, les jeunes à travers des associations mènent des initiatives de plaidoyer, de sensibilisation, ce qui leur permet de s’occuper, de canaliser leur énergie, de contribuer dans le développement de leur localité ».
Créée en 2002, Local Youth Corner Cameroon œuvre à l’autonomisation des jeunes dans le domaine de la consolidation de la paix et, les actions qu’ils ont jusqu’alors posé sur le terrain, sont comme une réponse à la multiplication des défis sociopolitiques et économiques des jeunes, dans les régions ciblées. Une autre manière, de venir au secours de leurs frères et sœurs qui souffrent du chômage, de la mal gouvernance, du manque d’éducation de qualité, de la pauvreté, de la corruption …