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C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’électrification de 466 villages au Cameroun sous les auspices de Electricity Development Corporation (EDC). L’initiative fait suite à la demande de l’honorable Ahmadou Mohamadou, député à l’Assemblée nationale.

 

L’équipe conduite par l’honorable Ahmadou Mohamadou est porteuse d’une bonne nouvelle. La localité de Doumo située à environ 37 kilomètres de l’arrondissement de Mayo-Oulo et frontalière au Nigéria pourrait être connectée à une ligne électrique triphasée. Une nouvelle que Sa magesté El Hadj Amadou Hamman, lamido de Doumo accueille joie : « Le projet est tant attendu, nous l’accueillons avec allégresse. Son apport sur le plan économique va être indéniable. Ce sera une aubaine pour les petits métiers par exemple notamment l’activité de soudeur qui demande une bonne disponibilité de l’énergie électrique ».  

 Mohamadou Amoa, proviseur du lycée bilingue de Doumo renchérit : « On ne peut rien faire de nos jours sans TIC et qui dit TIC, dit énergie électrique pour bien faire fonctionner les machines. L’information s’impose aujourd’hui aux établissements scolaires pour ne pas être à la traine de l’évolution numérique ».  

Par cette initiative, l’honorable Ahmadou Mohamadou, élite souhaite voir cette contrée sortir de l’obscurité. « Avec cet éclairage ça va réduire le chômage, les jeunes pourront faire divers travaux, ça peut aussi aider les bouchers à conserver leur viande ».  

L’éclairage annoncé de Doumo rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’électrification rurale de 466 villages au Cameroun par EDC, sur instruction du Chef de l’Etat, Paul Biya. Les experts de cette structure ont sillonné les artères de la localité pour mesurer le niveau réel du besoin en énergie électrique.

Innocent D H

Published in Société

D’après des enquêtes successives menées par plusieurs institutions de contrôle de l’Etat du Cameroun auprès de EDC, il s’avère que plusieurs employés exercent dans cette entreprise avec des faux diplômes. Parmi lesquels des directeurs de l’administration de EDC.

 

En 2015 un comité de vérification de l'authenticité des diplômes de 346 personnels est mis sur pieds par le DG à la demande du conseil d'administration, rendu au mois de mars 2018, 330 vérifications étaient déjà effectives, parmi, 7 diplômes avaient été déclaré faux par les institutions émettrices. Cependant, 174 étaient toujours en cours d'authentification. Plus de 150 recrutements sur la base des diplômes étrangers manquaient d'équivalences en violation de la réglementation en vigueur au Cameroun et statut du personnel de EDC. Une mission de contrôle sur le personnel du Consupe dépêchée à EDC en 2010 avait déjà décelée plusieurs cas de faux diplômes. Le DG de EDC n'a jamais appliqué les résolutions de ladite mission à date. La mission de contrôle et de vérification spéciale du Consupe à EDC depuis avril 2019, vient de déceler plus de 70 cas de faux diplômes à EDC, y compris des directeurs. Le DG laxiste continue toujours de payer ceux-ci malgré l'insistance du conseil d'administration de procéder à leur licenciement et sans préjudice des poursuites judiciaires.

 

Ces éléments sont documentés, et ces documents sont à la disposition du DG ainsi que du Conseil d’Administration de la société. D’après certaines sources bien introduites, le Chef de l’ETAT est déjà informé de la situation. Il attendrait que le G de EDC prenne ses responsabilités et démissionne ceux qui doivent l’être. Cette situation trahit malheureusement le climat de copinage et de clientélisme qui anime la boîte que manage Théodore Nsangou. Un besoin de cascher s’impose non seulement pur permettre aux personnes compétentes d’occuper les différentes fonctions de l’entreprise, mais aussi pour la bonne santé technique et financière de l’entreprise. Beaucoup reste à faire.

 

Si l’on s’en tient aux observations faites par l’expert Jean Yves Ngono Misso, avec un tel nombre de travailleurs peu qualifié, EDC fonce droit vers sa perdition. Les indicateurs jusqu’ici restent les barrages en cours de construction qui s’avèrent être pour l’essentiel, de purs éléphants blancs.  La complaisance du DG de EDC sur ces cas de faux diplômes ne cache telle pas une surprise désagréable ? Seule la suite nous le dira.


Stéphane NZESSEU

Published in Entreprises
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L’annonce est du ministre de l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba. C’est à la faveur de sa visite de travail dans la région du Sud les 15 et 16 avril prochain qu’il dirigera à la cérémonie d’injection des premiers 80 MW dans le réseau interconnecté Sud.

 

Dans le communiqué radio presse qui annonce cet événement, il est précisé que le ministre de l’eau et de l’énergie effectuera une mission de suivi et d’évaluation du barrage hydroélectrique de Mekin, dans l’arrondissement de Meyomessala le lundi 15 avril 2019.  Dans la suite, Gaston Eloundou Essomba supervisera le mardi 16 avril, la mise sous tension du barrage hydroélectrique de Memve’ele à Nyabizan. A travers la mise sous tension de fonctionnement du Barrage de Memve’ele, le réseau interconnecté Sud desservant les régions Centre, Sud, Littoral, Ouest, Sud-Ouest et Nord-Ouest connaîtra une amélioration significative de l’offre d’énergie qui viendra atténuer les difficultés actuelles de populations desservies par ce réseau.

C’est un total de 80 MW qui sera ainsi injecté dans le réseau électrique du système interconnecté Sud. Mais quelle peut bien être l’apport de 80 MW dans le besoin en électricité des ménages camerounais ? Difficile à croire. Toutefois, il faut saluer les efforts consentis jusqu'ici.

Les dernières évaluations du chantier montrent que le premier kilowatt d’énergie électrique sera injecté dans cette ligne dès le mois d’avril. Au moins 80 KW d’énergie sera disponibles à Yaoundé. La ligne de 175 km allant de Nyabizan à Ebolowa est achevée. Seule la ligne allant d’Ebolowa à Yaoundé en passant par le poste de Mbalmayo, était encore en construction. Entre Ebolowa et Mbalmayo, le corridor choisi pour la ligne traverse certaines zones habitées. Pour ne pas avoir à gérer des procédures d’indemnisation, qui pourraient prendre du temps, l’une des options envisagées est de louer les parcelles de terrain qui pourraient être sollicitées.

Pour gagner en temps la coordination du projet Memve’ele a décidé de mettre les bouchées doubles en s’accordant avec Electricity Development Corporation (EDC) pour mettre à contribution les infrastructures du Projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques de transport et de distribution (Preretd). Piloté par EDC, bien avant la signature des concessions de la Sonatrel, l’un des volets de ce Projet concerne la construction d’une ligne électrique haute tension de 90 kv entre Mbalmayo (région du Centre) et Ebolowa (chef-lieu de la région du Sud) ; et d’un poste de transformation aux caractéristiques suivantes, 90/30/15 kV toujours à Ebolowa. A Mbalmayo, les ressources du Preretd vont également permettre l’extension du poste 90/30 kV. Le choix, concernant la ligne de transport de l’énergie de Memve’ele, est de créer des points de jonction de cette dernière avec ce qui avait été envisagé par le Preretd.

 

Stéphane Nzesseu

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Un atelier de restitution des travaux de suivi post des plaintes des ex-employés du barrage dans le cadre du mécanisme révisé de gestion des plaintes du projet hydroélectrique de Lom Pangar à Bertoua.

 

Ce 12 mars 2019, les responsables du projet hydroélectrique de Lom Pangar, ont organisé une rencontre tripartite entre les plaignants ; la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale. Selon sieur Mejonang, cadre à Edc « Ce jour, il était question pour l'entreprise EDC de faire une présentation générale des requêtes reçues par le comité de gestion des plaintes ». L'État des lieux des plaintes des ex-employés travailleurs victimes d'accidents de travail et de maladies professionnelles Est passé aux peignes fin par le chef de centre CNPS de Bertoua (les plaintes reçues, méthodes de traitement, contexte légal et réglementaire, problèmes rencontrés, solutions proposées et les perspectives). 

Le délégué régionale du travail et de la sécurité sociale de L'Est est revenu sur l'État des lieux des plaintes des ex travailleurs victimes d'accident et de maladie sur le site de construction du barrage de retenue d'eau de Lom Pangar. Des exposés qui ont été organisés dans le souci de restaurer à chaque victime le strict minimum de ses droits. Actuellement EDC redynamise son mécanisme de gestion des plaintes et des conflits.

En rappel depuis le 30 juin 2017, Edc, procédait à la réception provisoire du barrage de Lom Pangar, marquant ainsi la fin des travaux de construction en ce qui concerne la partie barrage. Depuis lors, le barrage est entré pleinement en exploitation, assurant ainsi sa mission première qui est la régulation du débit du fleuve Sanaga. La fin des travaux s'est suivie par une accélération de la mise en œuvre du PGES et du PDL, pouvant créer des frustrations ou des conflits au sein des communautés. À ceci viennent s'ajouter le dossier des plaintes résiduelles dont certaines restent malheureusement en instances, malgré plusieurs caravanes de gestion des plaintes.

Selon Adrien Towa, directeur des études et projet, représentant le DG d'Edc : ''la rencontre de Bertoua s'inscrit dans le cadre du suivi des aspects sociaux relatifs à la mise en œuvre du projet hydroélectrique de Lom Pangar, et vise deux objectifs principaux : premièrement, faire un état des lieux de la prise en compte des revendications sociales dans le cadre de la construction du chantier de Lom Pangar ; deuxièmement, vulgariser le mécanisme révisé de gestion des plaintes et prévention des conflits dans le cadre du projet.

Les participants ont été édifié sur les contours de ce dispositif innovant qu'est le mécanisme de gestion des plaintes et prévention des conflits qui intervient dans un contexte marqué par la fin des activités de chantier et la démobilisation des chantiers sur le site de Lom Pangar, puis la perspective annoncée de la clôture de certains programmes d'accompagnement des populations dans le cadre des mesures sociales et environnementales du projet Lom Pangar'', a-t-il déclaré. Au cours de cet atelier de deux jours, les employés du barrage de Lom Pangar, les autorités administratives et traditionnelles, les représentants des populations affectées par le projet, les organisations de la société civile, les syndicats et organismes de protection des droits humains ont suivi l'architecture ainsi que le fonctionnement de ce mécanisme révisé. Une occasion pour Edc et son partenaire la Banque Mondiale de recueillir les témoignages et contributions d'acteurs en vue d'améliorer le système. ''À travers l'organisation de cet atelier post chantier, Edc, maître d'ouvrage du projet Lom Pangar s'engage comme par le passé dans la recherche des solutions réparatrices juste et équitables aux revendications sociales qui ont jalonné la marche du projet depuis les indemnisations jusqu'à la mise en service du barrage, en passant par les impacts induits par le remplissage du réservoir et la mise en œuvre des mesures sociales et environnementales. 

C'est une démarche plutôt rare dans la mise en œuvre des grands projets tels qu'ils ont fonctionné jusqu'ici au Cameroun. Les  performances et les bonnes pratiques d'un mécanisme méritent à juste titre d'être partagées pour servir à des expériences futures.'' Dixit Roger Taakam, spécialiste communication à Edc. Lors de l'atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes à Bertoua présidé par Godlive, représentant le gouverneur Grégoire Mvongo de la région de L'Est, les parties prenantes ont été édifié sur les différentes voies de recours face aux difficultés que pourraient ou ont  engendrés les travaux du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.

Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production de l'électricité et de la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 6 milliards de mettre cube (m3) d'eau, c'est le plus grand recevoir jamais réalisé au Cameroun. 

Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts (MW), et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de L'Est, ainsi que de la mise en œuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéficie des populations riveraines. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé respectivement par le gouvernement camerounais et la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement, la BEI, la BVAD et la BDEAC.

 

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Un atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes s'est tenu à Bertoua.

 

Le 30 juin 2017, Edc procédait à la réception provisoire du barrage de Lom Pangar, marquant ainsi la fin des travaux de construction en ce qui concerne la partie barrage. Depuis lors, le barrage est entré pleinement en exploitation, assurant ainsi sa mission première qui est la régulation du débit du fleuve Sanaga. La fin des travaux s'est suivie par une accélération de la mise en œuvre du PGES et du PDL, pouvant créer des frustrations ou des conflits au sein des communautés. À ceci viennent s'ajouter le dossier des plaintes résiduelles dont certaines restent malheureusement en instances, malgré plusieurs caravanes de gestion des plaintes.

Selon Adrien Towa, directeur des études et projet, représentant le DG d'Edc : '' La rencontre de Bertoua s'inscrit dans le cadre du suivi des aspects sociaux relatifs à la mise en œuvre du projet hydroélectrique de Lom Pangar, et vise deux objectifs principaux : premièrement, faire un état des lieux de la prise en compte des revendications sociales dans le cadre de la construction du chantier de Lom Pangar ; deuxièmement, vulgariser le mécanisme révisé de gestion des plaintes et prévention des conflits dans le cadre du projet. Les participants ont été édifié sur les contours de ce dispositif innovant qu'est le mécanisme de gestion des plaintes et prévention des conflits qui intervient dans un contexte marqué par la fin des activités de chantier et la démobilisation des chantiers sur le site de Lom Pangar, puis la perspective annoncée de la clôture de certains programmes d'accompagnement des populations dans le cadre des mesures sociales et environnementales du projet Lom Pangar'', a-t-il déclaré.

Au cours de cet atelier de deux jours, les employés du barrage de Lom Pangar, les autorités administratives et traditionnelles, les représentants des populations affectées par le projet, les organisations de la société civile, les syndicats et organismes de protection des droits humains ont suivi l'architecture ainsi que le fonctionnement de ce mécanisme révisé. Une occasion pour Edc et son partenaire la Banque Mondiale de recueillir les témoignages et contributions d'acteurs en vue d'améliorer le système. ''À travers l'organisation de cet atelier post chantier, Edc, maître d'ouvrage du projet Lom Pangar s'engage comme par le passé dans la recherche des solutions réparatrices juste et équitables aux revendications sociales qui ont jalonné la marche du projet depuis les indemnisations jusqu'à la mise en service du barrage, en passant par les impacts induits par le remplissage du réservoir et la mise en œuvre des mesures sociales et environnementales. 

C'est une démarche plutôt rare dans la mise en œuvre des grands projets tels qu'ils ont fonctionné jusqu'ici au Cameroun. Les  performances et les bonnes pratiques d'un mécanisme méritent à juste titre d'être partagées pour servir à des expériences futures.'' Dixit Roger Taakam, spécialiste communication à Edc. Lors de l'atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes à Bertoua présidé par Godlive, représentant le gouverneur Grégoire Mvongo de la région de L'Est, les parties prenantes ont été édifié sur les différentes voies de recours face aux difficultés que pourraient ou ont  engendrés les travaux du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.

Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production de l'électricité et de la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 6 milliards de mettre cube (m3) d'eau, c'est le plus grand recevoir jamais réalisé au Cameroun. 

Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts (MW), et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de l'Est, ainsi que de la mise en oeuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéficie des populations riveraines. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé respectivement par le gouvernement camerounais et la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement, la BEI, la BVAD et la BDEAC.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01