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Lors de la réunion d’évaluation présidée par Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale, il a été dit qu’il faut plus de transparence dans la gestion de l'aide humanitaire d'urgence.

 

Vendredi dernier, Paul Atanga Nji en compagnie de Mme Allegra Maria Del Pilar Baiocchi la Coordonnatrice du Système des Nations unies au Cameroun, a procédé à l’évaluation de l'aide humanitaire d'urgence acheminée dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. En prenant la parole en présence d’autres chefs de missions onusiennes, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a laissé entendre, que les autorités administratives locales ont observé certains dérapages sur le terrain dans la conduite d’acheminement de cette aide humanitaire d’urgence. L’un des dérapages est que la quantité annoncée et attendue n’est toujours pas celle qui est partagée aux populations. Face à cette situation, Paul Atanga Nji a dit qu’il y a besoin de recadrer les choses et d’évoluer avec plus de transparence et de clarté dans la distribution des dons.

 

« La neutralité qui est de règle dans le Système des Nations unies doit être respectée. La transparence aussi. Mais cette transparence ne peut être garantie que par la traçabilité. J’insiste sur la traçabilité », a déclaré le Minat. Comme mesure à prendre, Paul Atanga Nji a suggéré la mise en place des relais locaux. Le rôle de ces derniers sera  de veiller à la régularité des opérations de distribution de ces dons. « Si nous sommes très loin des théâtres des opérations, il faut cependant surveiller pour éviter des dérapages. Ces comités permettront de veiller aux mécanismes de contrôle des opérations afin de s’assurer qu’elles parviendront à leurs bénéficiaires », a ajouté le Minat.

 

A titre de rappel, c’est pour venir en aide aux populations des régions anglophones qui subissent les affres de la crise sociopolitique, que le gouvernement a décidé de lancer le Plan d’assistance humanitaire d’urgence. Ledit Plan a été lancé le 20 juin 2018 par Philemon Yang, Premier Ministre à cette époque. Celui-ci avait indiqué que ledit Plan visait des axes prioritaires. D'abord la protection des personnes déplacées, la fourniture des denrées alimentaires et des produits de première nécessité. Ensuite, les soins de santé, l’éducation, la reprise des activités économiques, notamment agricoles et le logement. Enfin, la reconstitution des documents d’état civil et les pièces administratives et individuelles.

 

Liliane N.

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Durant un mois, les fidèles musulmans du Cameroun et ceux du monde entier vont exprimer leur dévotion envers Allah.

 

C'est une tradition, la communauté musulmane du monde entier, s'appuyant sur son calendrier religieux, observe chaque année un mois de jeûne, qui devra aboutir à la fête du ramadan. Un moment plein de signification pour les fidèles qui y voient une occasion en or de resserrer leur lien avec l'être suprême qu'est Allah. Pour cela, leur conduite spirituelle doit être passée au peigne fin. Waziri fidèle musulman pense que : " en plus du jeûne marqué par la privation de manger et de boire durant toute la journée, la charité et la prière intenses devront guider les actions de tout musulman pendant cette période ".

 

Ainsi, ce 06 mai 2019, marque au Cameroun le top départ du jeûne du mois de ramadan. Les musulmans du pays à en croire certains que nous avons interrogé disent être bien préparés pour que tout se passe sans anicroche. Plusieurs jours avant, des achats ont été faits dans différentes familles pour que surtout la rupture du jeûne tous les soirs se fait normalement. Le Gouvernement pour sa part, prend des mesures nécessaires pour que les produits de grande consommation soient accessibles à tous sur le marché en veillant au respect scrupuleux des prix qui ne devraient connaître aucune augmentation en cette période particulière.

 

Dans le Nord," les sarrés ", se mobilisent pour que le premier jour du jeûne qui vient d'être entamé se termine dans des bonnes conditions. La fameuse bouillie de rupture du jeûne sera donc du rendez-vous ce soir. Et là même les non musulmans attendent impatiemment prendre part à la dégustation aux côtés de leurs frères, amis et voisins musulmans.

 

Innocent D H

 

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La convocation de l’internationale camerounaise, absente depuis plus d’un mois des terrains, parmi les 26 joueuses présélectionnées pour le Mondial féminin, France 2019, par le sélectionneur national, ne fait pas l’unanimité.

 

Elles sont 26 joueuses présélectionnées pour le dernier  stage préparatoire à la Coupe du Monde féminine 2019 par l’entraîneur de la sélection de football féminin du Cameroun, Alain Djeumfa. Cette liste qui a été publiée le 4 mai dernier est constituée en majorité  des footballeuses  professionnelles et de 9  qui évoluent dans le championnat local.  Dans cette cuvée, on note l’arrivée de  quatre nouvelles venues, notamment Estelle Laura Johnson, Michaella-Batya Abam, Mpeh Bessong et Alexandra Takounda. « Il faut remercier le gouvernement qui a fait le nécessaire sur le plan international avec  la Fédération et le Ministère des Sports,  pour mettre à notre disposition, trois joueuses talentueuses.  Elles ont un niveau vraiment élevé. Je crois que si elles ont la même  performance en sélection, le niveau du groupe sera vraiment relevé avec les autres qui y sont déjà », a relevé Alain Djeumfa, dans une interview accordée à  Canal 2 International. 

 

Cependant,  la convocation de l’internationale camerounaise, Gaëlle Enganamouit dans  la  tanière des « Lionnes indomptables», ne fait pas l’unanimité. Depuis la rupture de son contrat qui allait  jusqu'en janvier 2020, au mois d’avril dernier,  d'un commun accord avec le club espagnol, Atlético Málaga, cette joueuse a été absente des terrains depuis plus d’un mois. En plus, les dernières statistiques de la  meilleure joueuse africaine de l’année 2015 en sélection (un but en quatre ans)  ne militent pas en sa faveur. « Nous avons discuté avec le manager de Gaëlle. Elle a affirmé qu’elle ne pouvait pas rester  dans un club où elle va faire quelques minutes de jeu chaque fois. Elle sort d’une longue blessure. Gaëlle est l’une des meilleures joueuses d’Afrique ces dernières années, malheureusement, elle a eu un passage à vide. Donc, il était question pour elle de continuer ou d’arrêter  avec ce  club et de se consacrer à une préparation spécifique  pour la Coupe du Monde. Elle a préféré arrêter avec le club, et actuellement elle suit des soins intensifs  et cumulativement, elle travaille avec des grands entraîneurs qui sont en train de la préparer », explique l’entraîneur national. Et de préciser : «  Je crois qu’elle va nous retrouver exactement dans deux semaines pour qu’on continue la préparation ensemble. Si tout se passe bien, et qu’elle est retenue parmi les 23  de la dernière liste, on pourra revoit Gaëlle telle qu’on l’avait vu en 2015.  Elle a préféré laisser tout cet argent pour le  pays, et c’est une bonne chose pour notre pays.»

 

Contrairement à ce qui avait été annoncé, les Lionnes vont encore effectuer  un 5e  stage préparatoire du 7 au 14 mai prochain  à Yaoundé, avant leur départ pour l’Espagne pour l’ultime préparation prévue du  15 mai au 6 juin. « Nous avons une semaine au pays au cours de laquelle, nous aurons un match d’au revoir au Stade Militaire de Yaoundé si tout est confirmé. Nous partirons en Espagne pour le stage d’acclimatation. Nous aurons un match amical international contre la sélection espagnole le 17, un autre le 22, le  26 et le dernier le 2 juin. Nous allons rejoindre la France le 6 juin à Montpellier, base de nos deux premières rencontres », souligne le technicien camerounais. Logé dans le groupe E, le  Cameroun affrontera à la phase de groupes, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin prochain  contre le Canada. La compétition se déroulera du 7 juin au 7 juillet prochain en France.

 

La liste des 26 Lionnes présélectionnées

 

Gardiennes :

Annette Flore Ngo Ndom (Amazones FAP, Cameroun),

Marthe Omgmahan (Awa Girls, Cameroun),

Isabelle Mambingo (Sinshine Queen’s, Nigeria

 Défenseuses : 

Augustine Edjangue (Arna Bjornar, Norvège), Falone Meffoumetou (Guingamp, France), Yvonne Leuko (Strasbourg, France), Isis Sonkeng (Amazones FAP, Cameroun), Christine Mani (AS Lorraine, France), Aurielle Owona (Dijon, France), Easther Mayi (Montpellier, France), Estelle Laura Johnson (Sky Blue, États-Unis)

 Milieux de terrain : Raïssa Feudjio (Tenerife, Espagne), Charlène Meyong (Louves Minproff, Cameroun), Geneviève Ngo Mbeleck (Amazones FAP, Cameroun), Jeannette Ngock Yango (US Saint-Malo, France), Marlyse Ngo Ndoumbouck (AS Nancy, France), Michaella-Batya Abam (Paris FC, France)

Attaquantes : Gabrielle Aboudi Onguene (CSKA Moscou, Russie), Henriette Akaba (Amazones FAP, Cameroun), Gaëlle Enganamouit (Rosengard, Suède), Madeleine Ngono Mani (Ambilly FC, France), Alexandra Takounda (Éclair, Cameroun), Nchout Ajara (Valerenga, Norvège), Mpeh Bessong (Louves Minproff, Cameroun), Jacquette Ada (Amed Sport, Turquie).

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Le ministre des Sports et de l’Education physique a rendu public un communiqué y relatif le 03 mai 2019.

 

Du 26 avril au 2 juillet 2019, certains stades de la ville de Yaoundé retenus comme infrastructures sportives de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football, seront fermés. Le grand public ne pourra pas y avoir accès à la période susmentionnée. Et Narcisse Mouelle Kombi, le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a de ce fait dans le document parvenu à notre rédaction, invité les acteurs des mouvements sportifs et autres potentiels utilisateurs de ces stades, à programmer leurs activités à d’autres endroits. Il précise que ces derniers devront tenir compte de cette mesure durant toute la période suscitée mais aussi durant le calendrier qui sera rendu public par les directeurs des stades qui ne sont pas identifiés dans le communiqué de Ministre.

 

Toutefois, voulant justifier ou expliquer le bien-fondé de cette mesure, Narcisse Mouelle Kombi a écrit « il compte sur la bonne compréhension de tous, étant entendu que la fermeture ponctuelle périodique ainsi programmée, vise à faciliter la conduite d’activités de maintenance d’usage, utiles et nécessaires, pour garantir la continuité du bon état de fonctionnement desdites infrastructures sportives. Il rappelle que ces infrastructures, fruits d’importants investissements publics accueilleront très prochainement des compétitions internationales de grande valeur, et méritent une attention particulière et permanente ».

 

Il faut dire que même si le communiqué du Minsep ne cite pas les noms des stades concernés par la mesure, on sait qu’à Yaoundé, le Stade d’Olembe fait partie des infrastructures sportives retenues pour la Can. Dans son édition du 4 avril 2019, notre confrère La Nouvelle Expression, rapportait des problèmes de tension de trésorerie qui plomberaient l’état d’avancement des travaux de ce côté. D'après notre confrère, l’entreprise italienne, adjudicataire de ce marché, Gruppo Piccini, réclamait le remboursement des dépenses engagées par l’entreprise, dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance d’Italie.

 

Interrogé par La Nouvelle Expression, sur l’interruption des travaux qui y avait eu lieu, Benoît Fabre, le contrôleur du projet d’Olembé avait expliqué qu’elle est due au fait que Gruppo Piccini « a engagé certaines dépenses dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance de l’Italie, qui ont impactées sur ses prévisions et ont créé un nouvel avenant. On a payé toutes ces choses qui n’ont pas encore été remboursées. Donc, on se retrouve à sec. On a demandé au gouvernement camerounais de nous aider à renflouer la trésorerie afin qu’on puisse terminer les chantiers ».

 

Liliane N.  

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Il a été élu au terme de la 44ème Assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun.

 

Mgr Abraham Kone est celui qui parlera au nom de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) ses trois prochaines années. L’évêque de Bafang qui est aussi l’administrateur apostolique de Bafia a été élu par ses pairs. Pour la petite histoire, il convient de préciser que c’est en remplacement de Mgr Bala décédé en mai 2017, que Mgr Abraham Kone a été amené à assumer les fonctions d’administrateur apostolique du diocèse de Bafia. Le nouveau président de la Cenc est né en juillet 1969. Il a été ordonné prêtre en 1999. Jusqu’en 2000, il servait comme aumônier diocésain de la jeunesse et de l’enfance et vicaire à la Cathédrale de Nkongsamba.

 

En 2003, Mgr Abraham Kone a été appelé à assumer les fonctions de curé de Kékém et cérémoniaire diocésain et responsable diocésain de l’évangélisation. En 2007, il a été recteur de la Cathédrale et vicaire général à Nkongsamba. En 2017, ayant rejoint la ville de Bafang, Mgr Abraham Kone est placé par le pape Benoît à la tête de six paroisses supplémentaires. 

 

L’évêque de Bafang remplace donc depuis le 3 mai 2019, Mgr Samuel Kleda qui a passé six années à la tête de la Cenc. Au cours de la cérémonie d’ouverture de la 44ème Assemblée plénière des évêques de la Cenc , on se rappelle qu’en dressant son bilan, Mgr Samuel Kleda l’archevêque métropolitain de Douala a indiqué que son champ d’action a été axé à la conduite de l’église à jouer pleinement son rôle au plan spirituel et social.  « L’église doit semer l’évangile, répandre la paix, dire la vérité, défendre les pauvres. C'est ce que j’ai essayé de faire avec les autres, en comptant sur la grâce de Dieu… Je n’ai pas reculé depuis que j’ai dit oui au sacerdoce », avait-il déclaré.

 

Mgr Samuel Kleda a par ailleurs indiqué que sous son autorité, les évêques ont été amenés à jouer tout leur rôle pour proposer des voies de sortie et apaiser les cœurs. « L’église a prié, les évêques ont lancé des appels au dialogue avec les belligérants, ils ont été avec les fidèles, solidaires des victimes », avait déclaré le prélat.

 

Liliane N.

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Les Lionnes Indomptables de basketball se sont imposées  face à la République Démocratique du Congo lors de la double confrontation des Eliminations de l’Afrobasket dames 2019 Zone 4 ce week-end à Yaoundé.

 

Le Cameroun fera partie des 12 équipes qui participeront à la 24e édition  du Championnat d'Afrique de basketball féminin (Afrobasket) 2019. L’équipe nationale camerounaise, a décroché avec brio, son ticket de qualification pour cette compétition prévue du 16 au 25 août 2019, dans un pays qui sera désigné  par la Fiba Afrique. Trois pays se sont portés candidats pour l’organisation de ce tournoi. Notamment, la Tunisie, le Madagascar et l’Egypte.

Les Lionnes Indomptables ont largement battu, dans le cadre des Eliminatoires Zone 4, Afrique Centrale, leur homologue de la République  Démocratique du Congo (RDC).  Au cours de ce tournoi qui s’est déroulé ce weekend   au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, le Cameroun s’est largement imposé au match aller  sur un score de 91-46. Cette victoire a été portée entre autres par Monique Ngo Ndjock, qui a amassé 14 points et 12 rebonds, la capitaine Marie Ange Mfoula qui a réalisé 13 points et 6 rebonds, Engel Ongbagnamen, auteure de 11 points et 7 rebonds.

Lors de la deuxième rencontre ce dimanche 5 mai 2019, les basketteuses camerounaises ont baissé en intensité, sans toutefois céder face à une équipe congolaise déterminée à réaliser une victoire. Ce duel s’est soldé sur un score de 66-70 en faveur du pays hôte. Comme lors de la première confrontation, la capitaine Marie Ange Mfoula a été d’un apport  considérable dans le succès des Lions. Cette Lionne a récolté 19 points et 10 rebonds.

Ces victoires hissent le   Cameroun parmi les nations qui se livreront  en duel pour la succession du Nigeria, tenant du titre. L’équipe nationale Camerounaise de basketball féminin  a joué son unique finale en 2015 à domicile. Elle s’était inclinée face au Sénégal,  le pays le plus titrée avec 11 réalisations.  Le sélectionneur national,  Guy Moudio et ses filles essayeront une fois de plus à l’édition 2019, de  décrocher le fameux trophée. En plus du titre, le Cameroun négociera également sa qualification pour la première étape  du tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques, Japon 2020. Les six premières sélections au terme de l’Afrobasket 2019 seront directement qualifiées pour ledit  tournoi.

 

La liste des Lionnes retenues pour le tournoi

 

12 – AYANGMA SANDRINE
9 – ONGBAGNAMEN JULIENNE
6 – MUKOKO BALETA
44 – ACHIRI HEDRIS FRI
4 – NYINKEU SABEYA PAOLA
8 – MFOULA MARIE ANGE
1 – NGUKOUG SILATSA CARINE
10 – NGO NDJOCK MONIQUE
7 – ABENKOU ROSE
13 – MBONG LARISSA
15 – EBOGO AMANDINE
23 – MBAKOP CYNTHIA ORNELLA

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L’information a été révélée dans le site de Jeune Afrique. Parmi les sujets abordés pendant les assises, la crise anglophone dans les régions du Nord et Sud Ouest Cameroun.

 

En dépit des réticences africaines, le Conseil de sécurité de l'ONU va tenir sa première réunion sur le Cameroun le 13 mai prochain, à l'initiative des États-Unis. Parmi les principaux sujets à l’ordre du jour, la situation humanitaire dans le pays dont certaines parties sont secouées depuis 2017, par un conflit armé entre « séparatistes » anglophones et les autorités centrales.

 

Une rencontre informelle avec la possibilité d’intervenants extérieurs. Aucun texte, déclaration ou communiqué du Conseil, n’est attendu à l’issue de cette session : «  Cela fait longtemps que le Conseil de sécurité devrait s’intéresser à ce qui se passe au Cameroun, où nous voyons une crise humanitaire dévastatrice. Nous espérons que cette réunion permettra d’encourager une réponse régionale et internationale plus robuste (…) afin d’éviter une dégradation de la situation plus importante  », a souligné la mission américaine à l’ONU.

 

S’agit–il de divergences diplomatiques ?

Ceux qui attaquent, violent, tuent et décapitent les populations civiles et, les forces de défense et de sécurité et, qui se font appeler séparatistes prétextent qu’ils veulent créer un état indépendant dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Pour parvenir à l’atteinte de leurs objectifs, ils ne rechignent devant aucune atrocité pour se faire entendre, filmant et mettant dans les réseaux sociaux, leurs actes d’une barbarie insoutenable.

 

Malgré les dispositions prises par le pouvoir de Yaoundé, pour répondre aux demandes de ceux qui sont les instigateurs de cette crise (enseignants et avocats), la création d’un comité de désarmement et bien d’autres institutions pour favoriser la paix et la cohésion sociale, quelques individus, retranchés dans les brousses entretiennent un conflit qui n’a de cesse de prendre de l’ampleur.  

 

Depuis deux ans, aucun membre du Conseil de sécurité n’a demandé de réunion sur ce sujet. Plusieurs de ses membres, notamment africains, considèrent qu’il s’agit d’une affaire interne au pays dont l’ONU n’a pas à se mêler, ou pour laquelle l’Union africaine est plus à même d’aider à une résolution du conflit.

 

Plusieurs États membres jugent qu’une « diplomatie bilatérale » et « discrète » est préférable pour faire pression sur le pouvoir afin de parvenir à une solution pacifique, selon certains  diplomates, qui se basent sur les rapports de certaines ONG et, font fi du traumatisme vécu par les populations de ces régions.  

 

L’argument d’une déstabilisation régionale

 

Selon le centre d’analyses géopolitiques International Crisis Group, en vingt mois le conflit a fait 1 850 morts. Il a déjà forcé plus de 530 000 personnes à fuir leur domicile. Le Nigeria accueille 35 000 réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, d’après les Nations unies.

 

Sur le plan humanitaire, 1,5 million de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire au Cameroun et, cette situation est sévère pour 8% d’entre elles. Selon l’ONU, le conflit a conduit à la fermeture de 80% des écoles, à la destruction de 75 bâtiments scolaires et à l’enlèvement d’élèves et de personnels éducatifs.

 

La déstabilisation régionale représente un argument pour ceux qui veulent porter le dossier dans une enceinte multilatérale.

 

Nicole Ricci Minyem

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Les enjeux de la propreté dans les villes et campagnes camerounaises semblent aller au-delà de l’unique responsabilité de la Société Hygiène et Salubrité du Cameroun, chargée du ramassage des ordures. Un engagement qui met les populations à l’abri des maladies et qui participe à la protection de l’environnement.

 

Pourtant, malgré les messages et les appels à plus de responsabilité civique, force est de relever que beaucoup reste à faire, à cause des mauvaises habitudes dont certains peinent à se défaire.

C’est pour apporter sa pierre à l’édifice pour un Cameroun propre, à un environnement saint et à la préservation de la santé du plus grand nombre, grâce à des attitudes responsables que le jeune Yem Nkah Ghislain Dagobert et son équipe, ont décidé de créer Netphycam (Nettoyage et Phytosanitaire du Cameroun).

Dans cet entretien qu’il nous a accordé, il parle de ce projet

 

Merci de répondre à nos questions. Pouvez-vous vous présenter ?

Merci madame, pour cette opportunité que vous nous offrez, à mes collègues et moi. Je suis Yem Nkah Ghislain Dagobert, un jeune entrepreneur camerounais, résolu à apporter sa contribution pour faire de son pays, un endroit où il fait bon vivre.  

 

Parlez – nous de cette entreprise que vous avez décidé de mettre sur pied. L’idée part d’où ?

Nous sommes dans la ville de Douala. Une ville dans laquelle les habitants de certains quartiers cohabitent avec des souris, des cafards, des moustiques, des rats, des serpents. Une ville dans laquelle les petits enfants et, même les personnes âgées sont exposées aux maladies, à cause de cet environnement. Faites un tour dans les hôpitaux et centres de santé, on vous dira que la plupart les cas de maladies enregistrés viennent de cet environnement.

Il n’était plus question de rester à la place de l’observateur et, c’est ainsi que l’idée nous est venue. Depuis quelques semaines, notre entreprise Netphycam fait dans le ramassage des ordures dans les domiciles - la dératisation – la désinsectisation de serpents – idéation – réfection - entretien des bâtiments… En effet, a partir des produits et des équipements dont nous faisons l’acquisition sur le marché camerounais, nous procédons à la pulvérisation des locaux et autres espaces, notamment les maisons d’habitation, les hôtels, les supers marché, les discothèques, les snacks bar- restauration, bref partout où l’on nous signale la présence de ces bestioles.  

 

Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confrontés, depuis le début de vos activités ?

Nous sommes, madame une très jeune structure. Ce qui fait que oui, nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés.  Nous ne voulons pas parler uniquement des lourdeurs administratives, nous avons reçu de ce côté, l’accompagnement des personnes qui ont compris l’importance et le bien fondé de ce que nous faisons, toutefois, nous disons que nous attendons plus. Parce que nous ne pensons pas nous limiter à la simple ville de Douala. Partout au Cameroun, nous savons que nos compatriotes ont besoin de nous.

Par ailleurs, nous sommes dans un secteur hautement concurrentiel, même si nous ne voulons pas nous mesurer à Hysacam qui dispose de très gros moyens.

Simplement, nous avons jusqu'ici fonctionner avec nos propres fonds. Mes collaborateurs et moi, parce que nous sommes conscients que ce que nous faisons est très important, nous n’avons pas ménagé nos efforts et, madame, je peux vous dire que les sacrifices consentis sont énormes. Nous avons donc besoin de financements.

Cela va nous permettre d’acquérir du matériel de pointe et, pourquoi pas, tutoyer les plus grands de ce secteur… Nous nous savons capables de le faire, grâce à la forte volonté qui nous anime.

 

 

Avez-vous bénéficié de l’accompagnement de quelques partenaires ?

Nous avons de grandes ambitions, ce n’est pas pour paraphraser le Président de la République, même si cela ne serait pas une mauvaise chose. Nous tendons la main à tous ceux qui pensent pouvoir nous accompagner, tous ceux qui comprennent qu’il est important de vivre dans un environnement saint, afin de mieux penser à son avenir, afin d’atteindre les objectifs qu’on se fixe, afin de s’épanouir et, de notre humble avis, tout le monde est concerné.

 

Quelles sont vos ambitions à plus ou moins court terme ?

En dehors de l’acquisition d’un matériel de pointe comme je l’ai relevé plus haut, nous pensons, avoir avant la fin de l’année, au moins 5000 bacs a ordures et, ouvrir, pourquoi pas, des représentations dans les autres villes camerounaises.

 

Merci d’avoir répondu à nos questions

C’est moi, madame qui vous remercie une fois de plus pour cette opportunité.  

 

Interview réalisé par Nicole Ricci Minyem

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Le 04 mai 2019, Cabral LIBII, Coordonnateur du Mouvement 11 millions de Citoyens, a répondu à l'invitation de Michelle BACHELET, ancienne Présidente du Chili, en qualité de Haut Commissaire des Nations-unies aux droits de l'Homme. L'objet  de cette rencontre avec les partis  et autres acteurs politiques portait sur la situation  des droits de l’homme droits politiques,  et des libertés au Cameroun. Lors de son intervention, Cabral LIBII a abordé avec forte démonstration 5 questions :

 

L'absence des pouvoirs d'ELECAM sur le processus électoral

L'absence d'un contentieux sur le résultat des élections

La paralysie du droit de vote et des droits politiques au Cameroun

La question anglophone

Les persécutions contre le mouvement onze millions et de son leader.

 

-         L'absence de pouvoir d’Elecam sur le processus électoral

Cabral LIBII a rappelé que, Elecam ne dispose d'aucun pouvoir dans le suivi du scrutin au Cameroun. 

Cet organe présenté à tort comme un organe indépendant chargé de garantir  la transparence des élections, est en réalité une simple commission  de la logistique.

Elecam est juste chargé de créer les bureaux de vote, mettre  à la disposition des bureaux de vote les urnes, les transporter, affecter les scrutateurs, recruter des prestataires pour  imprimer les bulletins des différents candidats, acheter les enveloppes, les registres, l'encre pour les empreintes.

L’essentiel du scrutin, c’est-à-dire, la computation des votes, est de la compétence des commissions mixtes électorales dirigées par des magistrats fonctionnaires entourés d' un grand nombre de fonctionnaires du Ministère de l'administration territoriale dont la carrière administrative dépend de la signature du Président de la République, par ailleurs, candidat à l'élection présidentielle ou dont les membres du parti qu'il dirige, sont candidats aux autres élections.

Article 49 du code électoral : «  Il est créé des commissions électorales mixtes chargées respectivement des opérations préparatoires aux élections, de l’organisation et de la supervision des opérations électorales, des opérations de vote et du recensement général des votes. » 

Sur ce point et pour une réelle transparence électorale, Cabral LIBII demande  la dissolution pure et simple des commissions électorales mixtes  afin de  laisser  Elecam jouer son rôle comme le prévoit pourtant le code électoral. 

Article 4.- (1) « Elections Cameroon » est un organisme indépendant chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision de l’ensemble du processus électoral et référendaire.

 

-         L’absence d’un contentieux sur les résultats des élections au Cameroun

Le leader Cabral LIBII a souligné le fait qu'au Cameroun, il n'existe pas de contentieux sur les résultats des élections.

Contrairement aux autres pays africains comme la RDC et d'autres, disposant d'organes indépendants chargé des élections, le contentieux électoral camerounais ne porte pas sur la contestation des  résultats.

Dans ces pays, l'organisme chargé des élections comptabilise les résultats, les proclame publiquement et dès cet instant, les contestations sont ouvertes aux candidats contestataires.

A partir de cet instant, la partie ou le candidat qui  contestent les résultats provisoires saisit la juridiction constitutionnelle, qui statue en audience publique. Et  c'est seulement à l'issue de ces audiences de contestation des résultats que les résultats définitifs sont proclamés en audience solennelle de la juridiction constitutionnelle.

L'avantage de l'audience de contestation des résultats est que les candidats ou les partis peuvent sur la base de leurs procès-verbaux confronter devant la juridiction constitutionnelle avec les résultats comptabilisés par l'organe en charge des élections.

Au Cameroun, les fonctionnaires réunis en commission mixte électorale et commission nationale de recensement des votes  arrêtent  les résultats devant les représentants des candidats qui n’ont pas eu le temps en 72 heures de réunir les preuves de leurs allégations  et les font lire simplement par le conseil constitutionnel. 

En réalité, les résultats des différents bureaux de votes sont comptabilisés par les commissions mixtes départementales dirigées par des fonctionnaires  puis acheminés à la commission nationale des votes à la tête de laquelle se trouve un magistrat du conseil constitutionnel, assisté des fonctionnaires de l'administration territoriale ou désignés par elle. 

Après comptabilisation générale des résultats en  interne au sein de la commission nationale de recensement des votes, sans que leur travail soit rendu public, les résultats sont acheminés discrètement au conseil constitutionnel, qui, les lit en audience publique solennelle, sans aucune possibilité de les contester matériellement. 

En l’absence d’une proclamation des résultats provisoires, les partis politiques n'ont aucune possibilité pour défendre leurs votes tels qu'ils en ressortent des Procès-verbaux en leur possession généralement ultérieure aux 72 heures impartis pour introduire le contentieux.

Le contentieux électoral actuel au Cameroun porte uniquement sur les abus et irrégularités observés lors de l'établissement des listes de candidatures et le déroulement des élections le jour du vote : absence des bulletins de vote, encre délébile, interdiction du vote. 

Sur ce point, le Coordonnateur Général du Mouvement 11 millions de Citoyens a vivement recommandé qu'Elecam puisse comptabiliser les résultats, les proclamer provisoirement et que le contentieux au niveau du conseil constitutionnel puisse porter non seulement sur la régularité des opérations de vote allant de l’inscription sur les listes électorales au scrutin proprement dit, mais aussi, sur la contestation des résultats provisoires donnés par ELECAM.

 

-         La paralysie du droit de vote et des droits politiques au Cameroun

Le second point majeur évoqué par Cabral LIBII portait sur les actions néfastes des pouvoirs publics visant à atténuer le fort engouement  des populations camerounaises à participer au choix de ses dirigeants.

Madame Bachelet est d'ailleurs revenue sur ce point lors de son propos de clôture.

Fort de sa présence permanente sur le terrain depuis plus de 2 ans  à travers la visitation de plusieurs dizaines d'arrondissements et des  centaines de villages, ce qui fait de lui l'homme politique le plus proche des populations, Cabral LIBII  a fait noter que le camerounais lambda veut absolument participer à la vie politique de son pays.

Mais de façon cynique , les tenants du pouvoirs veulent l'en décourager par la mise en place des mécanismes tels  le verrouillage du système électoral comme  sus décrit, les violations systématiques des libertés associatives et syndicales par l'interdiction des réunions et autres manifestations publiques quand elles ne sont pas celles du parti au pouvoir, la concentration de tous les pouvoirs entre les mains des gouvernants sourds à la volonté populaire , la menace de répression permanente lorsqu’un citoyen, désireux de participer à la construction de notre  patrie, venait à émettre un avis contraire à celui  du président  de la République, ses soutiens ou de son parti politique, le musellement systématique des syndicats qui portent pourtant les aspirations profondes des membres qui les constituent. Cabral LIBII a insisté sur la protection du droit de participer, sur l’urgence de donner un contenu légal à la notion d’ « ordre public » et de limiter la garde à vue administrative au Cameroun.

 

-          Sur la question anglophone

Le leader Cabral LIBII a indiqué que l’escalade de la crise anglophone est encouragée de manière ponctuelle par le refus des pouvoirs publics  de laisser la société civile participer à la résolution de ce conflit, à travers un dialogue inclusif.

Cette crise anglophone trouve un champ fertile aussi du fait de la centralisation et la conservation excessives du pouvoir.

D'où son appel une fois de plus, à la libération des détenus et plus spécifiquement des leaders légitimes tels Ngalim Felix et Mancho Bibixy  disposés à travailler pour la sortie de crise,  à une véritable régionalisation donnant une vraie autonomie de gestion aux populations dans des domaines  spécifiques. Néanmoins, il a rappelé que toute démarche de paix commandait que les groupes armés dans le bush, déposent également les armes.

 

-         Les persécutions contre le mouvement Onze Millions de Citoyens

Ce  point était  une illustration des problématiques sus évoquées sur les atteintes aux libertés politiques et publiques de ceux qui ne partagent pas les avis du pouvoir.

Les membres du mouvement onze millions sont victimes régulièrement des agressions, intimidations, bannissements des villages, destructions des commerces, interpellations, séquestrations... .

Cabral LIBII, pour mieux illustrer les actes interdisant les activités du Mouvement 11 Millions de Citoyens  dans certaines localités du pays, brandira plusieurs actes d’interdiction et évoquera sa suspension personnelle de toutes activités politiques qui étonnera madame Michelle BACHELET, les membres de la délégation qui l'accompagnaient et les  autres participants à la rencontre.

Certains responsables des partis d'opposition ont même avoué  n'avoir pas cru à cette information jusqu’au moment de la présentation du document physique. La question sur toutes les lèvres étaient celles de savoir  quel  texte juridique autorisait l'administration à suspendre un citoyen de ses activités politiques.

 A la fin de son exposé reconnu comme clair, précis et concis, un mémo récapitulatif de toutes ces observations et recommandations citoyennes, a été remis à Madame la Haut Commissaire des Nations-unies aux droits de l'homme que le leader Cabral LIBII n'a pas manqué de remercier.

 

Anne Féconde NOAH BILOA

Porte-parole de Cabral LIBII

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En pleine expansion, l'univers médiatique de cette région du Cameroun est riche et varié. Seul souci, certains pesanteurs et dérives observés chez certains professionnels.

 

C'est connu, la journée mondiale de la liberté de la Presse s'est célébrée ce 03 mai sous le thème: " les médias pour la démocratie: journaliste et élections en temps de désinformation ". Il est donc opportun de marquer un temps d'arrêt pour s'intéresser au paysage médiatique du Nord.

C'est un paysage riche et varié caractérisé par la présence de tout type de média: la Presse écrite, la radio, la télévision et le nouveau média qu'est l'internet.

Pour ce qui est de la presse écrite, une quinzaine de journaux de la presse publique et privée camerounaises sont disponibles. A titre d'illustration, l'on peut citer: le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, les journaux privés à l'instar de Mutations, du Messager, du journal Le Jour, de l'Ouest Echo, l'Oeil du Sahel. Mais, la principale difficulté est celle liée aux problèmes de transport de ces journaux du Sud Cameroun pour rallier la région du Nord, ce qui fait que les journaux arrivent en retard dans les kiosques.

Pour la télévision, outre la Crtv et la chaîne de télévision locale Galaxie TV nouvellement créée, les populations du Nord reçoivent sur leur bouquets satellitaires des images des chaînes privées du pays et celles des chaînes étrangères.

En ce qui concerne la Radio, la carte médiatique de la région du Nord est aussi riche avec les sons de la Crtv (Poste national et station régionale), et les signaux des radios internationales telles que RFI et BBC Afrique. A ces radios, il faut ajouter celles dites de proximité. Selon les chiffres de la délégation régionale de la communication pour le Nord, " le Nord compte actuellement une douzaine de radios communautaires ", parmi lesquelles Fm Bénoué et Fm Tinguélin.

Au niveau des nouveaux médias avec l'internet qui opère une montée en puissance dans le Nord, les populations recourent de plus en plus aux sites d'information en ligne.

Tous ces médias ont un but commun, contribuer de la plus belle des manières à l'information du public. Toutefois des dérives sont souvent observées dans l'exercice de la liberté de la Presse dans le Nord. Certains professionnels à la recherche du sensationnel portent régulièrement atteinte à l'honneur et à la dignité humaine par des contenus non fondés.

Pour entretenir les hommes et femmes de médias officiant dans le Nord sur la liberté de la Presse et la nécessité de rester toujours professionnels dans l'exercice de leur noble profession, le syndicat national des journalistes du Cameroun branche du Nord, a organisé deux tables rondes sur la thématique de la journée mondiale de la liberté de la Presse. C'est la délégation régionale de la communication pour le Nord qui a abrité la rencontre.

 

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01