Quelques heures après sa rencontre avec le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, vendredi dernier, le Social Democratic Front (SDF) a dévoilé leurs principales propositions pour une sortie de crise dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun. La délégation de ce parti politique de l’opposition, était conduite au cours de cette rencontre par son Président national, Ni John Fru Ndi. Ces propositions ont été publiées le 10 mai dernier sur la page facebook « Communication SDF Douala V » par le Ministre du shadow cabinet du Sdf en charge de l'information et des médias, Jean Robert Wafo.
Résumés en quatre principaux points, le Sdf propose premièrement, un cessez-le-feu immédiat et bilatéral. « Les soldats des forces de défense et de sécurité rentrent dans les casernes et les combattants des bandes armées ou milices déposent les armes », relève le parti de Ni John Fru Ndi. Le deuxième point porte sur la libération immédiate de tous les prisonniers politiques incarcérés dans le cadre de cette crise, la nomination d'un médiateur de la crise et l'acceptation des observateurs. « Le médiateur aura en charge entre autres de contacter et de recueillir les propositions des différents protagonistes qui se trouvent globalement dans quatre foyers précis à savoir le territoire national, le Nigéria, l'Amérique du Nord et l'Europe. Les observateurs auront en charge de vérifier l'avancée progressive du processus de paix en rapport avec les conclusions arrêtées de commun accord », explique le Communiqué.
En dernier position le Sdf demande le report des élections locales. Selon ce parti politique, les élections régionales, municipales et législatives ne sauraient se tenir dans les conditions actuelles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Elles doivent se tenir après le retour effectif de la paix dans ces deux régions. Ces propositions du SDF ont été faites au cours de la tournée de quatre jours, du Premier ministre Joseph Dion Ngute dans la région du Nord-Ouest. Le chef du gouvernement qui était en campagne de paix dans cette zone en proie à une crise socio-politique depuis près de 3 ans, sur haute instruction du Président de la République, Paul Biya, s’est concerté avec les principaux acteurs sociopolitiques de cette région afin de trouver des solutions pour une sortie de crise. Le Premier ministre a annoncé au cours de sa tournée, qu’à part l'indivisibilité du Cameroun, le président de la République est prêt à organiser un dialogue formel pour résoudre la crise.
Marie MGUE
La personne décédée revenait d’un voyage dans la ville de Madiri. Le Dr Vaissaba Emmanuel chef de district de santé de Tcholliré est aussitôt descendu au CMA de Madingring, pour une prise en charge rapide et efficace des cas suspects. Des prélèvements ont été faits et ont été envoyés au Centre pasteur de Garoua. Les résultats sont encore attendus mais, entre temps, le corps médical du district de santé a pris toutes les mesures afin de sauver la vie des deux cas suspects.
A Madingring, l’on déplore un manque criard de points d’eau potable. Au mois d’Avril dernier, les responsables sanitaires regrettaient déjà la recrudescence des cas de choléra, malgré une courte période d’accalmie dans certaines zones, notamment dans les districts de santé de Pitoa et Garoua 1er.
Le décès de ce 10 Mai, vient porter à 20, le nombre de personnes qui ont perdu la vie à cause des affres de cette infection diarrhéique aiguë, provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae.
Des mesures prises pour éradiquer complètement cette maladie
Un dispositif de riposte a été mis en place par les services déconcentrés du Ministère de la santé publique dans les zones touchées. Ceux-ci travaillent en collaboration avec des partenaires et, tous œuvrent au renforcement du système sécuritaire, même s’il est encore difficile de savoir avec précision les facteurs qui ont favorisé le retour de l’épidémie en cette période.
Ces acteurs ont, depuis le début de l’année, mis un accent particulier sur la sensibilisation dans les communautés, la promotion de l’hygiène et l’assainissement à travers la distribution des kits dans les districts de santé, les désinfections systématiques de tous les sites en contact avec les patients suspects, entre autres
Le délégué régional du Minsanté a également prescrit aux populations de respecter les règles d’hygiène et de conduire le plus rapidement possible, toute personne présentant des symptômes suspects, dans la formation sanitaire la plus proche.
D’après le dernier rapport de la situation de gestion de l’Epidémie de choléra au Cameroun, publié le 7 janvier 2019, par le Ministère de la Santé publique, quatre des dix régions du Cameroun ont été touchées par la dernière épidémie. Quatre vingt deux victimes avaient été confirmées, dont 69 au Nord, qui demeure la région la plus touchée, 5 à l’Extrême-Nord, 4 au Littoral et 4 au Centre. Plus de 60 décès ont été enregistrés depuis le début de l’infection. Le taux de létalité au niveau national est de 5,8% avec 6,3% au Nord d’après ce dernier rapport.
Nicole Ricci Minyem
La finale du football masculin entre l’Université de Bamenda et l’Institut universitaire du Golfe de Guinée (IUG), ce samedi 11 mai 2019, mettra définitivement un terme à la 22e édition des Jeux Universitaires qu’accueille l’Université de Dschang (UDs) dans la région de l’Ouest. La cérémonie de clôture sera présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo. Les sites secondaires des jeux, Foumban dans le département de Noun, ville hôte du campus de l’Institut des Beaux-Arts et Bandjoun dans le département du Koung-Khi, qui abrite le campus de l’Institut Universitaire des Technologies Fotso Victor ont fait leurs adieux à la compétition vendredi dernier, 10 mai 2019, avec les finales de lutte, d’athlétisme dominée par les athlètes de l'Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) en 4x400 m, du football féminin, de volleyball et de handball dames et messieurs.
Dans l’ensemble, l’Injs est bien parti pour conserver son titre. En attendant le verdict final cet après-midi, cet établissement d'enseignement supérieur public qui prépare aux métiers du sport occupe la première place au classement général non officiel avec 19 médailles en or. Les étudiants de l’Université de Douala conservent la deuxième place avec 12 médailles en or, tandis que l’Université de Yaoundé I complète le podium avec 10 métaux précieux. Le classement général officiel sera donné cet après-midi lors de la cérémonie de clôture qui mettra un terme à ces 22e Jeux Universitaire qui ont été officiellement lancés le 4 mai dernier aux Campus principal de l’Université de Dschang.
A en croire le Pr. Maurice Aurélien Sosso, le président de la Fédération nationale du sport universitaire (FENASU) dans une interview accordée à la Crtv, les Jeux de Dschang se sont déroulés dans de bonnes conditions. « La dynamique collective que l’on a vu se déployer à travers un certain nombre de chorégraphies est une dynamique de l’heure, une dynamique inclusive qui nous appelle à la conscientisation. Avec les problèmes sociopolitiques du moment cette thématique signifie : tous ensemble, faisons gagner le Cameroun », relève le Pr. Maurice Aurélien Sosso. Aux étudiants, le président de la Fenasu a recommandé la fraternité, le dialogue intercommunautaire et l’humilité. « Il faut que les athlètes ne jouent pas pour absolument gagner mais pour que la compétition soit belle », dit-il.
Pour limiter le marchandage des athlètes, la Fenasu a pris des dispositions qui visent désormais à introduire le sport dans les programmes universitaires. « Notre souhait est que pendant qu’il est à l’école, l’étudiant fasse du sport mais ne soit pas l’objet de marchandage, de mercantilisme du sport, de vagabondage, allant d’université à une autre au prix du plus offrant. On a pris des mesures sévères qui ont gêné au départ. Elles ont été validées par le Conseil Fédéral présidé par le Minesup et mises en œuvre immédiatement. Aujourd’hui, les joueurs achetés l’année dernière ne jouent pas pendant deux ans », explique le président dela Fenasu.
Marie MGUE
Lettre à mon frère de lutte
Cher frère, toi et moi nous avons sonné le tocsin à l'occasion de l'élection présidentielle passée, j'ai appelé ceux que nous prenions comme des frères, dans notre effort pour qu'il advienne dans notre pays, un nouvel ordre politique, à se donner la main, à parler d'une seule voix, par le truchement d'un candidat de large consensus; notre famille politique, hélas, a choisi de montrer au monde entier qu'elle était un «TOUT-VENANT» rassemblant des gens qui n'avaient pas grand chose en commun. Emporté par un orgueil satanique, chacun s'est vu à la présidence de la République, ne voulant rien devoir aux autres, oubliant que le régime BIYA est doué d'une inertie phénoménale. J'ai crié, crié, crié! Rien, rien n'a été. Comme des gens possédés, des véritables impénitents du mal, huit personnes dont la plupart est récemment converti à notre longue et difficile lutte, ont organisé le maintien du président BIYA au pouvoir.
Mon frère, l'élection présidentielle est terminée. L'opposition a perdu l'occasion d'évincer démocratiquement le régime du président BIYA. Monsieur Paul Biya est le président régulièrement et légitimement élu grâce à la prolifération des candidats de paille qui ont découragé 3000 000 d'inscrits qui ne sont plus venus voter: puis ces candidats de pacotille ont provoqué l'éparpillement des votes des un million d'inscrits qui sont néanmoins venus voter. Le résultat, tu le connais cher frère.
Depuis que l'élection présidentielle est passée, ces mauvais opposants qui ne se lassent pas de perdre sans répit les élections, tentent de renverser le régime BIYA par la rue et le complot international. Je te le dis ; ils n'y parviendront pas.
Depuis je n'arrête pas de leur dire que les élections législatives et municipales à venir sont une grande opportunité que la constitution et le calendrier électoral nous donnent pour arracher au président BIYA le gouvernement et gouverner avec lui en Cohabitation, pour faire les réformes que nous appelons de tous nos vœux depuis plus de 30 ans. Ces OPPOSANTS d'un genre bizarre ne voient pas le temps qui passe et s'embarquent dans des combats d'arrière garde qu'ils mènent dans la dispersion la plus regrettable, chacun voulant montrer que c'est grâce à lui que la communauté internationale est venue pour renverser le régime BIYA.
Comme les élections n'appartiennent pas à ces opposants mais au peuple car elles sont l'occasion que le peuple a pour désigner des dirigeants, certains frères de lutte et moi-même, avons décidé de proposer au peuple du changement, ce peuple qui est fatigué d'échouer dans son effort pour renverser le régime du président BIYA, une stratégie électorale pour améliorer les possibilités d'évincer démocratiquement le régime du président BIYA. Nous savons maintenant de façon certaine que ce qui fait échouer l'opposition c'est :
* La prolifération des candidats
* L'éparpillement des votes du Peuple du Changement entre plusieurs offres politiques venant des gens qui veulent pourtant une seule et même chose.
Avec ces frères dont je te parlais, sans avoir tenté d'appeler tout le monde de bonne foi, puisque je t'ai déjà dit qu'il y a de mauvais opposants, nous avons élaboré méthodiquement une stratégie d'union, convaincus que nous sommes que : « C'EST NOTRE UNION QUI FERA NOTRE FORCE».
VOILÀ LA PLATEFORME KAWTAL.
Une stratégie électorale qui veut que dans chaque circonscription électorale, l'opposition ait une seule liste de candidats devant la liste du RDPC. Une seule liste de l'opposition où on mettra des candidats venant de tous les partis politiques de l'opposition, venant des syndicats, des organisations de la société civile et des personnes physiques qui ont quelque chose à donner mais qui ne veulent pas s'enfermer dans le carcan des partis politiques.
Mon frère de lutte, VOILÀ DONC LA PLATEFORME KAWTAL.
Je te le dis : C'EST LA SEULE DÉMARCHE QUI PEUT FAIRE GAGNER L'OPPOSITION.
Pendant plus de six mois, fort des échecs passés, nous avons structuré cette stratégie d'union. Tous les textes structurants sont élaborés avec délicatesse et précision.
LE 1er JUIN PROCHAIN LA PLATEFORME KAWTAL SERA SOLENNELLEMENT LANCÉE.
Mais comme si l'opposition est maudite, c'est maintenant la mode des plateformes : comme si ces opposants sont déjà au travail pour ramener le PEUPLE DU CHANGEMENT à la case départ en organisant une prolifération des plateformes.
J'ai entrepris de marcher, marcher encore et encore pour rencontrer ces opposants rongés par le virus des échecs à répétition.
J'ai rencontré beaucoup d'entre eux et nous avons échangé longuement sur les dangers de la prolifération des initiatives de rassemblement qui nous ramèneront à la prolifération des aventures individuelles et solitaires qui minent depuis toujours l'action de l'opposition. Les initiatives de regroupement ne doivent pas être des organisations politiques de trop visant des implantations territoriales qui viennent alourdir l'ensemble et surtout qui seront perçues par les partis politiques à rassembler, comme des supers structures, or comme tu le sais, les partis politiques sont extrêmement jaloux de leur existence même si celle-ci est réduite à presque rien. C'est pour cela que j'ai envisagé de les rassembler autour d'une stratégie électorale, c'est à dire, une idée, une démarche au lieu de tenter de les fondre dans une mégastructure.
Ces élections législatives et municipales à venir sont d'une importance capitale pour une opposition qui a échoué à toutes les 16 élections déjà organisées dans l'ère multipartiste du Cameroun. Nous ne devrons nous en prendre qu'à nous même si nous nous montrons incapables d'aborder ces 17ème et 18ème élections, qui sont là dernière opportunité que l'opposition a de prendre le gouvernement, dans un ordre et discipline qui inspireront l'adhésion du PEUPLE DU CHANGEMENT.
BIYA est déjà élu et c'est à cause de nos propres turpitudes, personne ne l'y enlèvera et surtout pas par la rue et le complot international. Nous devons donc saisir à fond ce qui reste démocratiquement faisable pour gagner la dernière phase du combat pour l'éviction de ce régime. Il faut envisager une cohabitation avec Biya comme président de la République et un gouvernement de l'opposition issu de la majorité à l'Assemblée nationale. Notre dispersion dans une multitude d'initiatives supposées de rassemblement nous sera fatale.
Je souhaite donc que la mesure des enjeux soit prise et que tous ceux qui sont conscients que c'est l'Union qui fera notre force, soutiennent la PLATEFORME KAWTAL qui devra prendre son envol le 1er juin prochain. Cette réussite sera la réussite de vous tous, Ce sera la réussite de tous ceux qui ne veulent pas la réussite d'un parti ni celle d'une ethnie mais celle d'un combat.
Il nous faut nous convaincre que nous sommes comme les autres nations, nous sommes capables d'intérêts communs qui transcendent les divisions ethniques.
Je suis fortement préoccupé par l'entêtement diabolique de certains opposants à œuvrer pour disperser les voix du PEUPLE DU CHANGEMENT sur une kyrielle d'offres politiques très souvent portées par des acteurs, à vrai dire, sans poids politique ni expérience et notoriété.
Je m'adresse donc à vous tous qui croient comme moi que c'est l'Union qui fera notre force, pour vous demander de l'aide pour faire réussir la cérémonie de lancement solennelle de cette stratégie électorale : LA PLATEFORME KAWTAL.
Je ne demande pas de l'aide à tous ceux qui veulent continuer dans la voie de la division : ceux-là seront combattus au même titre que le régime du président BIYA et ses alliés. Je ne suis pas ouvert à ceux qui combattent l'idée D'UNION DE L'OPPOSITION parce qu'ils veulent continuer leurs aventures tribalistes, solitaires et individuelles tout en étant incapables d'avouer leurs penchants grégaires.
J'appelle à L'AIDE ceux qui veulent une victoire démocratique; construite par tous, pour tous.
Rapprochons-nous! Le temps nous manque déjà !
Vous me haïssez! Mais il ne s'agit pas de moi. Il s'agit de vaincre par les élections un régime. Surpassez-vous donc! Faites de la stratégie KAWTAL votre démarche.
JE CROIS AU BIEN DE L'UNION !
QUE DIEU BÉNISSE CEUX QUI CROIENT EN LA FORCE DE L'UNITÉ !
QUE CEUX QUI CROIENT EN LA DIVISION S'ASSUMENT ET APPELLENT, COMME MOI, AUX AVENTURES INDIVIDUELLES ET SOLITAIRES AU NOM DE LA SUPRÉMATIE DE LEUR PARTI ETHNOCENTRÉ.
ALLONS AU COMBAT DÉMOCRATIQUE, ON VERRA CEUX QUI VAINCRONT.
La start-up de transport française Heetch, devenue une plateforme de voiture de transport avec chauffeur (VTC), déjà présente au Maroc, a annoncé jeudi 08 mai, vouloir lancer son service en Algérie, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et bientôt au Cameroun. Il y a de ce fait la concurrence à l’horizon pour Easy Ride, la start-up camerounaise spécialisée dans la location horaire de véhicules et autres taxis VIP, qui opère actuellement à Yaoundé et Douala.
En effet, La start-up de transport Heetch, devenue une plateforme de voiture de transport avec chauffeur (VTC) après avoir été lourdement condamnée en France il y a deux ans, a annoncé, jeudi 8 mai, avoir levé 38 millions de dollars, soit 20 milliards 900 millions de FCFA, pour accélérer son développement en France, en Belgique et en Afrique francophone.
« On arrive à convaincre des investisseurs en grossissant sur un marché comme la France, qui est assez concurrentiel, sans dépenser trop d’argent. Je pense qu’on est la seule plateforme qui séduit plus de passagers et de conducteurs sans donner des bonus à tout-va, sans faire des réductions tous les quatre matins », a assuré jeudi à l’AFP Teddy Pellerin, cofondateur de la société.
En Afrique, son service est en test à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et doit être lancé au Cameroun et au Sénégal d’ici la fin de l’année 2019 « Dans ces pays, on est un peu plus cher que le marché des taxis de rue, mais avec un confort et une sécurité supplémentaires. », a précisé Teddy Pellerin qui envisage d’étendre son service aux motos-taxis, notamment au Cameroun.
Mais pourquoi en Afrique francophone ? Selon Teddy Pellerin, Heetch cible d’abord des pays d’Afrique francophone parce qu’« en plus de la langue, il y a de formidables opportunités dans les grandes villes qui évoluent, avec peu d’infrastructures de transports publics et des problèmes de congestion ».
Fondée en avril 2013 par Teddy Pellerin et Mathieu Jacob, Heetch mettait en relation des conducteurs qui étaient des particuliers avec des passagers pour se déplacer la nuit. Après une lourde condamnation, elle s’est reconvertie début 2017 vers un modèle de VTC plus classique et délaisse le covoiturage de nuit pour se transformer en entreprise de VTC disponible 24 heures sur 24. Le nom de l’application est dérivé du terme anglais hitch-hiking, qui signifie auto-stop.
Danielle Ngono Efondo
« L’objectif de ce forum est d’explorer les nouvelles opportunités pour le partenariat bilatéral et également déterminer les stratégies ciblées pour des secteurs nouveaux à découvrir. La Corée est prête à partager ses expériences de développement économique avec le Cameroun et prête à investir davantage au Cameroun en tant que partenaire le plus fidèle et le plus fiable », a indiqué l’ambassadeur de Corée au Cameroun, Bok-Ryeol Rhyou.
A en croire le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, la Corée et le Cameroun entretiennent les relations diplomatiques depuis 1961 et ces deux pays ont développé de nombreux projets bilatéraux d’envergure dans des domaines de l’énergie, la santé, la formation professionnelle, les TIC, etc. Et le Cameroun compte continuer de booster ces échanges.
En 2008, la Corée du Sud est devenue la 13e puissance économique mondiale avec un PIB de 1 024 milliards de dollars américain. Au niveau des échanges, en 2007, il s'agit de la 11e et 13e puissance commerciale mondiale respectivement en termes d'exportation et d'importation de marchandises. Si l'on exclut les échanges intra-Union Européenne, la Corée du Sud devient respectivement la 6e et la 7e puissance exportatrice et importatrice de biens
« L’expérience de la Corée mérite d’être explorée et nous l’utilisons certainement pour accompagner la stratégie de développement du Cameroun visant à faire de notre pays un pays émergent à l’horizon 2035. C’est le sens de la présence d’un conglomérat comme Samsung dans les domaines des Tic », précisera Alamine Ousmane Mey, ministre en charge de l’Economie qui a pris part aux travaux.
« Le Cameroun veut transformer les produits de notre sous-sol pour en ajouter de la valeur afin de commercer avec le reste du monde, dans le but d’améliorer notre balance commerciale. Nous voulons tirer profit de l’expérience coréenne. La Corée n’a pas de richesses du sous-sol mais, elle a des richesses humaines et c’est là le sens de ces échanges qui aident à mieux nous en inspirer et à permettre à notre pays de poursuivre sereinement la croissance, la diversification, l’intégration, le partage de la richesse créée une croissance inclusive », va-t-il ajouter.
De son côté la Corée du Sud veut trouver de nouvelles opportunités d’investissements au Cameroun. S.E Bok-Ryeol Ryou l’Ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun a indiqué que les travaux de son pays permettent à son pays de déterminer les stratégies ciblées pour de nouveaux secteurs à explorer. «La Corée est prête à partager ses expériences de développement économique avec le Cameroun, à investir davantage au Cameroun».
Otric N.
Elles ne comprennent pas le fait qu’elles doivent payer chacune la somme de 85 000 Fcfa pour se faire installer un nouveau compteur électrique.
L’ambiance en ce moment au Marché des femmes de Douala n’est pas top. Les commerçantes ne sont pas d’accord avec les nouveaux compteurs électriques qui doivent être installés dans leurs boutiques. Elles trouvent le prix à payer trop élevé. Pour montrer leur mécontentement, elles ont décidé de garder leurs boutiques fermées. Elles demandent par ailleurs que leurs anciens compteurs leur soient remis ainsi que le courant électrique.
«On a fermé les boutiques parce qu’on nous demande de payer 85 000 Fcfa par commerçant, pour avoir un compteur divisionnaire. Ce qui est inconcevable. Les compteurs Eneo que nous utilisons ont été retirés. Nous sommes dans le noir depuis trois jours. Ils doivent remettre ces compteurs, remettre l’énergie électrique dans le marché», déclare la prénommée Adeline, vendeuse au Marché des femmes.
Du fait du climat qui devenait délétère dans ce marché, Didier Bidja le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e a fait une descente sur les lieux. Il a tenu une réunion de crise et à tenter d’apaiser et surtout de calmer la tension. Le sous-préfet a expliqué qu’il s’agit d’un « projet d’assainissement de la distribution de l’énergie électrique dans ce marché, compte tenu des incendies à répétition dans des marchés. Mais, le problème est qu’il y a une convention entre Eneo et une association (des commerçants du Marché des femmes Ndlr). Cette association n’a pas suffisamment communiqué avec les commerçants, afin de leur expliquer les modalités d’installation des nouveaux compteurs, des transformateurs et des contributions à verser ».
Au terme de la réunion de crise, le sous-préfet a fait savoir compte tenu du fait que l’association susmentionnée a une convention avec Eneo, chaque commerçante se verra installer un nouveau compteur divisionnaire. Le prix qui sera fixé, sera celui d’Eneo. Il sera question de déterminer d’abord le nombre exact des commerçantes. Et après les calculs seront faits sur la base de ce fichier réel. C’est sur cette base, qu’on saura ce que chaque vendeuse va devoir payer.
Liliane N.
La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et la société de téléphonie mobile Orange vont encore cheminer ensemble durant les quatre prochaines années. Cela signifie qu’on verra encore sur les équipements des sélections nationales de football de notre pays, la marque Orange. Ladite marque restera aussi présente sur les brandings de la Fecafoot.
Au cours de la cérémonie de signature de la convention qui a eu lieu 9 mai 2019 à Yaoundé, aucune information n’a été donnée sur le montant du partenariat. Seidou Mbombo Njoya le président de la Fecafoot et Frédérick Debord le Directeur général d’Orange Cameroun ont juste indiqué qu’il s’agit d’un contrat qui va au-delà de l’aspect financier.
«Nous avons renouvelé ce contrat dans notre esprit, parce que nous voulons aujourd’hui avoir des partenaires qui nous accompagnent dans notre mission. Ce n’est plus que du partenariat financier ou technique, mais aussi, c’est une adhésion. C’est dans cet esprit-là que nous voulons négocier nos contrats, nos partenariats avec nos futurs partenaires. Nous sommes aujourd’hui dans une nouvelle dynamique, comme je l’ai dit au début de notre mandat.
Nous voulons aujourd’hui redorer le blason et l’image de la Fédération camerounaise de football, qui comme vous le savez, a été écornée par de longues et incessantes crises. Aujourd’hui nous envoyons un signal fort à tous nos partenaires pour dire que si Orange signe aujourd’hui, c’est la preuve qu’elle a la conviction qu’une nouvelle équipe à la tête de la Fédération repart sur des bases saines, une gouvernance nouvelle, une certaine équité, avec l’éthique comme leitmotiv», a déclaré Seidou Mbombo Njoya.
Frédérick Debord a pour sa part précisé qu’il s’agit d’un contrat de bonne valeur. «Cette nouvelle convention qui part sur de nouvelles bases permet à la Fecafoot de bénéficier à la fois du sponsoring financier d’Orange mais aussi d’un partenariat plus technologique avec de nouvelles solutions, la mise en œuvre de nouveaux contenus qui permet de valoriser le travail qui est effectué par la Fecafoot et tout le support qu’Orange peut apporter à la Fédération», a expliqué le Directeur général d’Orange Cameroun.
Dans les colonnes du numéro 2930 du quotidien Le Jour, une source proche du dossier révèle qu’ Orange va devoir reverser à la Fecafoot la somme de 500 millions de Fcfa durant toute la période du contrat. Le plus dudit contrat portant sur l’apport technologique, il est dit que la Fecafoot pourra bénéficier des produits dérivés à l‘instar du crédit téléphonique pour les joueurs et les joueuses.
Liliane N.
La nouvelle est tombée à l'issue de l'atelier de consultation participative de deux jours tenu à Garoua, à l'initiative du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) avec l'appui du Pnud, le Programme des Nations unies pour le développement . Il était ainsi question de permettre à travers les travaux dudit atelier, l'amélioration des conditions d'accès des populations vulnérables et les femmes aux opportunités d'emplois dont est porteur le nouveau septennat du Chef de l'Etat.
Présents à l'atelier, les membres de la société civile, les maires des communes de l'Extrême-Nord, du Nord et de l'Est. Pour Esther Yafo, maire de la Commune de Garoua Boulaï : "la commune qui est à la lisière de la République centrafricaine. La commune de Garoua Boulaï a reçu plus de 60.000 réfugiés et en majorité des jeunes ".
Dorénavant, les Centres d'écoutes, d'orientation, de conseil et d'accompagnement vont opérer une migration en bureaux d'emplois municipaux pour une réponse mieux adaptée aux attentes des jeunes. " Les besoins recensés en matière d'emplois des jeunes dans l'Arrondissement de Garoua 2ème sont énormes ", a soulignée Mounira Tizerma, présidente du Cnjc de Garoua 2ème.
Les travaux de l'atelier de Garoua offrent donc une possibilité d'élargissement des compétences transférées au communes pour impacter positivement leur développement.
Innocent D H
Le domaine du secourisme intéresse de plus en plus les jeunes camerounais. Chaque année, de nombreux camerounais venant des dix régions du pays, intègre les rangs de la Croix-rouge camerounaise (Crc), actuellement dirigée par Mme Cécile Akame Mfoumou. D’après Ayissi Nouma le Directeur national de la gestion des catastrophes qui s’est exprimé à ce sujet dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le désir sans cesse croissant qu’ont les jeunes pour le secourisme est dû au fait qu’il y en a qu’ils veulent enrichir leur curriculum vitae, d’autres espèrent trouver un emploi, et certains y viennent juste par passion, parce qu’ayant vu des personnes à l’œuvre.
A la question de savoir si les populations adhèrent spontanément au mouvement secouriste, Cécile Akame Mfoumou la présidente de la Crc répond par l’affirmative. « Bien sûr que oui, les volontaires font partie intégrante de la communauté, leurs actions d’amour et de compassion envers les populations vulnérables sont appréciées, ce qui suscite l’engouement de ceux qui ne sont pas encore membres de la Croix-rouge », explique-t-elle.
D’après nos sources, à l’heure actuelle, la Crc compte un effectif de 50 000 volontaires soient 20 000 actifs présents sur l’ensemble du territoire national. Et le recrutement reste d’actualité. Même s’il faut préciser qu’il ne se fait pas au hasard «Nous avons des modes de recrutement. Ce n’est pas tout le monde qu’il faut accepter. Il faut être intègre, être accepté dans sa communauté. Il y a un engagement à signer, car la Croix-rouge a ses principes fondamentaux », explique Prisca Tondam le Directeur du développement organisationnel dans les colonnes du quotidien gouvernemental.
A titre de rappel, la Crc a célébré le 8 mai 2019, la journée consacrée au secourisme sous le thème « l’amour ». Ledit thème a été choisi pour montrer que la présence de l’amour exclut la discrimination. « C’est ce message que nous voulons transmettre aux camerounais: agir sans discrimination de race dans le respect de la dignité humaine en prenant exemple chez les volontaires de la Croix-rouge camerounaise », a déclaré Prisca Tondam.
Il faut noter que les formations suivies par la trentaine d’élèves et enseignants du Lycée de Nkol-Eton à Yaoundé ont été faites dans le cadre de la journée suscitée. Elles ont porté sur quatre modules à savoir connaissance internationale du mouvement de la Croix-rouge, les gestes de premier secours, l’éducation à la santé communautaire et la gestion des catastrophes.
Liliane N.