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Morceau choisi de la déclaration du Ministre camerounais de la Communication (Mincom), Porte-parole du Gouvernement à l’occasion de la célébration ce lundi, 03 mai 2021 de la Journée mondiale de la liberté de la Presse. Le membre du Gouvernement a saisi le prétexte étayer la lanterne du public sur la situation de la Presse au Cameroun qu’il présente comme un véritable marqueur de l’évolution démocratique grâce à la volonté du Président Paul Biya.

 

Dans sa déclaration, le Ministre René Emmanuel Sadi commence par faire écho d’un constat selon lequel, la célébration ce 03 mai 2021 par le Cameroun de concert avec le reste de la planète, de la Journée consacrée à la liberté de la Presse, est l’expression d’une aspiration collective à la liberté, mais davantage l’expression d’une volonté politique, celle du Président de la République, Paul Biya.  Si l’on se réfère aux propos du Mincom, le Chef de l’Etat, « dans sa clairvoyance reconnue, a décidé de rompre avec un passé monolithique, peu propice à l’éclosion et à la manifestation des libertés publiques ».

Vu cette volonté inébranlable de l’homme lion de faciliter la mise en place d’une Presse libre dans son pays, le Porte-Parole du Gouvernement qui jette un regard sur la situation des hommes et femmes de médias dans le pays, est d’accord sur une chose, c’est que la liberté de la presse est une réalité palpable au Cameroun. « Oui, le Cameroun est aujourd’hui un pays démocratique où s’exerce la liberté de la Presse. C’est au Président que nous le devons. Et c’est le lieu une fois encore, de lui rendre l’hommage qu’il mérite », souligne le Mincom.

Lire aussi : Parfait Siki : « La presse Camerounaise est sous assistance respiratoire » 

Cartographie de la liberté de la Presse

Le Patron des médias, note que trois décennies après la déclaration de Windhoek le 03 mai 1991 par l’Unesco que la cartographie de la liberté de la presse dans le monde demeure bien contrastée.

« Si dans de nombreux pays, des efforts considérables ont été accomplis pour améliorer les conditions d’accès à une information libre et crédible, dans bien d’autres, la situation demeure préoccupante.

En effet, dans plusieurs pays, des journalistes et professionnels de médias font encore l’objet de sérieuses entraves, voire des sévices de toutes sortes, dans le cadre de l’exercice de leur profession.

Cet état d’insécurité qui hante le quotidien des hommes et femmes de médias préoccupe à plus d’un titre, tous les Etats démocratiques dont le Cameroun qui se veut respectueux des droits humains et des libertés fondamentales.

C’est dire que notre que notre pays, n’aura pas attendu Windhoek et le 03 mai 1991 pour affirmer son option en faveur de la liberté de la Presse et du droit des citoyens à l’information. C’est en effet, à la faveur de la loi N° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de Communication sociale, que le Cameroun a amorcé son immersion dans le champ des libertés spécifiques aux médias », indique René Emmanuel Sadi.   

Lire aussi : Liberté de la presse: des journalistes de Canal 2 International tabassés par des agents de la mairie de Yaoundé 5

L’on apprend ainsi officiellement du Ministre que le Cameroun compte aujourd’hui plus de 600 titres qui paraissent régulièrement pour ce qui est de la Presse écrite, près d’une centaine de stations de radios diffusion, environ une trentaine de chaînes de télévision et une presse cybernétique dont le foisonnement est fort impressionnant.  

« Au plan éditorial, on observe à l’évidence une liberté de ton particulièrement marquée, sans aucune autre restriction que celle prescrite par les règles éthiques et déontologiques ou par la loi. Il n’y a donc aucun doute à cela : l’ensemble des acteurs médiatiques dignes de ce nom, exerçant sur le territoire camerounais, le font en toute liberté et en toute indépendance », remarque le Patron des médias au Cameroun.

« A tout ceci s’ajoute hélas, l’instrumentalisation dont les médias et journalistes font de plus en plus l’objet de la part de lobbies et autres acteurs tapis dans l’ombre. Une pratique particulièrement nocive qui a fait naitre une presse à gage dont l’action se montre particulièrement nuisible à l’image de la profession et partant, à celle du Cameroun, à l’intérieur comme à l’extérieur. Certes, il convient de reconnaitre que, la Presse camerounaise évolue dans un environnement particulièrement difficile en termes de viabilité économique de ses structures et de valorisation de ses ressources humaines. Le Gouvernement est parfaitement conscient », remarque-t-il en outre.

Lire aussi : Election présidentielle de 2025: ces appels à la candidature de Franck Biya qui divisent

Thème de cette édition

Le Ministre de la Communication a également saisi cette tribune pour partager avec les journalistes et autres professionnels de médias, une réflexion sur le thème de cette édition de la Journée mondiale de la liberté de la Presse retenu par l’Unesco à savoir, « l’information comme bien public ».

« Pour le Gouvernement, garant de tous les biens publics, cet intitulé met en lumière le fait que l’information est une denrée précieuse qui doit être défendue par tous. En tant que bien public, l’information est ainsi la source qui permet aux citoyens d’être renseignés sur les grands sujets de la vie publique.

Bien plus, ce faisant, elle doit mettre chacune et chacun en sécurité. Pour sa part, le Gouvernement, sous la Très Haute Impulsion du Président de la République S.E Paul Biya, s’emploie au quotidien à fournir à nos citoyens une information crédible et transparente sur la vie de la nation, au travers de nos médias qui sont des partenaires indéniables voire incontournables, dans l’atteinte de cet objectif.

Pour ce faire, le Ministère de la Communication continuera de tout mettre en œuvre, pour l’émergence d’une véritable Liberté de la Presse et d’une Presse de qualité au Cameroun. A cet égard et de manière générale, la mise en application des résolutions des Etats généraux de la communication de 2012, demeure une de nos priorités. Ces recommandations constituent sans aucun doute, une base qui nous permettra d’assainir durablement l’environnement de la presse », déclare René Emmanuel Sadi.  

Lire aussi : Etat de la liberté de la presse au Cameroun: les patrons de presse en discorde

 

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

Pour le responsable de la Communication de la Fédération Camerounaise de Football, les mesures urgentes doivent être prises, afin de »Sauver la Presse » car, c’est ainsi que l’on parviendra à « sauver la Démocratie ».

 

Un sujet de réflexion qui intervient alors qu’on commémore ce 3 Mai, la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse  

 

« Un autre 3-Mai. Une autre journée mondiale de la liberté de la presse. Comme un patient Covid-19 en détresse respiratoire, la presse camerounaise est sous assistance.

 

Mais elle ne dispose d’aucun réanimateur à ses côtés, son assistance est constituée d’une horde de professionnels aux abois, courbés sur le grand malade dont la situation empire année après année. La presse camerounaise est malade, d’un mal si profond que son pronostic vital est engagé depuis longtemps.

 

En tout cas, la plupart de ses enfants chéris, ses filles et fils parmi les plus valeureux l’ont abandonnée au point où elle ne tient à la vie que grâce à la témérité de quelques rares chevaliers, des héros tragiques, des Pyrrhus victorieux. Ils sont honorables, mais les balafres de la bataille quotidienne qu’ils livrent sont ostensibles.

 

Les entreprises sont structurellement déficitaires, elles accumulent des arriérés de salaire, limogent à tout vent, se créent et se ferment au gré des combats gagnés ou perdus, se livrent au mieux offrant, expression pudique pour éviter de dire qu'elles se prostituent.

 

En fait, Dieu ne veut pas de la presse au ciel, c’est sans doute la raison de la survivance de ce secteur.

 

 

La presse apparaît comme le dindon de la farce d’un processus de construction socio-politique, économique, culturelle et sportive. Elle crie à la liberté, mais c’est du pain qu’elle a vraiment besoin.

 

Les opérateurs politiques que la presse a révélés et accompagnés s’aménagent un statut économique et social confortable à travers les milliers de postes électifs qu’ils se partagent élections après élections. Les acteurs économiques, dont les médias portent les combats pour un meilleur environnement des affaires, se disputent l’entrée du classement de Forbes.

 

Les sportifs, dont elles content les exploits, peuvent admirer les belles infrastructures construites en cinq ans à travers le pays, et qui annoncent un âge d’or. La culture est une fausse jumelle de la presse, car elle a trouvé un second souffle à travers les « vues », les « likes » et les « téléchargements », qui génèrent notoriété et, quelques fois, fortune.

 

La presse n’a pas réussi à trouver son chemin de Damas. Pas encore. Le cherche-t-elle ? Passons sur le fait qu’elle n’ait pas encore réalisé l’aggiornamento nécessaire pour la transition numérique. On verra plus loin que ses conditions économiques retardent voire annihilent toute velléité d’essor.

 

Notre presse, la presse écrite surtout, la mère de la presse, s’est progressivement appauvrie du fait de l’absence d’appui de l’Etat comme cela aurait dû être le cas. Si la presse d’Etat bénéficie des subventions continues du gouvernement, la manière dont la presse privée est traitée est une atteinte à nos valeurs démocratiques bien plus qu’à la viabilité de centaines d’entreprises de presse qui emploient de milliers de jeunes.

 

En affaiblissant la presse par étranglement économique, en refusant de l’oxygéner, on travaille à provoquer à la longue l’asphyxie de la démocratie. Le quatrième pouvoir est un élément central de toute démocratie, autant que les autres pouvoirs connus. Pourquoi serait-il le seul qui ne bénéficie d’aucun appui des pouvoirs publics ?

 

La conséquence est que la presse s’est débarrassée de ses armes les plus efficaces, comme les enquêtes ou les grands reportages. Elle est aujourd'hui la version imprimée des infos des réseaux sociaux, avec peu de valeur ajoutée.

 

Et quand le pouvoir s’est rendu compte de la capacité de nuisance encore plus corrosive des réseaux sociaux, il en appelle au patriotisme de la presse. Elle est appelée à la rescousse pour réguler la circulation de l’information, mais c’est tard. Car les réseaux sociaux ont pris le pas même sur les médias traditionnels.

 

Il n’est pas tard pour sauver la presse. Il faut pour la première fois mettre en place un système de subvention assis sur le professionnalisme et la crédibilité des titres. L’Etat peut financer les projets de transition numérique, qui veut que la presse a de plus en plus de lecteurs digitaux et peu de lecteurs papier.

 

Le gouvernement peut souscrire des abonnements importants pour les ministères et organismes publics. Des solutions existent pour réhabiliter un des piliers de notre démocratie et un important pourvoyeur d’emplois.

 

On ne peut faire plus mal à la presse que maintenant. Elle est à plat ventre. Elle ne peut que se relever. Il faut l’aider à se relever, comme elle aide l'Etat à construire une citoyenneté de progrès ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

La chaîne de télévision privée Canal 2 n’exclut pas la possibilité d’intenter une action en justice contre les agents de la mairie de Yaoundé 5.

Ces tristes événements remontent à la journée d’hier 29 avril 2021. L’équipe de reportage de Canal 2 International constituée d’un cameraman le nommé Bertrand Tsasse et un journaliste a été molestée par des agents de la mairie de Yaoundé 5. Ladite équipe est allée couvrir une rixe qui opposait les agents communaux aux conducteurs de moto taxis.

Selon des sources concordantes, les agents de la mairie de Yaoundé 5 qui ont copieusement battus le cameraman Bertrand Tsasse et cassé sa caméra, ont même promis la mort à ce dernier. Une chose qui attise encore plus la colère non seulement de Canal 2 International mais de l’ensemble des journalistes ayant appris que l’un des leurs a été molesté dans l’exercice de ses fonctions.

«Je suis allé moi-même à la mairie m’enquérir de la situation, auprès des responsables trouvés sur place. J’ai moi-même échappé au lynchage. C’est la police, la vraie, qui m’a sorti des griffes de ces sauvages. Un officier de police m’a conseillé de contacter le maire. Ce que j’ai fait. Mais je n’étais pas au bout de ma déception. M. Augustin Bala m’a indiqué que ses agents étaient dans leur droit, accusant l’équipe de Canal 2 d’avoir rameuté la foule de conducteurs de motos déjà assagie après une journée de tumultes. J’en ai été dégoûté», a déclaré le journaliste Rodrigue Tongue rédacteur-en-chef délégué.

Et pour ce qui s’est réellement passée avec son équipe de reportage, Rodrigue Tongue rapporte que celle-ci une fois arrivée à la mairie, a cherché premièrement à voir le Maire Augustin Bala.

«Pourtant mes reporters ont été professionnels. Une fois à la mairie, ils ont demandé après le maire qui leur a fait dire qu’il ne parlerait que plus tard… demain. Alors que l’équipe avait regagné la voiture de reportage, un agent de la mairie s’est porté volontaire pour un récit face camera. C’est durant le tournage que les agents qui servent de ‘‘police’’ municipale lui sont tombés dessus. Nous condamnons avec la dernière énergie cet acte odieux. Nous allons naturellement lui donner des suites judiciaires. Au pénal comme au civil», a déclaré Rodrigue Tongue.

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun condamne énergiquement cette violation des droits de ses membres qui survient à quelques jours de la célébration de la journée de la liberté de la presse.

Liliane N.

 

Published in Société

La jeune journaliste est désormais libre. Après 07 jours de détention dans les cellules de la Direction Régionale de la Police Judiciaire pour le Centre puis dans le Littoral. Une libération dont se félicite le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC).

 

Le malheur de la jeune journaliste commence le 13 mars dernier lorsqu’elle est appréhendée par les forces de police judiciaire, suite à une plainte déposée par une responsable d’un établissement bancaire de la place. Comme c’est de plus en plus le cas dans notre pays, la journaliste n’avait pas été notifiée des raisons de son arrestation. Mais il était évident qu’elle était victime d’un certain nombre de révélations faites autour d’une affaire dans laquelle est impliquée Mme Marème Mbaye Ndiaye, la sénégalaise, directrice générale de ECOBANK Cameroun. Finalement, on apprendra que la Journaliste Davina Lyse Nguili Nkouma est accusée pour diffamation, cybercriminalité et délit de presse.

 

Elle sera gardée à vue à la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Centre la nuit de ce 13 mars, jour de son arrestation. Puis Lyse Davina sera transférée vers la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Littoral (DRPJ) le dimanche 14 mars 2021. Elle passera 5 jours dans ces locaux, avant sa libération sous caution dans la soirée du vendredi 20 Mars.

« Le Bureau Exécutif Régional du Littoral (BEL) se félicite du heureux dénouement de cette affaire complexe et salue la mobilisation des Camarades, et celle de toute la Corporation des Journalistes. Remerciements particuliers à Me Fenelon Mahop SEN (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil du SNJC), Me Atangana (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil de la famille), le Confrère Pierre Claver Nkodo qui s’est porté garant de sa libération sous caution. Le SNJC suivra cette affaire jusqu’à son dénouement et ne ménagera aucun effort pour que toute la lumière soit faite. » fait savoir le SNJC par la voix du président régional pour le littoral, Aristide EKAMBI.

 

Une mobilisation du SNJC que la confrérie salue. De plus en plus, le syndicat s’affirme comme une autorité morale à même de prendre la défense des journalistes et professionnels des médias qui soient ses membres. De quoi encourager le plus grand nombre des professionnels de l’information à s’affilier à cette structure qui leur assure une couverture face à l’injustice. Une couverture qui leur permette de faire leur travail dans une plus grande quiétude.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Société

Le décès de cet homme des médias, dans des circonstances qui restent inconnues pour le commun des Camerounais n’a laissé personne indifférent. Dans le chorus des condamnations, l’on a relevé les messages de Cabral Libii, président du Pcrn ainsi que celui du Mrc. 

 

 

Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale

« J'ai appris avec stupeur et chagrin, le décès du journaliste Samuel Wazizi dans des circonstances troubles.

J'adresse mes sincères condoléances à la famille du défunt et au corps des médias camerounais.

Je demande au gouvernement de faire toute la lumière sur cette affaire et de tirer toutes les conclusions qui s'imposeront à l'issue d'une enquête diligente et impartiale.

Je réaffirme mon attachement à la liberté de la presse et à la dignité des journalistes et des citoyens camerounais victimes des privations de liberté.

J'en appelle une fois de plus à la libération sans délais de toutes les personnes injustement ou longuement incarcérées dans une perspective d'apaisement du climat social et de la lutte contre la pandémie à coronavirus, dont la prison est un terrain fertile de propagation.

Le pouvoir de Monsieur Biya reste l'unique responsable de cette situation et devra rendre des comptes à la famille du défunt et au peuple camerounais ».

Décès de Samuel Wazizi : Les Journalistes prennent position  

 

Mouvement pour la Renaissance du Cameroun

« Arrestation arbitraire suivie de la torture à mort de Samuel Abuwe Ajiekah dit «  Samuel Wazizi

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a appris avec consternation et stupeur, le décès révoltant du journaliste Samuel Abuwe Ajiekah, dit « Samuel Wazizi », annoncé le 02 juin 2020.

M. Abuwe Ajieka avait fait l’objet d’une arrestation arbitraire le 02 août 2019 à Buea, dans la Région du Sud-Ouest, suivie de sa détention au secret depuis le 07 août 2019, détention au cours de laquelle il a subi les pires actes de torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants qui ont entraîné sa mort. 

Le MRC présente à sa famille, ses amis, ainsi que l’ensemble de la corporation des journalistes Camerounais, ses condoléances les plus attristées, auxquelles il joint l’expression de sa sympathie émue.

Le MRC condamne sans réserve ces actes et traitements odieux et barbares d’un régime pour lequel la vie des Camerounais n’a aucune valeur. Il rappelle que le jeune Abuwe Ajieka n’est qu’une victime de plus, après tant d’autres, qui ont payé de leurs vies le prix de l’exercice de leur métier.

Le MRC n’exige que les responsables de ces actes, à tous les niveaux, y compris les donneurs d’ordre, soient identifiés, poursuivis devant les tribunaux et sanctionnés selon la loi.

Le MRC, dont nombre de ses membres ont connu dans leur chair la barbarie du régime de Monsieur BIYA, et dont quinze (15) d’entre eux font toujours l’objet d’une détention arbitraire dans des conditions inhumaines, appelle les Camerounais à s’indigner face à la barbarie et à se mobiliser pour arracher leur dignité et leur liberté confisquées par ce régime criminel ».

 

 

N.R.M

 

Published in Société

Le 08 mai 2020, des parlementaires américains ont écrit au Chef de l’Etat, Paul Biya. Dans cette correspondance, ils relèvent qu’au Cameroun les journalistes sont arrêtés et incarcérés abusivement et exigent dans la foulée leur libération, notamment le cas d’Ahmadou Vamoulké, l’ex Directeur général (DG) de la Cameroon Radio Television (Crtv). 

 

Karen Bass (membre du Congrès américain) et les sénateurs Richard J. D’Urbin, Patrick Leahy, Benjamin L. Cardin et Chris Van Hollen, sont les parlementaires qui ont écrit au Président camerounais. « En effet, ces dernières années au Cameroun sont marquées par une augmentation inquiétante des restrictions à la liberté d’expression et aux médias indépendants ainsi que des abus des lois sur la diffamation », mentionne-t-ils dans la correspondance. 

Aux rangs des incarcérations abusives des journalistes, ces parlementaires américains évoquent le cas d’Amadou Vamoulké, l’ex DG de la Crtv en détention à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui depuis 2016 et en attente de son procès pour des faits présumés de détournement de deniers publics. Outre cette affaire, ils citent les journalistes Tsi Conard et Thomas Awah Junior incarcérés en 2018 et 2017 respectivement. L’hostilité contre la patrie et publication de fausses nouvelles, sont les chefs d’accusation retenus contre ceux-ci. 

Au regard de cette réalité rendue plus difficile à cause des problèmes de santé auxquels font très souvent face ces détenus, Karen Bass et les quatre autres signataires de la lettre adressée au Président, Paul Biya, plaident en faveur de la libération immédiate et sans condition, d’Amadou Vamoulké, de Tsi Conrad et de Thomas Awah Junior. 

Rappelons que Amadou Vamoulké est détenu depuis juillet 2016. Surnommé le « Doyen » ou « Monsieur Propre », son procès a été renvoyé plusieurs fois. Plusieurs ONG de protection des Droits humains insistent sur son incarcération « illégale », lui qui bénéficie officiellement du statut « d’inculpé libre » et dont le procès « ne se tient pas dans les délais impartis ». Parmi ces organisations mobilisées pour l’obtention de la libération de l’ancien DG de la Crtv et d’autres journalistes incarcérés au Cameroun, figurent en bonne place Reporters sans frontières(RSF), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fih), ou encore le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).   

 

Innocent D H

 

Published in Diplomatie

Ce dimanche, 03 mai 2020, le Cameroun s’est joint au reste du monde pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse. Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a saisi le prétexte pour plaider en faveur d’une « presse libre et dotée de ressources adéquates ». 

 

« Je soutiens une presse libre et dotée de ressources adéquates. Comme d’autres critiques de M. Biya et de son régime au Cameroun. Les journalistes mettent souvent leur vie en jeu. Il est inadmissible que des journalistes et militants pro démocratie soient injustement détenus », écrit Maurice Kamto sur son compte Twitter. 

Par ce message, l’ancien candidat arrivé deuxième à la présidentielle de 2018 rend un vibrant hommage aux hommes et femmes de médias. Il vante le journalisme qui reste et demeure un pilier fondamental de la démocratie, la presse l’un des signes forts de bonne gouvernance dans un Etat.  

Cette 27ème édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse a lieu dans un contexte particulier où la crise du coronavirus menace la planète toute entière. Ce lundi, 04 mai 2020 les éditeurs de presse ont décidé de lancer une journée dite de « presse morte ». Ne sont en kiosque ce jour que des journaux ayant un positionnement politique proche du pouvoir de Yaoundé, apprend-on. Les patrons de presse veulent ainsi dénoncer plusieurs problèmes auxquels ils font face. Sont évoqués entre autres, l’aide publique à la presse privée qui est une vraie chimère, mais également le non-respect de la convention de florence. 

Ces patrons de presse dénoncent aussi, les arrestations arbitraires des journalistes dans le cadre de l’exercice de leur métier. Le maintien des peines privatives de liberté pour les délits de presse au mépris des standards et engagements internationaux du Cameroun, est aussi décrié. 

 

Innocent D H

 

Published in Société

Le pays de Paul Biya occupe le 134ème rang au classement mondiale 2020 en matière de liberté de la presse. Dans son rapport, Reporter sans frontières (Rsf) cite le Cameroun comme un mauvais exemple dans le respect de cette liberté et indexe le Gouvernement sur l'arrestation arbitraire des journalistes. 

 

Dans ce classement 2020 de Rsf, le Cameroun perd trois places par rapport au rang qu'il a occupé en 2019 (131ème place). L'organisation non gouvernementale parlant du paysage médiatique camerounais, le qualifie de "pluralisme de façade". Pour elle, "le nombre pléthorique d'organes de presse souvent mis en avant par les autorités ne suffit pas à assurer un environnement favorable aux médias". 

Rsf dit constater qu'au Cameroun, les problèmes de connexion internet mettent à mal la pratique de la profession. L'organisation basée à Paris en France, écrit dans son rapport, "champion africain des coupures internet en 2017, le pays a de nouveau connu des perturbations de son réseau à la suite de la réélection de Paul Biya pour un septième mandat en octobre 2018".

Toujours à propos de la présidentielle de 2018 au Cameroun, l'Ong relève d'exactions contre les journalistes et les médias. "Menaces, agressions, intimidations et arrestations se sont multipliées en marge de l'élection et lors de la contestation des résultats qui a suivi. Les détentions arbitraires des journalistes et les poursuites, notamment devant les tribunaux militaires ou des juridictions spéciales", rapporte-t-elle tout en indiquant que le climat politique actuel n'est pas favorable à l'exercice du métier de journaliste.

L'association dont le journaliste Pierre Haski assure la présidence revient aussi sur la loi antiterroriste de 2014 qui a valu à Ahmed Abba, correspondant de Rfi, un emprisonnement de 02 ans et demi.Figure aussi dans ce document, le cas d'Amadou Vamoulké, l'ancien directeur général de la Crtv. Rsf estime que celui-ci est injustement détenu à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui. 

 

Innocent D H

 

Published in Télécommunication

Le principal motif est politique, révèle African Freedom of expression exchange dans un rapport sur la liberté de la presse au Cameroun.

 

En effet, apprend-on, les tensions et crises post-électorales que traversent le pays depuis la présidentielle 2018 n’épargnent pas les journalistes. Ajouter à cela, la situation dans les régions anglophones en crise depuis novembre 2016. Les journalistes qui exercent dans ces parties du pays sont régulièrement la cible des groupes séparatistes et même du gouvernement.

Selon le rapport, des journalistes qui y travaillent craignent pour leur vie. Ils font régulièrement l’objet de menaces et d’intimidation de la part des autorités locales et même centrales voyant parfois des programmes de leur média suspendus sur ordre.

Les séparatistes ne sont non plus en reste. Les journalistes sont régulièrement la cible de leurs menaces. Attaquant de ce fait, leur indépendance ou les forçant à être les vecteurs de leurs informations/propagande de guerre visant le gouvernement ou l’opinion. C’est ainsi qu’entre janvier 2017 et janvier 2019, une douzaine de journalistes camerounais ont été arrêtés, intimidés ou menacés par des acteurs étatiques et non étatiques dans le pays.

Depuis 2017 par exemple, Brenda Kiven a vu son laptop confisqué par la police avec tous ses fichiers. Malgré plusieurs tentatives de médiation avec la police, l’infortunée n’a pu à ce jour entrer en possession de sa machine, son outil de travail.

Des journalistes sont même interdits de se regrouper. En 2017 alors que les journalistes du Sud-Ouest voulaient se constituer en collectif pour exiger de l’administration locale que tous les documents officiels soient désormais traduits dans les deux langues officielles, ceux-ci ont subi des menaces de l’administration. Le gouverneur de cette région, Bernard Okalia Bilai a interdit l’existence d’un tel regroupement dans son territoire de commandement.

Le 09 août 2019, Atanga Nji Ministre de l’Administration Territoriale au cours d’une conférence de presse à Douala, a tancé les médias locaux. Il les accuse de saper les « efforts du gouvernement » et porte à leur intention des avertissements. Il va jusqu’à fustiger les invités des émissions. Est notamment visé, la chaîne Equinoxe qui reste la seule à traiter de façon équilibrée l’information liée aux différentes crises que connait le Cameroun.

 

Face à tout ceci, African Freedom of expression exchange recommande aux Journalistes :

Le renforcement ou la création d’un syndicat plus fort capable de porter les aspirations de la toute la corporation ; Le respect de l’éthique et de la déontologie ; Rétablir les fonds de soutien aux médias pour les journalistes ; La formation/recyclage vers les nouvelles approches et techniques de journalisme ; Adopter et Promouvoir le code de bonne conduite des journalistes du Cameroun ;

Au promoteurs et patrons d’entreprise :

De respecter la convention collective des journalistes ; Assurer la sécurité sociale des journalistes afin de garantir leur vieux jour ; Favoriser la création d’une mutuelle des journalistes afin d’aider ceux-ci à faire face à leur précarité ambiante…

Au gouvernement : La mise en œuvre des recommandations des états généraux de la communication de 2015 ; L’adoption d’une loi sur l’accès à l’information et aux données publiques au Cameroun afin de faciliter l’accès aux sources des journalistes ; Revoir la loi 1990 sur la communication sociale au Cameroun, entre autres.

A la Société civile d’accompagner régulièrement les journalistes dans la défense de leurs droits ; Sensibiliser les pouvoir public sur la nécessité d’avoir une presse libre et indépendante ; Organiser régulièrement des discussions avec les journalistes pour en savoir davantage sur leur environnement professionnel et juridique.

 

Otric N.

Published in Télécommunication

Cette Conférence va se dérouler à Londres en Angleterre, au mois de juillet 2019.

 

L’invitation à cet évènement a été portée à René Emmanuel Sadi, Ministre de la Communication hier, le mardi 7 mai 2019 dans son département ministériel. C’est Mme Nathalie O’Neil le Haut-Commissaire du Canada accompagné de Mme Sharon Ganney chargé d’affaires du Haut-Commissariat de Grande Bretagne qui s’est chargée de le faire.   

Au terme de l’audience avec le Ministre de la Communication, Mme Nathalie O’Neil qui s’est entretenue avec la presse, a déclaré que, la Conférence mondiale sur la liberté de la presse sera une opportunité d’échanges sur les défis auxquels font face les médias. Elle a fait savoir que cette initiative est l’œuvre de plusieurs pays parmi lesquels on compte, le Canada et la Grande Bretagne. La Conférence est ouverte et élargie aux acteurs de la société civile, journalistes et observateurs.

 

Il convient de rappeler que le Cameroun a célébré le 3 mai dernier, la journée mondiale de la liberté de la presse. Ladite journée a été célébrée sous le thème «les médias pour la démocratie: journaliste et élections en temps de désinformation». Dans la mouvance de cette journée, René Emmanuel Sadi a indiqué que le Cameroun enregistre des avancées dans le domaine de la liberté de la presse. Plus de 600 organes de presse qui paraissent selon de différentes périodicités ont été comptabilisés. 200 stations de radiodiffusion sonore parmi lesquels on retrouve des radios commerciales et communautaires et confessionnelles ont été enregistrées. On a dénombré une trentaine de radiodiffusion télévisuelle, 154 opérateurs de télédistribution et un nombre considérable de médias cybernétiques.

 

A titre de rappel, quelques jours avant le 03 mai 2019, une Organisation non gouvernementale a critiqué le traitement infligé aux journalistes au Cameroun. René Emmanuel Sadi face aux hommes des médias a déclaré qu’«il s’agit d’accusations fausses» qu’il rejette catégoriquement. Il a ajouté qu’ «il n’y a pas de journaliste incarcéré ou en résidence surveillée au Cameroun, du fait de l’exercice de leur métier».

Autre accusation que le porte-parole du gouvernement rejette, un financement voilé de médias privés par le pouvoir en place. Ce qui sous-entendrait des pratiques de corruption. Or, chaque journal ou média travaille en fonction de sa ligne éditoriale. Il y en a qui sont pro gouvernement, et d’autres, qui sont contre.

 

Liliane N.  

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Sunday, 05 June 2022 11:01