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Les nageurs camerounais ont participé samedi dernier à la piscine semi-olympique de Douala, à la 3e journée du championnat national de natation de la saison 2019.

 

Son trophée en main, Franck Wandji peut se réjouir d’être le nouveau  roi de la piscine au Cameroun. Samedi, 27 avril 2019  lors de la 3e journée du championnat national de natation de la saison 2019, ce nageur camerounais de 19 ans, a battu le record et  détrôné  Charly Ndoume, qui avait longtemps conservé la première place nationale. Cet élève a réalisé en 100 mètres nage libre senior messieurs, une durée  d’1 min 6s. « J’ai déjà participé à plusieurs compétitions, mais c’est la première fois que je réalise une telle performance en senior et je suis très heureux. J’ai été plusieurs  fois champion dans des catégories inférieures », relève ce champion du Cameroun de natation. Le podium dans cette catégorie a été complété respectivement par Charly Ndoume et Ernest Adjaga.

Selon Augustin Dikoume, l’entraîneur national de natation et de sauvetage à la Fédération Camerounaise de Natation et de sauvetage (Fecanat) plus de 90 nageurs camerounais, venus des différentes régions  ont participé à ce challenge national. « Après les élections qui ont porté le président  Relouanou Sharaboutou à la tête de la fédération, nous avons établi un calendrier de compétitions nationales et internationales, et c’est ce calendrier que nous sommes en train de suivre. Il a révolutionné la fédération, en créant des tournois open de natation,  que nous n’avons plus fait depuis 62 », explique Augustin Dikoume. Les nageurs se sont  affrontés dans  les catégories senior,  junior et cadet dames et messieurs.   Ces différents  tournois, explique l’entraîneur national, permet à la Fédération  d’évaluer et de disposer des performances actualisées  des nageurs dans chaque catégorie, et aussi d’avoir le classement du championnat et   de déterminer les nageurs et les clubs champions de la Coupe du Cameroun.

Sur le plan international, ce championnat  permet également au Cameroun de se préparer  pour la 18e édition des championnats du monde de natation,  qui auront lieu du 12 au 28 juillet  2019 à Gwangju, en Corée du Sud, qualificatifs pour les Jeux Olympique 2020. « Je félicite les enfants parce qu’ils savent que la tâche n’est pas facile. Ils se sont fixés des objectifs. Ils ont pu améliorer trois records, ce qui ne se faisait plus depuis des années. Nous sommes sur la bonne voie pour les échéances internationales, malgré les difficultés  liées à notre contexte social. Mais j’espère que d’ici trois mois, les choses vont s’arranger », explique Augustin Dikoume. Le regard de la  Fecanat est désormais tourné vers la 4e journée annoncée au mois de mai, à l’issue de laquelle, les nageurs camerounais qui participeront aux Championnats du monde seront connus. 

 

Marie MGUE

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Le Syndicat National des Distributeurs des Boissons Hygiéniques du Cameroun a levé son mot d’ordre de grève.

 

Cette décision a été prise à l’issue d’une rencontre organisée ce 29 Avril par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge.

Après le défilé et toutes les cérémonies protocolaires qui meublent chaque année, la célébration de la Fête Internationale du Travail, les patrons et leurs employés continuent les festivités dans les différents quartiers généraux aménagés pour l’occasion et là, ils partagent de bons petits plats. La dégustation des mets traditionnels du Cameroun, dans leur riche diversité, s’accompagne par du bon vin. Un moment convivial, qui ne saurait l’être entièrement, sans la présence des produits de la  Société des Brasseries du Cameroun et autres boissons hygiéniques.

C’est en y songeant que le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a réuni ce lundi, autour de la « la case à palabres », les Syndicalistes, les distributeurs et autres responsables des produits de la Société des Brasseries du Cameroun (SABC).

Les premiers il y’a quelques jours, se disaient prêts à rompre toute collaboration avec leurs partenaires de toujours. Les raisons évoquées sont entre autres : La mauvaise gestion des Précomptes Sur Achats (PSA) qui s'élèvent à 5 pour cents par casier -  l'augmentation unilatérale des prix -  la concurrence déloyale -  la perte au final de 80 francs par casier vendu…

C’est avec une attention soutenue que le membre du gouvernement, accompagné pour la circonstance de ses plus proches collaborateurs ont écouté chacune des parties et, des propositions ont été faites par la présidente du Conseil National de la Consommation (CONACO), Mme  KOA, notamment le retour au calme et le respect des différentes clauses qui régissent ce partenariat de longue date.

Dans la même logique, Luc Magloire Mbarga Atangana a promis la tenue d'une réunion tripartite entre le Gouvernement, les SABC et le syndicat, afin de trouver un accord à l'accompagnement vers la signature d'un contrat qui arrange les SABC et les Distributeurs.

Le thème de célébration retenu pour cette 133ème édition de la Fête du Travail est « Protection du travailleur : Vecteur de Justice Sociale et le Travail décent au Cameroun ».  Sur l’ensemble du territoire national, tous ceux qui exercent dans les domaines formel et informel vont célébrer avec faste et solennité.

 

 

Nicole Ricci Minyem

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L’enlèvement de John Fru Ndi, Président du SDF est à mon sens un événement d’une gravité exceptionnelle qui signale une réorientation majeure de la sécession.

 

En effet, ce geste me paraît comme une sommation adressée aux fédéralistes anglophones de choisir leur camp : soit on est Camerounais, soit on est Ambazonien.

Pour les c, la lutte doit être intensifiée contre le Gouvernement du Cameroun, et la position des Anglophones qui promeuvent la forme fédérale de l’Etat tout en restant Camerounais est une trahison à leur cause.

Dans ce lot de traîtres, figurent évidemment les Anglophones plus ou moins liés au pouvoir, mais aussi les acteurs politiques anglophones qui continuent d’accepter d’être Camerounais, à l’instar de Fru Ndi ou Kah Wallah ou des Parlementaires du SDF, même si ceux-ci prônent l’Etat Fédéral.

Dans un premier temps, les Sécessionnistes ont considéré les Fédéralistes comme des alliés de circonstance et surtout un réservoir de partisans. Mais avec le temps, ils vont les attaquer franchement, puisque pour eux, le débat sur le fédéralisme est un simple thème de diversion.

Les Sécessionnistes sont d’autant plus impatients d’en finir avec les Fédéralistes qu’ils craignent que le Gouvernement ne finisse par retrouver la raison et consente au fédéralisme, ce qui leur couperait l’herbe sous les pieds en asséchant la séduction de leur cause auprès de la population anglophone.

Et c’est cela qu’indique clairement l’enlèvement de FRU NDI, mais aussi de la Sénatrice Emilia NZEKE du SDF et de bien d’autres encore. Il s’agit d’un message adressé aux Anglophones que la Sécession ne veut plus entendre tenir un discours de conciliation avec le Cameroun, fédéral ou non.

Un message extrêmement dangereux qui montre un durcissement du ton et une poussée vers plus de radicalisation ! Bien loin de déposer les armes, la Sécession signale qu’elle s’apprête à mener une lutte dure et implacable contre l’Etat.

En réalité, les Fédéralistes ont été affaiblis par le Gouvernement qui croyait que c’était son ennemi. Ils seront désormais anéantis par la Sécession qui les déteste !

Alors, le Cameroun va se retrouver avec deux frères Siamois que rien ne va plus séparer, puisque la population modérée des Fédéralistes aura disparu : d’un côté, un Gouvernement entêté et obtus qui n’écoute que lui-même, et de l’autre, une Sécession haineuse et plus entêtée encore !

Deux monstres belliqueux lancés dans un duel à mort, poussés par la même obstination, la même haine, le même amour du sang.

 

Dieudonné ESSOMBA

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L’écrivaine a été reçue en audience le 25 avril dernier par le ministre des Arts et de la Culture (Minac). Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a signifié à son hôte ses attentes pour la mise en place imminente de plusieurs projets culturels.

 

A en croire Cameroon Tribune, au cours de cette audience d’une vingtaine de minutes aux allures plutôt conviviales, le ministre des Arts et de la Culture a rendu hommage à la romancière pour l’ensemble de son œuvre et les différents lauriers glanés tout au long de sa carrière.

Cette femme de lettres engagée est la lauréate du Grand prix littéraire de l’Afrique noire pour « Maman a un amant » en 1994. Elle a également obtenu en 1996, le Grand prix du roman de l’Académie française pour « Les Honneurs perdus » et le Grand prix de l’Unicef pour « La Petite Fille du réverbère », en 1998.

Calixthe Beyala a également été rassurée du soutien de l’Etat pour son engagement en faveur de la défense de la patrie, ses combats auprès des minorités, la promotion de la francophonie et la lutte contre le sida.

Au cours de cette rencontre, le ministre des Arts et de la Culture a sollicité la contribution de la lauréate du Grand prix du roman de l’Académie française sur les chantiers de la restructuration et de la reconstruction du mouvement artistique et culturel camerounais qu’il entend mettre sur pied. « L’action de la femme de lettres est particulièrement attendue sur le volet littérature », précise Cameroon Tribune.

Bidoung Mkpatt a émis le souhait d’en faire l’ambassadrice, notamment pour ce qui est de la réalisation du projet de construction de « la Cité de l’émergence ». Il s’agit d’un temple de la culture qui abritera bibliothèque, médiathèque, cinémathèque, archives, etc. En retour, Calixthe Beyala a exprimé sa satisfaction quant à la volonté du ministère des Arts et de la Culture de l’impliquer elle, enfant du pays, dans l’animation de la vie culturelle.

Surtout qu’en général, fait-elle remarquer, « on n’a presque jamais été prophète chez soi ». Au-delà de son émotion, elle a promis de donner tout ce qu’elle a pour participer au rehaussement de l’image du Cameroun, mais surtout pour accompagner sérieusement les jeunes écrivains. D’autant qu’elle a reconnu qu’« au Cameroun, il y a plein de talents. Il leur manque simplement des directeurs, c’est-à-dire des gens capables de les suivre au quotidien pour qu’ils fassent de bons romans ».

 

Otric N.

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Ce parti politique affirme ne pas comprendre ce qui peut expliquer que dans une résolution, on retrouve des questions liées à la gestion, à la crise sécuritaire, des problèmes de société, de droits et libertés, des élections.

 

Si du côté du Social democratic front (Sdf), des parlementaires à l’instar de Jean Michel Nintcheu trouvent que le Parlement européen n’a rien inventé parlant de ses résolutions sur le Cameroun, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) relève plusieurs points constituant des zones d’ombres. Pour le parti politique de Bello Bouba Maigari, ces zones d’ombre rendent les résolutions du Parlement européen incompréhensibles.

« Je voudrais commencer par faire une remarque préliminaire. En lisant cette résolution, l’on peut se demander ce qui a pu justifier que dans une résolution, on mette à la fois des questions de gestion, de crise sécuritaire, des problèmes de société, de droits et libertés, des élections. C’est à se demander si cette résolution ne procède pas de la volonté délibérée de condamner avant même de prendre toutes les précautions pour vérifier les observations sur la gestion des problèmes au Cameroun», déclare Bello Bouba Maigari.

Dans l’interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le président de l’Undp indique que la résolution du Parlement européen balaie du revers de la main, les mesures prises par Paul Biya le Président de la République pour résoudre la crise socio politique qui paralyse les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Des mesures prises, précise-t-il, dans le respect des lois et règlements du Cameroun.

« Par exemple, on sait bien que quand la crise a commencé dans ces régions, le Président de la République a été très rapide pour écouter les corporations qui étaient à la base de ces revendications et toutes les réponses positives ont été données. Et par la suite, il a créé d’autres instances », déclare Bello Bouba Maigari.

Le président de l’Undp trouve que le Parlement européen n’a pas également tenu compte de l’hospitalité du Cameroun. « Il faut également souligner que cette résolution n’ait pas pris en compte tout ce que notre pays a fait dans le cadre humanitaire, accueilli des centaines de milliers de nos frères des pays voisins. Ce qu’il fait pour soulager les souffrances des populations des pays frères et amis. Le Cameroun le fait naturellement pour ses propres populations », ajoute-t-il.  

Tout en condamnant ce qu’il qualifie de «menaces» faites contre le Cameroun qui est un pays indépendant et souverain, et respectueux des accords signés avec les institutions européennes, Bello Bouba Maigari appelle tous les camerounais à voir «l’intérêt supérieur du pays, appuyer les efforts louables du gouvernement, du Président de la République ».

 

Liliane N.

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Pour ces deux associations, il sera question de se mettre ensemble pour défendre, promouvoir et protéger les droits des personnes dites vulnérables dans l'ensemble de la région de l’Est du Cameroun, en prélude à la Célébration de la  Journée de l’Enfant africain qui se célèbre chaque 16 Juin sous un thème précis.

 

Le thème de l’édition 2019 de cette commémoration est : « L’agenda 2030 pour un Développement Durable en faveur des enfants en Afrique : accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances ». La version adaptée pour les enfants formulée comme suit : « Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances des enfants en Afrique d’ici 2030 ». L’Association des Amis Solidaires pour la Prévention des Infractions et de la Récidive Carcérale (ASPIRCA) et l’Association pour l’Assistance Sociale (APAS) viennent de signer dans la salle des actes du Centre Social de Bertoua 2ème une convention de partenariat dans le but de conjuguer leurs efforts pour l’atteinte de cet objectif. 

Les enfants, les femmes et les jeunes de Bertoua, les enfants de la rue, les anciens prisonniers, les mineurs en détention, et autres couches dites vulnérables sont désormais la cible privilégié de ces associations qui mettront tout en œuvre pour la promotion et la protection des droits de ces derniers (alphabétisation, sensibilisation sur les pandémies et autres maux sociaux, offre des formations aux petits métiers et appuis avec autonomie financière, conception des œuvres et projets relatifs à la sensibilisation des citoyens sur leurs droits et devoirs…).

Solange Djoé, chef de Centre Social de Bertoua 2ème témoin de ladite convention, « J’ai connu l’APAS dans ses œuvres de délivrance des actes de naissance aux enfants de notre arrondissement qui en sont dépourvus, et dans la sensibilisation des jeunes sur les pandémies que sont les infections sexuellement transmissibles (IST) ; VIH/SIDA entre autres activités. Quant à l’ASPIRCA, elle encadre déjà les mineurs en détention au pénitencier de Bertoua et elle mobilise les enfants de la rue autour des questions de leur épanouissement entre autres ses multiples activités. C’est dire ici que les deux associations en décidant collaborer main dans la main ont une vision très lointaine dans la défense, la promotion et la protection des droits non seulement de l’enfance, mais des couches vulnérables en générale », indique-t-elle.

La signature de la convention de partenariat entre Aspirca et Apas devant un parterre d’invités que les différents responsables ont bénéficié d'une brèves explications sur les objectifs de leurs associations avant la lecture des obligations des deux parties dans le partenariat (article 2) par Solange Djoé. Enfin, la signature et échanges de la convention de partenariat. Promettant restaurer le sourire à cette couche de la société.

 

Bossis Ebo’o

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Luc Magloire Mbarga Atangana pense que la construction de cette usine doit en inspirer d’autres.

 

C’est en sa qualité de Ministre du Commerce (Mincommerce), que Luc Magloire Mbarga Atangana a pris part à la cérémonie d’inauguration de l’usine de transformation de Cacao de Kekem. Cette usine est logée dans le département du Haut-Nkam dans la région de l’Ouest. Ladite cérémonie d’inauguration a eu lieu le samedi 27 avril 2019. Le Mincommerce qui n’a pas caché son admiration pour cette infrastructure, face à la presse, n’a pas non plus manqué de préciser son impact sur le développement de la filière cacao au Cameroun.

«C’est un véritable joyau que nous voyons là, qui va impulser la production, la transformation et la commercialisation des produits fabriqués de bout en bout sur place au Cameroun. Une politique que le gouvernement, sous la coordination du Chef de l’Etat, impulse, encourage et soutient avec fermeté, pour que le Cameroun puisse se développer. Ce cas devrait en inspirer et aboutir à la concrétisation de multiples autres. Pour moi, c’est une aubaine. C’est une aubaine en termes d’accroissements de la production, mais également de remontées sensibles des cours et de valorisation sensible de notre fève. C’est vraiment très bien pour notre pays», a déclaré Luc Magloire Mbarga Atangana.

D’autres personnalités ont pris part à la cérémonie de samedi notamment Joseph Dion Ngute le Premier Ministre qui a inauguré l’usine. Dans le discours circonstanciel qu’il a prononcé ce jour-là, Joseph Dion Ngute a rappelé que ce projet s’inscrit dans la vision stratégique du Président de la République Paul Biya. Ladite vision étant de conduire le Cameroun vers l’émergence à l’horizon 2035. Il a par ailleurs rappelé que le Chef de l’Etat dans son discours du 31 décembre 2018, en parlant du Plan directeur d’industrialisation avait déclaré ce qui suit : « il conviendra de l’appliquer en priorité, à la transformation de nos matières premières agricoles, afin de gagner en valeur ajoutée et de réduire les importations de biens et service ».  

Pour Joseph Dion Ngute, l’usine de transformation de Cacao de Kekem est une fierté nationale. « C’est en reconnaissance de ce qui a été fait ici à Kekem, par Neo Industry SA, que le Chef de l’Etat m’a envoyé pour témoigner de sa satisfaction quant à l’ambition de cette société de hisser le Cameroun, en matière de broyage des fèves de cacao dans les rangs des premiers mondiaux », ajoute-t-il. 

 

Liliane N.

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La Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger a examiné au total 425 dossiers provenant de 146 institutions du monde.

 

Les résultats des travaux menés par la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger sont connus depuis le vendredi 26 avril 2019. Ladite Commission qui a eu comme membres entre autres le Pr. Wilfried Nyongbet Gabsa, Secrétaire général (Sg) du Ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup) a accordé 357 équivalences sur 425 dossiers provenant de 146 institutions du monde.

Le travail n’a pas été de tout repos. D'après les membres de cette Commission, il y avait du pain sur la planche. Car il fallait vérifier que les établissements ayant délivré les parchemins sont reconnus. Et qu’ils ont l’autorisation et la capacité pour pouvoir le faire. La vérification a aussi été faite sur les méthodes d’évaluation qui ont abouti à l’obtention des diplômes présentés à la Commission. Ce travail a donc permis de détecter 63 faux diplômes, précisément 62 baccalauréats obtenus en République centrafricaine et 1 diplôme d’ingénieur obtenu en Russie.

Il y a par ailleurs eu le rejet de 5 dossiers au motif de défaut d’autorisation de délocalisation. Sur ce point Yves Emvudu le Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup explique dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 29 avril 2019 «les titres rejetés concernaient en majorité les baccalauréats. C’est après avoir saisi les autorités compétentes de ces pays que nous avons pris cette décision ».

Ces trois dernières sessions, environ 5000 équivalences ont été accordées aux demandeurs. A titre de rappel, l’année dernière la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger avait reçu un total de 3206 dossiers. 44 ont été rejetés. Il faut savoir que cette Commission a été créée en 1993 par le Premier ministre. Elle a la charge de proposer des équivalences entre diplômes, titres scolaires et grades universitaires, ainsi que la reconnaissance des écoles étrangères ou internationales, dont les parchemins sont susceptibles de permettre l’intégration, le reclassement ou l’avancement dans la Fonction publique camerounaise selon la réglementation en vigueur.

 

Liliane N.

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Samedi 27 avril, le leader du Social Democratic Front (SDF), John Fru Ndi, a été enlevé dans une localité du Nord-Ouest, l’une des deux régions anglophone du pays en proie à un conflit armé depuis plus d’un an. Libéré quelques heures plus tard dans la soirée, John Fru Ndi a raconté son enlèvement tout en dénonçant les méthodes de ses ravisseurs.  

 

En effet, samedi, plus tôt dans la journée, le SDF avait annoncé l’enlèvement de John Fru Ndi par des inconnus à Kumbo, dans la province anglophone du Nord-Ouest. Et à 18h30, selon un communiqué du parti diffusé par son porte-parole, le président du parti d'opposition camerounaise avait retrouvé sa liberté. La principale figure de l’opposition camerounaise a ainsi raconté les circonstances de son rapt au micro de RFI.

« Nous nous rendions aux funérailles de notre honorable député Dr Joseph Barnazem. Mais sur le chemin, notre convoi a été bloqué par des Ambazoniens. Ils ont dit que les autres pouvaient partir, mais qu’ils voulaient me parler. Ils m’ont enlevé. J’ai passé près de six à sept heures dans leur camp », a-t-il confié ce dimanche par téléphone à RFI.

« Les anglophones ont un problème. C’est lié au fait, que leurs leaders ont des idéologies différentes, qui ne servent même pas l’intérêt général. Ils cherchent du soutien, mais dans le même temps, ils kidnappent les gens et veulent qu’on adhère à leur cause. Cela devrait se faire de manière volontaire. », A-t-il ajouté.

« Ils ont arrêté deux de nos frères à Bafut récemment. Depuis janvier, ils m’ont volé une centaine de vaches, ils ont brûlé ma maison au village, ils ont kidnappé ma sœur et ils commettent des choses horribles contre les civils », précise-t-il.

Quelles étaient réellement les intentions des ravisseurs ? Était-ce même un enlèvement ? Et quelles pourraient être les conséquences de cet épisode dans le traitement global de la crise, dite, anglophone ? Telles sont les questions qui continuent à agiter les débats avec des questionnements sur les zones d’ombre que suscite son kidnapping.

Dans l’opinion et dans les médias, ces questions divisent. Intervenant sur un plateau de télévision, dimanche matin, le politologue Mathias Eric Owona Nguini a ainsi estimé que l’élite anglophone dont Ni John Fru Ndi est l’une des figures les plus éminentes paie le prix d’une posture ambiguë face aux positions extrémistes. Pour cet universitaire, John Fru Ndi est désormais sommée de se positionner de manière claire pour ou contre la sécession.

Par contre, pour l’homme politique, Célestin Bedzigui, le déroulement de ce rapt du leader du SDF qui a duré quelques heures cache mal une grossière mise en scène dont le but serait de replacer le SDF au cœur de la résolution de la crise. Cependant, de manière générale, beaucoup de voix pressent à l’ouverture du dialogue entre les parties pour mettre fin à l’escalade de la violence.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Me Christian Ntimbane Bomo explique au ministre de l’Administration territoriale, les raisons pour lesquelles il ne saurait refuser de légaliser le parti « Les Citoyens » de Cabral Libî Li Ngué Ngué. 

 

 

Par Me Christian Ntimbane Bomo

Monsieur le Ministre,

Peut-être que vous vous souviendrez ou pas de moi. Vous m'avez personnellement remercié au cours d'une rencontre fortuite au hall de l'hôtel Mont-Fébé en 2011, après que j'avais écrit des articles très courus dans les journaux Mutations et le Jour, et, défendu sur les antennes de la chaîne de télévision STV lors de l'émission Cartes sur tables, animé par le journaliste Thierry NGONGANG , l'éligibilité juridique du président Paul BIYA, dont certains universitaires à la compétence avérée comme le professeur Didier Olinga avaient démontré avec une certaine dextérité l'inéligibilité. 

En effet, le débat autour de la question était de savoir si, le président Biya, qui, avait été élu en 2004, sous le régime de la limitation des mandats pouvait encore se représenter sur la base de la constitution de 2008 laquelle avait levé le verrou de la limitation des mandats. Cette question était préoccupante au point où, non seulement vous, comme je l'ai indiqué plus haut , mais aussi de nombreux hauts responsables de la présidence de la République, y compris feu Monsieur le conseiller juridique de regretté mémoire et Monsieur le Directeur du cabinet civil sortant me remercièrent en reconnaissant que par la théorie des droits acquis que j'avais introduit dans le débat, une épine leur avait été enlevé sous le pied, ainsi, la candidature du Président BIYA ne souffrirait plus de contestation juridique.

Si je fais ce rappel, c'est pour vous dire Monsieur le Ministre que je suis un défenseur de la justice et du droit, et ceci sans acception de personne ou de couleur partisane. J'ai opté pour la profession d'Avocat pour défendre la justice et le droit tant des faibles que des forts, des pauvres que des riches.

C'est toujours animé de cet état d'esprit de justice que j'ai pris des positions juridiques assumées pour demander la libération du professeur Maurice Kamto et de ses soutiens politiques au motif que les procédures d'arrestations et les fondements des infractions évoquées contre eux sont inappropriées. La seule action qui pourrait être soutenue sur le strict plan du droit à la suite des marches du 26 janvier 2019, c'est celle que l'Etat du Cameroun pourrait engager en France contre ceux des manifestants qui ont saccagé nos ambassades. 

Monsieur le Ministre, cette fois-ci, mon intervention bénévole va au profit de Monsieur Cabral LIBII dont des informations concordantes sur les réseaux sociaux font état de réelles hésitations de votre administration à procéder à la légalisation du parti politique qu'il a décidé de promouvoir et dont le nom est : LES CITOYENS.

Même s'il vous reste encore quelque temps pour décider, il est judicieux de faire certaines précisions.

Est-il besoin de rappeler que la loi camerounaise notamment celle du 19 Décembre 1990 sur les partis politiques oblige la légalisation de tout parti politique dont le dossier remplit les conditions fixées par la loi?

Article 7.- (1): " La décision autorisant l’existence légale d’un parti politique est prise par le ministre chargé de l’Administration territoriale."

Article 8.- (1) : " L'autorisation visée à l’article 7 ci-dessus ne peut être refusée que si le dossier ne remplit pas les conditions énumérées aux articles 5, 9, 10 et 11 de la présente loi.
(2) Tout refus d’autorisation doit être motivé et notifié au déposant par tout moyen laissant trace. "

En réalité à la lecture de cette loi, le Ministre de l'administration territoriale ne dispose d'aucun pouvoir discrétionnaire pour légaliser un parti qui remplit les conditions. 

En droit administratif, on parle de pouvoir lié. En d'autres termes, il vous est impossible de refuser de légaliser un parti politique qui remplit toutes les conditions exigées par la loi.

Si le Ministre de l'administration territoriale refuse de le faire, il se porte en faux contre les lois de la république dont il est pourtant le garant. Une telle attitude devenant tout simple une forfaiture.

Je voudrais en outre, appeler humblement votre attention sur le statut de Monsieur Cabral LIBII qui, somme toute n'est plus un citoyen lambda, même si aucune loi n'accorde de statut protégé aux anciens candidats aux élections présidentielles. Dans une république, aux côtés des lois écrites, il y a celles non écrites qui constituent le socle des traditions et usages républicains unanimement partagés.

Le troisième rang à l'élection présidentielle qu'il a occupé selon les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel en fait indubitablement un des grands acteurs de notre démocratie et de notre vie politique, qui mérite une certaine considération auprès de notre administration.

Ne perdons pas à l'esprit qu'il aurait pu aussi être le Président de la République du Cameroun.

Des centaines de milliers de nos compatriotes ont voté Monsieur Cabral LIBII pour diriger notre pays.

Sa personnalité affable, sa mine aux apparences inoffensives et sa modestie en termes de moyens matériels ne doivent pas être vues comme des portes ouvertes aux attitudes méprisantes à son égard.

Ailleurs, des personnes ayant eu de tels rangs aux élections présidentielles sont prises avec beaucoup de délicatesse.

Au cas où, la création du parti dont Monsieur LIBII est le promoteur serait empêché, ce serait une attitude déloyale, injuste et antidémocratique, d'exclure ses centaines de milliers de nos compatriotes qui le suivent de notre vie politique. 

Car comment expliquer que dans un pays dit démocratique, un candidat classé troisième à l'élection présidentielle, soit interdit de création d'un simple parti politique alors qu'il respecte toutes les conditions fixées par la loi, si ce n'est une volonté de fausser le jeu démocratique?

Quel avantage, la république tirerait-elle d'avoir frustré non seulement, ce jeune compatriote, si courageux qui aura eu l'audace d'affronter une élection présidentielle, sans véritables moyens pour battre campagne, mais aussi cette jeunesse qui le suit et dont il incarne aujourd'hui une sorte d'espérance ?

Monsieur le Ministre, en optant pour une lettre ouverte, j'ai aussi voulu parler à tous vos collaborateurs qui ont entrepris depuis un certain temps d'empêcher la mobilisation citoyenne qui se construit autour de certains partis politiques d'opposition en vue des échéances électorales futures.

Cette façon de faire exacerbe davantage de tensions au lieu de les calmer.

Le Cameroun, notre pays traverse des moments incertains. Nous avons plus que besoin de consensus démocratique que des exclusions.

Parfaite considération.

Maître Christian NTIMBANE BOMO 

Avocat

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Sunday, 05 June 2022 11:01