Le ministre des Sports et de l’Education physique a rendu public un communiqué y relatif le 03 mai 2019.
Du 26 avril au 2 juillet 2019, certains stades de la ville de Yaoundé retenus comme infrastructures sportives de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football, seront fermés. Le grand public ne pourra pas y avoir accès à la période susmentionnée. Et Narcisse Mouelle Kombi, le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a de ce fait dans le document parvenu à notre rédaction, invité les acteurs des mouvements sportifs et autres potentiels utilisateurs de ces stades, à programmer leurs activités à d’autres endroits. Il précise que ces derniers devront tenir compte de cette mesure durant toute la période suscitée mais aussi durant le calendrier qui sera rendu public par les directeurs des stades qui ne sont pas identifiés dans le communiqué de Ministre.
Toutefois, voulant justifier ou expliquer le bien-fondé de cette mesure, Narcisse Mouelle Kombi a écrit « il compte sur la bonne compréhension de tous, étant entendu que la fermeture ponctuelle périodique ainsi programmée, vise à faciliter la conduite d’activités de maintenance d’usage, utiles et nécessaires, pour garantir la continuité du bon état de fonctionnement desdites infrastructures sportives. Il rappelle que ces infrastructures, fruits d’importants investissements publics accueilleront très prochainement des compétitions internationales de grande valeur, et méritent une attention particulière et permanente ».
Il faut dire que même si le communiqué du Minsep ne cite pas les noms des stades concernés par la mesure, on sait qu’à Yaoundé, le Stade d’Olembe fait partie des infrastructures sportives retenues pour la Can. Dans son édition du 4 avril 2019, notre confrère La Nouvelle Expression, rapportait des problèmes de tension de trésorerie qui plomberaient l’état d’avancement des travaux de ce côté. D'après notre confrère, l’entreprise italienne, adjudicataire de ce marché, Gruppo Piccini, réclamait le remboursement des dépenses engagées par l’entreprise, dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance d’Italie.
Interrogé par La Nouvelle Expression, sur l’interruption des travaux qui y avait eu lieu, Benoît Fabre, le contrôleur du projet d’Olembé avait expliqué qu’elle est due au fait que Gruppo Piccini « a engagé certaines dépenses dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance de l’Italie, qui ont impactées sur ses prévisions et ont créé un nouvel avenant. On a payé toutes ces choses qui n’ont pas encore été remboursées. Donc, on se retrouve à sec. On a demandé au gouvernement camerounais de nous aider à renflouer la trésorerie afin qu’on puisse terminer les chantiers ».
Liliane N.