Projet qui tire sa base légale de la Convention cadre du 6 juillet 2006, signée entre le ministère de l'Habitat et du Développement urbain (MINHDU) et des responsables de la MAETUR, la Mission d'aménagement d'équipement des terrains urbains et ruraux.
Après Garoua et Bafoussam en 2016, Yaoundé depuis septembre 2017, Douala retrouve une fois de plus le cercle des villes camerounaises bénéficiant de la restructuration et de la rénovation de ses quartiers sous structurés au sein de la communauté urbaine.
L’atelier de validation du rapport de mission portant sur l’étude de faisabilité et proposition d’aménagement relatif à l’étude en vue de la restructuration/rénovation de certains quartiers sous-structurés dans la Communauté urbaine de Douala, s’est tenu mardi 07 mai 2019. Il concernait essentiellement l’arrondissement de Douala III, et particulièrement les quartiers Bonaloka, Bobongo et Cité berge, apprend-on.
Autour du sous-préfet de Douala III, Nouhou Bello, le maire Job Théophile Kwapnang, une équipe venue du ministère de l’Habitat et du Développement urbain, les études de faisabilité et les propositions d’aménagement desdits quartiers ont été présentés.
Selon le journal, le constat dressé relève qu’il y a urgence à apporter une réponse adaptée à la problématique de résorption de l’habitat précaire qui prévaut dans ces quartiers. D’où la mise sur pied d’un plan de restructuration/rénovation sur la base des principes d’aménagement. Et notamment ceux de la planification urbaine durable, de l’expression des besoins des populations, des prescriptions du plan de développement urbain en vigueur, des dispositions de la grille nationale d’équipements et des normes.
Les résultats après concertation avec les populations résidentes par le développement des variantes retenues pour chaque site, les organisent en composantes voirie, habitat résidentiel, équipements socio-collectifs et autres servitudes. Des propositions d’aménagement faisable sur les plans environnemental, technique, économique et financier, institutionnel et réglementaire. Pour des coûts globaux de près de 300 milliards de FCFA pour les différents sites.
Le maire s’est dit heureux des résultats ainsi obtenus, tout en souhaitant vivement que cela ne reste pas dans les cartons. Les populations désirant ardemment voir leur environnement changer et leurs conditions de vie s’améliorer. Le sous-préfet pour sa part, émet le vœu de rattraper certains retards observés ici et là.
« Ce plan de restructuration approuvé est en cohérence avec la vision stratégique du développement, car il répond pour le mieux au choix des populations. Il a mon soutien pour son heureux aboutissement », a-t-il déclaré. Les populations, elles, croisent les doigts et espèrent un début rapide de sa mise en oeuvre.
Otric N.
Ce mardi 14 mai 2019, les Lionnes Indomptables de football feront leurs adieux au public camerounais. Dans cette logique, l’équipe nationale de football féminin livrera un duel de gala contre les pensionnaires de l'Académie nationale de football (Anafoot) au stade militaire. Cette rencontre sera l’ultime sortie sur le sol camerounais, de Christine Mani et ses coéquipières qui sont en stage préparatoire de la Coupe du monde féminine 2019, au Centre d’excellence de la CAF à Mbankomo à Yaoundé depuis le 7 mai dernier. C’est l’occasion pour Alain Djeumfa et ses filles, de partager, de communier, et surtout de recevoir l’onction du public, avant leur départ pour le Mondial.
Les Lionnes peaufineront leur dernier stage préparatoire en Espagne, avant de s’envoler pour la France, terre d’accueil de la phase finale du Mondial féminin qui aura lieu du 7 juin au 7 juillet prochain. « Nous aurons un match d’au revoir au Stade Militaire de Yaoundé. Nous partirons ensuite en Espagne pour le stage d’acclimatation. Nous aurons un match amical international contre la sélection espagnole le 17, un autre le 22, le 26 et le dernier le 2 juin. Nous allons rejoindre la France le 6 juin à Montpellier, base de nos deux premières rencontres », a expliqué le sélectionneur national au début du dernier regroupement. Logé dans le groupe E, le Cameroun affrontera à la phase de groupes, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin prochain contre le Canada.
Avant la rencontre de mardi, le président de la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya a rendu une visite surprise aux 23 Lionnes en stage samedi dernier, au Centre d’Excellence de la CAF à Mbankomo. Il a pour l’occasion vu le match qui opposait les candidates à la Coupe du Monde de Football Féminine France 2019 à l’équipe cadette d’Apejes de Mfou, remportée par l’équipe nationale. Le président de la Fecafoot a félicité les Lionnes pour leur prestation et les a encouragé dans l’esprit de vainqueur. « Tout est mis en œuvre pour une bonne prestation des camerounaises à la Coupe du Monde. C’est un honneur pour les filles d’arborer les premières, les équipements du « Coq Sportif » à la phase finale de la Coupe du Monde de Football avant leurs compères masculins depuis plus de 30 ans », a affirmé Seidou MBOMBO NJOYA.
Marie MGUE
Il sera question pour l’adjudicataire de cet avis à manifestation d’intérêt d’identifier des facteurs et indicateurs de compétitivité des ports de la côte ouest africaine, de faire l’analyse des besoins et les offres du marché en vue de déterminer avec précision le potentiel de vente des services et les segments les plus intéressants du marché ; tout en tenant compte de la concurrence de son importance.
Mais aussi de faire « une analyse comparative de la compétitivité du Port de Kribi et celle des ports de la côte ouest africaine ; et une analyse des éléments qui rendent le PAK unique dans l’action de commercialisation de ses services et la captation/fidélisation de sa clientèle. Enfin, identifier des filières de croissance sur la base d’un ensemble de critères jugés pertinents ; élaborer des plans de développement des filières retenues et les modalités de mise en œuvre et de suivi des plans de développement des filières retenues ».
Au terme de cette étude, le PAK souhaite disposer d’« une fiche descriptive synthétique des différents ports. Une matrice des facteurs et indicateurs de compétitivité portuaires pertinente. Une maîtrise détaillée des forces et faiblesses des ports de la côte ouest africaine. Et une maîtrise de l’élaboration des plans de développement grâce aux missions de benchmarking dans un port d’Afrique francophone de référence et même des séminaires de formations locales ».
Egalement, le PAK devrait disposer des outils de maîtrise de la production du plan marketing triennal par la combinaison de la maîtrise de l’analyse PESTEL et l’analyse de marchés. De même qu’il sera capable d’identifier et d’élaborer les plans de développement des filières de croissance retenues autour du port de Kribi.
En rapport avec leurs performances des ports de la côte ouest-africaine, en 2017 par exemple, rapporte l’Agence Ecofin, 285 porte-conteneurs ont emprunté les sept routes commerciales intercontinentales en direction de l’Afrique de l’Ouest. Déployés par 24 opérateurs différents, leur capacité moyenne était de 3300 EVP. Le plus gros navire, un navire de 13 600 EVP, est exploité par MSC (Mediterranean Shipping Company) dans le cadre d’un service hub and spoke, reliant Lomé à un grand nombre de ports régionaux.
Avec le redressement des prix du brut, les volumes de conteneurs en Afrique de l’Ouest, devraient atteindre 4,3 millions d’EVP d’ici 2021, à raison d’une croissance annuelle estimée à 5 % pour les cargaisons en conteneurs.
Otric N.
Le conseil de sécurité de l’ONU tient ce lundi 13 mai une réunion informelle sur la crise qui secoue depuis trois ans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Human Rights Watch estime que « la décision du Conseil de sécurité des Nations Unies de tenir une réunion informelle sur le Cameroun le 13 mai 2019 vient à point pour stimuler les efforts internationaux pour qu’on s’occupe de la crise des droits humains dont souffrent les régions anglophones du pays ».
À la suite de cette réunion, préconise l’ONG internationale qui défend les droits de l’homme, « le Conseil de sécurité de l’ONU devrait inscrire la situation au Cameroun parmi les sujets à son ordre du jour officiel régulier et insister auprès des autorités pour qu’elles ouvrent des enquêtes sur les membres des forces de sécurité qui sont réputés avoir commis des meurtres et des destructions de biens, et poursuivre en justice les individus responsables. Il devrait également faire savoir publiquement aux groupes armés séparatistes que leurs chefs seront tenus responsables des graves crimes commis par leurs combattants ».
« Les membres du Conseil de sécurité devraient appeler le gouvernement du Cameroun et les chefs des groupes armés séparatistes à mettre fin aux abus qui sont commis contre les civils dans les régions anglophones et faire rendre des comptes aux responsables de ces abus », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Cette réunion est une occasion de rappeler aux auteurs d’abus que le monde les observe ».
L’ONG estime que « les récentes violences reflètent une hausse des attaques perpétrées contre les civils depuis le début de 2019 ». De nouvelles violations des droits humains sont à craindre, prévient Human Rights Watch, « si le gouvernement ne contient pas ses forces et si les chefs des groupes séparatistes armés ne donnent pas clairement à leurs combattants l’instruction de cesser les abus ».
Sur place au Cameroun, le gouvernement multiplie des actions dans le sens d’un retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Premier ministre, Joseph Dio Ngute, vient de séjourner à Bamenda où il a rencontré les forces politiques et traditionnelles avec lesquelles il s’est entretenu. Le Premier ministre, a déclaré aux journalistes et à d’autres parties prenantes à Bamenda que le président Paul Biya était prêt à dialoguer à la condition que la sécession soit exclue.
Otric N.
Au-delà des bonnes intentions et théories, le temps de l'action. Comment s'y prendre efficacement pour prévenir tout échec? Ci-dessous les facteurs de réussite en 10 points:
1. Définition de l’objectif du dialogue et des résultats escomptés à Court, Moyen et Long-terme
Action : Etat du Cameroun
Objet : Il appartient à l’Etat du Cameroun de définir le cadre normatif du Dialogue, d’énoncer clairement les objectifs visés ainsi que les résultats attendus. Doit-on tout y mettre : NOSO, Code électoral, Constitution, Fédéralisme, Loi sur Tribalisme ? Doit-on se limiter au NOSO ? Peut-on procéder par rounds pour couvrir des thématiques spécifiques?
2. Définition des thématiques non-négociables (Hors Négociation)
Action : Etat du Cameroun
Objet : Les points de négociation doivent être bien circonscrits en vue de préserver les acquis nationaux, la paix et d’éviter des malentendus lors des négociations
3. Identification des Principales Parties au Dialogue
Action : Etat Du Cameroun
Objet : L’objectif Du Dialogue, Les étapes ou Rounds, Les résultats escomptés permettent d’identifier les Principales Parties à la Table de Négociation. Un Dialogue inclusif dont le cadre de négociation est le NOSO, devrait tout d’abord mobilier les Représentants des Parties Anglophones et l’Etat du Cameroun, mais aussi d’autres forces vives – Société civile et autorités religieuses.
4. Définition du Processus, étapes, Lieu et durée du Dialogue
Action : Etat du Cameroon
Objet : Les Parties doivent être imprégnées au préalable des thématiques, du temps de prises de parole, des modes de débats et de facilitation, des expertises requises, des synthèses et transcrits, des décisions au terme de chaque thématique/Point de négociation ; Quant aux Etapes de négociation, elles peuvent s’articuler en plusieurs rounds en fonction des critères de démarrage et de sortie d’étapes. Le Lieu peut être neutre. Toutefois, il revient à l’Etat du Cameroun de choisir le lieu et la période.
5. Désignation par Chaque Partie des Hauts Représentants devant conduire le Dialogue
Action : Parties en Négociation
Objet : Ces Hauts Responsables doivent être des personnes intègres, consensuelles, bénéficiant du respect de toutes les Parties. La question de la Représentativité dans les Régions NOSO est fondamentale. Qui est qualifié à parler an nom de ces Régions? Les minorités non-violentes seront-elles représentées?
6. Désignation des Facilitateurs Majeurs : Médiateur National, Médiateur/Représentant Onusien, Représentants de la société civile et des autorités religieuses
Action : Etat Du Cameroun, ONU, Société Civile, Autorités Religieuses
Objet : L’Etat du Cameroun devrait désigner le Médiateur National (Intègre et consensuel), L’ONU devrait désigner son Représentant et La Société Civile et Autorités Religieuses devraient soumettre à l’Etat du Cameroun leurs Représentants afin de favoriser la neutralité.
7. Echange des énoncés de Points de négociations entre Principales Parties et Facilitateurs.
Action : Parties en Négociation
Objet : L’échange des énoncés des points en négociation est utile à l’effet de favoriser la transparence, permettre aux parties de préparer leurs prises de paroles, arguments ainsi que les compromis pour chaque point de négociation. Cet échange devrait faire partie des critères de démarrage d’un round.
8. Définition des conditions/critères de démarrage et de sortie d’étapes des Négociation par chaque partie
Action : Partie en Négociation
Objet : Ces critères doivent être définis d’accord partie afin d’éviter des échecs de négociation et à chaque étape de négociation, les Facilitateurs devraient s’assurer que ces critères sont réunis. Lorsque les critères de sortie d’étapes ne sont pas satisfaits, toute sortie ou arrêt de négociation est assimilé à un échec.
En l’occurrence, les critères de démarrage du Round 1 en vue des négociations sur la Crise Anglophone pourraient être : Echange des énoncés des points de négociation, le cessez-le-feu, libération des leaders, libération des otages, sortie de brousse et retour des populations dans les villages, libre circulation des populations dans le NOSO….
9. Signature des Actes de négociation assortis d’un échéancier de mise en œuvre avec engagement pour une stricte application des Décisions.
Action : Parties en Négociation, Facilitateurs
Objet : Le Secrétariat des Négociations devrait produire les Actes de négociations et Décisions auxquels les Parties sont parvenues. Ces Actes et Décisions sont lus, puis signés par les Hauts Représentants des Parties. Toute Décision est assortie d’un échéancier de mise en œuvre, à Court, Moyen ou Long Terme.
10. Désignation d’un Comité Bipartite de Mise en œuvre des Actes du Dialogue
Action : Parties en Négociation
Objet : La mise en exécution des Décisions des négociations nécessite un comité Ad-hoc ou permanent dont le rôle est d’impulser la dynamique des accords du Dialogue et de rendre compte des progrès réalisés ou entraves au Peuple Camerounais ainsi qu’aux institutions internationales.
Robert Essomba
« Les assaillants, qui étaient une centaine, sont venus à 22h00 et ont immédiatement attaqué le village endormi », a témoigné à l'AFP un habitant de la ville. L’agence de presse affirme qu’un des assaillants a été tué.
Selon les riverains, cette attaque a été facilitée par la porosité de cette zone située non loin de la frontière avec le Nigeria. « Nous avons quatre points de passage de Boko haram dans la localité qui nécessitent d’être bouchés par nos forces de défense. Il s’agit de Houlta, Galama, Bougalta et Ltilahoua », indique Viziga Emmanuel, président d’un comité local d’auto-défense. Le sous-préfet de Mokolo, Christian Joseph Abouma Biloa, est descendu sur les lieux pour évaluer les dégâts.
Depuis un mois et demi, les éléments de Boko Haram multiplient des attaques sanglantes dans différentes localités de l’Extrême-Nord. Pour le seul mois d’avril dernier, au moins 15 militaires et 20 civils ont été tués dans des attaques djihadistes. Quatre soldats ont été tués le 12 avril dernier dans l’explosion de leur véhicule sur une mine posée par des jihadistes présumés.
Onze civils ont été tués le 19 avril lors d’une attaque perpétrée dans la localité de Tchakamari. C’est l’attaque la plus meurtrière imputée à Boko Haram dans le nord camerounais depuis plusieurs mois, où se multiplient les assauts après une relative accalmie en 2018.
Auparavant, trois autres militaires camerounais avaient trouvé la mort lors de l’attaque d’un poste avancé de la Force multinationale mixte (FMM, une coalition régionale engagée contre les islamistes nigérians) dans la même région. La FMM, appuyée par des pays occidentaux, regroupe des militaires du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria, est engagée dans la lutte contre Boko Haram dans la région du lac Tchad avec l’aide de comités de vigilance composés de citoyens locaux.
Depuis son apparition en 2009 dans le nord-est du Nigeria, l'insurrection de Boko Haram et sa répression par l'armée, ont provoqué la mort d'au moins 27.000 personnes et le déplacement d'environ 1,8 million de personnes qui ne peuvent toujours pas regagner leurs foyers.
Otric N.
« Il est important de ne pas franchir la frontière entre prévention et intervention dans les affaires intérieures des États. Tout porte à croire qu'un certain nombre de nos collègues (Etats unis d’Amérique, Norvège, Le Royaume Uni, Allemagne, République Dominicaine...) sont très proches de cela. Pour le moment, nous avons toutes les raisons de croire que le Cameroun est capable de résoudre ce problème épineux tout seul. Nous sommes disposés à aider, mais seulement si nos partenaires au Cameroun le jugent nécessaire ».
La position du Président de la Russie épouse celle du Président de la République qui a affirmé, que le Cameroun est un Etat souverain. Ses dirigeants ont les moyens de résoudre les problèmes de ses concitoyens, sans subir une quelconque influence.
Les réactions
Les camerounais, qui se préparent à célébrer la 47ème édition de la fête de l’Unité Nationale et, qui saluent la descente dans les régions du Nord et du Sud Ouest Cameroun le week end dernier du premier ministre avec les retombées que l’on espère, ont salué la pertinence des propos tenus par l’un des Présidents considérés comme l’un des plus puissants dans le monde.
« Le Cameroun n’a besoin de personne, le Cameroun a besoin des camerounais conscients, qui savent ce que c’est que l’amour de la Patrie. Il est important que ceux qui pensent que le Cameroun appartient uniquement au Président Paul Biya et qu’il faut absolument le détruire, se trompent entièrement. C’est le 237 de tous les camerounais, c’est à nous de voir si nous voulons qu’il ressemble à la Libye, à la Syrie. Je salue la sortie du Président de la Russie »
« Vladimir Poutine est un grand homme. Grâce à lui, les crimes commis par les états voyous sont réduits. Le Cameroun ne va pas tomber dans ce piège et, nous sommes nombreux à défendre notre 237 à défendre notre terre. La position de Vladimir poutine permet aux Etats Africains de préserver leur souveraineté »
« Le premier ministre est allé le week end dernier dans les deux régions en crise. La réaction des populations qui l’ont accueilli est assez parlante pour ceux qui font sonner les carillons de la mort, du déshonneur, de la destruction de notre pays. Quelque soit les pensées des ennemis de notre pays, le Président de la République est une référence. La position de Vladimir Poutine vient nous conforter dans cette position de fierté qui est la nôtre. Les camerounais n’ont besoin de personne pour résoudre leurs problèmes. Nous ne voulons pas que sonnent chez nous, les carillons de la mort ».
Nicole Ricci Minyem
L'Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc) est résolu à éviter toute erreur au cours de cette session 2019 des examens officiels, qu’il pilote. C’est en cela que se justifie son choix de faire recours au numérique. Les acteurs composés de quelques présidents de jury, des chefs de secrétariat et de salles de correction, des teneurs des procès-verbaux et coordonnateurs d’éducation physique et sportive ont soigné dans les moindres détails le système de délibération numérique qui sera appliqué lors de cette session 2019.
« Il était question qu’on interroge la qualité des applications numériques mises à la disposition de l’implémentation des actions des examens lors de la session précédente. Ceci afin qu’on puisse les améliorer au cours de la session de 2019 en ce qui concerne l’Obc. Les recommandations qui ont été faites à l’issue de ces travaux vont être mises en œuvre pour qu’avant les délibérations de la prochaine session, nous ayons des applications adaptées aux résultats issus de cette concertation avec tous les maillots de la chaîne des délibérations. Il s’agit entre autres recommandations en amont, de gérer les absences des candidats ou les démissions, de renforcer les capacités des teneurs de procès-verbaux numériques bien qu’étant tous des informaticiens », explique Etienne Roger Minkoulou le Directeur de l’Obc dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Au cours de la rencontre qui est allée du 9 au 10 mai 2019, le Dr Georges Bell Bitjoka, l’expert en sécurité des systèmes numériques à qui l’Obc a fait appel, a indiqué que le fait d’automatiser tous les processus grâce aux applications permet de gagner en temps et de limiter de ce fait le temps des délibérations. Il permettra par ailleurs de résoudre l’équation du facteur humain. « L’intégration du numérique dans l’implémentation des actions liées aux examens de l’Obc n’est pas seulement une affaire des inscriptions parce qu’à partir de ces inscriptions, nous travaillons déjà dans un environnement numérique. Nous regardons vers l’avant puisque nous sommes en train de préparer les listes définitives », a ajouté Etienne Roger Minkoulou.
Liliane N.
Vendredi dernier, Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) était à la place des fêtes de Kobdombo dans la région du Centre. Le Minjec y était pour lancer les activités marquant la célébration de la Fête de l’Unité qui va se dérouler le 20 mai prochain. Pour ce qui est de la ville de Yaoundé, la grande et traditionnelle parade aura lieu au Boulevard du 20 mai en présence de Paul Biya, le Président de la République. Au cours donc de la cérémonie suscitée, le Minjec a prononcé un discours circonstanciel porté sur la consolidation des liens entre les camerounais.
Face à la presse, Mounouna Foutsou a indiqué que la diversité du Cameroun ne doit pas diviser ses enfants. « Je pense que nous devons toujours garder à l’esprit que notre unité est un atout majeur. Ne nous laissons pas tromper. Dans nos actions communes, l’esprit camerounais doit toujours refléter cette diversité parce que c’est dans l’union que nous sommes forts. Prenez l’exemple de nos Lions indomptables. Chaque fois qu’ils se sont sentis unis dans cette diversité, les talents des uns et des autres ont fait que nous soyons toujours vainqueurs. Cela vaut pour nous tous. C’est une interpellation qui ressort de ce thème. Elle s’adresse à chacun pour que nous gardions à l’esprit que notre diversité est un facteur important pour notre émergence », a-t-il déclaré.
Rappelons que le thème sous lequel la 47e édition de la Fête nationale de l’Unité sera célébrée est « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence ». Le choix porté sur la localité de Kobdombo pour le lancement des activités relatives à cette Fête n’a pas été anodin. Mounouna Foutsou a précisé aux hommes des médias présents à la cérémonie susmentionnée, qu’il est question de faire une rotation dans les dix régions que le Cameroun compte. «Le choix de la localité est un acte discrétionnaire de la très haute hiérarchie. Celui de Kobdombo au regard du contexte actuel et du thème de célébration de cette 47e édition de cette Fête nationale était judicieux parce que c’est une localité où l’unité dans la diversité se vit de manière concrète et palpable, où les différentes ethnies qui sont de différentes régions se retrouvent », a-t-il ajouté.
Liliane N.
D’après le communiqué signé par Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, les «marches blanches» seront organisées du 1er au 8 juin 2019.
Contrairement à ce que pensaient d’aucuns, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’a pas fini avec ses «marches blanches». Par le biais de son président national Maurice Kamto, cette formation politique annonce à ses militants et ses alliés, la tenue d’autres manifestations publiques à partir du 1er juin 2019. Elles se tiendront jusqu’au 8 juin de l’année en cours. Dans le communiqué que Christian Penda Ekoka et Paul Eric Kingue cosignent, on peut lire ce qui suit: «les marches pacifiques reprennent selon le calendrier suivant: samedi 1er juin 2019 : manifestations pacifiques dans diverses localités du pays, préparatoires à la «méga marche» à Yaoundé».
Maurice Kamto et ses proches collaborateurs suscités indiquent que la reprise des marches après quatre mois d’interruption est motivée par «la conscience patriotique». Ladite conscience leur impose le devoir de continuer «la lutte pour le rétablissement de la paix et de la concorde nationale». Ces derniers ajoutent «nous marchons principalement pour les raisons suivantes: exiger la libération immédiate et sans condition du président Maurice Kamto, de ses leaders alliés Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue, Valsero et autres responsables nationaux du Mrc, Alain Fogue Tedom, Michelle Ndocki, Célestin Djamen, ainsi que leurs militants, sympathisants et de citoyens innocents illégalement et arbitrairement arrêtés puis incarcérés dans le cadre des marches blanches, pacifiques du 26 janvier 2019, la réforme consensuelle de l’ensemble du système électoral avant l’organisation de toute nouvelle élection».
Les leaders du Mrc affirment que les marches sont également organisées pour décrier un certain nombre de choses qui se passent dans les régions anglophones et en rapport avec la crise socio politique qui y sévit durant trois années déjà. «…Non à l’exclusion déguisée du Mrc et de ses partis alliés au jeu politique, non à la sécession et donc à la partition du Cameroun, non à la guerre dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, non à la succession de gré à gré…», peut-on lire dans le communiqué.
A titre de rappel, le Mrc avait annoncé l’organisation des marches le 6 avril dernier. Lesdites marches ont été reportées par le biais d’un communiqué signé par M. Christopher Nveh le Secrétaire général du Mrc. Christopher Nveh avait indiqué que cette manifestation allait se tenir le 13 avril. Au finish cette programmation a été annulée. A cette époque le Mrc prévoyait marcher pour dénoncer premièrement le fait que le gouvernement veuille organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique.
Liliane N.