Une information peu ordinaire domine actuellement la scène politique Camerounaise. Ce 02 mai, le MRC a choisi s'appuyant sur des convictions propres à son idéologie, d'exprimer sa volonté de ne pas participer au défilé et aux festivités de circonstance du 20 mai 2019. Ainsi, c'est la substance de l'information contenue dans une lettre du Secrétaire général du parti aux secrétaires régionaux, départementaux, et communaux qui constituent l'organisation de la base de cette formation politique. Signée du Secrétaire général adjoint Justin Roger Noah, la lettre est issue de la session ordinaire tenue au siège du MRC à Odza en présence de son directoire, de son instance dirigeante et bien d'autres militants.
"Par conséquent, je vous instruis de bien vouloir en informer les militants dans tous les organes de base sous votre responsabilité. Nous ne pouvons pas participer à la fête de l'unité parce que la situation sociopolitique ne s'y prête pas : le conflit armé dans les régions anglophones font de plus des morts sans que cela n'ébranle le Gouvernement qui reste sourd aux appels au dialogue d'une part, le Président élu et ses alliés restent en prison malgré les nombreux appels à leur libération immédiate d'autre part", l'on note dans cette correspondance.
Cette information arrive à moins de trois semaine de la fête de l'unité, moment marquant la célébration d'un fait historique du Cameroun à savoir, l'unité nationale acquise de haute lutte le 20 mai 1972.
Toutefois, l'on est habitué chaque année, en pareille circonstance, les partis politiques politiques manifestent leur principal désir de participer à la fête, dans l'unité des cœurs. L'appel du MRC apparaît donc comme un élément à prendre en compte pour désormais apprécier le climat politique au Cameroun en liaison avec la place à donner à la Nation camerounaise actuellement mise à rude épreuve de sa démocratie.
Innocent D H
Le Cameroun et la République Démocratique du Congo (RdC), sont les deux pays de la sous-région Afrique Centrale qui vont finalement participer aux Eliminatoires du prochain Championnat d'Afrique de basketball féminin (Afrobasket) dans la zone IV. Initialement prévu du 3 au 9 mai 2019, ce tournoi se déroulera finalement du 4 au 5 mai au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, en raison de l’absence des autres pays. « Le tournoi sera reconfiguré. On était sur un tournoi triangulaire, maintenant il n’y a que deux équipes qui s’affronteront en aller et retour. Le tournoi sera plus court, c’est la première conséquence. On aura certainement le premier match samedi et le retour le dimanche », a expliqué Yves Tsala, le vice-président de la Fédération Camerounaise de Basketball dans un entretien accordé à la CRTV radio.
En effet, les autres pays de la zone 4, notamment, le Tchad, le Gabon, la République Centrafricaine, le Congo ne se sont pas manifestés. Le Gabon qui était pourtant en stage, a finalement annulé sa participation à quelques jours de la compétition. « Nous avons été informés par le ministère des Sports, que le ministre d’Etat avait décidé que l’équipe nationale de basketball féminin du Gabon ne se déplaçait plus. Fort, était mon étonnement, parce, jusqu’à lundi (29 avril 2019 Ndr) je n’avais pas cette information. Nous savions que l’Etat allait nous accompagner au minima. Mais, nous avons été informés que l’Etat n’avait pas les moyens. Nous avons le soutien du Comité national olympique et nous attendions d’autres mécènes pour nous accompagner. Nous étions prêts pour une qualification et à financer notre déplacement au lieu de prendre un forfait », a expliqué le président de la Fédération Gabonaise de basketball, Léopold Evah.
Avec ce forfait du Gabon, le tournoi opposera finalement le Cameroun et la RDC, en double confrontation. Le meilleur au terme des deux duels, sera assuré de représenter la zone 4 à la phase finale de l’Afrobasket 2019. « Chaque zone à un seul représentant, mais éventuellement, on peut toujours inviter une deuxième équipe de la zone 4, parce que c’est une zone extrêmement compétitive », explique Camille Njoh Ekitti, le Secrétaire général de la Fédération Camerounaise de basketball au cours d’une conférence de presse ce jeudi 2 mai 2019 à Yaoundé. Il faut noter que l’équipe nationale Dames de basketball est en stage à Yaoundé depuis le 28 avril dernier. 16 joueuses avaient été convoquées et 12 seront retenues pour le tournoi.
Liste des joueuses convoquées
POSTE 1 & 2
MOGOUN RAÏSSA – UNIVERSITE DOUALA
AYANGMA SANDRINE – OVERDOSE YAOUNDE
ONGBAGNAMEN JULIENNE – OVERDOSE YAOUNDE
MUKOKO BALETA – APLEMONT LE HAVRE BASKET (France)
ACHIRI HEDRIS FRI – FAP YAOUNDE
NYINKEU SABEYA PAOLA – DUNKERQUE (France)
GANO JIOGAP SILOISE (Overdose Yaoundé)
POSTE 3
MFOULA MARIE ANGE – TSV 1880 WASSERBURG (ALLEMAGNE)
NGNAWO MAEVA – NZUI-MANTO BANGANGTE
NGUKOUG SILATSA CARINE – OVERDOSE YAOUNDE
NGO NDJOCK MONIQUE – ASD BASKET FEMMINILE LE MURA (Italie)
POSTE 4 & 5
ABENKOU ROSE – CAB BRIVE (France)
MBONG LARISSA – FAP YAOUNDE
EBOGO AMANDINE – OVERDOSE YAOUNDE
MBAKOP CYNTHIA ORNELLA – ROANE STATE COMMUNITY COLLEGE (USA)
KAMGWO SUZANNE FLORE – UNIVERSITE DOUALA
STAFF TECHNIQUE
MOUDIO GUY
MBIANDJA PRISCILLA
AHMED MBOMBO NJOYA
NATOSHA CUMMINGS-PRICE
STAFF TECHNIQUE
DR TEMGOUA SERGE
KENFACK TSABANG LANDRY
Quatre employés de la microfinance la Régionale sont soupçonnés d’avoir mis en place un système de fraude ayant permis le retrait frauduleux de 508 millions de FCFA des caisses de La Régionale.
Au Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi où l’affaire est enrôlée, la prochaine audience est fixée au 21 mai 2019. Elle tournera autour de l’audition des autres témoins de l’accusation. La dernière audience tenue le 16 avril, a connu le passage devant la barre d’Alexandre Komje, le directeur général adjoint (DGA) de La Régionale.
Il est le premier témoin de l’accusation à être entendu dans cette affaire qui oppose ladite microfinance à quatre de ses ex-employés, ainsi qu’un client. Il s’agit, renseigne l’hebdomadaire Kalara en kiosque le 29 avril 2019, de Moukouri Mpondo, ex-chef du département contrôle permanent ; Roger Ayongwa, ancien chef d’agence du Mfoundi ; Xavier Belibi Nomo, sous-directeur de la comptabilité et Evariste Ngassa Yamake, chef département informatique. M. Nsangou Njile, également mis en cause, était quant à lui, client de La Régionale.
Ils sont poursuivis pour abus de confiance aggravée, introduction et suppression sans droit des données informatiques. A l’exception de M. Ayongwa, tous les autres accusés sont écroués à la prison centrale de Kondengui. Ils sont accusés d’avoir, entre 2013 et 2017, mis sur pied un système qui permettait des retraits frauduleux effectués à la caisse et au niveau des guichets automatiques.
« En effet, le premier mode opératoire consistait pour le gang à créer normalement un compte en déposant 10 000 FCFA exigés. Par la suite, un montant de 20 millions de FCFA était transféré dans ledit compte qui donnait lieu à un retrait effectué par les membres du gang. Les retraits litigieux se faisaient à la caisse ou au guichet automatique à travers les cartes magnétiques créées pour les besoins de la fraude. Une fois l’argent entièrement retiré, le compte était ensuite supprimé dans le fichier informatique de la microfinance », rapporte le journal Kalara.
S’agissant du client, M. Nsangou, il a été découvert que le compte d’épargne créé à son nom, subissait des retraits supérieurs au montant épargné. De cette manière, 508 millions de FCFA ont été retirés des caisses de La Régionale. La supercherie a été mise en lumière grâce au travail de l’expert Delta qui a créé le logiciel que l’entreprise utilise.
Selon les dires du DAG de La Régionale, M. Komje, les accusés auraient tenté de corrompre l’archiviste pour que ce dernier détruise les pièces se rapportant aux comptes querellés. Mais ces derniers plaident non coupables.
Source : Actu Cameroun
Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, et celui des Finances, Louis-Paul Motaze, ont co-présidé le 30 avril dernier, en présence du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph LE, la cérémonie de sortie de la 2e cuvée des douaniers-marins à la base navale de Douala.
Pour le Minfi, il est indéniable qu’avec cette deuxième promotion, le Minfi et le Mindef sont en train d’effectuer un bond significatif dans la mise en œuvre de leur partenariat. Mais également de franchir une étape historique dans l’implémentation d’une douane des métiers en général, et du métier de douanier-marin en particulier. En effet, ces personnels devront assurer la surveillance du plan d’eau et lutter contre le commerce illicite.
Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, le stage en vue de l’obtention du certificat d’aptitude technique n°1 a duré 6 mois (du 15 octobre 2018 au 25 avril 2019) et s’est déroulé au Centre d’instruction navale des spécialités (Cinas). Lieutenants, brigadiers et préposés des douanes se sont familiarisés avec les métiers marins, afin de pouvoir travailler en mer, d’utiliser de façon appropriée les moyens et les équipements navals qui leur permettront d’accomplir leurs missions sur le plan d’eau.
Durant la première phase, dite de tronc commun, les stagiaires ont reçu des enseignements dans différents domaines : le droit de la mer, la sécurité maritime, la météorologie, le leadership, l’éthique et les us et coutumes de la marine.
La deuxième pratique s’est focalisée sur la navigation, les manœuvres, l’électricité, la mécanique et l’électro-mécanique de sécurité... Elle a aussi permis aux douaniers d’apprécier les phénomènes qui pourront influencer leurs missions, le matériel et le type d’équipements à utiliser pour accomplir les missions, apprendre à faire face aux pannes mécaniques électriques et aux incidents comme les voies d’eau, les incendies et la pollution.
Tout cela sous la coordination du chef de centre, le capitaine de frégate Serge Edou Essono. Le Minfi a indiqué dans les colonnes de Cameroon Tribune que ce semestre de formation est un fait inédit, dont les effets ne peuvent qu’être bénéfiques pour l’administration des douanes ainsi que les perspectives de carrière des agents formés.
S’adressant aux lauréats, le Minfi a eu ces mots : « Vous êtes prêts à mettre votre savoir-faire et votre savoir-être à contribution en vue d’un maillage effectif du rayon maritime des douanes, pour une lutte intensifiée contre les flux illicites transitant par la mer et les voies navigables ».
Otric N.
L’ambassadeur du Tchad au Cameroun, Mahamat Ahmat Karambal, a été reçu en audience lundi dernier par le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le Monde islamique, Adoum Gargoum. « C’était une visite de courtoisie. Rien que cela », a déclaré le diplomate tchadien à la presse après l’audience.
A en croire Cameroon Tribune qui traite de cette information, de l’échange bref entre les deux hommes, quasiment aucune information n’a filtré. Si ce n’est la stabilité des relations entre les deux pays.
« Les relations entre le Cameroun et le Tchad sont excellentes. Ce qui fait que nous avons cette heureuse habitude de nous retrouver le plus souvent pour évoquer certainement la meilleure manière de consolider nos relations et d’avancer en toute sérénité », a déclaré l’ambassadeur Mahamat Ahmat Karambal au sortir de l’audience.
En effet, indique le journal, les relations entre les deux pays voisins en Afrique centrale durent depuis plusieurs décennies. Entre autres, la coopération militaire qui s’est intensifiée avec la guerre contre la secte terroriste Boko Haram. Les deux pays sont également étroitement liés par des relations économiques.
Le Tchad importe du Cameroun le ciment hydraulique, les savons, les pâtes alimentaires, de la bière, les eaux minérales naturelles ou artificielles, les eaux gazéifiées, les bonbonnes, bouteilles et autres récipients en verre, boîtes, sacs et autres emballages en papier, carton ou ouate de cellulose. Le Cameroun importe du Tchad des arachides, des animaux vivants de l’espèce bovine, des tourteaux et autres résidus solides extraits de graisses ou huiles végétales, des graines et fruits oléagineux, des vêtements (pour femme surtout), des parfums, etc.
En janvier dernier par exemple, une délégation tchadienne est venue s’enquérir des techniques et process camerounais en matière de douane. Une délégation conduite par le colonel Ousmane Adam Dicki, directeur général des douanes et des droits indirects du Tchad a ainsi visité l’espace que lui octroie le Port autonome de Douala.
Sur le plan culturel, les deux pays ont également plusieurs valeurs en commun, d’autant que des populations se trouvent de part et d’autre de la frontière. Les peuples du sud du Tchad tels que les Moundang, les Mousseï existent dans les deux pays tout comme les peuples sahéliens, les Kotoko, les arabes Choas, et les peuls. Sur un autre aspect, l’essentiel des journalistes tchadiens y compris l’actuel ministre de la Communication ont été formés au Cameroun.
Pour ce qui est de la santé, les évacuations sanitaires se font pour l’essentiel vers le Cameroun. Difficile de ne pas trouver dans la partie Nord du Cameroun un village où il n’y a pas un Tchadien. Des familles se sont installées souvent par vague au gré de l’instabilité de leur pays jusqu’au début des années 90. Et ces peuples vivent harmonieusement avec les Camerounais.
Sur le plan universitaire, cette coopération est également affirmée avec la présence de nombreux apprenants tchadiens dans les institutions universitaires camerounaise. Lundi et mardi derniers s’est tenu dans la capitale tchadienne, N’Djamena, le forum des universités et des grandes écoles du Cameroun au Tchad.
Otric N.
Cette 44ème Assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) qui s’est ouverte hier, a de très grands enjeux. L’un de ces enjeux c’est le changement qui doit se faire à sa tête. Après deux mandats, Mgr Samuel Kleda doit passer le témoin à quelqu'un d’autre. Cela sera fait au terme d’une élection menée par les pairs de la Cenc à la fin des travaux, qui vont se dérouler le samedi 4 mai prochain.
En prenant la part lors de la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée plénière en cours, Mgr Samuel Kleda a dressé son bilan à la tête de la Cenc. L’évêque a affirmé avoir consacré ses six années comme président de la Conférence à travailler pour ses pairs, pour amener l’église à jouer davantage son rôle au plan spirituel et social. «L’église doit semer l’évangile, répandre la paix, dire la vérité, défendre les pauvres. C'est ce que j’ai essayé de faire avec les autres, en comptant sur la grâce de Dieu… Je n’ai pas reculé depuis que j’ai dit oui au sacerdoce», a ajouté le prélat.
Comme il a pris l’habitude de le faire, de s’intéresser aux sujets qui font l’actualité au Cameroun, Mgr Samuel Kleda a évoqué la situation des jeunes qui se retrouvent dans un monde en furie. Il les a proposé comme solution, Jésus-Christ en qui ils doivent placer leur foi et sur qui ils doivent fonder leur espérance. En ce qui concerne la crise socio-politique dans les régions anglophones, le prélat a indiqué que sous son mandat, les évêques ont joué tout leur rôle pour proposer des voies de sortie et apaiser les cœurs. « L’église a prié, les évêques ont lancé des appels au dialogue avec les belligérants, ils ont été avec les fidèles, solidaires des victimes », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, Mgr Samuel Kleda, est né en 1959. Il a été évêque de Batouri, de 2000 à 2007. En 2009, il est devenu archevêque de Douala. En 2012, il a exprimé un désaccord envers le nouveau code électoral du Cameroun. Le 09 septembre 2014, il a été nommé par le pape François : Père synodal pour la troisième Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille.
Liliane N.
Les évêques du Cameroun estiment être ignorés par le pouvoir de Yaoundé, dans leurs tentatives de trouver des solutions à la crise anglophone. Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), a exprimé son insatisfaction. C'était le mercredi 1er mai à l'ouverture de la 44e Assemblée plénière de la CENC.
"Maintes fois, nous avons appelé les acteurs de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pur se parler. Nous avons constitué une équipe d'évêques. Nous n'avons jamais été écoutés. Nous avons demandé à être reçu par les autorités du pouvoir. Nous n'avons jamais été reçus par la plus haute Autorités de ce pays", a-t-il dénoncé.
"Tous dialogue est rejeté. La situation qui prévaut dans notre pays fait terriblement peur au Camerounais. Sachons-le, le Cameroun avant la crise ne sera pas le Cameroun après la crise", a-t-il ajouté. Des propos rapportés par le site d’information religieuse lacroix.com
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont secouées depuis octobre 2016 par une grave crise politique et sécuritaire déclenchée par un mouvement séparatiste qui revendique l'indépendance de ces deux régions anglophones "marginalisées" par le pouvoir central.
Fin 2017, après un an de protestation, des séparatistes qui demandent la création d’un État indépendant qu’ils appelleraient République fédérale d’Ambazonie, ont pris les armes contre l’armée régulière, provoquant une dégradation notable de la sécurité dans ces régions.
Des combats opposent régulièrement l'armée à des groupes de séparatistes armés qui, cachés dans la forêt équatoriale, attaquent gendarmeries et écoles et multiplient les kidnappings.
L'Eglise catholique a plusieurs fois offert sa médiation pour une sortie de crise mais sans succès. En mai 2018, la CENC avait publié un message en ce sens tandis que le Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, lançait en octobre 2018, la "All Anglophone conférence" - conférence générale anglophone - qui devait réunir toutes les forces vives de la partie anglophone du Cameroun. Mais le message de la CENC a été ignoré et la conférence anglophone n'a pas été autorisée.
Dans son homélie à l’occasion de la fête de Noël en décembre dernier, Mgr Samuel Kleda réitérait l’appel au dialogue entre les parties : « ce que nous demandons et peut-être aussi beaucoup de Camerounais, nous voulons qu’il y ait un dialogue réel pour résoudre ce problème de crise. C’est la troisième année qui commence et qui fait effectivement beaucoup de pauvreté, qui crée beaucoup de misère, et je ne dirais pas seulement pour les gens de cette zone, mais aussi pour tous les Camerounais parce que cette crise concerne tous les Camerounais ».
Otric N.