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Cette augmentation unilatérale du coût du Hadj est fortement contestée par des associations islamiques camerounaises. Elles demandent aux responsables de la Commission Nationale du Hadj de sursoir à cette décision.

 
Ils seront au total 2839 camerounais à prendre la route pour la Mecque cette année.  Soit une augmentation de 350 pèlerins comparés à 2018. Une croissance du nombre de pèlerins qui témoigne à suffire de l’intérêt sans cesse important que la communauté musulmane camerounaise voue à ce pilier fondamental de l’Islam. 
 
Seulement, le gouvernement de la République du Cameroun exploite cette croissance pour augmenter les frais du pèlerinage. Cette année, on note une rallonge de 287.000 FCFA sur le coût initial du Hadj. Ce qui signifie que les pèlerins vont débourser 2.529.000 FCFA pour le Hadj 2019. Et ça c’est insupportable. Deux associations islamiques sont montées au créneau pour dénoncer cet état de chose. Notamment, l’association des jeunes musulmans du Cameroun et la Commission du Croissant lunaire. Elles disent clairement, « nous pensons qu’à défaut de baisser le séjour des pèlerins camerounais en Arabie Saoudite, il faut reconduire le coût de la dernière édition ».
 
Ces associations dénoncent également l’attitude des responsables de la Commission Nationale du Hadj qui ont pris cette décision de manière unilatérale. « Toute hausse du coût liée au pèlerinage devrait d’abord faire l’objet d’une concertation préalable ». Ces associations interpellent l’Etat pour que le coût du Hadj soit raisonnable au Cameroun. 
 
Il faut toutefois rappeler que ce n’est pas que le Cameroun qui a procédé à l’augmentation du prix du Hadj. Le Tchad, avec plus de 6.000 pèlerins attendus cette année, a augmenté 100.000 FCFA sur le coût du Hadj. Sauf que de ce coté, les pèlerins ont eu droit à des explications précisent sur les raisons de cet augmentation. En effet, le gouvernement Saoudien compte prélever 5% sur toutes les dépenses du Hadj, ce qui fait une belle somme. Et le gouvernement tchadien a décidé de partager ce surplus avec les pèlerins. D’où cet augmentation de 100.000 FCFA. Loin des 300.000 FCFA imposé aux pèlerins camerounais.
 
Dans une conférence de presse donnée à N’djamena par le président tchadien de la commission en charge du Hadj, Mr Idriss Dokoni Adiker, l’augmentation orchestrée par les saoudiens est équitablement réparti à tous les pays qi prendront part au pèlerinage. Alors d’où vient il que pour la même question au Tchad on augment juste 100.000 FCFA et au Cameroun les autorités vont jusqu’à 300.000 FCFA. Toutes choses qui justifieraient la colère des pèlerins camerounais.
 
 
Stéphane Nzesseu
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L'information est contenue dans une correspondance datant de ce 02 mai 2019 que le secrétaire général du parti a transmis aux secrétaires régionaux, départementaux et communaux du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

 

Une information peu ordinaire domine actuellement la scène politique Camerounaise. Ce 02 mai, le MRC a choisi s'appuyant sur des convictions propres à son idéologie, d'exprimer sa volonté de ne pas participer au défilé et aux festivités de circonstance du 20 mai 2019. Ainsi, c'est la substance de l'information contenue dans une lettre du Secrétaire général du parti aux secrétaires régionaux, départementaux, et communaux qui constituent l'organisation de la base de cette formation politique. Signée du Secrétaire général adjoint Justin Roger Noah, la lettre est issue de la session ordinaire tenue au siège du MRC à Odza en présence  de son directoire, de son instance dirigeante et bien d'autres militants.

"Par conséquent, je vous instruis de bien vouloir en informer les militants dans tous les organes de base sous votre responsabilité. Nous ne pouvons pas participer à la fête de l'unité parce que la situation sociopolitique ne s'y prête pas : le conflit armé dans les régions anglophones font de plus des morts sans que cela n'ébranle le Gouvernement qui reste sourd aux appels au dialogue d'une part, le Président élu et ses alliés restent en prison malgré les nombreux appels à leur libération immédiate d'autre part", l'on note dans cette correspondance.

Cette information arrive à moins de trois semaine de la fête de l'unité, moment marquant la célébration d'un fait historique du Cameroun à savoir, l'unité nationale acquise de haute lutte le 20 mai 1972.

Toutefois, l'on est habitué chaque année, en pareille circonstance, les partis politiques politiques manifestent leur principal désir de participer à la fête, dans l'unité des cœurs. L'appel du MRC apparaît donc comme un élément à prendre en compte pour désormais apprécier le climat politique au Cameroun en liaison avec la place à donner à la Nation camerounaise actuellement mise à rude épreuve de sa démocratie.

 

Quelles conséquences ?
 
Cette décision de boycotte prise par le directoire du MRC était prévisible. Seulement on se demande bien si la stratégie est adéquate au vu du contexte dans lequel se trouve le parti. L’absence et le silence sont elles préférables à la protestation participative ? Etre absent à un évènement politique comme la fête de l’unité et ses festivités satellites, c’est se mettre loin des projecteurs. Toutes choses qui peuvent être préjudiciable pour la communication du parti. Pourquoi ne pas opter pour des actes forts de contestation comme le fit en 2018 le SDF de Joshua Osih ?
 
Une décision qui ne fait pas l’unanimité dans les rangs du parti. Ils sont nombreux qui trouvaient en le défilé du 20 mai, la meilleure tribune pour transmettre au Chef de l’Etat qui présidera la parade, leurs messages de revendications et de libérations des camarades incarcérés. Ce désaccord stratégique pourrait contribuer à effriter le parti qui s’est illustré jusqu'ici par des actes de contestations populaires voir populistes. Cette méthode sera-t-elle efficace ? Just wait and see.
 

Innocent D H

Published in Politique

Les deux nations, sont les seules qui ont confirmé leur participation aux Eliminatoires de l’Afrobasket Dames 2019 dans la zone 4, Afrique Centrale, prévue du 04 au 05 mai 2019 à Yaoundé.

 

Le Cameroun et la République Démocratique du Congo (RdC), sont les deux pays de la sous-région Afrique Centrale  qui vont finalement participer aux Eliminatoires du prochain Championnat d'Afrique de basketball féminin (Afrobasket) dans la zone IV. Initialement prévu du 3 au 9 mai 2019, ce tournoi se déroulera finalement du 4 au 5 mai au  Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, en raison de l’absence des autres pays. « Le tournoi sera reconfiguré. On était sur un tournoi triangulaire, maintenant il n’y a que deux équipes qui s’affronteront  en aller et retour. Le tournoi sera plus court, c’est la première conséquence.  On aura certainement le premier match samedi et le retour le dimanche », a expliqué Yves Tsala, le vice-président de la Fédération Camerounaise de Basketball dans un entretien accordé à la CRTV radio.

En effet,  les autres pays de la zone 4, notamment, le Tchad, le Gabon, la République Centrafricaine, le Congo ne se sont pas manifestés. Le Gabon qui était pourtant en stage, a finalement annulé sa participation à quelques jours de la compétition. « Nous avons été informés par  le ministère  des Sports,  que le ministre d’Etat avait décidé que l’équipe nationale de basketball féminin du Gabon ne se déplaçait plus.  Fort, était mon étonnement, parce, jusqu’à lundi (29 avril 2019 Ndr) je n’avais pas cette information.  Nous savions que l’Etat allait nous accompagner au minima. Mais, nous avons été informés que l’Etat n’avait pas les moyens. Nous avons le soutien du Comité national olympique et nous attendions d’autres mécènes pour nous accompagner. Nous étions prêts pour une qualification et à financer notre déplacement au lieu de prendre un forfait », a expliqué le président de la Fédération Gabonaise de basketball, Léopold Evah.

Avec ce forfait du Gabon, le tournoi opposera finalement le Cameroun et la RDC, en double confrontation. Le meilleur au terme des deux duels, sera assuré de  représenter  la zone 4 à la phase finale de l’Afrobasket 2019. « Chaque zone à un seul représentant, mais éventuellement, on peut toujours  inviter une deuxième équipe de la zone 4, parce que c’est une zone extrêmement compétitive », explique Camille Njoh Ekitti, le Secrétaire général de la Fédération Camerounaise de basketball  au cours d’une conférence de presse ce jeudi 2 mai 2019 à Yaoundé.  Il faut noter que l’équipe nationale Dames de basketball est  en stage à Yaoundé depuis le 28 avril dernier. 16 joueuses avaient été convoquées et 12 seront retenues pour le tournoi.

 

Liste des joueuses convoquées

POSTE 1 & 2

MOGOUN RAÏSSA – UNIVERSITE DOUALA
AYANGMA SANDRINE – OVERDOSE YAOUNDE
ONGBAGNAMEN JULIENNE – OVERDOSE YAOUNDE
MUKOKO BALETA – APLEMONT LE HAVRE BASKET (France)
ACHIRI HEDRIS FRI – FAP YAOUNDE
NYINKEU SABEYA PAOLA – DUNKERQUE (France)

GANO JIOGAP SILOISE (Overdose Yaoundé)

POSTE 3

MFOULA MARIE ANGE – TSV 1880 WASSERBURG (ALLEMAGNE)
NGNAWO MAEVA – NZUI-MANTO BANGANGTE
NGUKOUG SILATSA CARINE – OVERDOSE YAOUNDE
NGO NDJOCK MONIQUE – ASD BASKET FEMMINILE LE MURA (Italie)

POSTE 4 & 5

ABENKOU ROSE – CAB BRIVE (France)
MBONG LARISSA – FAP YAOUNDE
EBOGO AMANDINE – OVERDOSE YAOUNDE
MBAKOP CYNTHIA ORNELLA – ROANE STATE COMMUNITY COLLEGE (USA)
KAMGWO SUZANNE FLORE – UNIVERSITE DOUALA

STAFF TECHNIQUE

MOUDIO GUY
MBIANDJA PRISCILLA
AHMED MBOMBO NJOYA
NATOSHA CUMMINGS-PRICE

STAFF TECHNIQUE

DR TEMGOUA SERGE
KENFACK TSABANG LANDRY

Published in Sport

Quatre employés de la microfinance la Régionale sont soupçonnés d’avoir mis en place un système de fraude ayant permis le retrait frauduleux de 508 millions de FCFA des caisses de La Régionale.

 

Au Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi où l’affaire est enrôlée, la prochaine audience est fixée au 21 mai 2019. Elle tournera autour de l’audition des autres témoins de l’accusation. La dernière audience tenue le 16 avril, a connu le passage devant la barre d’Alexandre Komje, le directeur général adjoint (DGA) de La Régionale.

Il est le premier témoin de l’accusation à être entendu dans cette affaire qui oppose ladite microfinance à quatre de ses ex-employés, ainsi qu’un client. Il s’agit, renseigne l’hebdomadaire Kalara en kiosque le 29 avril 2019, de Moukouri Mpondo, ex-chef du département contrôle permanent ; Roger Ayongwa, ancien chef d’agence du Mfoundi ; Xavier Belibi Nomo, sous-directeur de la comptabilité et Evariste Ngassa Yamake, chef département informatique. M. Nsangou Njile, également mis en cause, était quant à lui, client de La Régionale.

Ils sont poursuivis pour abus de confiance aggravée, introduction et suppression sans droit des données informatiques. A l’exception de M. Ayongwa, tous les autres accusés sont écroués à la prison centrale de Kondengui. Ils sont accusés d’avoir, entre 2013 et 2017, mis sur pied un système qui permettait des retraits frauduleux effectués à la caisse et au niveau des guichets automatiques.

« En effet, le premier mode opératoire consistait pour le gang à créer normalement un compte en déposant 10 000 FCFA exigés. Par la suite, un montant de 20 millions de FCFA était transféré dans ledit compte qui donnait lieu à un retrait effectué par les membres du gang. Les retraits litigieux se faisaient à la caisse ou au guichet automatique à travers les cartes magnétiques créées pour les besoins de la fraude. Une fois l’argent entièrement retiré, le compte était ensuite supprimé dans le fichier informatique de la microfinance », rapporte le journal Kalara.

S’agissant du client, M. Nsangou, il a été découvert que le compte d’épargne créé à son nom, subissait des retraits supérieurs au montant épargné. De cette manière, 508 millions de FCFA ont été retirés des caisses de La Régionale. La supercherie a été mise en lumière grâce au travail de l’expert Delta qui a créé le logiciel que l’entreprise utilise.

Selon les dires du DAG de La Régionale, M. Komje, les accusés auraient tenté de corrompre l’archiviste pour que ce dernier détruise les pièces se rapportant aux comptes querellés. Mais ces derniers plaident non coupables.

 

Source : Actu Cameroun

Published in Economie

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, et celui des Finances, Louis-Paul Motaze, ont co-présidé le 30 avril dernier, en présence du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph LE, la cérémonie de sortie de la 2e cuvée des douaniers-marins à la base navale de Douala.

 

Pour le Minfi, il est indéniable qu’avec cette deuxième promotion, le Minfi et le Mindef sont en train d’effectuer un bond significatif dans la mise en œuvre de leur partenariat. Mais également de franchir une étape historique dans l’implémentation d’une douane des métiers en général, et du métier de douanier-marin en particulier. En effet, ces personnels devront assurer la surveillance du plan d’eau et lutter contre le commerce illicite.

Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, le stage en vue de l’obtention du certificat d’aptitude technique n°1 a duré 6 mois (du 15 octobre 2018 au 25 avril 2019) et s’est déroulé au Centre d’instruction navale des spécialités (Cinas). Lieutenants, brigadiers et préposés des douanes se sont familiarisés avec les métiers marins, afin de pouvoir travailler en mer, d’utiliser de façon appropriée les moyens et les équipements navals qui leur permettront d’accomplir leurs missions sur le plan d’eau.

Durant la première phase, dite de tronc commun, les stagiaires ont reçu des enseignements dans différents domaines : le droit de la mer, la sécurité maritime, la météorologie, le leadership, l’éthique et les us et coutumes de la marine.

La deuxième pratique s’est focalisée sur la navigation, les manœuvres, l’électricité, la mécanique et l’électro-mécanique de sécurité... Elle a aussi permis aux douaniers d’apprécier les phénomènes qui pourront influencer leurs missions, le matériel et le type d’équipements à utiliser pour accomplir les missions, apprendre à faire face aux pannes mécaniques électriques et aux incidents comme les voies d’eau, les incendies et la pollution.

Tout cela sous la coordination du chef de centre, le capitaine de frégate Serge Edou Essono. Le Minfi a indiqué dans les colonnes de Cameroon Tribune que ce semestre de formation est un fait inédit, dont les effets ne peuvent qu’être bénéfiques pour l’administration des douanes ainsi que les perspectives de carrière des agents formés.

S’adressant aux lauréats, le Minfi a eu ces mots : « Vous êtes prêts à mettre votre savoir-faire et votre savoir-être à contribution en vue d’un maillage effectif du rayon maritime des douanes, pour une lutte intensifiée contre les flux illicites transitant par la mer et les voies navigables ».

 

Otric N.

Published in Défense

L’ambassadeur du Tchad au Cameroun, Mahamat Ahmat Karambal, a été reçu en audience lundi dernier par le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le Monde islamique, Adoum Gargoum. « C’était une visite de courtoisie. Rien que cela », a déclaré le diplomate tchadien à la presse après l’audience.

 

A en croire Cameroon Tribune qui traite de cette information, de l’échange bref entre les deux hommes, quasiment aucune information n’a filtré. Si ce n’est la stabilité des relations entre les deux pays.

« Les relations entre le Cameroun et le Tchad sont excellentes. Ce qui fait que nous avons cette heureuse habitude de nous retrouver le plus souvent pour évoquer certainement la meilleure manière de consolider nos relations et d’avancer en toute sérénité », a déclaré l’ambassadeur Mahamat Ahmat Karambal au sortir de l’audience.

En effet, indique le journal, les relations entre les deux pays voisins en Afrique centrale durent depuis plusieurs décennies. Entre autres, la coopération militaire qui s’est intensifiée avec la guerre contre la secte terroriste Boko Haram. Les deux pays sont également étroitement liés par des relations économiques.

Le Tchad importe du Cameroun le ciment hydraulique, les savons, les pâtes alimentaires, de la bière, les eaux minérales naturelles ou artificielles, les eaux gazéifiées, les bonbonnes, bouteilles et autres récipients en verre, boîtes, sacs et autres emballages en papier, carton ou ouate de cellulose. Le Cameroun importe du Tchad des arachides, des animaux vivants de l’espèce bovine, des tourteaux et autres résidus solides extraits de graisses ou huiles végétales, des graines et fruits oléagineux, des vêtements (pour femme surtout), des parfums, etc.

En janvier dernier par exemple, une délégation tchadienne est venue s’enquérir des techniques et process camerounais en matière de douane. Une délégation conduite par le colonel Ousmane Adam Dicki, directeur général des douanes et des droits indirects du Tchad a ainsi visité l’espace que lui octroie le Port autonome de Douala.

Sur le plan culturel, les deux pays ont également plusieurs valeurs en commun, d’autant que des populations se trouvent de part et d’autre de la frontière. Les peuples du sud du Tchad tels que les Moundang, les Mousseï existent dans les deux pays tout comme les peuples sahéliens, les Kotoko, les arabes Choas, et les peuls.  Sur un autre aspect, l’essentiel des journalistes tchadiens y compris l’actuel ministre de la Communication ont été formés au Cameroun.

Pour ce qui est de la santé, les évacuations sanitaires se font pour l’essentiel vers le Cameroun. Difficile de ne pas trouver dans la partie Nord du Cameroun un village où il n’y a pas un Tchadien. Des familles se sont installées souvent par vague au gré de l’instabilité de leur pays jusqu’au début des années 90. Et ces peuples vivent harmonieusement avec les Camerounais.

Sur le plan universitaire, cette coopération est également affirmée avec la présence de nombreux apprenants tchadiens dans les institutions universitaires camerounaise. Lundi et mardi derniers s’est tenu dans la capitale tchadienne, N’Djamena, le forum des universités et des grandes écoles du Cameroun au Tchad.

 

Otric N.

Published in Politique

La Conférence épiscopale nationale est actuellement réunie à Yaoundé, dans le cadre de sa 44e Assemblée plénière des évêques.

 

Cette 44ème Assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) qui s’est ouverte hier, a de très grands enjeux. L’un de ces enjeux c’est le changement qui doit se faire à sa tête. Après deux mandats, Mgr Samuel Kleda doit passer le témoin à quelqu'un d’autre. Cela sera fait au terme d’une élection menée par les pairs de la Cenc à la fin des travaux, qui vont se dérouler le samedi 4 mai prochain.

En prenant la part lors de la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée plénière en cours, Mgr Samuel Kleda a dressé son bilan à la tête de la Cenc. L’évêque a affirmé avoir consacré ses six années comme président de la Conférence à travailler pour ses pairs, pour amener l’église à jouer davantage son rôle au plan spirituel et social. «L’église doit semer l’évangile, répandre la paix, dire la vérité, défendre les pauvres. C'est ce que j’ai essayé de faire avec les autres, en comptant sur la grâce de Dieu… Je n’ai pas reculé depuis que j’ai dit oui au sacerdoce», a ajouté le prélat.

Comme il a pris l’habitude de le faire, de s’intéresser aux sujets qui font l’actualité au Cameroun, Mgr Samuel Kleda a évoqué la situation des jeunes qui se retrouvent dans un monde en furie. Il les a proposé comme solution, Jésus-Christ en qui ils doivent placer leur foi et sur qui ils doivent fonder leur espérance. En ce qui concerne la crise socio-politique dans les régions anglophones, le prélat a indiqué que sous son mandat, les évêques ont joué tout leur rôle pour proposer des voies de sortie et apaiser les cœurs. « L’église a prié, les évêques ont lancé des appels au dialogue avec les belligérants, ils ont été avec les fidèles, solidaires des victimes », a-t-il déclaré.

A titre de rappel, Mgr Samuel Kleda, est né en 1959. Il a été évêque de Batouri, de 2000 à 2007. En 2009, il est devenu archevêque de Douala. En 2012, il a exprimé un désaccord envers le nouveau code électoral du Cameroun. Le 09 septembre 2014, il a été nommé par le pape François : Père synodal pour la troisième Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille.

 

Liliane N.

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Les évêques du Cameroun estiment être ignorés par le pouvoir de Yaoundé, dans leurs tentatives de trouver des solutions à la crise anglophone. Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), a exprimé son insatisfaction. C'était le mercredi 1er mai à l'ouverture de la 44e Assemblée plénière de la CENC.

 

"Maintes fois, nous avons appelé les acteurs de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pur se parler. Nous avons constitué une équipe d'évêques. Nous n'avons jamais été écoutés. Nous avons demandé à être reçu par les autorités du pouvoir. Nous n'avons jamais été reçus par la plus haute Autorités de ce pays", a-t-il dénoncé.

"Tous dialogue est rejeté. La situation qui prévaut dans notre pays fait terriblement peur au Camerounais. Sachons-le, le Cameroun avant la crise ne sera pas le Cameroun après la crise", a-t-il ajouté. Des propos rapportés par le site d’information religieuse lacroix.com

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont secouées depuis octobre 2016 par une grave crise politique et sécuritaire déclenchée par un mouvement séparatiste qui revendique l'indépendance de ces deux régions anglophones "marginalisées" par le pouvoir central.

Fin 2017, après un an de protestation, des séparatistes qui demandent la création d’un État indépendant qu’ils appelleraient République fédérale d’Ambazonie, ont pris les armes contre l’armée régulière, provoquant une dégradation notable de la sécurité dans ces régions.

Des combats opposent régulièrement l'armée à des groupes de séparatistes armés qui, cachés dans la forêt équatoriale, attaquent gendarmeries et écoles et multiplient les kidnappings.

L'Eglise catholique a plusieurs fois offert sa médiation pour une sortie de crise mais sans succès. En mai 2018, la CENC avait publié un message en ce sens tandis que le Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, lançait en octobre 2018, la "All Anglophone conférence" - conférence générale anglophone - qui devait réunir toutes les forces vives de la partie anglophone du Cameroun. Mais le message de la CENC a été ignoré et la conférence anglophone n'a pas été autorisée.

Dans son homélie à l’occasion de la fête de Noël en décembre dernier, Mgr Samuel Kleda réitérait l’appel au dialogue entre les parties : « ce que nous demandons et peut-être aussi beaucoup de Camerounais, nous voulons qu’il y ait un dialogue réel pour résoudre ce problème de crise. C’est la troisième année qui commence et qui fait effectivement beaucoup de pauvreté, qui crée beaucoup de misère, et je ne dirais pas seulement pour les gens de cette zone, mais aussi pour tous les Camerounais parce que cette crise concerne tous les Camerounais ».

 

Otric N.

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Un nouveau mouvement politique vient de voir le jour en France : « Opération Coup de Grâce ». Objectif avoué chasser Paul BIYA du pouvoir par la rue.

 
Comme à l’habitude de ces nouveaux mouvements révolutionnaires, c’est par les réseaux sociaux qu’ils annoncent à la fois leur création et leur plan d’action. Après LE CODE, la Brigade Anti Sardinard, voici le mouvement « Opération Coup de Grâce ».
 
D'après les instigateurs de cet autre mouvement de révolte, c’en est terminé pour le régime BIYA. Ils se disent prêts à revendiquer jusqu’au bout, le départ du Chef de l’Etat camerounais. Et pour y parvenir ils se donnent comme plan de bataille, l’occupation quotidienne et permanente du Palais de l’Elysée en France à partir du 18 mai prochain. Là ils tiendront des meetings, des concerts géants, des kermesses patriotiques agrémentées de chants révolutionnaires. Un véritable bal en plein air pour « le chassement du pouvoir de Yaoundé ». 
 
Pour mener ce qu’ils appellent pompeusement « le dernier combat », ils attendent plus d’un million de citoyens devant la présidence française pour cette action dont ils attendent les résultats à Yaoundé. Ces nouveaux révolutionnaires comptent mobiliser toutes les autres forces dites du changement existantes sur le territoire Européen en ce moment. Ils souhaitent fédérer autour de leurs actions tous les camerounais grincheux et désirant à tout prix la démission du Président de la République du Cameroun. Les maitres à penser de ce mouvement invitent les participants à prévoir leur matériel de campement. Car disent-ils, c’est une action à durée indéterminée. 
 
 
A la question de savoir pourquoi le choix de l’Elysée, les tenants de la campagne « Opération Coup de Grâce » répondent qu’il s’agit d’une analogie. Pour eux, l’Elysée ici représente LA POSTE CENTRALE de Yaoundé. De plus, ils estiment qu’il s’agira pour eux d’aller initier une nouvelle négociation avec le bourreau du Cameroun. Selon eux « nous allons à Paris dire au lion (la France) que nous sommes de meilleures intermédiaires et interlocuteurs pour la future coopération entre la France et le Cameroun ». Ils affirment clairement être prêts à concéder 60% des richesses de notre pays aux occidentaux pour n’utiliser que les 40% restantes pour la construction des routes, hôpitaux, écoles, barrages, infrastructures d’eaux et autres. 
 
En réalité, loin de vouloir une véritable alternative pour le changement au Cameroun, ces politiciens d’un nouveau genre travaillent pour se positionner comme prochain interlocuteur éventuel au cas le Chef de l’Etat ne serait plus au pouvoir.
 
 
Stéphane Nzesseu 
Published in Politique

La déclaration  du Ministre du travail et de la sécurité sociale fait des gorges chaudes. Grégoire Owona s’exprimant sur les antennes de la crtv, affirme qu’il est possible pour un camerounais de vivre avec le SMIG.

 
 
Comme partout dans le monde, le Cameroun célébrait  ce 1er mai, la fête internationale du travail. La 133e édition dans notre pays était articulée autour du thème « Protection du travailleur : vecteur de justice sociale et de travail décent au Cameroun ». En prélude aux manifestations du 1er mai le ministre du Travail et de la Sécurité sociale était l’invité du journal télévisé de 20h30 la veille du jour dit.
 
Face à Adèle Mbala, Grégoire Owona a réaffirmé qu’il est possible pour des camerounais de vivre avec le SMIG. Une déclaration qui courrouce de nombreux camerounais. Parmi ceux qui se sont senti heurté par ces propos de Grégoire Owona, un camerounais rencontré ce 1er MAI au Boulevard du 20 MAI à Yaoundé. Employé de l’entreprise des travaux publics RAZEL et travaillant dans le chantier du stade de Bepanda à Douala, « je suis choqué par ce que le ministre dit. Le dire c’est encourager les expatriés à nous maltraiter dans les chantiers. Comment payer moins de 40.000f à un camerounais lorsqu’un expatrié touche 300.000f par semaine, est véhiculé, logé dans un appartement avec des boys. Le ministre vient d’encourager l’injustice dans ce pays. Comment vivre dans un pays qui ne vous défend pas mais vous vend aux étrangers ? ».
 
La vérité c’est qu’elles sont nombreuses ces entreprises et ces personnalités qui ne payent pas le SMIG à leurs personnels.  Grégoire Owona reconnait « je ne suis pas satisfait du niveau du SMIG, mais vous ne pouvez pas demander à une entreprise de vous payer ce qu’elle ne produit pas. Le SMIG c’est un minimum qui a été négocié entre les employeurs et les travailleurs. Nous nous sommes retrouvés entre des entreprises qui voulaient payer un SMIG à 60.000 FCFA et des entreprises qui ne voulaient pas le faire. Ne pouvant pas avoir deux SMIG, on a fixé le planché qui est de 37.270 FCFA ».
 
La question qui se pose est celle de la répartition de la richesse nationale. Car il est difficile d’admettre que dans une entreprise où des cadres supérieures sont payées à coût de millions de FCFA et exempt de charge de loyer, d’eau et d’électricité. Une situation qui a un impact négatif sur la production nationale. Les masses des ouvriers mal payés ne trouvent aucune motivation à s’investir dans les activités à eux confiés.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01