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Les Lionnes Indomptables ont été tenues en échec par la Chine sur un score étriqué de 1-0, dimanche dernier à la finale du tournoi international de la Chine qui s’est déroulé  du 01er au 07 avril 2019.

 

Le Cameroun est passé à côté du but visé au Tournoi amical international qui s’est déroulé du 1er et 7 avril 2019 en Chine. Les Lionnes Indomptables de football ont été battues en finale par le pays hôte de la compétition, sur un score étriqué de 1-0. Les filles Alain Djeumfa qui espéraient prendre leur revanche face aux Chinoises qui les avaient éliminé de  la Coupe du monde  2015 au Canada, ont une fois de plus été tenues en échec. « Je suis fière de mes coéquipières parce qu’on a bien travaillé  pendant ce tournoi. C’est vrai qu’on aurait voulu rentrer à la maison avec le trophée. Mais le plus important pour nous c’est de travailler dur et corriger les petits détails pour pouvoir entamer notre Coupe du monde dans la sérénité », relève Christine Manie, la défenseure et capitaine de la sélection camerounaise

 Le but chinois a été inscrit à la 40e min de jeu.  Après avoir fait  un débordement sur le côté gauche, Gu Yashan a réussi à  pénétrer  la surface de  la gardienne de but camerounaise, Ngo Ndom avant de servir Wang Shanshan qui a offert à son équipe le but victorieux. «  Pour cette finale, on peut être un peu déçu du match qu’on a eu. Je pense que le Cameroun a largement dominé la Chine. Malheureusement sur une vilaine erreur d’appréciation de la gardienne, on a pris ce but. Nous restons dans l’objectif que nous nous sommes fixés c’est-à-dire la préparation. Nous sommes venus  pour juger notre réel niveau. On a vu les lacunes, je ne vais pas les citer ici. On va continuer à travailler », analyse l’entraîneur national, Alain Djeumfa. Au match de classement, la  Russie a dominé la Croatie  sur un score de 3-0.  Les deux équipes sont tombées respectivement face à la Chine et au Cameroun.

Au terme de ce tournoi qui entre dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale camerounaise pour la phase finale de la Coupe du monde féminine prévue au mois de juin en France, les Lionnes Indomptables poursuivront les entraînements au Cameroun et en Espagne. « En tant que technicien, j’ai pris note. Et c’est de bon augure pour la Coupe du monde compte tenu de la préparation que nous aurons ensemble dès notre retour au pays et en Espagne. Je pense qu’au terme de ces deux derniers stages, on aura une équipe du Cameroun un peu différente de celle qu’on a vue cet après-midi et un peu plus aguerrie à la compétition », souligne Alain Djeumfa. 

 

Marie MGUE

Published in Sport

Les communautés et les institutions Camerounaises font d’énormes efforts pour permettre aux populations d’avoir un cadre de vie sain.

 

La salubrité est l’une des missions dévolues aux mairies dans les grandes villes du pays. Les ministères de la santé publique, de l’eau et de l’énergie ainsi que celui de l’environnement s’assurent que cette mission soit assumée en toute transparence. Selon le réseau Sida d’Afrique dans son document intitulé Cartographie de la lutte contre le paludisme au Cameroun : "Pour la lutte contre le paludisme, les programmes de drainage et de d’élimination des eaux stagnantes et de destruction des gîtes larvaires entrent dans ce sens".

Dans le Septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), de tels programmes cités hauts atteignent leur paroxysme d’implémentation pendant la saison pluvieuse et surtout les mois les pluviométriques (Juillet, Août, Septembre). Dans le Nord par exemple, les quartiers de Garoua (Roumdé Adjia, Yelwa, Camps Chinois etc.) s’attellent à nettoyer périodiquement les caniveaux et les surfaces herbeuses dans le périmètre urbain.

Les zones rurales travaillent dans le même sens. Certaines communes occupent les jeunes dans lors des stages de vacances afin de nettoyer les rigoles et les eaux stagnantes pour favoriser un environnement sain hostile au développement des larves des anophèles femelles.

Les efforts des uns et des autres doivent donc aller dans le sens d'assurer la salubrité dans et autour des maison pour faire éloigner les moustiques qui sont porteurs des germes de la malaria et qui très souvent concentrent leur présence dans des environnements malsains. 

 

Innocent D.H

 

Published in Santé

L’information est révélée dans l’édition hebdomadaire du journal Jeune Afrique du 07 au 13 avril 2019. Le magazine fait état de ce que le ministère des Finances, sous la houlette du chef de ce département ministériel, Louis Paul Motaze, a réduit les fonds en direction des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations de football.

 

Ces financements au Cameroun « sont passés de 20 milliards FCFA par semaine à 2 à 3 milliards FCFA selon les constructeurs », rapporte Jeune Afrique qui ne précise cependant pas depuis quand cette cure d’amaigrissement est en cours. Soit une baisse de l’ordre de 17 milliards FCFA par semaine.

Le magazine panafricain ajoute que Louis Paul Motaze, ministre des Finances, Bello Bouba Maïgari, ministre du Tourisme et des Loisirs, Bidoung Mkpatt, ancien ministre des Sports et de l’Education physique et Jean Claude Mbwentchou, ancien ministre de l’Habitat et du développement urbain doutent tous « de la régularité de certains contrats signés en 2017 » par une officine logée au palais présidentiel et dirigée par Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun.

Depuis le retrait de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun, pour cause d’impréparation, plusieurs chantiers tournent au ralenti. Sur les sites de Garoua (région du Nord), l’entreprise Prime Potomac accuse le non-décaissement de financements pour justifier la grève de son personnel.

A Yaoundé, la construction du stade Paul Biya, confiée à l’entreprise italienne Piccini, est à la traine. Les ouvriers accusent plusieurs mois d’arriérés de salaire et de multiples débrayages ralentissent les travaux.

En effet, a-t-on appris de source médiatique, depuis la semaine dernière, le chantier de construction du  stade Paul Biya d’Olembé est paralysé par  des mouvements d’humeur. Des ouvriers de l’entreprise Gruppo Piccini en colère, ont investi de manière régulière ce projet majeur de la CAN 2021, situé à la sortie Nord de la ville de Yaoundé pour réclamer le paiement de leur salaire.

Malgré le règlement d’une partie des arriérés par l’entreprise italienne, les travaux n’ont toujours pas repris. Cette fois, la perturbation des travaux n’est pas le fait d’un quelconque employé courroucé. La société italienne Gruppo Piccini avait déjà procédé à l’arrêt des travaux dès le début des débrayages.

Interrogé par un journal de la place sur cette interruption, Benoît Fabre, le contrôleur du projet d’Olembé explique qu’elle est due au fait que Gruppo Piccini « a engagé certaines dépenses dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance de l’Italie, qui ont impactées sur ses prévisions et ont créé un nouvel avenant. On a payé toutes ces choses qui n’ont pas encore été remboursées. Donc, on se retrouve à sec. On a demandé au gouvernement camerounais de nous aider à renflouer la trésorerie afin qu’on puisse terminer les chantiers », a-t-il déclaré.

L’enveloppe réclamée à l’état camerounais par l’entreprise italienne, est estimée à des dizaines de milliards de FCFA. À en croire l’entreprise transalpine, c’est le non-paiement de cette dernière qui aurait conditionnée la non-livraison du projet le 31 mars 2019, comme Initialement prévu.

En outre, précise Benoît Fabre, le règlement de cette question financière est nécessaire à la reprise des travaux sur le chantier d’Olembé et pourrait même perturber sa livraison pour le mois de juillet 2019, comme l’envisage Gruppo Piccini. 

 

Otric N.

Published in Sport

Le groupe terroriste nigérian, Boko Haram, a tué au moins trois militaires de la Force Mixte Multinationale, samedi 06 avril 2019, dans l’attaque d’une position de l’armée camerounaise entre Ardebe à l’Extrême-Nord du Cameroun et Dambore au Nord-est du Nigeria, ont rapporté des sources militaires.

 

« Les insurgés sont arrivés en grand nombre dans des véhicules et transportaient des armes lourdes », a expliqué un officier de la Force Mixte Multinationale (FMM). « Ils ont engagé des soldats dans une bataille qui a duré plus d’une heure. Leur force de frappe a été si puissante que nous avons perdu trois militaires », a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias nationaux, quatre autres militaires ont été blessé et l’une des victimes est portée disparue : « un véhicule des forces de défense et une arme lourde ont été emporté par les terroristes qui se sont repliés au Nigéria ». Les assaillants étaient équipés de « matériel militaire », sans doute dérobé au cours de précédentes attaques de bases des forces de la coalition, selon une autre source militaire contactée, qui donne un bilan similaire de victimes.

La région de l’Extrême-Nord est régulièrement la cible des combattants de Boko Haram depuis 2013, bien que les attaques aient connu leur pic entre 2014 et 2015. Dans un rapport publié en août 2018, l’Organisation Non-gouvernementale (ONG) International Crisis Group indiquait que le groupe terroriste Boko Haram était « affaibli » - certains hauts gradés de l’armée camerounaise envisageant même la fin du conflit en 2020 - mais qu’il constituait « toujours une menace » dans la région de l’Extrême-Nord.

Pour construire une paix durable, préconise l’ONG, le gouvernement camerounais doit se saisir de deux enjeux sécuritaires majeurs : le devenir des anciens membres, y compris combattants, du mouvement jihadiste, et celui des comités de vigilance. Pour les anciens membres de Boko Haram, le gouvernement devrait distinguer les militants dangereux, pour lesquels une procédure judiciaire formelle et probablement une incarcération s’imposent, d’autres individus pour lesquels des travaux communautaires et des confessions publiques semblent plus appropriés, et soutenir les communautés prêtes à réintégrer ces derniers.

Concernant les comités de vigilance, il devrait mieux assister ceux qui sont encore nécessaires pour lutter contre Boko Haram, intégrer certains au sein de la police municipale et démobiliser les autres. Les membres des comités accusés d’abus devront faire l’objet d’enquêtes et les décisions de justice devront être rendues publiques.

Des milliers de Camerounais ont rejoint Boko Haram entre 2012 et 2016, parfois par conviction idéologique, souvent par opportunisme ou sous la contrainte. Certains ont été tués dans des combats, d’autres arrêtés par les forces de sécurité et un nombre inconnu, sans doute des centaines ou un millier, font encore partie du mouvement jihadiste, fait savoir International Crisis Group.

L’insurrection de Boko Haram et sa répression par l’armée ont fait plus de 20 000 morts et quelque 2,6 millions de déplacés depuis 2009 dans la zone du Lac Tchad selon les Nations Unies.

 

Otric N.

Published in Défense

Le maire Patrick Ekema a promis de sceller pour une durée de trente jours les commerces qui respectent les villes-mortes imposées par les sécessionnistes.

 

Depuis le 04 avril dernier, les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun vivent de nouveau dans la peur. Des témoignages d’habitants dans ces deux régions font état de rues et de commerces désertés par crainte de représailles. Et pour cause, les séparatistes actifs dans ces régions ont décrété une opération « Lockdown », ou le « verrouillage » des zones anglophones. 

 

Difficile combat

Il s’agit, pendant dix jours, d’empêcher tout mouvement de personnes et des biens entre ces deux régions anglophones et le reste du pays. Une opération également destinée à paralyser toutes les activités de façon à maintenir la pression sur le gouvernement de Yaoundé dans le cadre de la crise anglophone.

De son côté, la mairie de Buea continue de lutter contre ces villes mortes. Elle envisage de sceller, pendant trente jours, les structures qui ferment les portes en respect aux villes mortes des séparatistes, ce, alors même que les autorités ont toujours rassuré quant aux dispositions prises pour la sécurité des biens et des personnes.

Selon des sources sur place, pour beaucoup d’opérateurs pourtant, le choix ne se pose pas entre leur vie, menacée par les attaques des séparatistes contre les contrevenants à leurs ordres, et le chiffre d’affaires qu’ils pourraient faire. Alors, ils ferment boutiques tous les lundis. Ils ont aussi fermé leurs commerces à l’occasion du Lock down imposé par les séparatistes au mois de janvier dernier. Dix jours durant, la zone anglophone a été paralysée par des villes mortes, marquées par une vague de violence. 

 

Sanctions

C’est un vieux combat que mène l’intransigeant maire de Buea, Patrick Ekema, depuis l’année dernière. Par deux fois, il a essayé de contrer les opérations villes mortes dans sa municipalité. En menaçant de sanction les opérateurs. Ceux-ci ont fermé leurs commerces et des scellés y ont été apposés le 7 octobre dernier. Personne n’y échappe. D’ailleurs Orange Cameroon, Mtn, Nexttel, la Bicec, et de nombreuses autres structures avaient connu le même sort au courant de l’année 2018, pour les mêmes raisons.  

La mesure d’action annoncée jeudi dernier par le maire survient trois mois après une rencontre avec les opérateurs économiques à Buea en décembre. Lesdites assises visaient une année 2019 sans villes mortes. Les chefs d’entreprises, transporteurs routiers et chauffeurs de taxis avaient pris l’engagement de mener leurs activités. Patrick Ekema avait pour sa part promis d’entreprendre des actions afin que les entreprises ayant subi des pertes depuis le début des villes mortes soient dédommagées. 

 

Pertes économiques énormes

La CDC, et la PAMOL deux fleurons de l’agro-industrie camerounaise implantés dans la région du Sud-Ouest, se dirigent dangereusement vers la faillite du fait de l’insécurité qui règne dans cette région.

La Cameroon Developement Corporation (CDC), le deuxième employeur du pays après l’état, connait des moments extrêmement difficiles depuis le début de la crise anglophone. En quelques mois, elle est passée du statut de fleuron de l’industrie agricole camerounaise, à celui d’entreprise sur le déclin. Les principaux acteurs de sa déchéance sont les rebelles sécessionnistes, de la république fantoche d’Ambazonie. A cause du climat de terreur que ces derniers ont installé dans les deux régions anglophones du pays, l’entreprise a perdu de sa superbe.

Dans une interview récemment accordée par les responsables de l’entreprise à une chaine de télévision internationale, l’on a appris que du faite de cette crise sécuritaire, « 40.000 hectares de bananeraies son abandonnés, seulement 7 sites sur 29 fonctionnent, de nombreuses usines d’emballage de bananes ont été incendiées par les groupes sécessionnistes ».

D’après les estimations du directeur général de la CDC, Franklin Ngoni Njie, «les pertes de l’entreprise se chiffrent à 35 milliards de FCFA. Parce que 63% des activités de la société sont à l’arrêt. En plus, la société spécialisée dans la production de banane a un besoin urgent de  30 milliards de FCFA pour relancer ses activités». 

 

Otric N.

Published in Défense

Thomas Owona Assoumou, l’actuel patron des Aéroports du Cameroun (ADC) a disparu de la circulation.  

 

Le directeur des Aéroports du Cameroun serait introuvable depuis plusieurs jours. Sa secrétaire, Mme Ngoule ne sait plus où le trouver. La piste d’une tentative de fuite du Cameroun se précise. Un projet qu’il nourrissait depuis 2018. 

De sources judiciaires, au Tribunal criminel spécial (TCS) de Yaoundé indiquent que Thomas Owona Assoumou : « pourrait bientôt payer cher sa gabegie, ses détournements et sa mal gouvernance aux ADC ». À cet effet, le dossier ouverture l’an dernier par les enquêteurs du Tribunal criminel spécial est bouclé et notre source nous rassure que Thomas Owona le sait déjà. 

Thomas Owona Assoumou est celui qui est mis en cause par les compagnies aériennes sur la mauvaise qualité des infrastructures de l’aéroport de Douala alors que près de 30 milliards Fcfa ont été empruntés par l’Etat du Cameroun à l’Agence française de développement (AFD) pour réfectionner l’aéroport de la capitale économique du Cameroun. Edgar Alain Mebe Ngo’o était ministre des transports au moment des faits. 

Selon une publication sur la toile de Boris Bertolt, « Thomas Owona Assoumou est un protégé de Martin Belinga Eboutou allias Tom Dollar du moment où il était Directeur du Cabinet Civil (DCC) à la présidence de la république du Cameroun.  Il a été propulsé à ce poste par Seraphin Magloire  Fouda, l’actuel secrétaire général des services du premier ministre, un corrompu et mafieux très discret et parrain d’un opposant politique ».

Thomas Owona Assoumou  serait également un protégé de Me Ndanga, son beau-frère, avocat général à la Cour d'appel. Il n'y a nul doute que sur son dossier ces amis à qui il a versé beaucoup d’argent se battront pour lui éviter la case prison ou faciliter son évasion.  

 

Bossis Ebo'o

 

Published in Politique

Issa Tchiroma Bakary vient de boucler une visite de travail dans cette partie du pays. Le membre du Gouvernement a pu toucher du doigt les réalités de ses services déconcentrés.

 

Le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle a tenu à venir découvrir de plus près les conditions de travail de ses collaborateurs, mais aussi des réalités de l'enseignement professionnel dans le Nord du Cameroun.

Premier arrêt, le centre de formation professionnelle aux métiers industriels de Pitoa. Là bas, le patron de la formation professionnelle a été clair: "vous n'avez rien, mais le gouvernement a décidé de vous donner tout". Des propos du ministre pour rassurer personnel de cette institution de formation, un établissement d'enseignement professionnel dont les équipements et infrastructures seraient frappés de plein fouet par la vétusté.

L'autre établissement professionnel ayant reçu le passe du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, c'est la Sar/Sm de Garoua, considérée comme creuset de la formation professionnelle dans le Nord. Une réunion lui a permis de noter les difficultés auxquelles est confronté le personnel de cet établissement. Issa Tchiroma Bakary a promis l'amélioration de la situation.

Le Minefop accompagné de ses proches collaborateurs, a aussi visité le centre technique de Djamboutou, le centre de formation professionnelle rapide des employés de bureau de Garoua. Dans ces centres, la mise en œuvre de la mécanique, des technologies innovantes et surtout l'existence des filières de développement durable, a le plus retenu l'attention du ministre. De cette étape de la visite de travail du Minefop, des perspectives et des opportunités. "Nous avons recensé plus de 260 000 emplois qui vont être créés dans le secteur privé, puis il y a des ONG, des coopératives et des collectivités territoriales décentralisées qui sont de véritables niches d'emplois", a indiqué Ibrahima Abba chef de la Division des études, des prospectives et de coopération au Minefof.

Cette visite de travaille que vient d'effectuer le Minefof dans le Nord constitue donc des esquisses de solutions pour lutter contre le chômage des jeunes dans le Nord. 

 

Innocent D.H

Published in Education

Il s’agit des chefs du Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières (Cpatc).

 

Jeudi dernier, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a reçu dans son département ministériel, une dizaine de chefs traditionnels du Cpatc. Ces autorités traditionnelles et coutumières d’Afrique ont tenu à féliciter de vive voix Dion Ngute nommé comme chef du gouvernement par le Président de la République.

« Il a été question en tant que chefs traditionnels de venir féliciter le Premier ministre qui est un des nôtres et lui affirmer notre soutien total dans la mission qui lui a été confiée par le Président de la république S.E Paul Biya... Nous oeuvrons pour la promotion de nos valeurs culturelles, pour la paix entre nos peuples. C’est pourquoi nous sommes venus nous présenter au Premier ministre. Il est question de travailler pour le maintien de la paix dans notre pays et pour la promotion du vivre-ensemble », a déclaré Prosper Mbassi Bessala leur coordonnateur national du Cpatc qui conduisait la délégation.

Pour la petite histoire, le Cpatc a été créé en septembre 2014, après de nombreuses rencontres de haut niveau en Libye, en Afrique du sud, au Maroc, en Côte d’ivoire, en Guinée équatoriale et au Bénin. Son siège est au Bénin.

A titre de rappel, Joseph Dion Ngute est entré au gouvernement lors du remaniement ministériel survenu le 04 janvier 2019.  Le 13 mars dernier, il avait reçu les chefs traditionnels du Sud dans la salle des Conseils de son département ministériel. La délégation conduite par René Désiré Effa, a indiqué être venu féliciter leur «collègue» après la « haute confiance que lui a témoignée le Chef de l’Etat en le nommant à la tête du gouvernement ». Le chef de la délégation avait par ailleurs indiqué la disponibilité de l’autorité traditionnelle du Sud à soutenir le chef du gouvernement dans l’exécution de sa tâche. Joseph Dion Ngute en retour, a remercié l’ensemble de la délégation pour le soutien.

Joseph Dion Ngute a remplacé Philemon Yang au poste de Premier Ministre. Ce dernier a passé neuf ans à la Primature. Joseph Dion Ngute, 64 ans, était Ministre chargé de mission à la présidence. Il avait auparavant été ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, représentant notamment le Cameroun au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à Genève. Anglophone, M. Dion Ngute est originaire du département du Dian, dans la région du Sud-Ouest. 

 

Liliane N.

Published in Politique

Le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain a présenté la phase 4 du Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (Ppab).

 

La question relative à la restructuration des bidonvilles du Cameroun a été débattue le mardi 02 avril 2019, par le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) et ses partenaires techniques et financiers. La volonté d’en découdre avec les bidonvilles, d’améliorer les conditions et cadres de vie des populations pauvres qui vivent dans des quartiers précaires a été renouvelée. Des assises de mardi dernier, on retient qu’un travail considérable a été abattu au cours des trois premières phases du Ppab dans les quartiers Afan Mabe à Kribi III, Sisia Quarter à Bamenda III et Nkolbikok à Yaoundé VI.

On retient par ailleurs de ces assises que la quatrième phase du Ppab qui a obtenu l’entière attention du Ministère actuellement dirigé par Célestine Kectha Courtès, dans sa prochaine étape devrait englober six villes du pays. Et ce projet nécessite la mobilisation de 30 à 50 millions d’euros soit 19,678 milliards à 32,797 milliards de FCFA. Prenant part aux travaux de mardi dernier, Kerstin Sommer la chargée des projets à l’Onu-Habitat dont la structure fait partie des partenaires du Cameroun, a déclaré « nous nous sommes réunis aujourd’hui (mardi 2 avril 2019 Ndlr) pour réfléchir et voir dans quelle mesure travailler stratégiquement avec les instruments dont on dispose à ce jour pour changer la vie des populations ».   

Des assises de mardi dernier, on retient également que le travail qui sera fait requiert la participation, ou disons l’implication du secteur privé à travers une approche participative qui doit être orientée vers l’amélioration des quartiers et des logements, l’accès à l’eau, le foncier, la sécurité urbaine, la santé…

Le cadre des travaux s’est révélé être le lieu idoine pour Claudia Boldrini le premier secrétaire, chef d’équipe infrastructure, section coopérative à l’Union européenne autre partenaire du Cameroun, pour rappeler que son organisme est à sa troisième phase de financement du Ppab. Et celui-ci souhaite en dehors du projet dont il est question, mettre en place un financement additionnel.

Des propos qui ont réjoui Célestine Ketcha Courtès l’ancien maire de Bangangté qui a exprimé toute sa satisfaction tout en insistant sur la matérialisation de la volonté politique du Chef de l’Etat qui consiste à « aller vers le développement durable en signant les ODD et les objectifs du nouvel agenda urbain qui met l’habitat, les logements sociaux, l’accès aux services essentiels et surtout la mobilité urbaine au cœur des actions ». 

 

Liliane N.

Published in Economie

Dans l’œil du cyclone, le maire Gilbert Yede, accusé de gestion frauduleuse dans trois projets pour un montant évalué à 51.776.115 FCFA.

 

Les faits reprochés au maire Gilbert Yede remontent à 2014. Ils font suite selon Ecomatin, à une dénonciation de Roland Patrick Ntolla et se rapportent à un certain nombre de marchés publics mal ou pas exécutés par la mairie de la petite localité enclavée de la Sanaga-maritime dans la région du Littoral au Cameroun.

Suite à cette dénonciation, la marie de Ngambe avait reçu la visite des inspecteurs du ministère des marchés publics alors chapeauté par Abba Sadou. Le rapport issu de ces investigations faisait état selon la source sus citée, d’un certain nombre d’anomalies dans l’exécution des projets relatifs au reboisement dans la localité et à l’entretien de la route Ngambe-Sipandang.

Le premier projet écorné par des anomalies est celui relatif au « reboisement des arbres à l’intérieur de la Commune de Ngambe ». Coût prévisionnel du projet : 5.000.000 de FCFA. D’après Ecomatin qui cite le Minmap et le maire Gilbert Yede, ce dernier s’est « engagé pour préfinancer les travaux pour un montant de 1.500.000 FCFA, avant de suspendre l’exécution, pour non-paiement des factures y afférentes ».

Dans le cadre d’un autre projet de même nature, celui-là relatif au reboisement de 2.000 m2 de forêt à Ngambe, objet de la Lettre commande 27/LC/MINMAP/SM/SPM/2016, résiliée par la suite, Ecomatin nous apprend que le maire de Ngambe va obtenir son exécution en régie par correspondance 007886/L/MINMAP/SG/DGMI/DMBE/sb du 10 novembre 2016. Ledit projet porte sur un montant de 19.000.000 de FCFA. « Curieusement, les travaux ne sont pas exécutés jusqu’à date », aurait constaté la mission Minmap selon le même journal.

Le troisième projet et pas des moindres qui accable le maire de Ngambe selon notre source est celui relatif à l’entretien de la route Ngambe-Sipandang inscrit dans le budget 2015. Il est indiqué dans ledit rapport (en rapport avec le contrôle des ouvrages hydrauliques relatifs à cette route) que « les travaux correspondant aux prix 403, 404 et 407 n’ont pas été exécutés, mais payés pour un montant de 6.203.500 FCFA HTVA ». Selon le même rapport, les « Prix 100 » relatifs à l’installation du chantier pour un montant de 7.00.000 de FCFA et sur « les Prix 500 » concernant le suivi et le contrôle à hauteur de 2.700.000 de FCFA représentent à eux seuls 41,64% du montant HTVA : « ce qui n’est pas concevable pour une lettre commande dont le montant est de 27.777.561 FCFA ».

Suite à cette mission du Minmap et à la correspondance adressée aux institutions de lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics par le ministre Abba Sadou en date du 18 septembre 2018 et portant en objet : « Mission d’investigations suite à une dénonciation d’une gestion frauduleuse des marchés dans la commune de Ngambe », il est prévu des descentes de ces institutions au sein de la marie de Ngambe.

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01