Selon l’annonce faite par le Ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngallé Bibéhé, au terme d’une opération d’assainissement du fichier des auto-écoles du Cameroun, ses services ont débusqué 250 établissements de formation à la conduite présentant encore des irrégularités.
Le Gouvernement camerounais décidé à mettre de l’ordre dans le sous-secteur des auto-écoles qui connait très souvent la présence des structures qui foulent aux pieds les lois et règlements en la matière. En effet, 250 auto-écoles fonctionnant en marge des textes en vigueur viennent d’être exclus du fichier des établissements de formation à la conduite dans le pays.
A en croire un communiqué signé le 1er avril dernier, par le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena, ces contrevenants ont un mois pour procéder à la régularisation de leur situation respective auprès des services déconcentrés du Mintransports, « sous peine de suspension de leur agrément pour les catégories défaillantes ».
Pour les opérateurs de ce sous-secteur des transports, l’assainissement du fichier des auto-écoles initié par le Ministère des Transports devrait permettre de remettre un peu d’ordre dans cette activité. Une activité dans laquelle règne une certaine anarchie depuis de nombreuses années. Et les conséquences du désordre décrié sont notoires dans la mesure où il entraine la dégradation progressive de la qualité de la formation en conduite dans ce pays. Une chose aussi est claire, si la qualité de la formation dans les auto-écoles est approximative, on assistera à des situations où des conducteurs de véhicules ne maîtrisent rien du code de la route et constitueront sans doute des dangers sur la voie publique.
Innocent D H
La salubrité est l’une des missions dévolues aux mairies dans les grandes villes du pays. Les ministères de la santé publique, de l’eau et de l’énergie ainsi que celui de l’environnement s’assurent que cette mission soit assumée en toute transparence. Selon le réseau Sida d’Afrique dans son document intitulé Cartographie de la lutte contre le paludisme au Cameroun : "Pour la lutte contre le paludisme, les programmes de drainage et de d’élimination des eaux stagnantes et de destruction des gîtes larvaires entrent dans ce sens".
Dans le Septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), de tels programmes cités hauts atteignent leur paroxysme d’implémentation pendant la saison pluvieuse et surtout les mois les pluviométriques (Juillet, Août, Septembre). Dans le Nord par exemple, les quartiers de Garoua (Roumdé Adjia, Yelwa, Camps Chinois etc.) s’attellent à nettoyer périodiquement les caniveaux et les surfaces herbeuses dans le périmètre urbain.
Les zones rurales travaillent dans le même sens. Certaines communes occupent les jeunes dans lors des stages de vacances afin de nettoyer les rigoles et les eaux stagnantes pour favoriser un environnement sain hostile au développement des larves des anophèles femelles.
Les efforts des uns et des autres doivent donc aller dans le sens d'assurer la salubrité dans et autour des maison pour faire éloigner les moustiques qui sont porteurs des germes de la malaria et qui très souvent concentrent leur présence dans des environnements malsains.
Innocent D.H