Le blocus total de l’axe Bouar (RCA) – Garoua-Boulaï (Cameroun) ordonné par Abdoulaye Miskine fait suite à l’attaque par les forces onusiennes des hommes du chef rebelle centrafricain.
Abdoulaye Miskine fait la pluie et le beau temps dans la zone centrafricaine sous son influence et ce malgré la présence des troupes onusiennes dans le pays. N’ayant certes pas vocation à s’en prendre aux positions rebelles, les troupes de la Munisca ont le vendredi 5 avril dernier lancé une attaque contre les rebelles centrafricains du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC). De source onusienne, cette attaque a été menée en conformité avec le mandat d’interposition qui est celui de la mission. Pour ce faire, les troupes de l’ONU auraient utilisé les gros moyens. Selon la centrafricaine, c’est avec des chars et autres hélicoptères de combat que la Munisca seraient parvenues à déloger les rebelles de leurs positions.
Dans un communiqué publié le 6 avril 2019 par le leader du FDPC, cette attaque aurait fait dans les rangs de ses hommes, trois morts et de nombreux blessés. Y faisant suite, Abdoulaye Miskine a ordonné ce samedi la suspension de toute circulation et de toute activité sur le corridor Douala – Bangui, jusqu’à nouvel ordre.
« Suite aux attaques que subissent les éléments du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), je demande à la population de la frontière camerounaise et celle de la Centrafrique de suspendre les déplacements entre la Centrafrique et Garoua-Boulaï », peut-on lire dans le communiqué.
La Force de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) reconnait avoir mené, le 5 avril 2019, une opération à Zoukombo (RCA), localité située près de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun.
« Cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par le FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. En plus d’avoir pendant un moment érigé des barricades sur la route nationale 1, essentielle pour l’économie du pays, les éléments du FDPC se sont appropriés 11 pick-up appartenant à une compagnie nationale. Face à cette situation et conformément à son mandat, la Force de la MINUSCA a lancé une opération destinée à mettre fin à ces abus et violations par le FDPC, récupérer les véhicules et libérer définitivement cet axe », a annoncé la MINUSCA dans un communiqué publié le même vendredi.
La MINUSCA appelle par ailleurs tous les groupes armés centrafricains à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix discuté à Khartoum et signé le 6 février 2019 à Bangui, et à cesser tous les abus et violations.
Pour rappel, Abdoulaye Miskine avait été arrêté à Bertoua, à l’est du Cameroun en 2013. Après plus d’un an de détention à Yaoundé, il était libéré, selon certaines sources en échange d’otages camerounais et d’un prêtre polonais alors détenus par ses hommes.
Cet homme pense qu’à force de répéter un mensonge sans arrêt, il finit par devenir véridique. Ce matin, l’ancien escroc prisonnier de New Bell s’est fendu d’un communiqué accusant le MRC d’avoir saccagé les ambassades à Paris et à Berlin le 26 janvier dernier. Avant d’annoncer que les marches du 6 et du 13 avril sont interdites sur tout le territoire.
Puisque l’homme aux trois incarcérations a manifestement reçu l’ordre de répéter le mensonge pour enfumer le peuple, je vais sans cesse répéter la vérité : Maurice Kamto n’a, à aucun moment, en aucune manière, ordonné à personne d’aller saccager quoique ce soit.
C’est quand même curieux de voir un ministre jouer les censeurs avant même le résultat des enquêtes. Vous ne trouvez pas bizarre que ceux qui nous disent de manière affirmative que le MRC a planifié le saccage les ambassades, refusent quand même les procès à ciel ouvert et préfèrent la cachette du huis clos? Depuis quand on a des preuves accablantes qu’on refuse de montrer à la fameuse « patrie », au vu et au su de tous ?
Il faut être stupide pour ne pas voir qu’il y’a là, une grosse incohérence. Qui plus est, ils n’arrêtent pas de renvoyer.
Albert Camus est devenu célèbre avec des remarques qui ont traversé le temps : « La bêtise insiste toujours ». Le même Atanga Nji qui est allé distribuer des Bibles et des chapelets aux ex-Ambazoniens a vite oublié que tous les jours, des gens posent des bombes au nom d’Allah / Dieu / Yahweh. Donc si tu vas arrêter Kamto parce que les casseurs de l’ambassade ont accroché sa photo au mur, cesse aussi de croire en ce Dieu là au nom duquel des atrocités sont commises chaque jour dans le monde.
Parce que jusqu'à présent, Dieu n’a jamais fait la moindre sortie pour se désolidariser de ces terroristes.
Le même Atanga Nji est allé nous ramener une horde d’escrocs (qui se ressemble s’assemble) se faisant passer pour Transparency International aux frais du pauvre contribuable, pour venir soutenir la tricherie électorale. On l’entend crier à tout va comme un mufle : « La loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Mais il n’a pas encore répondu de ses propres bêtises devant la loi. L’absence de logique est née en Crevettonie.
Je ne sais pas dans quelle langue il faut vous dire que ces gens-là sont dans l’enfumage. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Ne vous laissez pas berner. Le saccage des ambassades a été l’œuvre de Camerounais de la diaspora qui n’ont pas supporté qu’on tire sur des femmes qui ne représentaient aucun danger, et sur des individus sans arme à qui on demandait ensuite de se relever comme si ça faisait pas mal. On n’a pas besoin d’être du MRC ou même de la fameuse « Brigade Anti Sardinards » ( B.A.S. ) pour trouver cela insoutenable.
Ces événements se sont déroulés non pas avant, mais après les fusillades. L’un est donc la conséquence de l’autre, rien de plus. C’est pourtant évident comme le nez au milieu de la figure.
Je suis en Allemagne, et je suis du MRC. Si un ordre était venu de Maurice Kamto d’aller détruire quoique ce soit, il est clair que nous aurions été au courant. Sauf s’il privilégie déjà la B.A.S. à ceux qui ont battu campagne pour lui et avec lui. J’ai d’ailleurs pu en rencontrer quelques membres il y a trois mois, et je puis dire à 100% que là où le MRC est un parti politique de résistance pacifique, la BAS est un mouvement d’humeur qui veut juste voir Paul Biya partir, et ce par tous les moyens qui leur passent par la tête.
Nous n’avons pas besoin de violence pour secouer la bande à Biya. Les paroles suffisent. Chaque semaine depuis la campagne, le MRC ridiculise le RDPC sur les plateaux télévisés. Ils ne font pas le poids sur le débat argumentatif. Avec Felix Zogo qui voit la CAN et les stades là où il n’y en a pas, ils ont Messanga Nyamding qui a pour rôle d’aboyer et d’empêcher ses vis-à-vis de s’exprimer, et dont on attend toujours la fameuse vidéo
(Je vous ai dit qu’ils affirment toujours des choses qu’ils sont incapables de prouver par la suite. Ils ont le mensonge dans l’ADN)
André Luther Meka a affirmé dimanche dernier dans « Droit de Réponse » que : « Paul Biya va au-delà de Jesus-Christ », avant que Samuel Moth ne complète il y’a quatre jours en déclarant que : « Le Sud-Ouest n’est pas en état de guerre ». La même formule que le sieur Nji débitait encore quelques mois plus tôt, avant de jouer à présent les amoureux de la cause anglophones dans son « communiqué » en peau d’arachide
On n’y peut rien, ils sont comme ça : ils n’ont pas de tête.
Bossis Ebo'o
Depuis la fin des luttes pour l’indépendance, le Cameroun est perçu à l’extérieur comme un pays relativement stable. Mais on oublie trop souvent qu’il a connu d’autres heures troubles, notamment dans la première moitié des années 80. Deux ans après l’arrivée de Paul Biya au pouvoir, un coup d’Etat militaire fait vaciller le nouveau régime. Le pays plonge dans une dérive sécuritaire et les rivalités ethniques s’exacerbent entre le Nord, musulman pour une très grande partie, et le Sud, majoritairement chrétien. On n’est pas au bord de la sécession, mais les deux parties se regardent en chiens de faïence pendant les dix années qui suivent la tentative de coup d’Etat du 06 avril 1984.
Mais que s’est-il réellement passé ? On sait tout et presque rien de cette sombre histoire. On sait tout, parce qu’une importante production a été livrée sur le sujet, dont le livre La flamme et la fumée (éd. Sopécam) du regretté Henri Bandolo, journaliste à l’époque des faits et qui devint, plus tard, un thuriféraire du régime. On n’en sait presque rien, parce que, finalement, tout ce qui a été dit sur ce désormais fameux «6-Avril» au Cameroun, ne s’est appuyé que sur des rumeurs et sur les notes des procès expéditifs qui ont été menés contre les instigateurs de l’opération.
Le mouvement « J’ose ! »
Toujours est-il que dans la nuit du 05 au 06 avril 1984, Yaoundé, la capitale du Cameroun, est brusquement réveillée par des coups de feu, avec des balles qui viennent se perdre jusque dans les domiciles de certains habitants. Les télécommunications sont coupées, et, la radio nationale diffuse en continu de la musique militaire, jusqu’à ce qu’un message, lu de façon saccadée, annonce la prise de pouvoir par le mouvement « J’ose ! », en raison du « délabrement du pays et la situation pathétique de la gestion de l’Etat du Cameroun ». La voix qui s’exprime ainsi au petit matin du 6 avril 1984, sur les ondes de Radio-Cameroun à l’époque, porte en réalité la parole d’un groupe d’officiers factieux de la Garde républicaine qui ont décidé de renverser le régime. Le couvre-feu est instauré et les frontières fermées.
Seulement, comme l’a décrit Henri Bandolo dans La flamme et la fumée, des soldats loyalistes, conduits par le général Pierre Semengué, organisent la résistance. En une journée, ils retournent la situation et Paul Biya peut s’exprimer à la nation, le 07 avril au soir, en tant que président de la République du Cameroun. Le putsch fait pschitt et les mutins prennent la poudre d’escampette. Mais, la journée est sanglante. Une centaine de morts sur le carreau. Et personne ne se doute encore que ce n’est qu’un début.
Immédiatement après la tentative de coup d’Etat, les soupçons se portent sur Ahmadou Ahidjo, le premier président du Cameroun, qui a démissionné deux ans plus tôt et que certains, accusent à ce moment-là, de vouloir revenir aux affaires. On soupçonne les militaires originaires du nord du pays, dont est issu Ahmadou Ahidjo. Dans son discours à la nation, lendemain de la tentative de putsch, Paul Biya, en fin stratège, relativise : « La responsabilité du coup d’Etat manqué est celle d’une minorité d’ambitieux assoiffés de pouvoir et non celle de telle ou telle province, encore moins celle des Camerounais de telle ou telle religion. »
L’on peut penser que c’était une façon d'embrasser l’ennemi pour mieux l’étouffer. De fait, une véritable chasse aux sorcières commence alors dans le pays. De nombreux officiers de l’armée et des hauts fonctionnaires originaires du Nord sont interpellés, des procès s’enchaînent et des condamnations à mort pleuvent, des biens sont confisqués. Entre mai et août 1984, une quarantaine d’officiers sont exécutés sur la place publique. L’ancien président Ahmadou Ahidjo est condamné à mort par contumace, ce qui le contraint à partir de Mougins, en France où il est en vacances, pour s’exiler à Dakar, au Sénégal, où il meurt, quelques années plus tard.
A part leur message à la radio le 6 avril, on n’a donc vraiment jamais su ce qui a motivé les mutins ni qui était réellement derrière cette tentative de putsch contre Paul Biya. Si le plus célèbre des putschistes, le capitaine Guérandi Mbara, originaire du Nord, continue de vilipender le régime de Biya et d’appeler au soulèvement depuis son exil au Burkina Faso, il n’a jamais dit un mot sur ses éventuels soutiens. Lorsqu’il prend la tête de la mutinerie en 1984, il a 30 ans. C’est un spécialiste de l’artillerie sol-sol, formé à l’école militaire de Yaoundé, avec des célébrités comme… Thomas Sankara et Blaise Compaoré. Il y a deux ans, le journal camerounais Le Messager dresse un portrait de cet ancien officier en exil, et essaie de lui faire dire un mot sur les «vrais» instigateurs de l’opération. En vain!
Devoir de mémoire
En tous les cas, pendant, une petite dizaine d’années, tout au moins, jusqu’à la loi d’amnistie des putschistes, promulguée en janvier 1991, les ressortissants du nord du Cameroun vont être vus d’un mauvais œil. Le pouvoir utilisera toutes sortes de méthodes pour les réprimer et les marginaliser, comme l’explique l’historien et environnementaliste camerounais Eugène Fonssi, par ailleurs directeur de la rédaction du magazine Ecovoxx : « Le régime de Biya a vu en cette tentative de coup d’Etat, la main de l’aristocratie peule, et il en a tiré toutes les conséquences. L’un des effets les plus notables est la montée du tribalisme au Cameroun ».
Eugène Fonssi explique son propos par la difficulté qu’ont certains d’oublier ou de pardonner. C’est le cas de Dakolé Daissala, un autre « nordiste », comme on appelle les ressortissants de la région septentrionale du Cameroun, qui fut fait prisonnier après le 6 avril : « Le devoir de mémoire m’oblige à me souvenir de tout pour mieux pardonner à la faiblesse humaine, au nom des considérations supérieures qui devraient interpeller toute conscience éclairée ».
Sont-ce ces « considérations supérieures » qui ont conduit Dakolé Daissala, comme beaucoup d’autres, à finalement s’acoquiner avec le pouvoir en place? Il est devenu, un temps, après cette loi d’amnistie de 1991, un ministre de Biya.
Et c’est bien là, l’une des grandes forces du chef de l’Etat camerounais. La tentative de putsch qu’il a essuyée apparaît aussi comme ce qui lui a permis de consolider son pouvoir. Paul Biya, comme successeur constitutionnel, prend la tête du Cameroun, le 6 novembre 1982, après la démission d’Ahmadou Ahidjo. Les rivalités entre les différentes ethnies et la dispersion du paysage politique semblent avoir fait son jeu. En même temps que les «nordistes» haut placés sont pourchassés, les populations de cette région bénéficient de nombreuses faveurs. Bien souvent, au nom de la fameuse politique de « l’équilibre régional » mise en place dès le début des années 60.
Je te tiens, tu me tiens
Depuis ce coup d’Etat manqué, l’armée s’est vue plus que jamais choyée. Avec la crise économique, et alors que les fonctionnaires camerounais subissaient des baisses de salaires, le solde des militaires n’a cessé d’augmenter, faisant des salaires des militaires les plus élevés de la Fonction publique camerounaise.
A titre d’exemple, en 2010, le budget de la Défense, constituait la deuxième plus grosse enveloppe de la loi des Finances. Une conséquence de la promesse que Paul Biya fait aux hommes en tenue en 2009, lors de la sortie des 31e et 32e promotions de l’Ecole militaire inter-armées (Emia), d’améliorer encore davantage les conditions de vie et de travail de l’armée. Une manière, visible mais efficace, de museler la grande muette.
A cela, le général Pierre Semengue qui sauva le régime de Biya en 1984 des mains des mutins, répond dans un livre-entretien, Toute une vie dans les armées, qu’il réalise avec Charles Atéba Eyene, un jeune zélateur du régime en place : « L’armée est faite pour défendre le pays et non pour prendre le pouvoir, sauf cas exceptionnel, quand rien ne va plus ».
Pour continuer à bénéficier du soutien de cette même armée, quoi de mieux que lui accorder des faveurs. Avec des promotions à tout-va. Le pays compte aujourd’hui pas moins de 25 généraux. Un record depuis 1973. Et Michel-Roger Emvana, biographe de Paul Biya, et qui a bien connu les événements de 1984, de conclure : « Le fait de ménager les hommes en tenue lui permet de maintenir une certaine stabilité pour son régime et dans le pays», indique médias altitude sur sa page Facebook ce jour 06 avril 2019.
Bossis Ebo'o
Le 1er avril 2019, Joseph Serges Noah a été officiellement installé comme Directeur technique national (Dtn) de football à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Par sa fonction, il a reçu la charge de repenser le football camerounais à la base. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Joseph Serges Noah affirme que son expérience en tant que joueur, peut lui être d’un apport dans la charge qu’il a.
« Chacun est libre de penser ce qu’il veut mais à partir du moment où j’ai mon idée, ma vision, mon objectif, je reste fixé dessus. Ce qui est sûr, mes objectifs seront atteints. Et je sais qu’on ne peut pas faire une omelette sans casser des œufs et qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. J’ai postulé comme d’autres camerounais compétents. Peut-être c’est le bon Dieu qui a fait pencher la balance. J’avais une vision, un projet de 27 pages que j’ai présenté. J’ai une trajectoire qui est bien définie. Je sais exactement où je veux aller. Le fait d’être un ancien joueur peut aussi constituer un plus. J’ai étudié le football, je l’enseigne dans des centres de formation. Je forme des entraîneurs. Je ne demande qu’à montrer de quoi je suis capable », déclare le nouveau Dtn.
Joseph Serges Noah fait savoir qu’à l’heure actuelle, il est à la phase d’observation. Il s’occupe à poser des questions, recevoir les réponses. « Ce qui est certain, c’est qu’il y a du boulot. Il faut juste se concentrer et que les sportifs et les camerounais acceptent les réformes parce que ce n’est que comme cela qu’on pourra s’améliorer. Il y aura forcément des changements », ajoute-t-il.
Joseph Serges Noah souligne que l’équipe fanion ne fait pas partie de son champ de compétence parce qu’il s’agit là des directions diamétralement opposées. « L’équipe nationale A utilise des produits déjà finis. Nous devons à notre niveau former des enfants dès le bas âge et les mettre à la disposition de la sélection nationale A », précise le Dtn.
Liliane N.
L'administrateur civil principal, Mboke Ntual Godlive, s'est rendu ce vendredi dans l'arrondissement de Mboanz à Angossas pour s'imprégner du niveau d'avancement des projets financés par le gouvernement camerounais. C'est par le chantier de construction de l'hôtel de ville que l'hôte de Marie claire Tsitsol, maire de la commune d'Angossas a démarré son inspection. Ici, la fondation du bâtiment déjà achevée, les ouvriers s'activent dans la presse des parpaings en terre cuites, les fausses pour les toilettes déjà creusées... « Ce descente en ce lieu, me permet de m'assurer de la qualité des travaux qui sont faits. » précise Mboke Ntual Godlive, préfet du département du Haut Nyong sur le site.
Selon l'entrepreneur Roger Clair Metengo : « Le bâtiment en construction de l'hôtel de ville de la commune d'Angossas est un bâtiment R+1. Actuellement nous sommes en pleine relance après arrêt des travaux. Cette mission de contrôle de l'hôtel de ville de la commune d'Angossas de construction est une invite à plus de professionnalisme et au respect du cahier de charge. Nous avons repris les travaux le lundi 12 février 2019. C'est la mission de promotion du matériel locaux (Mipromalo) qui exécute les travaux et le coût du projet est d'environ 209 millions de francs CFA ». Le chantier ne connaît aucun problème depuis la reprise des travaux le 12 février dernier. La seule difficulté dont fait face la maîtrise d'œuvre est « l'épineux » problème d'état de route.
Après l'hôtel de ville, le préfet Mboke Ntual Godlive, a visité le chantier de construction des salles de classe de l'école bilingue d'Angossas, deux bâtiments de quatre salles avec bureaux pour la direction et des toilettes. La durée des travaux actuellement fixée à trois mois, les travaux de construction sont à mis parcours de la consommation des délais et déjà à plus 70% de réalisation. « On a eut un retard sur les travaux suite au refus du propriétaire de l'espace préalablement retenu pour la construction de l'école bilingue d'Angossas. Une situation qui a obligé l'exécutif à la délocalisation du site pour ce nouvel emplacement », justifie Jean Alain Kanga, chef de chantier. Ce dernier emploie douze personnes pour la réalisation des travaux.
Le lycée d'Angossas pourrait devenir lycée bilingue après la première promotion du First school leaving certificate cette année scolaire 2018/2019.
L'autorité administrative s'est ensuite rendue à l'école publique de Nkono pour toucher du doigt la construction d’un bloc de deux salles de classe avec bloc administratif équipé et un bloc latrine à trois compartiments. Projet financé par le Programme national de développement participatif (Pndp). Cet établissement est dirigé par Gustave Mathieu Mimbang depuis l'année scolaire 2017/2018. L'école compte trois enseignements dont le directeur et deux maîtres vacataires. Ceux-ci prennent en charge quatre-vingt-dix (90) élèves répartis de la Sil au Cours moyen deuxième année (Cm2).
La tournée s’est poursuivie par le chantier de construction de l'école maternelle de la ville. Cette école qui sera bientôt achevée, est constituée d’un bloc de deux salles de classe avec bureaux et douches modernes. Elle compte 54 élèves subdivisée en deux sections : « la petite section compte 34 élèves et la grande 20 ». Elle est dirigée par Eugénie Yanga Dang depuis septembre 2016, assistée de deux enseignantes vacataires.
C'est par l'École publique d'Angossos 2 que Mboke Ntual Godlive a achevé sa tournée. La construction de ce chantier est prise en charge par le Projet d'appui à la scolarisation dans les zones d'éducation prioritaire (Paspep). « Le Paszep consiste à construire un bloc administratif, deux blocs de salles de classe, d'un logement pour le directeur, d'un logement pour les enseignements, deux bloc latrines, une clôture de 400 mètre linéaire »., présente Meli Saha Franquine, technicienne de suivi du projet pour le compte de ECTA-BTP SARL. En
rappel, c'est l'établissement Lang service SARL, qui a gagné le marché de construction de cet établissement scolaire primaire publique et le Financement est de la banque islamique.
Bossis Ebo'o, de retour d'Angossas
Ce qu’un personnage comme Atanga Nji n’a pas la capacité de comprendre c’est que l’interdiction du MRC ne fait plus peur aux tontinards. Plus grave les tontinards ne réclament même plus ardemment la libération de Kamto. Ils savent qu’il va sortir de prison. Comme Mandela était sorti de prison ou encore Mahamat Ghandi. Donc si vous observez méticuleusement les discours ds tontinards vous verrez qu’ils ont compris que l’arrestation de KAMTO sert leurs intérêts.
Ce qui est clair c’est que Atanga Nji est sur les traces de René Sadi. Comme à cette époque j’avais indiqué que la plus grave erreur du régime devait être l’interdiction du consortium des anglophones car cela devait ouvrir inéluctablement la voie aux radicaux ou plus précisément à la lutte armée.
A cette époque Atanga Nji était à la présidence. La suite nous la connaissons tous. Même ceux qui soutenaient mordicus ce régime à l’époque appellent aujourd'hui au dialogue.
Les mêmes causes vont produire les mêmes. Si le régime de Yaoundé interdit le MRC, la branche radicale des tontinards va inéluctablement s’allier aux anglophones. Ce sera une alliance franco-amba pour faire tomber Biya. La guerre civile va s’étendre à deux régions: Le Littoral et l’Ouest du Cameroun dans un premier temps et il me faudra pas un an pour que Yaoundé soit touché. Et là la guerre civile sera véritablement enclenchée ou une rébellion naîtra en zone anglophone bénéficiant de soutiens financiers et matériels importants.
L’arrestation de Ayuk TABE n’a pas mis fin à la crise anglophone. L’arrestation et l’interdiction du MRC ne tueront pas le désir de changement. Car il est dans la tête.
Quand un pouvoir bloque les moyens d’expression citoyenne et démocratique, la violence apparaît comme son unique mécanisme d’affirmation de ses volontés. Voilà pourquoi la communauté internationale et les acteurs politiques sérieux appellent au dialogue. Y compris KAMTO qui s’est dit prédisposé à rencontrer Biya. Personne ne veut les problèmes.
En réalité nous avons trois problèmes actuellement : beaucoup de semi lettres sont à des postes de commandement et ne comprennent rien aux enjeux sécuritaires dans ce gouvernement. Ensuite le pouvoir est vieillissant donc les papys sont fatigués ils ne peuvent plus beaucoup travailler et réfléchir. Or ils ont en face deux 55% de la population qui a moins de 30ans. Enfin tous ceux qui ont géré la crise anglophone sont encore aux affaires. Ils gèrent la crise post électorale comme ils ont géré la crise anglophone: pas de dialogue, répression. Voilà pourquoi les français et américains exigent leur départ.
Avec Atanga Nji on s’achemine vers deux options: une guerre civile nationale ou la formation une rébellion. C’est tout. Ne réfléchissez pas beaucoup voilà la configuration si on en reste là. Les radicaux prendront le dessus sur les modérés en zone francophone comme ce fut le cas en zone anglophone avec le consortium.
Retranscription par Félix Swaboka
Gaëlle Enganamouit l’attaquante de l’équipe nationale des Lionnes indomptables a été choisie par la Fédération internationale de football association (Fifa), pour être l’égérie du trophée de la Coupe du monde féminin. D'après nos sources, les arguments qui ont milité en faveur de la camerounaise sont premièrement, le fait qu’elle est la seule ballon d’or Caf du Cameroun. Deuxièmement, elle est l’auteure du but le plus rapide de l’histoire du football féminin. Troisièmement, elle est la fondatrice de la toute première académie spécialisée dans le football féminin au Cameroun.
A titre de rappel, Gaëlle Enganamouit a officiellement ouvert les portes de son académie baptisée « Rails Football Academy », le 05 janvier 2019. Pour l’internationale footballeuse, il était question de combler un besoin de manque de joueuse de qualité. Elle veut permettre aux jeunes filles de recevoir une formation appropriée et permettre la création d’une industrie de talent féminin au Cameroun. « Nous allons développer, détecter le maximum des jeunes filles qui vont vouloir intégrer l’académie », avait-elle déclaré.
Durant la conférence de presse qu’elle avait donnée à cet effet, on a appris que l’Académie d’Enganamouit va offrir tout le matériel nécessaire aux pensionnaires. Ces derniers vont bénéficier de l’encadrement des meilleurs entraîneurs nationaux. « Tout sera couvert entièrement par la Fondation. La Fondation a des partenaires qui accompagnent l’Académie que ce soit financièrement ou matériellement. C’est de là que vont venir les finances nécessaires pour couvrir toutes les charges de l’Académie », avait expliqué le communicateur de Rails Football Academy. Cette initiative de la Lionne a été saluée par de grandes figures du football camerounais à l’instar de Samuel Eto’o. « Tu sais l’héritage que les champions peuvent léguer aux autres c’est celui-là. Permettre qu’il y ait d’autres champions et c’est ce que tu t’apprêtes à faire. Même si tu as deux ou trois qui réussissent. Tu auras déjà beaucoup fait », lui a dit Samuel Eto’o.
Pour revenir au trophée de la Coupe du Monde, il est en tournée depuis le 24 février 2019. Il est attendu le 07 avril à Durban en Afrique du Sud. Une fois au Cameroun, le trophée sera donc présenté aux autorités footballistiques et au peuple camerounais par Gaëlle Enganamouit. Après le Cameroun, il prendra la route d’Abuja au Nigéria.
Liliane N.
Le dernier classement de la Fédération internationale de football association (Fifa) a été rendu public le jeudi 4 avril 2019. Il révèle que les Lions indomptables du Cameroun ont gagné deux places, en quittant la 56e position pour occuper la 54e place dudit classement. D’après les analystes sportifs, cette remontée des Lions est due à leur victoire obtenue face à l’équipe des Comores lors de la dernière journée des éliminatoires comptant pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui va se jouer dans quelques mois, en Egypte. Au niveau continental, les Lions indomptables sont classés 7e, bien derrière le Sénégal, la Tunisie et le Nigéria qui sont le trio de tête.
Pour parler des meilleures progressions dans toutes les zones confondues, on note la présence dans le top 50, des équipes des pays africains à l’instar de la République démocratique du Congo (46e+5), le Ghana (49e + 3) et la Tanzanie (136e +6). Les deux premiers pays ont également leur billet d’accès de la Can 2019. Au niveau mondial, ces pays occupent respectivement la 28e, la 42e et la 23e position. La Belgique domine dans le classement de la Fifa. Elle est suivie de la France et du Brésil. L’Angleterre est à la quatrième place, la Croatie à la 5e. L’Uruguay est 6e, le Portugal 7e, la Suisse 8e, l’Espagne 9e et le Danemark 10e.
Il convient de rappeler que dans la période 2002 à 2009, les Lions indomptables ont souvent été la 10e nation de football du monde. Pour revenir au dernier match qu’ils ont livré face aux Comores et à qui ils doivent la 54e position qu’ils occupent dans le récent classement Fifa, il faut noter qu’ils s’en sortis avec un score de 3 buts contre 0. Des buts qui ont été marqués par Eric Choupo Moting à la 38ème. Christian Bassogog, a été l’auteur de la deuxième réalisation des Lions qui est survenue à la 53ème. Et dans les dernières minutes de jeu, Clinton Njié a tué tout suspens en marquant le 3e but à la 88ème.
Malgré donc de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun, les Lions indomptables en obtenant leur ticket de qualification sont attendus au rendez-vous continental. Dans la seconde rencontre du groupe B, Le Malawi a imposé un partage blanc au Maroc 0-0 vendredi. Au classement du groupe B Le MAroc est 1er (11 points, +5) et le Cameroun 2ème (11 points +3) sont qualifiés. Les Comores et le Malawi sont éliminés avec 5 points (-4) chacun.
Liliane N.
Nous assistons à un feuilleton judiciaire qui n'a pas encore fini de nous livrer toutes ses curiosités. Même à la Cour Pénale Internationale (CPI) censée traiter des cas liés à la criminalité de haut niveau, les audiences sont publiques. La doctrine l'exige et tous les mécanismes des droits humains et instruments juridiques consacrent ce très élémentaire principe du procès public. Le Cameroun a toujours jusqu'ici, respecté ce principe basique de droit. Que se passe-t-il pour le cas de Kamto et Cie? Je vous disais la semaine dernière que le document qui régit l'action de la justice dans ce dossier c'est un code de procédure politique.
Ce qui est des plus curieux c'est que la Cour d'Appel n'a pas la mission dans le cas d'espèce de prononcer ou d'invalider une sentence punitive, elle est juste saisie conformément au principe de double degré de juridiction à l'effet de confirmer ou d'infirmer la décision des juges de l'habeas corpus (juge des libertés) qui ont débouté Maurice Kamto et Cie ou de les libérer conformément à leur requête. Si la Cour d'Appel s'obstine à procéder à des audiences à huis clos c'est parce qu’elle ne veut pas davantage montrer la face hideuse et lugubre de la justice Camerounaise. Ces magistrats ont peut-être déjà une décision qui vient des hauts-lieux. Leur phobie du procès public vient donc du fait qu'ils seront obligés d'avancer en public des motifs loufoques pour justifier cet autre rejet.
Les autorités judiciaires de la Cour d'Appel connaissent le cran et la compétence des avocats engagés dans ce dossier, il est donc question d'éviter le ridicule en public. S'il y a une autre exclusivité dans ce procès, c'est bien le fait qu'on veuille juger séparément des personnes et personnalités qui sont gardées au même endroit et pour les mêmes motifs. Quand nous juxtaposons à cette autre mesure le fait que les autorités judiciaires veulent faire du huis-clos, on peut très bien se dire qu'il y a une certaine volonté de d'émousser la stratégie de la partie demanderesse. Ce procès étant davantage politique, il n'est pas exclu qu'il y ait en outre une volonté de déstabiliser la solidarité qui fait jusqu'ici la force des personnalités incarcérées dans le cadre de cette affaire.
Il est à noter que suite à la fin de non-recevoir opposée par les requérants pour le huis clos, les juges ont tenu des audiences en absence des avocats de la défense et des principaux concernés et ont mis l'affaire en délibéré pour le 09 Avril. Ceci est une insulte au principe du contradictoire, principe qui seul, garantit le caractère équitable d'un procès. Les autorités judiciaires ont peut-être eu du grain à moudre face à la décision des requérants de ne pas assister au huis-clos. Si cette thèse se vérifie le 09 Avril par le rejet de l'appel interjeté par Maurice Kamto et Cie, le chemin sera certainement comme prédit par le collège des avocats, celui de la Suisse, le "temple des Droits Humains".
Propos transcrits par Félix Swaboka
Pour en apprendre plus sur les durées et les formalités nécessaires au passage des frontières pour les biens et les personnes dans la zone CEMAC, la Banque africaine de développement (BAD) affirme qu’elle a envoyé, début 2019, une mission qui a voyagé, entre autres, de Douala (Cameroun) à Bangui (Centrafrique) et Ndjamena (Tchad).
Long de 1 500 km, ce corridor est le principal axe routier sur le segment : Douala – Yaoundé – Bonis – Bertoua – Garoua-Boulaï – Bangui.
Les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena sont desservis par un peu plus de 5 000 camions. L’accord existant prévoit 60 % de camionneurs camerounais et 40 % de camionneurs centrafricains.
Cependant, indique la BAD, seulement cinq transporteurs centrafricains ont été observés. Ce qui signifie qu’il y a 4995 camionneurs de nationalité camerounaise.
Sur le terrain, la BAD a relevé que les délais de route peuvent atteindre facilement 5 à 8 jours, entrecoupés de nombreux points de contrôle et de stations de pesage.
Comment cela se passe-t-il ?
De fait, la BAD a compté 60 postes de contrôle entre Douala et Garoua-Boulaï. Chaque camionneur verse systématiquement entre 6 USD (près de 3 500 FCFA) et 10 USD (5 500 FCFA) à chaque poste.
En faisant un calcul rapide, les 4 995 camionneurs camerounais versent à ces 60 postes de contrôle par voyage entre 17,4 millions FCFA et 27,4 millions FCFA alors même qu’il n’y a pas d’aires de repos aménagées pour les transporteurs, augmentant ainsi les risques d’accident.
La mission de la BAD a relevé un problème d’insécurité entre Garoua-Boulaï et Bangui nécessitant le déplacement en convoi sous escorte ONU ou des Forces armées centrafricaines trois fois par semaine. Ce qui nécessite un paiement des frais d’escorte de 50 USD (près de 30 000 FCFA) par camion et par voyage tant au départ de Garoua-Boulaï que de Bangui.
Ce qui signifie que les 4995 camionneurs camerounais paient par voyage à peu près 150 millions FCFA.
Bien plus, révèle la BAD, il y a « le versement de 10 USD par conducteur aux rebelles centrafricains au départ de Garoua-Boulaï et ce malgré la présence de l’escorte onusienne ou centrafricaine ».
En d’autres termes, les rebelles centrafricains perçoivent des 4995 camionneurs camerounais, un montant de 27,47 millions de FCFA par voyage malgré la présence d’une escorte onusienne.
Enfin, au poste frontalier de Beloko tant du côté camerounais que centrafricain, chaque conducteur doit s’acquitter de la somme de 32 USD (environ 18 600 FCFA) pour franchir la frontière, sans reçu. Soit près de 93 millions de FCFA pour les 4995 camionneurs camerounais à chaque voyage.
En faisant le récapitulatif de tous ces postes de paiement, les camionneurs camerounais paient entre 287,8 millions et 297,87 millions de FCFA par voyage sur le corridor Douala-Bangui.
Source : Investir au Cameroun