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A 22-year-old girl on board a public transport bus is reported to have lost her life after gunmen believed to be separatist fighters opened fire on the vehicle as it plied the Buea-Kumba highway in the restive South West region of Cameroon Tuesday September 14.

 

According to local sources, the vehicle was caught in the middle of a gun battle between soldiers and Ambazonia fighters around Mbalangi, a village along the Muyuka-Kumba highway.

The victim whose only name Agence Cameroun Presse got as Vanessa was unlucky enough as a bullet missed its way through their vehicle and hit her fatally. Meanwhile four other passengers on board the transport bus sustained injuries. 

It is reported that Vanessa had left Limbe to attend the funeral service of her friend's Dad in Kumba before the unfortunate incident.

This sad incident occurred a day before the start of a rumoured lockdown announced by one of Ambazonia Interim Governments, led by Sako Ikome in the North West and South West regions.

Few hours after this announcement, members of the Ambazonia Defence Forces led by Ayaba Cho Lucas took to social media to denounce it, qualifying the decision as punishment on the population of the regions.

In a statement, the Interim Government said the only lockdown that remains in place is that of Monday. “As a Government, the safety and security of our people in ground zero is our utmost priority and your Interim Government would always consult with our self-defence heroes before making public announcement that affect the lives of our people in ground zero…” Part of the statement read.

In many of such instances, separatist leaders openly displayed their disagreement over the management of affairs in the North West and South West regions that have been suffering from an over four years long socio-political crisis.

Rumours about this said lockdown is reported to have scared some Bamenda city-dwellers. The Guardian Post in its Wednesday September 15 edition reports that most families rushed to the market yesterday to buy foodstuff, meanwhile hundreds of others were spotted scrambling to buy tickets at major bus stations to get out of town.

The same phenomenon was reportedly observed in Kumba, South West region where the streets this Wednesday are deserted.

 

Ariane Foguem

Published in Défense

Un communiqué dévoile le désaccord existant entre les généraux de la république imaginaire d’Ambazonie.

 

C’est une information relayée par Journal du Cameroun. Les généraux de la république fantôme d’Ambazonie sont en désaccord. Dans un communiqué signé par dix d’entre eux, certains leaders demandent aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de vaquer normalement à leurs occupations. Le communiqué en question date du 04 août 2019. C’est une grande surprise alors qu’on sait que généralement les séparatistes contraignent les habitants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à respecter leurs opérations qui visent à paralyser les activités dans ces deux régions anglophones.

Au sujet de l’objet du désaccord, le communiqué dans lequel le haut commandement militaire de la république fédérale d’Ambazonie annonce rejeter les 10 jours de l’opération « Lockdown », révèle que, cette décision a été prise sans son consentement. La décision d’initier le Locdown a été prise par une faction de leaders séparatistes et surtout sans avoir consulté leurs forces sur le terrain. « Les « généraux » affirment avoir discuté longuement avec la population. Celle-ci aurait décidé de déclarer nulle et non avenue cette autre opération Lockdown. D’où cette décision des « généraux ambazoniens » d’annuler cette opération », écrit notre confrère.

Il convient de rappeler que les populations des régions anglophones n’en peuvent plus de ces opérations initiées par les séparatistes et qui mettent en mal leur bien-être. Parmi lesdites opérations, il y a le Ghost town en français Ville morte. Celle-ci empêche les populations de vaquer à leurs occupations. Elles sont tenues de rester chez elles tous les lundis, les mercredis et les jeudis.

En rappel le 30 juillet dernier, les habitants de Buea par exemple ont décidé de boycotter le Ghost town. « Nous respections les villes mortes hier. Nous souffrons vraiment sous le poids de ces villes mortes. Le confinement reviendra juste pour nous tuer.  On a besoin d'un peu de répit. Nous avons des factures à régler et nous devons travailler pour subvenir à nos besoins », a déclaré un habitant de Mile 17 Motor Park.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

Le maire Patrick Ekema a promis de sceller pour une durée de trente jours les commerces qui respectent les villes-mortes imposées par les sécessionnistes.

 

Depuis le 04 avril dernier, les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun vivent de nouveau dans la peur. Des témoignages d’habitants dans ces deux régions font état de rues et de commerces désertés par crainte de représailles. Et pour cause, les séparatistes actifs dans ces régions ont décrété une opération « Lockdown », ou le « verrouillage » des zones anglophones. 

 

Difficile combat

Il s’agit, pendant dix jours, d’empêcher tout mouvement de personnes et des biens entre ces deux régions anglophones et le reste du pays. Une opération également destinée à paralyser toutes les activités de façon à maintenir la pression sur le gouvernement de Yaoundé dans le cadre de la crise anglophone.

De son côté, la mairie de Buea continue de lutter contre ces villes mortes. Elle envisage de sceller, pendant trente jours, les structures qui ferment les portes en respect aux villes mortes des séparatistes, ce, alors même que les autorités ont toujours rassuré quant aux dispositions prises pour la sécurité des biens et des personnes.

Selon des sources sur place, pour beaucoup d’opérateurs pourtant, le choix ne se pose pas entre leur vie, menacée par les attaques des séparatistes contre les contrevenants à leurs ordres, et le chiffre d’affaires qu’ils pourraient faire. Alors, ils ferment boutiques tous les lundis. Ils ont aussi fermé leurs commerces à l’occasion du Lock down imposé par les séparatistes au mois de janvier dernier. Dix jours durant, la zone anglophone a été paralysée par des villes mortes, marquées par une vague de violence. 

 

Sanctions

C’est un vieux combat que mène l’intransigeant maire de Buea, Patrick Ekema, depuis l’année dernière. Par deux fois, il a essayé de contrer les opérations villes mortes dans sa municipalité. En menaçant de sanction les opérateurs. Ceux-ci ont fermé leurs commerces et des scellés y ont été apposés le 7 octobre dernier. Personne n’y échappe. D’ailleurs Orange Cameroon, Mtn, Nexttel, la Bicec, et de nombreuses autres structures avaient connu le même sort au courant de l’année 2018, pour les mêmes raisons.  

La mesure d’action annoncée jeudi dernier par le maire survient trois mois après une rencontre avec les opérateurs économiques à Buea en décembre. Lesdites assises visaient une année 2019 sans villes mortes. Les chefs d’entreprises, transporteurs routiers et chauffeurs de taxis avaient pris l’engagement de mener leurs activités. Patrick Ekema avait pour sa part promis d’entreprendre des actions afin que les entreprises ayant subi des pertes depuis le début des villes mortes soient dédommagées. 

 

Pertes économiques énormes

La CDC, et la PAMOL deux fleurons de l’agro-industrie camerounaise implantés dans la région du Sud-Ouest, se dirigent dangereusement vers la faillite du fait de l’insécurité qui règne dans cette région.

La Cameroon Developement Corporation (CDC), le deuxième employeur du pays après l’état, connait des moments extrêmement difficiles depuis le début de la crise anglophone. En quelques mois, elle est passée du statut de fleuron de l’industrie agricole camerounaise, à celui d’entreprise sur le déclin. Les principaux acteurs de sa déchéance sont les rebelles sécessionnistes, de la république fantoche d’Ambazonie. A cause du climat de terreur que ces derniers ont installé dans les deux régions anglophones du pays, l’entreprise a perdu de sa superbe.

Dans une interview récemment accordée par les responsables de l’entreprise à une chaine de télévision internationale, l’on a appris que du faite de cette crise sécuritaire, « 40.000 hectares de bananeraies son abandonnés, seulement 7 sites sur 29 fonctionnent, de nombreuses usines d’emballage de bananes ont été incendiées par les groupes sécessionnistes ».

D’après les estimations du directeur général de la CDC, Franklin Ngoni Njie, «les pertes de l’entreprise se chiffrent à 35 milliards de FCFA. Parce que 63% des activités de la société sont à l’arrêt. En plus, la société spécialisée dans la production de banane a un besoin urgent de  30 milliards de FCFA pour relancer ses activités». 

 

Otric N.

Published in Défense

L'opération Chacal a effectué une ACM le 09 mars 2019 à Mambanda à Kumba dans le Sud-Ouest du Cameroun, comprenant une opération psychologique et un don en denrées aux déplacés de la crise anglophone.

 

Initialement conçue pour être un KLE visant le chef de quartier et ses notables, cette action a vu la participation spontanée de plus de 100 hommes, femmes et jeunes gens de Mambanda.
La première partie de la rencontre a consisté en un échange prometteur sur l'engagement à ne plus respecter les mots d'ordre de Ghost-town et autres Lockdown.
La seconde partie a consisté en la remise des denrées et boissons, entourée de joie et de chants.
La cérémonie s'est déroulée en présence de Mme le Sous-Prefet de Kumba 3, du Chef de quartier de Mambanda et de ses Notables.

Plus tôt dans la matinée, une rencontre a eu lieu dans le bureau du Sous-prefet de Kumba 2 entre le responsable de l'opération Ops Chacal et la famille de M. Nguifor, employé de la mairie de Kumba 2 assassiné sauvagement par les terroristes il y a un mois à Kumba et dont le corps avait été exposé par les assaillants sur la place publique. Réconfort, soutien en denrées et enveloppe financière à pour marquer la sympathie ses déplacés internes. Les membres de la famille n'ont souhaité aucune prise de vue par peur de se voir exposés. 

L'opération Chacal est l'une des opérations engagées dans la lutte contre le sécessionisme dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun. Elle a été mise au point au même moment que les opérations : Emergence 5, Scorpion, Storm 1 et 2. C'était en novembre 2018 suite à une visite du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, dans les camps des soldats. 

Les dons de ces soldats viennent à nouveau conforter la confiance des populations en l'armée camerounaise ainsi que sur le gouvernement. 

Voir plus en images : 

  

 

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01