Les communautés et les institutions Camerounaises font d’énormes efforts pour permettre aux populations d’avoir un cadre de vie sain.
La salubrité est l’une des missions dévolues aux mairies dans les grandes villes du pays. Les ministères de la santé publique, de l’eau et de l’énergie ainsi que celui de l’environnement s’assurent que cette mission soit assumée en toute transparence. Selon le réseau Sida d’Afrique dans son document intitulé Cartographie de la lutte contre le paludisme au Cameroun : "Pour la lutte contre le paludisme, les programmes de drainage et de d’élimination des eaux stagnantes et de destruction des gîtes larvaires entrent dans ce sens".
Dans le Septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), de tels programmes cités hauts atteignent leur paroxysme d’implémentation pendant la saison pluvieuse et surtout les mois les pluviométriques (Juillet, Août, Septembre). Dans le Nord par exemple, les quartiers de Garoua (Roumdé Adjia, Yelwa, Camps Chinois etc.) s’attellent à nettoyer périodiquement les caniveaux et les surfaces herbeuses dans le périmètre urbain.
Les zones rurales travaillent dans le même sens. Certaines communes occupent les jeunes dans lors des stages de vacances afin de nettoyer les rigoles et les eaux stagnantes pour favoriser un environnement sain hostile au développement des larves des anophèles femelles.
Les efforts des uns et des autres doivent donc aller dans le sens d'assurer la salubrité dans et autour des maison pour faire éloigner les moustiques qui sont porteurs des germes de la malaria et qui très souvent concentrent leur présence dans des environnements malsains.
Innocent D.H