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Il s’agit d’un prêt qui se situe dans le cadre de trois accords de crédit qui feront l’objet de signatures, ce mardi 12 octobre 2021. La partie camerounaise est représentée par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minépat), le directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) en ce qui concerne l’institution financière.

 

D’après les explications du Minépat, cette enveloppe est destinée au financement de trois projets à savoir : le projet d’aménagement et de valorisation des investissements dans la vallée de la Bénoué (VIVA Bénoué), le projet régional sur l’autonomisation de la femme et le dividende démographique, volet Cameroun (SWEDD2), et le projet d’appui au développement de l’enseignement secondaire et des compétences pour la croissance et l’emploi (PADESCE). 

Précisons qu’à l’origine, le Cameroun devait signer des conventions de financement pour quatre projets, dont le projet d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun et du Tchad (RISRIN), pour un montant global de l’ordre de 414 milliards de F CFA.

L’on apprend en outre que, la signature d’accords du prêt devait intervenir le 13 septembre dernier en marge de la récente visite de travail du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Ousmane Diagana. Cette formalité n’avait pas eu lieu, alors que le dispositif de la cérémonie officielle avait été placée.

Innocent D H               

Published in Finances

L'Office céréalier en tant que structure chargée d'approvisionner les marchés du septentrion en céréales surtout pendant la période dite de soudure compte avec plus de financement garantir la sécurité alimentaire dans ces parties du pays. La capacité de stockage de l’entreprise étant de l'ordre de 47.650 tonnes, mais elle peine cependant, à atteindre ce seuil, faute de ressources financières conséquentes.

 

La consommation des céréales fait partie des habitudes alimentaires des populations des trois régions septentrionales du pays, l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua. Le maïs, le mil, le riz entre autres, sont répertoriés parmi les denrées les plus prisées par ces populations. Et dans les marchés ces régions, l'on assiste depuis peu à une flambée des prix des céréales surtout en cette période dite de soudure qui précède les premières récoltes. De sources bien informées, le sac de maïs de 100kg coûte 18.000F, un sac de mil (100kg) à 20.000F, un sac de haricot (100kg) à 50.000F et un sac d’arachides (100kg) entre 43.000 et 45.000F.

C'est sans doute pour lutter contre ces tendances inflationnistes que l’Office Céréalier à travers ses stocks, est chargé d’approvisionner les marchés du septentrion en céréales. L'entreprise a d'ailleurs entrepris depuis peu, dans son rôle de régulateur des prix des céréales, de mettre sur le marché 5000 tonnes de céréales à moindre coût dans l’optique d’infléchir la courbe, et de préserver les populations de la famine.

Selon les explications du Directeur général de l’Office céréalier, Mohamadou Gassimou, dans les colonnes de l’hebdomadaire « Cameroon Business Today » du mercredi 28 juillet au mardi 3 août 2021, l'on peut lire : « Chaque année, au cours des mois de juillet, août et septembre, il y a une hausse des prix des céréales sur le marché, appelée communément soudure. A ce moment-là, nous procédons à la rotation technique qui consiste à l’approvisionnement des populations en matière de céréales à moindre coût, afin de lutter contre la famine. En cas de changement climatique, le calendrier peut être modifié. Egalement à la demande du gouvernement, il peut arriver que les quantités requises soient mises gracieusement à la disposition des populations comme ce fut le cas en 2016, avec le don spécial du chef de l’Etat aux sinistrés de l’Extrême-Nord ».

Après cette phase de déstockage, l’Office va devoir se servir des ressources générées par la campagne d’écoulement actuelle, pour se ravitailler à nouveau en perspective à d’éventuelles pénuries sur le marché. Seulement, ces ressources s’avèrent insuffisantes et l’Office en redemande davantage pour assurer sa capacité de stockage qui est de 47.650 tonnes de céréales. « L’Office céréalier est un établissement public qui ne fonctionne qu’avec la subvention de l’Etat grâce aux ministères de tutelle que sont le ministère en charge des Finances, et celui de l’Agriculture. Les fonds alloués s’avèrent insuffisants pour couvrir la demande de toutes les trois régions septentrionales. En effet, la capacité de l’Office céréalier est de 47 650 tonnes, mais nous sommes actuellement en deçà de cette capacité. Nous attendons de notre hiérarchie un appui substantiel et cela a d’ailleurs été promis », plaide en outre le Dg Gassimou.

Innocent D H

 

Published in Entreprises

La nouvelle demande de prêt du Cameroun dans le cadre de la lutte anti-covid sera étudiée par le Fonds monétaire international (FMI) jeudi prochain. Pour l’opposante Edith Kah Walla, " cette demande fait suite au vol, à la gestion catastrophique et au détournement du prêt de 222,4 milliards de FCFA reçu du FMI pour la réponse au Covid-19 ".

 

Le Cameroun a reçu 180 milliards de francs CFA du Fonds monétaire international au titre de la facilité de crédit rapide pour répondre au choc dû à la pandémie de Covid-19. En contrepartie, le pays s’est engagé à bien gérer ces fonds et à garantir la transparence autour de l’utilisation de ces fonds qui ont finalement fait objet de détournements à en croire notamment les nombreuses irrégularités révélées dans le rapport d'étape de la Chambre des comptes de la Cour suprême sur cette question. Un document qui avait futé sur les réseaux sociaux.

Plusieurs personnalités dont des ministres seraient impliqués dans ce scandale financier. L’opposition camerounaise demande à cette institution de Bretton Woods de conditionner son nouveau prêt en faveur du Cameroun.

 La cheffe du Cameroon People’s Party (CPP) exige ainsi, un audit indépendant des fonds déjà alloués au régime camerounais, des poursuites judiciaires contre des personnes impliquées dans les détournements et de nouvelles procédures de gestion financière et le respect de l’Etat de Droit.

Edith Kah Walla poursuit sa réplique en indiquant, " Ces exigences sont en parfaite adéquation avec la mission et les principes directeurs affichés par le FMI, ainsi qu’avec les termes des accords convenus entre le gouvernement du Cameroun et le FMI ".

Innocent D H

 

 

 

 

Published in Finances

La convention de crédit a été signée le 22 juin dernier entre le recteur de l’Université de Douala, le Pr Magloire Ondoua, et Jude Anele qui est le tout nouvel Administrateur directeur général (ADG) de la filiale au Cameroun du banquier nigérian UBA.

 

L’objet de cette convention de crédit est que le financement doit servir à l’extension de l’Université de Douala, à travers la construction de trois nouveaux bâtiments. C’est dans ce sillage que l’ADG de l’entreprise indique : « UBA crois fermement en un système universitaire solide au Cameroun, en particulier, et en Afrique, en général. C’est pourquoi UBA s’engage à améliorer le cadre de l’Université de Douala. Car, nous restons convaincus que l’université fait partie du développement d’un pays », confie Jude Anele.  

Soulignons que, le crédit accordé à l’Université de Douala par UBA Cameroun Finance est accompagné d’un taux d’intérêt de 8% et d’un différé d’un an, apprend-on. Et pour les acteurs, cette convention signée entre l’Université de Douala et UBA pourrait inaugurer une nouvelle ère dans les relations entre les banques et les universités publiques étant donné que cette relation se limite très souvent au paiement des frais universitaires aux guichets des banques.

Innocent D H

Published in Entreprises

Le Ministre de la Jeunesse (Minjec) a récemment achevé sa tournée nationale de remise des financements et de matériels aux jeunes entrepreneurs des régions du Cameroun. Au terme de ce périple, Mounouna Foutsou s’est félicité des résultats probants de la phase actuelle du plan triennal spécial jeunes initié par le Président de la République, Paul Biya. 

 

Le point culminant de l’action du Minjec était à Awae dans la Mefou-et-Afamba, région du Centre, siège des institutions républicaines. Sur les colonnes du journal Cameroon Tribune, l’on peut lire : « Pour cette phase actuelle de financement, ce sont 1 325 jeunes des cuvées 2017-2018 répartis sur l’ensemble du territoire national qui ont reçu des équipements d’installation d’une valeur de 3,5 milliards de francs CFA de ce plan triennal spécial jeunes instruit par le Chef de l’Etat, Paul Biya ». 

Au terme de sa tournée, Monouna Foutsou a exprimé sa satisfaction : « Le bilan est très positif pour cette caravane que nous avons conduite dans les dix régions du pays à travers une très bonne remobilisation de la jeunesse autour de cet important plan triennal du Chef de l’Etat. Les jeunes sont tous dans la mise en œuvre ou dans la maturation de leurs projets. Il y a un vrai engouement et une meilleure appropriation du processus de mise en œuvre de ce plan par les différents acteurs ».

A nos confrères du quotidien national bilingue, le membre du gouvernement indique par ailleurs, « Plan triennal spécial jeunes promeut aussi le retour des jeunes des villes vers les campagnes pour participer au développement local ».

C’est une joie indicible dans le camp des bénéficiaires. A titre d’illustration, Serge Ze Bekolo qui exprime : « Nous remercions le Président de la République pour cette attention particulière qui nous accordée. Qu’il soit rassuré de notre indéfectible attachement aux valeurs patriotiques et aux idéaux de paix et de travail. L’entreprenariat jeunes produira à coup sûr des entrepreneurs en résolvant ainsi l’épineux problème d’emploi ».

 

Innocent D H

Published in Finances

L’information est révélée dans l’édition hebdomadaire du journal Jeune Afrique du 07 au 13 avril 2019. Le magazine fait état de ce que le ministère des Finances, sous la houlette du chef de ce département ministériel, Louis Paul Motaze, a réduit les fonds en direction des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations de football.

 

Ces financements au Cameroun « sont passés de 20 milliards FCFA par semaine à 2 à 3 milliards FCFA selon les constructeurs », rapporte Jeune Afrique qui ne précise cependant pas depuis quand cette cure d’amaigrissement est en cours. Soit une baisse de l’ordre de 17 milliards FCFA par semaine.

Le magazine panafricain ajoute que Louis Paul Motaze, ministre des Finances, Bello Bouba Maïgari, ministre du Tourisme et des Loisirs, Bidoung Mkpatt, ancien ministre des Sports et de l’Education physique et Jean Claude Mbwentchou, ancien ministre de l’Habitat et du développement urbain doutent tous « de la régularité de certains contrats signés en 2017 » par une officine logée au palais présidentiel et dirigée par Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun.

Depuis le retrait de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun, pour cause d’impréparation, plusieurs chantiers tournent au ralenti. Sur les sites de Garoua (région du Nord), l’entreprise Prime Potomac accuse le non-décaissement de financements pour justifier la grève de son personnel.

A Yaoundé, la construction du stade Paul Biya, confiée à l’entreprise italienne Piccini, est à la traine. Les ouvriers accusent plusieurs mois d’arriérés de salaire et de multiples débrayages ralentissent les travaux.

En effet, a-t-on appris de source médiatique, depuis la semaine dernière, le chantier de construction du  stade Paul Biya d’Olembé est paralysé par  des mouvements d’humeur. Des ouvriers de l’entreprise Gruppo Piccini en colère, ont investi de manière régulière ce projet majeur de la CAN 2021, situé à la sortie Nord de la ville de Yaoundé pour réclamer le paiement de leur salaire.

Malgré le règlement d’une partie des arriérés par l’entreprise italienne, les travaux n’ont toujours pas repris. Cette fois, la perturbation des travaux n’est pas le fait d’un quelconque employé courroucé. La société italienne Gruppo Piccini avait déjà procédé à l’arrêt des travaux dès le début des débrayages.

Interrogé par un journal de la place sur cette interruption, Benoît Fabre, le contrôleur du projet d’Olembé explique qu’elle est due au fait que Gruppo Piccini « a engagé certaines dépenses dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance de l’Italie, qui ont impactées sur ses prévisions et ont créé un nouvel avenant. On a payé toutes ces choses qui n’ont pas encore été remboursées. Donc, on se retrouve à sec. On a demandé au gouvernement camerounais de nous aider à renflouer la trésorerie afin qu’on puisse terminer les chantiers », a-t-il déclaré.

L’enveloppe réclamée à l’état camerounais par l’entreprise italienne, est estimée à des dizaines de milliards de FCFA. À en croire l’entreprise transalpine, c’est le non-paiement de cette dernière qui aurait conditionnée la non-livraison du projet le 31 mars 2019, comme Initialement prévu.

En outre, précise Benoît Fabre, le règlement de cette question financière est nécessaire à la reprise des travaux sur le chantier d’Olembé et pourrait même perturber sa livraison pour le mois de juillet 2019, comme l’envisage Gruppo Piccini. 

 

Otric N.

Published in Sport






Sunday, 05 June 2022 11:01