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Selon le quotidien Emergence du  04 avril 2019, des jeunes cooptés au quartier et dans les villages par affinité, ont été récompensés à la place de ceux porteurs de projets.

 

Dans son édition du jeudi 04 Avril 2019, le journal Emergence rapporte que le président de l’Assemblée Nationale Cavaye Yéguié Gibril a clôturé le 02 avril 2019 à la place des fêtes de Ngaoundéré, la 6e édition de la caravane de promotion de l’entrepreneuriat et de valorisation des métiers agropastoraux, du réseau des parlementaires Espérance jeunesse. Sur les 63 jeunes agriculteurs, d’éleveurs et d’entrepreneurs sélectionnés, soient trois par arrondissement sur les 21 que compte la région de l'Adamaoua, 15 meilleurs d’entre eux ont reçu des décorations de l’ordre du mérite camerounais et du mérite agricole des mains du président de l’Assemblée Nationale.

En scrutant de près la liste des bénéficiaires envoyés par les commissions présidées par les sous-préfets dans chaque arrondissement et la liste définitive envoyée par la commission régionale au coordonnateur du réseau des parlementaires « Espérance Jeunesse », de nombreuses irrégularités sautent à l’œil. De nombreux jeunes sélectionnés sur la base des critères objectifs ont été écartés sans motif de la liste définitive et remplacés par ceux qui ont été cooptés par des réseaux et des parents. Selon des indiscrétions, d’aucuns auraient soudoyé les membres de la commission pour que leurs noms se retrouvent parmi les bénéficiaires. « J’ai été sélectionné dans mon arrondissement. Moi et les deux autres avons été informés que nous allons bénéficier des appuis des députés pour booster nos activités. Curieusement, le jour de la formation ici à Ngaoundéré le 28 mars dernier, j’ai constaté qu’il n’y avait pas mon nom sur la liste. Je me suis rapproché des responsables qui m’ont fait comprendre qu’ils ne travaillent qu’avec ceux qui ont leurs noms dans leurs fiches.

Aujourd'hui, j’ai constaté que c’est une autre personne qui m’a remplacé alors qu’on n’a pas pris le soin de m’en informer d’avance », s’indigne un jeune éleveur de Nganha. Tripatouillage Dans les arrondissements de Nganha, Ngaoundéré 2e, Nyambaka, Djohong, les voix se lèvent pour fustiger la mafia qui entoure la procédure de sélection. A Ngaoundéré 2e par exemple, la commission présidée par le sous-préfet a transmis sa copie le 27 février au préfet de la Vina. La nommée Rassidatou, porteuse d’un projet dans l’agriculture et sélectionnée, a constaté que son nom a été purement et simplement enlevé pour être remplacé par celui de Nana Hamalamou. A Nganha, c’est le nommé Abbo Dairou qui a été écarté au bénéfice de Mohamadou Salihou. Ahmadou Roufay, présenté comme jeune éleveur de l’arrondissement de Nyambaka, ne figure pas parmi les sélectionnés de la commission présidée par le sous-préfet Bandi Eloi Gandaf. Ces tripatouillages de noms, ont été révélés au grand jour par le cas de la candidate Mamouna Leli, de l’arrondissement de Djohong.

L’heureuse récipiendaire qui a été décorée par le PAN de la médaille de l’ordre du mérite camerounais, a révélé avoir été contactée la veille par un de ses proches. « Je suis allée, j’ai photocopié ma carte d’identité et mon acte de naissance chez lui. Après cela, on m’a seulement appelée pour me demander de me rendre ici à Ngaoundéré sans m’informer du motif. C’est ici sur place que j’ai découvert l’information », confie celle que nous avons rencontrée après sa décoration. Alors que les jeunes sélectionnés attendaient un appui dans leurs différents secteurs d’activité, il leur a été servi des matériels et intrants agricoles. « Je suis une couturière. J’ai reçu aujourd’hui des bottes, des machettes, des intrants agricoles, une moto pompe. Je m’attendais à ce qu’on m’appuie dans mon secteur, mais je ne sais pas ce que je vais faire avec cet appui », confie avec amertume une jeune entrepreneure de l’arrondissement de Nganha.

 

Félix Swaboka

Published in Economie

Barricadé depuis début  2018 par les combattants séparatistes qui sèment la terreur dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun, L'armée camerounaise a réussi à ouvrir cette voie au public mercredi dernier.

 

C’est une nouvelle qui met un terme au  calvaire des habitants de Nkambé, une commune située dans la région du Nord-Ouest Cameroun et chef-lieu du département du Donga-Mantung.  Coupé du reste de la région depuis le début de l’année 2018, par les combattants séparatistes, ce tronçon routier longtemps barricadé a été libéré par l’Armée camerounaise au cours d’une mission menée le mercredi 03 avril dernier dans cette localité.

Cette route avait été fermée dans le cadre d’une mesure  de représailles des séparatistes contre les populations de Nkambè, qui avaient bravé une décision des sécessionnistes et   ont poursuivi leurs activités malgré les appels aux villes mortes. La libération de la voie routière met un terme à l'inflation des prix des transports interurbain et aux calvaires quotidiens des habitants qui avaient du mal à vaquer sereinement  à leurs occupations. En effet, à cause de cette fermeture, le trajet Nkambé - Bamenda était passé de 5 mille F Cfa  à 18 mille f Cfa alors que  le parcours Nkambé - Douala était passé de 10 à 23 mille F Cfa  de frais de transport.

Avec cette ouverture, les populations reprendront désormais le cours normal de leur  vie, même si les menaces permanentes des séparatistes continuent de peser sur cette région comme sur celle du Sud-Ouest. On se souvient qu’en janvier 2019, les équipements utilisés pour le pavage de la route Mbot-Tabeken-Nkambe, avaient  été rasés par un incendie attribué à ces combattants séparatistes. Ces équipements, étaient constitués entre autres d’une niveleuse 140H et d'un compacteur. Les pertes matérielles après l'incendie avaient  été  estimées à environ 230 millions  F Cfa. Les mêmes milices séparatistes sont accusées des attaques des hôpitaux, écoles et autres structures publiques.  

Cette crise sociopolitique, dite anglophone qui sévit dans les régions anglophone du Cameroun depuis 2016, continue de faire des violences récurrentes entre sécessionnistes armés et forces gouvernementales. De l'Église aux entreprises en passant par les populations, les victimes ne cessent de s’accroître. Entre kidnapping, assassinat, vol, intimidation, les populations de ces zones du Cameroun, continuent de payer le lourd tribut. Près de 432 000 personnes ont fui  leurs maisons  dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, en fin décembre 2018 à cause des violences. Le  gouvernement a mis sur pied,  un plan d’urgence humanitaire pour accompagner ces victimes.

 

Marie MGUE 

Published in Défense

Le seuil de 22 ratifications, minimum nécessaire pour l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), a été atteint ce 02 avril avec la ratification de la Gambie nous apprend l’Agence Ecofin.

 

Et le moins que l'on puisse dire est que cette signature était très attendue notamment par les pays qui l'ont précédé pour préparer le lancement officiel de la Zleca en juillet 2019, à Niamey, en marge du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, comme l’avait préconisé le président du Niger, Issoufou Mahamadou, « Champion de la Zleca ».

Dès à présent, les pays signataires devront négocier entre autres, les aspects et les modalités de la mise en application de cet accord, notamment, les règles d’origine, les modalités de paiement, les concessions tarifaires pour le commerce des marchandises et de règlement et les obstacles non tarifaires.

Une fois entrée en vigueur, la Zleca permettra de créer un espace économique dans lequel des Etats-parties éliminent, entre eux, les droits de douane ainsi que toutes les barrières pouvant entraver le commerce.

A en croire les chefs d’Etat de l’UA, avec la mise en place de cet instrument, l’Afrique tout entière ne sera qu’un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circuleront et s’échangeront librement.

La Zleca a pour objectif ultime de rassembler les 55 Etats africains qui regorgent d’énormes potentialités naturelles et humaines mais dont les populations pâtissent souvent de la misère et la pauvreté du fait notamment des barrières géographiques et douanières.

Pour rappel, c’est le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda que le Cameroun adhérait à la Zone de libre-échange continentale africaine. Selon le Ministre du commerce interviewé alors par le quotidien Cameroon Tribune, vu le potentiel de l’économie camerounaise, par cet acte, le Cameroun faisait un appel aux investissements directs étrangers à la recherche des opportunités de marché.

Cette zone de libre-échange selon le membre du gouvernent, constituant une assurance d'un marché vaste, est de nature à accentuer et à accélérer le processus d'industrialisation de notre économie.

La Zleca, pour l'ensemble des 55 Etats membres de l’Union africaine (UA) est au bas mot un marché de 1,2 milliards d’âmes représentant une richesse (PIB) estimée à plus 2500 milliards de dollars. Plus encore, L’UA estime que la mise en œuvre de la Zleca permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022 le niveau de commerce intra-africain. En 2018, seulement 16% du commerce des pays africains s’effectuait avec d’autres pays du continent.

Published in International
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Un appel à la responsabilité de la jeunesse : « Garde tes chaussures propres, même dans la poussière », « Ne te laisse jamais corrompre » 

 

De temps en temps, j’entends aussi dire à mon sujet : « Meon et Momo étaient comme toi avant. Ils critiquaient le régime, et aujourd'hui, pour de l’argent, ils se sont alliés à lui. » 

 

Il y a juste un petit problème :

Je ne suis ni Meon, ni Messanga Nyamding, ni Maître Momo. Ce sont d’éminentes personnalités de la République et je suis loin d’être aussi intelligent que ces braves gens. Je suis moi, et rien que moi-même. C’est-à-dire Claude Wilfried Ekanga, un fou dont le propre père est un élu RDPC, mais qui s’en fiche royalement car la politique nouvelle, celle dont a besoin le Cameroun, ce n’est pas celle-là 

La politique nouvelle, celle dont a besoin le Cameroun, ce n’est pas le clanisme, ce n’est pas la tribu. Ce n’est pas le Famla ou le Kongossa. C’est la conviction

J’ai beaucoup d’amis au RDPC. On s’en va même plusieurs fois manger le porc-épic ensemble au tournedos du sous-quartier. Si j’ai des soucis d’argent, ils peuvent volontiers me donner un coup de main. De camerounais à Camerounais, d’humain a humain, ça ne pose pas le moindre problème. Le seul argent que vous devez refuser, c’est celui qui, pour des raisons politiques, vous amène (ou vous oblige) à trahir vos propres idéaux. 

 

Et donc à trahir ceux qui croient en vous. 

Je ne suis pas parfait, je ne fais pas tout bien, j’ai de nombreux défauts. Mais ni plus ni moins que vous. A ce niveau, nous sommes totalement égaux vous et moi, avec chacun nos anges et nos démons. C’est pourquoi je ne juge personne et que je ne laisse personne me juger.

Par contre dans l’espace public, c’est différent. Dans ce domaine, je peux au moins affirmer que je suis incorruptible à 100%.  Et pour ceux qui disent : « L’argent de la sardine paternelle t’a quand même nourri et envoyé en Europe », je vous invite à aller voir le principal concerné. S’il est honnête (contrairement à Paul Biya), il vous dira que je n’ai jamais eu besoin d’un seul de ses centimes pour quoique ce soit (scolarisation, nutrition, voyage ...). 

Et quand bien même cela aurait été le cas, ce ne serait en rien un crime, vu qu’aucun enfant n’est responsable des positions de ses parents. Nos parents naissent avant, pas après nous. De plus, s’occuper de la progéniture est un devoir légal pour les géniteurs.

D'ailleurs, il est plutôt louable de voir quelqu'un qui aurait pu vendre son âme aux intérêts matériels, garder au contraire sa liberté d’esprit. Retenez aujourd'hui ce proverbe : « La grandeur d’un Tontinard se mesure à sa capacité à préserver la tontine dans une mer de sardines ».

Autrement dit, la valeur d’un camerounais porteur d’avenir s’estime par sa faculté à préserver son intégrité alors qu’il y avait autour de lui, 1000 possibilités d’être corrompu. Dans un pays comme le Cameroun où le secteur privé se meurt et où la fonction publique devient l’Eldorado de tous. Les hommes intègres sont devenus plus rares que de la neige à Douala. 

Tout dépend des raisons qui poussent un individu à critiquer le système de choses dans lequel il vit. Si vous voyez quelqu'un retourner sa veste, alors sachez que c’est vous qui vous étiez trompés dès le départ. Car si ma finalité est de voir le Cameroun sortir de la crevasse, je ne serai jamais satisfait, quoiqu'il arrive, tant qu’il restera dans la crevasse. Par contre si je m’agite publiquement dans le seul but d’améliorer mes conditions de vie, il me suffira d’une promotion ou d’intégrer le même système pour devenir du jour au lendemain, méconnaissable.

En gros, personne ne retourne sa veste. C’est nous qui se savons parfois pas saisir les intentions réelles des uns et des autres dès le commencement.

Je te recommande donc à toi aussi de toujours garder tes chaussures propres, même en pleine poussière. Car crois-moi, on est plus heureux dans une vie modeste mais libre, que dans une vie de luxe au prix de l’esclavage mental. 

 

 

Published in Education

Le Sifcam et le bureau du conseil national de la jeunesse de Bertoua 1er viennent de tenir un symposium dans le chef-lieu de la région du soleil levant.

 

Dans le cadre de la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière dans certaines grandes villes du pays, des jeunes de la ville de Bertoua assistent à une formation des pairs éducateurs, ce 02 avril 2019.

« Depuis un certain temps, les axes routiers de la région de l’Est sont devenus des points où l’on compte de nombreux accidents. On enregistre, ainsi des cas d’accidents de la route chaque semaine, avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. À l’origine de ces faits, le mauvais état des routes mais surtout, l’incivisme et le non-respect du code de la route par les usagers. Il faut donc renverser la tendance », indique Bossis Ebo'o, président du Cnjc de la commune de Bertoua 1er, par ailleurs honorable Député Jeune du Lom et Djerem à L'Est.

Pour le faire, les pouvoirs publics à travers le ministère des Transports œuvrent au quotidien à l’amélioration, mieux la diminution du taux élevé des accidents de la circulation sur la voie publique. Ceci passe tout d’abord par la sensibilisation et l’information des acteurs avant la répression. D’où, la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière dans certaines grandes villes du Cameroun.

À l’Est, quatre localités sont concernées, notamment Abong-Mbang, Batouri, Bertoua et Garoua-Boulaï. Les raisons du choix de ces villes sont connues et c’est Bertoua qui constitue donc la première étape de la séance de formation des jeunes leaders.

Depuis ce 02 avril 2019, la salle des réunions de l’hôtel Talma accueille de nombreux jeunes qui bénéficient de la formation initié par le Ministère des Transports.

Selon le sociologue Dr Valentin Ngouyamsa, chef de mission de Sifcam, « Les modules de formation portent essentiellement sur : le pair éducateur et la communication pour le changement de comportements ; la circulation routière et les généralités sur le secourisme routier pour la phase théorique ».

En ce qui concerne le volet pratique, les participants vont descendre dans les différentes artères de la ville de Bertoua pour exécuter la feuille de route d’un club de sécurité routière et quelques cas pratiques sur le secourisme routier. Le point orgue de cet atelier de formation sera marqué par la remise des attestations de fin de formation des pairs éducateurs sur la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière à l’Est.

À Bertoua, c'est près d'une centaine de jeunes hommes et femmes qui viennent de bénéficier de ce réarmement moral sur les bonnes mesures sécuritaires à observer et au terme de ladite formation, les participants ont reçu des attestations de participation signées du délégué régional des transports de la région de L'Est, Zakarie Nguetnamoun.

 

Bossis Ebo'o

 

Published in Société

L’événement qui va se dérouler au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, va commencer le 6 avril 2019.

 

Pour la petite histoire, la journée du 06 avril a été consacrée par la résolution du 23 août 2013 de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies comme journée internationale du sport au service du développement et de la paix. Pour la première fois de son histoire le Cameroun va célébrer cet événement.

« La communauté internationale célèbre depuis 2014 cette manifestation parvenue à sa 6ème édition qui constitue une occasion idoine de réaffirmer l’importance et la contribution du sport dans la promotion de la paix ainsi que son pouvoir dans le changement social et le développement humain durable. Au Cameroun, cette journée se célèbre pour la toute première fois cette année au niveau national, sous l’impulsion du gouvernement et sous l’impulsion du gouvernement et sous l’égide du Ministère des Sports et de l’Education physique.

Je voudrais à cet égard exprimer au Président de la République, Son Excellence Paul Biya, les déférents remerciements de l’ensemble des acteurs du mouvement sportif national, pour sa très haute sollicitude à l’égard des sportifs et des activités de sport et d’éducation physique, et surtout pour le très haut parrainage. Aussi, il a bien voulu désigner Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement en qualité de représentant personnel pour présider les activités liées à cette célébration », indique le Pr Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Arts et de la Culture (Minac) dans une interview qu’il a accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.    

A la question de savoir comment le sport peut concourir à la promotion de la paix dans le contexte actuel, le ministre fait remarquer que les camerounais ont une passion et un  amour particulier pour ce domaine.

« Permettez-moi de revenir sur un événement sportif récent organisé au Cameroun, à savoir la rencontre de la dernière journée des éliminatoires de la Can Egypte 2019 entre le Cameroun et les Comores le 23 mars 2019 au Stade Ahmadou Ahidjo de Mfandena. Les camerounais, sans distinction de sexe, de religion, de classe sociale ou de parti politique, ont bravé la pluie pour venir, dans une symbiose et une ferveur patriotiques, soutenir leur équipe nationale, dans un contexte interne que vous connaissez.

Je voudrais également préciser que malgré la situation socio-politique tendue dans certaines régions de notre pays, les activités sportives s’y déroulent sans heurts. Ces exemples permettent de démontrer les valeurs du sport en tant que vecteur de cohésion sociale, de compréhension mutuelle et de solidarité, des valeurs dont le Cameroun a besoin », déclare Narcisse Mouelle Kombi.

Liliane N.   

Published in Politique

Ce jeudi, la salle des conférences du Groupement Inter patronal du Cameroun a été choisie comme cadre de concertation des échanges qui sont axés autour du thème : Comprendre la nouvelle réglementation de changes.

 

Contexte et Justification

Il est marqué par quelques événements notamment, les plaintes exprimées par les dirigeants d'entreprises et les ménages relativement aux retards observés sur leurs opérations de transferts, ainsi qu’à la rareté des devises avec son corollaire sur le coût spéculatif des transactions, dans le marché.

Et, l’on se souvient que le président du GICAM en a fait  large écho, dans son discours à l'ouverture de Promote 2019. C’est dans la même dynamique qu’il est resté, lors de son tête à tête avec le Premier ministre, Chef du Gouvernement et dans sa « Key note » au CBF10 le 18 mars 2019. Il est en plus important de relever qu’une interview récente du Gouverneur de la BEAC à la presse indique que les devises sont disponibles.

Autre intérêts aux assises de ce jour, c’est le fait que de nombreux dirigeants de banques ont été sanctionnés pour des motifs liés aux transferts pendant que leurs clients les accusent de bloquer des ordres de virements. En plus de la nouvelle réglementation de changes, en cours de diffusion par la BEAC et des instructions y afférentes qui viennent de faire l’objet de discussion à Libreville entre la BEAC et la profession bancaire.

D'après les hommes d’affaires, cette situation freine la production et la distribution des biens et services du fait de la baisse des importations, elle favorise en plus l’inflation et les comportements opportunistes en même temps qu’elle suscite de la méfiance entre les différents acteurs.

 

Problématique

Les appréhensions de la communauté des affaires relativement aux difficultés de changes peuvent nuire à la relation Client-Banque et partant ralentir l’activité économique. Dès lors,  il importe de se poser cette question : Comment rectifier la perception des agents économiques sur la situation des devises et,  favoriser un nouveau un climat de confiance entre eux et leurs Banques et, indirectement le système bancaire, à l’aune des nouvelles exigences réglementaires?

Autrement, les Banques et leurs clients doivent prendre en compte le nouveau paradigme pour poursuivre sereinement leurs relations d'affaires et œuvrer,  au progrès économique du Cameroun. Le non-respect des normes prescrites les expose désormais à de lourdes sanctions de la BEAC.

 

Objectif

il est question pour les participants, de corriger la perception de la communauté des affaires et des ménages, sur la situation des devises et des transferts, puis de les sensibiliser sur les nouvelles évolutions de la réglementation des changes.

De manière plus précise, les participants de repréciser le rôle des Banques commerciales, auprès des donneurs d'ordre dont les clients, afin que ceux-ci ne les pointent plus injustement. Par ailleurs, les nouvelles instructions de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale doivent être bien comprises par chacune des parties prenantes. Les membres de l’Association Professionnelle des Etablissements de Crédit du Cameroun souhaitent, au-delà de tout, rétablir  la confiance et la synergie BEAC-Banques -Clients.

 

Participants

Les hommes d'affaires en général et prioritairement les importateurs, les transitaires et les assureurs ont fait le déplacement de la salle des conférences du Gicam. L’on a également noté la présence de quelques particuliers, intéressés par ce sujet du fait des besoins de couverture des frais médicaux, de voyages, d'études et autres.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie

S.E Khare Diouf a rencontré et tenu des séances de travail avec les autorités de la région du soleil levant notamment Grégoire Mvongo, le gouverneur.

 

Pour l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun les relations de coopération bilatérale, amicale et fraternelle entre les deux pays sont au beau fixe. Elles sont particulièrement et mutuellement bénéfiques. Du 18 au 20 mars 2019, S.E Khare Diouf a donc sillonné la région de l’Est où il a pu avoir des échanges avec les autorités administratives et sécuritaires locales.

S.E Khare Diouf a eu un tête-à-tête de moins d’une heure avec Grégoire Mvongo le gouverneur de l’Est. Il est sorti de ce tête-à-tête avec une idée précise des atouts de la région du Soleil levant. Elle représente 23% du territoire du Cameroun. Le diplomate sénégalais a profité de ce séjour pour rencontrer la communauté de son pays installée au Cameroun. Celle-ci, même si on ne détient pas de statistiques pouvant évaluer son nombre, s’illustre dans cette région par la pratique des activités génératrices de revenus dans les villes de l’Est. D’après le diplomate Khare Diouf ses compatriotes sont plus nombreux à l’Est que dans les villes de Douala, de Yaoundé et des zones septentrionales.

S’adressant à ses compatriotes, l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun leur a recommandé de respecter les lois, les règlements, les us et coutumes de leur pays d’accueil, ainsi que le sérieux dans l’exercice de leur travail.

A titre de rappel, S.E Khare Diouf a pris fonction au Cameroun, au mois de septembre 2018. Avant sa nomination, il était Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Belgique, après avoir occupé le même poste en Gambie. Le diplômé de l’Ecole nationale d’administration de Dakar a remplacé S.E Vincent Badji qui a été retrouvé mort le 22 juillet 2018 dans sa résidence au quartier Bastos à Yaoundé.

Pour brièvement parler des bienfaits des relations entre les deux pays, le Consulat honoraire du Sénégal à Douala, la capitale économique du Cameroun, a saisi, le 15 janvier 2018, des représentations de compagnies aériennes (Air Côte d’Ivoire, Asky, Camair-Co) pour les informer que les Camerounais bénéficient désormais de facilités pour entrer au Sénégal.

Le consulat honoraire avait précisé à cet effet, que « les voyageurs à destination de la République du Sénégal ne sont plus assujettis de manière systématique à la présentation d’un visa d’entrée au départ de la République du Cameroun comme condition sine qua non de leur embarquement ». La représentation diplomatique avait ajouté que, dans le cadre de la simplification des procédures de délivrance de visa, un dispositif sera mis en place au niveau de l’aéroport international Blaise Diagne afin de satisfaire les demandes de visa, à l’arrivée des passagers. 

 

Liliane N.

Published in Politique

La place portuaire située dans la région du Sud du Cameroun va marquer ce 04 avril ses 12 mois de mise en exploitation.

 

Des chiffres communiqués par les services compétents du Port autonome de Kribi (Pak), l’on retient que le port, en un an, a accueilli 329 navires en escale, « toutes formes de navigation confondues ». 160 000 conteneurs, en import, export en transbordement ont été manutentionnés au terminal dédié ; et 423 000 tonnes de bois reçus sur le terminal polyvalent.

En rappel, c’est le 2 mars 2018 que la mise en exploitation commerciale du Pak a débuté au Cameroun. Le Port de Kribi ambitionne en effet de devenir une plateforme portuaire et logistique incontournable dans la sous-région Afrique centrale et même dans le reste du Golfe de Guinée. C’est dans cette optique que l’infrastructure a été dimensionnée et construite.

Grâce à ses infrastructures de premier ordre, dont notamment des quais fondés à -16 mètres de profondeur, le grand port de Mboro est capable d’accueillir des navires d’une envergure inédite en Afrique occidentale et centrale, pouvant atteindre 400 mètres et emporter quelques 100 000 tonnes de produits. Il dispose en outre d’outils modernes et performants, notamment en matière d’aide à la navigation, et de manutention.

Conformément au cadre législatif et réglementaire portuaire national, le Port de Kribi a recruté des opérateurs privés à la réputation et à l’expertise reconnues internationalement, afin d’assurer la qualité des prestations rendues. La combinaison de la qualité des infrastructures et du savoir-faire des opérateurs retenus, devrait ainsi garantir aux navires et aux marchandises transitant en son cœur, un service aux meilleurs standards internationaux.

En plus des atouts sus-évoqués, la position centrale du Port de Kribi dans le Golfe de Guinée lui permet de capter les flux de trafics en provenance et en direction des pays sans littoral. Les autorités camerounaises bien conscientes de l’environnement compétitif qui singularise la côte ouest africaine ont procédé à des réformes fiscales, juridiques, tarifaires et douanières afin de créer un environnement propice au développement des trafics de transit et de transbordement.

Il faut relever que la desserte du littoral camerounais par des navires de grande capacité bouleversera le marché du fret maritime à destination et en provenance de l’hinterland. Ainsi, les opérateurs économiques devraient bénéficier d’une baisse des coûts de transport et d’un accès direct à de nouvelles destinations.

Il est couramment admis que la fluidité de la circulation de l’information est un facteur clé de compétitivité d’une place portuaire. C’est ainsi que le Port de Kribi s’est doté d’un système d’information permettant à tous les usagers de disposer des informations pertinentes en temps réel afin d’optimiser la fluidité des trafics navires et marchandises. Ce dispositif garantira par ailleurs l’atteinte de performances appréciables en termes de sécurité, de sûreté de fiabilité.

 

Otric N.

Published in Economie

La sélection nationale senior dames a battu (2-1) ce jeudi matin, l’équipe féminine de la Croatie dans le cadre de la première journée du  tournoi international de Chine.

 

C’est une entrée plutôt  réussie pour les Lionnes Indomptables du football au tournoi International de Chine qui réunit quatre sélections nationales. Les filles d’Alain Djeumfa se sont imposées sur  un score de 2-1 face à la sélection nationale croate, ce jeudi 4 avril 2019 au Hankou Sports Centre Stadium de Wuhan, dans le cadre de la première journée.

Après près d’une trentaine de minute de jeu, les Camerounaises ont réussi à inscrire le premier but  de la rencontre par l’entremise de Michel Ngono Manie  à la 37e min. C’est sur ce score étriqué en faveur des Lionnes, que les deux équipes sont allées à la pause. Pendant la deuxième période de la rencontre, Michelle Akaba va permettre à ses coéquipières de se mettre à l’abri à la 74e min, en inscrivant le deuxième but camerounais de ce tournoi des quatre nations. Les Croates ont réduit le score,  mais Gabrielle  Aboudi Onguené et ses coéquipières,  ont pu conserver leur avantage  jusqu'au terme du duel.

Le Cameroun affrontera en finale  le 06 avril prochain,  le vainqueur de la rencontre qui opposera le pays hôte, la Chine à la Russie ce jeudi soir.

La participation du Cameroun au tournoi international de Chine, entre dans le cadre de la préparation du Cameroun pour la phase finale de la Coupe du Monde féminine  qui se déroulera en France au mois de juin 2019.  Il faut noter que ce duel contre la Croatie, est  le premier match des joueuses d’Alain Djeumfa contre une sélection nationale depuis que le groupe se prépare pour le Mondial féminin. En plus des joueuses professionnelles, le sélectionneur national  a intégré dans sa liste, certaines joueuses locales qui ont participé au stage préparatoire à Yaoundé, pour défendre les couleurs du Cameroun à cette compétition.   

 

Tournoi international de Chine : Match Cameroun vs  Croatie

11 entrant du Cameroun  

GARDIENNE:

NGO NDOM ANNETTE 

 

DEFENSE:

MANIE CHRISTINE 

AWONA AURELLE

LEUKO YVONNE 

FALONNE MEFFOMETOU 

 

MILIEU :

NGOCK YANGO GRÂCE 

ABENA THERESE

NGO MBELECK GENEVIEVE  

 

ATTAQUE:

ABOUDI GABRIELLE 

NCHOUT ADJARA 

NGONO MANI MICHEL. 

 

Marie MGUE

Published in Sport






Sunday, 05 June 2022 11:01