La société Aéroports du Cameroun S.A (ADC) a réceptionné le 14 août dernier à l’aéroport de Douala, deux loaders de 07 tonnes et 01 troisième de quatorze tonnes pour l’assistance en escale des aéronefs et la manutention du fret aérien. L’achat de ces matériels par l’entreprise aéroportuaire camerounaise rentre dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique d’investissement 2017-2020.
Les loaders acquis par ADC sont conçus pour charger et décharger les containeurs et palettes dont le poids peut atteindre 14 000 Kg pour le LAM 14 tonnes et permettent le traitement de tous types d’avions. « L’acquisition de ces loaders ultra sophistiqués est un grand investissement pour ADC S.A. Pour procurer longue vie à ces équipements, nous sommes actuellement en formation afin d’assurer un suivi et une maintenance de qualité à ce matériel pour une disponibilité sans faille aux utilisateurs. La spécificité que présente ce matériel au niveau de son pont supérieur, qui, prend les charges très hautes nécessite la révision des acquis en ce qui concerne les aspects hydrauliques, électriques, les compartiments de graissage et les interventions lorsque l’engin est coincé sur un avion », explique, Martial Manga Foe, le Chef service logistique aéroport de Yaoundé-Nsimalen s’exprimant sur cette nouvelle acquisition.
Préparation des personnels
Outre cette acquisition, la Société des Aéroports du Cameroun prépare avec sérénité ses personnels pour assurer la reprise normale du trafic aérien, suspendue à cause de la pandémie du coronavirus. C’est ainsi qu’elle a initié depuis le début de l’année par l’entre genre de sa direction des ressources humaines, des formations au profit de son personnel. La formation est axée sur la sensibilisation à la sûreté selon les exigences de l’Oaci (Organisation internationale de l’aviation civile). Concrètement, il s’agit des formations réglementaires, celles des métiers, des conférences et des colloques.
Pour ce qui est plus précisément des formations réglementaires, elles s’effectuent sur les plateformes aéroportuaires de Yaoundé-Nsimalen (actuellement en cours) et de Douala au mois de juin et juillet derniers.
Cette formation de remise à niveau est d’autant plus importante, « qu’elle s’effectue au lendemain d’une période du confinement et de baisses d’activités, deux facteurs néfastes au maintien accru de la vigilance et de certains reflexes », reconnait Franck Oyono, expert.
S’agissant des formations aux métiers, le personnel des Aéroports du Cameroun a subi des recyclages en exécution de chargement, en WorldTracer Desktop et en Load control. Les assistants piste en conduite des loaders ont aussi vu leurs capacités renforcées accompagnées des questions de maintenance.
Innocent D H
La CAN, initialement était prévue se tenir au Cameroun cette année 2019 a vu un certain nombre de contingences militer en faveur de son report pour 2021. Toute chose qui permettra au Cameroun à l’allure où vont les choses, d’être prêt au moins un an avant la compétition. Dans cette course, la ville de Douala est loin d’être à la traîne pour dire le moins.
Décor général
L’organisation de la CAN pour le Cameroun à n’en point douter relève d’une question de fierté nationale. Malgré la modification du cahier de charges survenue alors que la compétition était déjà attribuée, le pays de Roger Milla sous l’impulsion du président de la République s’est engagé à l’organiser nonobstant le surcroît d’effort que cela induisait.
Afin de permettre au Cameroun de relever ce défi, des entreprises de cinq pays ont été sollicitées pour la construction des infrastructures nécessaires à l’organisation de cette grande compétition continentale. Et le moins que l’on puisse dire est que le paysage infrastructurel camerounais est en train de subir une transformation en profondeur, laquelle transformation lui est déjà enviée par bon nombre de pays africains notamment.
Les Infrastructures sportives
En ce qui concerne les stades en particulier, les exigences de la CAF pour l’organisation d’une CAN à 24 équipes sont les suivantes : 6 stades de compétition et deux stades d'entraînement par site. Les infrastructures camerounaises en règle générale sont au-dessus de ces exigences.
La ville de Douala notamment compte à elle seule sept stades dont quatre quasis achevés. Ils sont :
Annexes
Les stades nécessitant encore quelques travaux assez conséquents sont les deux annexes du Stade de Japoma.
Autres Infrastructures
La CAN ce ne sont pas seulement les stades. C’est également des infrastructures hôtelières, des infrastructures routières, des infrastructures de télécommunication… or pour ces dernières, la ville de Douala n’est pas mal lotie aussi.
Les hôtels
Pour ce qui est des infrastructures hôtelières, cinq hôtels ont été retenus pour héberger différentes délégations dans la capitale économique. Ce sont les hôtels Sawa, Starland, Pullman, Résidence la falaise, Akwa palace. Des hôtels ayant d’ores et déjà opéré leurs mues comme illustré sur ces images.
Le transport
L’aéroport de Douala a effectué sa mue fin 2018. A cette effet, la piste d’atterrissage avait été dégommée et de nouveaux appareils de manutention acquis par les Aéroports du Cameroun (ADC).
Afin de faciliter la mobilité dans la ville, un certain nombre d’infrastructures routières sont à ce jour achevées et d’autres sont en cours de construction ou de réhabilitation.
Infrastructures achevées : Le deuxième pont sur le Wouri, les pénétrantes Est et Ouest de la ville.
Télécommunications
Sur ce point, le Cameroun a consenti d’énormes efforts pour améliorer la qualité des services. L’un de ces efforts et pas des moindre est l’interconnexion par fibre optique de Kribi au Cameroun et Fortaleza au Brésil. Les deux villes ont officiellement été interconnectées par le biais du South Atlantic Inter Link (SAIL), long de 6000 km le 5 septembre 2018. Et dans toutes les villes devant accueillir la CAN 2021 et bien d’autres aussi, la fibre optique est en cours de déploiement.
Autres
Sur le plan sanitaire, la ville de Douala dispose d’hôpitaux de référence et le plateau technique de bien de formations sanitaires de la capitale économique du Cameroun sont en train relevés.
Plus encore, de nombreux entrepreneurs privés ne ménagent aucun effort pour rendre plus attractifs leurs lieux. Il en est ainsi de nombreux restaurateurs, promoteurs de Snack-bar et autres boîtes de nuit…
La ville de Douala n’est pas partie de rien. Et justement, les avancées qui sont les siennes dans le cadre de la préparation de la CAN 2021 sont tributaires de cet héritage qu’elle a su préserver. Selon toute vraisemblance, la ville sera prête le jour dit et la fête du football s’y annonce belle.
« Depuis quelques jours, des rumeurs circulent dans les réseaux sociaux et font état d’une imaginaire disparition de l’ingénieur général en aéronautique civile, Thomas Owona Assoumou. Et dans le souci d’éclairer le l’opinion nationale et internationale à la suite de ces allégations divulguées pour des raisons inavouées, nos fins limiers se sont livrés à une vérification rigoureuse.
Selon plusieurs sources concordantes et dignes de foi, l’actuel patron des Aéroports du Cameroun Thomas Owona Assoumou, puisqu’il s’agit de lui, n’a pas disparu comme le laisse entendre l’auteur anonyme de ce post devenu viral sur web.
Confirmation a été faite par une source très proche du directeur général des Aéroports du Cameroun joint au téléphone. Elle nous a appris ce dimanche 07 avril 2019 aux environs de 19h, sur un ton serein, que le DG des ADC « est entrain de voyager ». « Mon patron voyage sur autorisation de Monsieur le Premier ministre », a-t-il renchéri sans nous livrer sa destination.
S’agissant du prêt de 30 milliards F Cfa accordé par l’Agence française de développement, l’auteur de ce « tract virtuel », dans sa folle envie de nuire, semble avoir des connaissances approximatives sur la question. L’AFD n’a pas accordé un prêt de près de 30 milliards de Francs à l’Etat du Cameroun. Il s’agit plutôt d’un Prêt Non Souverain (PNS) de 46 millions d’euros (près de 30 milliards de Francs) accordé aux Aéroports du Cameroun pour booster le processus de certification de l’aéroport international de Douala dans le cadre du P.R.A.D-2015.
A retenir
Joint au téléphone, un expert financier camerounais ayant requis l’anonymat, a éclairé notre lanterne sur la notion de Prêt Non Souverain (PNS). « Les prêts dits "non souverains" sont des prêts accordés à des collectivités locales ou établissements publics, sans garantie des États », a-t-il glissé. « Au Cameroun, les ADC font partie des rares établissements publics ayant bénéficié de ce type de prêt auprès de l’AFD », nous a confié une source proche du dossier à l’Agence régionale de l’AFD Yaoundé.
Pour ce qui est du processus de certification de l’aéroport international de Douala, beaucoup d’arguments penchent en faveur des ADC. Car, plusieurs réalisations faites dans le cadre du P.R.A.D-2035 à l’instar de la réhabilitation des chaussées aéronautiques – piste d’atterrissage - sont appréciées par des pilotes étrangers comme le prouve la « Fiche recueil ressentis équipage sur la piste d’atterrissage 12/30 » que vous avez en image.
La rénovation et la reconfiguration progressives de l’Aérogare passagers suscitent l’admiration des usagers.
Des avancées qui attirent plusieurs compagnies aériennes n’hésitant de frapper aujourd'hui à la porte des ADC S.A. engagés dans un vaste chantier de modernisation des plateformes aéroportuaires du pays. Le challenge grand et beaucoup reste encore à faire.
Le directeur des Aéroports du Cameroun serait introuvable depuis plusieurs jours. Sa secrétaire, Mme Ngoule ne sait plus où le trouver. La piste d’une tentative de fuite du Cameroun se précise. Un projet qu’il nourrissait depuis 2018.
De sources judiciaires, au Tribunal criminel spécial (TCS) de Yaoundé indiquent que Thomas Owona Assoumou : « pourrait bientôt payer cher sa gabegie, ses détournements et sa mal gouvernance aux ADC ». À cet effet, le dossier ouverture l’an dernier par les enquêteurs du Tribunal criminel spécial est bouclé et notre source nous rassure que Thomas Owona le sait déjà.
Thomas Owona Assoumou est celui qui est mis en cause par les compagnies aériennes sur la mauvaise qualité des infrastructures de l’aéroport de Douala alors que près de 30 milliards Fcfa ont été empruntés par l’Etat du Cameroun à l’Agence française de développement (AFD) pour réfectionner l’aéroport de la capitale économique du Cameroun. Edgar Alain Mebe Ngo’o était ministre des transports au moment des faits.
Selon une publication sur la toile de Boris Bertolt, « Thomas Owona Assoumou est un protégé de Martin Belinga Eboutou allias Tom Dollar du moment où il était Directeur du Cabinet Civil (DCC) à la présidence de la république du Cameroun. Il a été propulsé à ce poste par Seraphin Magloire Fouda, l’actuel secrétaire général des services du premier ministre, un corrompu et mafieux très discret et parrain d’un opposant politique ».
Thomas Owona Assoumou serait également un protégé de Me Ndanga, son beau-frère, avocat général à la Cour d'appel. Il n'y a nul doute que sur son dossier ces amis à qui il a versé beaucoup d’argent se battront pour lui éviter la case prison ou faciliter son évasion.
Bossis Ebo'o