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Lors d’une descente vendredi 16 août 2019, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Bello Bouba Maigari, a mis la pression sur certaines entreprises chargées de leur construction.

 

C’est au total cinq chantiers hôteliers qui ont été visités par le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Bello Bouba Maïgari, en fin de semaine dernière à Garoua. Alors que les délais prescrits pour la livraison des chantiers CHAN 2020 et CAN 2021 arrivent bientôt à expiration, cette visite a permis au Mintoul de voir de plus près l’état d’avancement et la qualité des travaux effectués dans les différentes infrastructures hôtelières devant accueillir cette compétition. « Nous attendons des chantiers qu’ils soient exécutés selon les règles de l’art », a indiqué le ministre d’Etat à l’endroit des entrepreneurs en charge des travaux.

Pour ce qui est des chiffres, rapporte Cameroon Tribune, le Mintoul a globalement salué l’avancement de certains chantiers, notamment celui de l’hôtel 70 chambres qui est déjà à 76% de taux de réalisation ainsi que le chantier du motel Plaza qui est 90% dans son processus d’avancement.

Toutefois, il a exprimé son mécontentement sur l’état d’avancement d’autres infrastructures hôtelières. C’est le cas du futur Hôtel Relais Saint Hubert mais davantage l’Hôtel Bénoué qui n’est à 40% d’avancement des travaux ainsi que l’Hôtel 100 chambres avec 37% de taux de réalisation. Des taux plus ou moins faibles pour le ministre Bello Bouba qui a sommé les différentes entreprises adjudicataires de terminer ces chantiers avant la fin d’année 2019.

« Il est question pour les entreprises de tout mettre en oeuvre afin que toutes ces structures soient prêtes à la fin de l’année au plus tard et qu’elles puissent accueillir convenablement le CHAN 2020 prévu en début d’année », at- il prévenu.

Et pour un suivi plus étroit, des séances de travail ont été prescrites par le Mintoul. Les concessionnaires et les ingénieurs de l’Etat devront accorder leur violon sur la qualité du travail afin que ces chantiers soient réceptionnés clé en main, dans les délais prescrits.

Rappelons que toujours dans le cadre de ces deux compétitions de football, le gouvernement a retiré il y a quelques semaines à l’entreprise Prime Potomac trois chantiers dans la ville de Garoua. Le directeur général reconnait que son entreprise fait face à des nombreuses difficultés qui ont occasionnées « des très grands retards » sur les travaux des infrastructures sportives de la CAN à Garoua.

« A cause des nombreuses difficultés, l’Etat du Cameroun nous a déchargé de certains de nos chantiers pour aller plus vite », a annoncé Ben Modo à ses partenaires. « La conjoncture politique actuelle, et le nombre impressionnant de nos détracteurs font que j’ai accepté, aujourd’hui, la proposition de séparation à l’amiable pour les travaux de l’Hôtel Bénoué, et des stades Reyré et Poumpoumré de Garoua. Nous garderons la construction du Grand Hôtel des Sports ainsi que celle des stades Cenajes et Coton Sport », a souligné Ben Modo lors d’une rencontre avec le personnel de l’entreprise Prime Potomac.

 

Otric N.

 

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L’information est révélée dans l’édition hebdomadaire du journal Jeune Afrique du 07 au 13 avril 2019. Le magazine fait état de ce que le ministère des Finances, sous la houlette du chef de ce département ministériel, Louis Paul Motaze, a réduit les fonds en direction des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations de football.

 

Ces financements au Cameroun « sont passés de 20 milliards FCFA par semaine à 2 à 3 milliards FCFA selon les constructeurs », rapporte Jeune Afrique qui ne précise cependant pas depuis quand cette cure d’amaigrissement est en cours. Soit une baisse de l’ordre de 17 milliards FCFA par semaine.

Le magazine panafricain ajoute que Louis Paul Motaze, ministre des Finances, Bello Bouba Maïgari, ministre du Tourisme et des Loisirs, Bidoung Mkpatt, ancien ministre des Sports et de l’Education physique et Jean Claude Mbwentchou, ancien ministre de l’Habitat et du développement urbain doutent tous « de la régularité de certains contrats signés en 2017 » par une officine logée au palais présidentiel et dirigée par Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun.

Depuis le retrait de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun, pour cause d’impréparation, plusieurs chantiers tournent au ralenti. Sur les sites de Garoua (région du Nord), l’entreprise Prime Potomac accuse le non-décaissement de financements pour justifier la grève de son personnel.

A Yaoundé, la construction du stade Paul Biya, confiée à l’entreprise italienne Piccini, est à la traine. Les ouvriers accusent plusieurs mois d’arriérés de salaire et de multiples débrayages ralentissent les travaux.

En effet, a-t-on appris de source médiatique, depuis la semaine dernière, le chantier de construction du  stade Paul Biya d’Olembé est paralysé par  des mouvements d’humeur. Des ouvriers de l’entreprise Gruppo Piccini en colère, ont investi de manière régulière ce projet majeur de la CAN 2021, situé à la sortie Nord de la ville de Yaoundé pour réclamer le paiement de leur salaire.

Malgré le règlement d’une partie des arriérés par l’entreprise italienne, les travaux n’ont toujours pas repris. Cette fois, la perturbation des travaux n’est pas le fait d’un quelconque employé courroucé. La société italienne Gruppo Piccini avait déjà procédé à l’arrêt des travaux dès le début des débrayages.

Interrogé par un journal de la place sur cette interruption, Benoît Fabre, le contrôleur du projet d’Olembé explique qu’elle est due au fait que Gruppo Piccini « a engagé certaines dépenses dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance de l’Italie, qui ont impactées sur ses prévisions et ont créé un nouvel avenant. On a payé toutes ces choses qui n’ont pas encore été remboursées. Donc, on se retrouve à sec. On a demandé au gouvernement camerounais de nous aider à renflouer la trésorerie afin qu’on puisse terminer les chantiers », a-t-il déclaré.

L’enveloppe réclamée à l’état camerounais par l’entreprise italienne, est estimée à des dizaines de milliards de FCFA. À en croire l’entreprise transalpine, c’est le non-paiement de cette dernière qui aurait conditionnée la non-livraison du projet le 31 mars 2019, comme Initialement prévu.

En outre, précise Benoît Fabre, le règlement de cette question financière est nécessaire à la reprise des travaux sur le chantier d’Olembé et pourrait même perturber sa livraison pour le mois de juillet 2019, comme l’envisage Gruppo Piccini. 

 

Otric N.

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Pour  avoir refusé une somme de 250 milles FCFA, du gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i débloquée pour calmer leurs ardeurs, le leader des grévistes, Félix Etoa, a été interpellé avec quelques uns de ses camarades de Prime Potomac.

 

Les employés  de l’entreprise Prime Potomac  qui faisaient un sit-in devant les services du gouverneur de la région du Nord ont jeté en cellule le vendredi 15 Mars 2019, à la brigade de recherche de gendarmerie de Garoua et au GMI pour avoir refusé une somme de 250 milles F CFA, du gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i qui visait à calmer leurs ardeurs. 

Les grévistes revendiquent plusieurs mois d’arriérés de salaires : « Je suis à six  mois sans salaire, ma femme a accouché il y’a une semaine, mon enfant ne connaît même pas l’odeur de l’eau de Cologne », lance  le chef de fil de gréviste joint au téléphone et en cellule  à la brigade de recherche de Garoua par le reporter.

Un autre ajoute l’air menaçant : « Chaque jour, on promet qu’on va nous payer, puis on ne donne rien. Quelqu'un travaille  six mois sans salaire, comment vais-je vivre ? Et quand on revendique nos salaires, ont nous jettent en cellule ». L’air abattu, ne cache pas sa galère, rappelant au passage que ses enfants le traitent de « papa menteur parce qu’il ne leur envoie plus d’argent au Sud ».  

Face au désarroi face à l’indifférence des responsables de l’entreprise Prime Potomac, les manifestants, qui se sont trouvés le 11 mars dernier devant les services du Gouverneur de la ville, ont entamé leur mouvement d’humeur devant ses services. Jean  Abate Edi’ i a donné une somme de 250 milles Fcfa aux  employés de l’entreprise américaine qui dormaient depuis quelques jours à la belle étoile.

Une somme refusé par le leader des grévistes. Avec les retards accusés par les chantiers de la CAN qui devaient être livrés en mars 2019 tout le monde panique dans son coin. À cet effet, afin d’éviter des éventuels troubles, le ministre du Tourisme, Bello Bouba Maigari, a décidé le 04 mars 2019 de faire passer les financements par une régie qui va surveiller directement les chantiers des deux hôtels de la CAN de Garoua. Les travaux des chantiers de la Can à Garoua sont aux arrêts. Et les employés réclament les arriérés de salaires.

Félix Swaboka

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Il y a plusieurs mois que je mettais en garde l’Etat du Cameroun contre l’entreprise Prime Potomac de Ben Modo, tout comme je mets actuellement en garde des camerounais contre le fonctionnaire fictif de Kouagne Kérosène. Qu’est-ce que je n’avais pas reçu comme insulte!

 

Tenez, avec les retards accusés par les chantiers de la CAN qui devaient être livrés en mars 2019 tout le monde panique dans son coin. À cet effet, afin d’éviter les problèmes, Bello Bouba, le ministre du Tourisme a retiré à Ben Modo le 04 Mars 2019 la construction d’un hôtel de 100 places à Garoua et les réfections de l’hôtel de la Bénoué. La suite de la construction des chantiers sera confiée à un autre entrepreneur et l’argent géré directement par le gouverneur.

 

Bello Bouba sait que c’est lui qui a signé pour plusieurs milliards F CFA le coût des avenants perçus par Ben Modo pour les deux hôtels. Or à ce jour moins de 50% des travaux sont réalisés. Les employés étaient encore en grève lundi et les fournisseurs ne sont payés. Le ministre du Tourisme devait sauver sa tête. Lisez la correspondance du 12 Mars 2019 adressée au SGPR. Il demande explicitement le feu vert pour la reprise en main des opérations. Ben Modo devient de fait out.

 

Mais les bandits ont des explications à tout. Le fonctionnaire fictif de Kouagne Kérosène nous dit qu’il ne part pas au travail parce qu’il travaille par téléphone comme si c’est WhatsApp qui était son employeur. Ben Modo malgré les milliards reçus dit qu’il n’a pas eu l’argent comme si c’était les bonbons alors que l’Etat a déjà payé sa côte part.

 

Mais Prime Potomac était simplement une entreprise en communication n’ayant jamais exercé dans le BTP qui a reçu 26 milliards F CFA pour les chantiers de la CAN 2019. Lorsqu’il gagne le marché il débarque à Garoua avec près de 350 personnes de son village: planteurs, chômeurs, cousins, nièces et petites. Résultats des centaines parmi ces gens étaient payés à ne rien faire. Sans compter l’argent versé à ses parrains parmi lesquels Ferdinand Ngoh Ngoh l’actuel SGPR ou ses amis Marie Robert Eloundou le Dp du Quotidien Essingan. C’est d’ailleurs l’argent de Ben Modo qui va lancer son journal. Ouf que le contribuable camerounais souffre !

 

Mais Bello Bouba n’est pas seul à vouloir fuir les problèmes. Même le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi est inquiet. Problème: il a peur de Ferdinand Ngoh Ngoh, l’ami de Ben Modo. Avec raison. Car, on ne joue pas avec la galaxie Nnanga Eboko. Eux ils t’envoient à Kondengui direct sans état d’âme. Kombi, reste toi ta chose tranquille on sait que tu n’y es pour rien.

 

Published in Tribune Libre






Sunday, 05 June 2022 11:01