Le ministre des Forêts et de la Faune (Minefof), Jules Doret Ndongo a signé le 04 septembre dernier, deux décisions portant suspension à titre provisoire des activités, d’une vingtaine d’unités de transformation de bois dans la région du Littoral Cameroun.
Selon la première décision prise par le ministre Jules Doret Ndongo, ce sont au total 14 unités de transformation du bois qui viennent d’être suspendues d’activités, « en raison de leur caractère illégal, et des activités de blanchiment et d’empotage illicite du bois d’origine frauduleuse qui ont été constatées » dans leurs parcs. Sont concernées par cette mesure de suspension, les unités suivantes : PN and Co, Etablissements la Fierté, Société Pan Afrikan Wood Company (PAWC), Société Atlas Group, Etablissements Lotinono, Etablissements Nana, Catali, Eldorado, Global Division Trading, Inetrbois, Son Hai, Tata & Sons Entreprise, SFE, Chang Sheng, Si Hai, Bois et services, Hett Sarl, Baset Timber, Scaci Sarl et Sasbo Group.
Dans la deuxième décision du Minefof, il s’agit quasiment les mêmes entreprises qui sont épinglées en plus des unités suivantes : Société Sali Ndjidda, Super exploitation et transformation du bois, Global Division Trading et Nambois. Elles sont suspendues pour les mêmes que celles évoquées dans la première décision de Jules Doret Ndongo.
A propos de cette suspension, le ministre en charge des Forêts prévient, elle « ne peut être levée qu’après le règlement définitif du contentieux ouvert à l’encontre desdites sociétés pour non-respect des clauses du cahier des charges et complicité d’exploitation forestière illégale ».
En 2019, le Minefof avait décidé de la suspension de 15 entreprises forestières accusées d’exploitation illégale de bois. C’était à l’issue de plusieurs descentes des équipes de contrôle de son département ministériel sur le terrain, notamment dans les sites de production et les couloirs d’évacuation du bois.
De sources crédibles, plus de 5000 m³ d’essences de bois ont été saisis l’an dernier dans la région du Littoral. Dans ce sillage, l’Onadef révèle que la coupe illégale du bois fait perdre à l’Etat du Cameroun près de 100 milliards de FCFA par an.
Innocent D H
Le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle a tenu à venir découvrir de plus près les conditions de travail de ses collaborateurs, mais aussi des réalités de l'enseignement professionnel dans le Nord du Cameroun.
Premier arrêt, le centre de formation professionnelle aux métiers industriels de Pitoa. Là bas, le patron de la formation professionnelle a été clair: "vous n'avez rien, mais le gouvernement a décidé de vous donner tout". Des propos du ministre pour rassurer personnel de cette institution de formation, un établissement d'enseignement professionnel dont les équipements et infrastructures seraient frappés de plein fouet par la vétusté.
L'autre établissement professionnel ayant reçu le passe du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, c'est la Sar/Sm de Garoua, considérée comme creuset de la formation professionnelle dans le Nord. Une réunion lui a permis de noter les difficultés auxquelles est confronté le personnel de cet établissement. Issa Tchiroma Bakary a promis l'amélioration de la situation.
Le Minefop accompagné de ses proches collaborateurs, a aussi visité le centre technique de Djamboutou, le centre de formation professionnelle rapide des employés de bureau de Garoua. Dans ces centres, la mise en œuvre de la mécanique, des technologies innovantes et surtout l'existence des filières de développement durable, a le plus retenu l'attention du ministre. De cette étape de la visite de travail du Minefop, des perspectives et des opportunités. "Nous avons recensé plus de 260 000 emplois qui vont être créés dans le secteur privé, puis il y a des ONG, des coopératives et des collectivités territoriales décentralisées qui sont de véritables niches d'emplois", a indiqué Ibrahima Abba chef de la Division des études, des prospectives et de coopération au Minefof.
Cette visite de travaille que vient d'effectuer le Minefof dans le Nord constitue donc des esquisses de solutions pour lutter contre le chômage des jeunes dans le Nord.
Innocent D.H