La décision d’interdiction prise par le Sous-préfet, Julien Eymard Plong date de mardi, 24 novembre 2020. Elle rejette ainsi une demande de manifestation déposée dans ses services le 20 novembre dernier par « le collectif citoyen contre les souffrances du peuple ».
A y voir de plus près, c’est une demande qui a été introduite par le porte-parole du collectif, Jean Pierre Boutche, par ailleurs Secrétaire de la fédération communale du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à Maroua, région de l’Extrême-Nord, qui vient d’être rejetée par le Sous-préfet de Maroua IIème. Julien Eymard Plong précise, « toutes marches, activités, publications, réunions et manifestations publiques projetées par le Collectif citoyen contre les souffrances du peuple sur l’étendue de l’arrondissement de Maroua II sont interdites ».
Le Sous-préfet de cet arrondissement motive sa décision en indiquant que la demande introduite par « le collectif citoyen contre les souffrances du peuple », souffre d’un défaut de déclaration. Aussi l’autorité administrative redoute une menace de trouble à l’ordre public. Julien Eymard Plong évoque d’ailleurs dans la foulée qu’il s’agit d’« une démarche visant à porter atteinte à l’unité et à la paix sociale ».
Par cette interdiction, le Sous-préfet de Maroua reste donc prudent quant à toute forme d’initiative d’objet implicite de déstabilisation de la quiétude sociale, surtout au moment la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays n’a pas encore cessé de crystaliser les attentions. Et la région de l’Extrême-Nord qui, elle aussi n’a pas oublié les stigmates des attaques terroristes de Boko Haram, se doit de rester très vigilante face à des entreprises de récupération partisane et même politicienne.
Innocent D H
Il s’agit de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) et du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc) en lice pour les régionales 2020 dans cette partie du pays. Ces formations politiques de l’opposition ne comptent pas jouer les figurants le 06 décembre prochain, date prévue pour la tenue de ce scrutin, le tout premier au Cameroun.
Un trait commun semble caractériser les stratégies de campagne des partis politiques de l’opposition dans la région du Nord. Il s’agit d’un contact direct avec les électeurs (campagne de proximité). C’est le cas de l’Undp en lice dans la Bénoué et le Mayo-Louti comme le témoigne Sadou Maïdadi, tête de liste de la Bénoué, « Les élections à suffrage indirect là où il y a les grands électeurs sont des élections très stratégiques. Nos stratégies sont très bien huilées et elles seront efficaces. Je suis convaincu que l’Undp va atteindre ses objectifs ».
Dans la Bénoué et le Mayo-Louti, est aussi présent, le Fsnc qui est engagé dans une stratégie de porte à porte question de faire vendre son offre politique. « Nous allons auprès de chaque électeur présenter le plan d’action du Fsnc essentiellement tourné vers l’amélioration des conditions de vie des populations et la promotion de la paix, le vire ensemble pour un développement harmonieux », déclare Issa Mbamsi, membre du bureau politique du Fsnc.
Il faut souligner que l’Undp et le Fsnc ont en face d’eux un adversaire de poids qui n’est pas moins que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), disposant une majorité confortable de conseillers municipaux. Toutefois, ces partis politiques restent déterminer à conquérir des sièges du conseil régional à venir.
Innocent D H
De sources concordantes, les patients d’hémodialyse dans la région de l’Est Cameroun ne savent à quels saints se vouer. Ils sont ainsi privés de soins, l’arrêt du centre d’hémodialyse logé au sein de l’hôpital régional de Bertoua remonte au 06 juin 2020.
L’on apprend que des sources au sein de cette formation hospitalière, jointes au téléphone ce mardi 24 novembre indiquent : « Nous avons arrêté les dialyses parce que nous n’avions plus de kits de dialyse. Une correspondance a à cet effet été adressée à notre hiérarchie et nos malades ont été réorientés à Yaoundé ».
Ces sources révèlent par ailleurs : « Quand nous avons des soucis, on réfère des malades. Ici aussi, nous recevons des malades qui viennent de Yaoundé lorsqu’ils ont des problèmes et que nous, nous avons des kits. C’est ainsi que nous fonctionnons ».
Jean Marie Dimbele Sodea, le président du comité de gestion de l’hôpital régional de Bertoua a déclaré à la Crtv-télé : « C’est tous les jours que les malades souffrent et meurent du manque de ces kits ». Selon la télévision publique, 15 patients souffrant d’insuffisance rénale chronique, pris en charge au centre régional d’hémodialyse de Bertoua, seraient décédés depuis l’arrêt dudit centre. Des chiffres que l’hôpital ne confirme pas, arguant simplement que « nous avons perdu certainement des malades à Yaoundé ». Indiquons que certaines indiscrétions font entendre que le centre devrait pouvoir reprendre ses activités sous peu.
En effet, l’hémodialyse consiste à suppléer les reins déficients en épurant le sang plusieurs fois par semaine grâce à une machine. La norme recommandée est de trois séances hebdomadaires. Mais en raison de la faiblesse de l’offre par rapport à la demande, le gouvernement a imposé deux séances par semaine. Souvent, les malades n’ont droit qu’à une seule séance à cause notamment de la pénurie des kits de dialyse, a-t-on appris.
Innocent D H
Pascal Kowé et son adjoint ont été installés à leur poste ce mardi, 24 novembre 2020 à Garoua par le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i en présence de plusieurs responsables du Ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). Recommandation faite à cette nouvelle équipe par l’autorité administrative, travailler avec efficacité pour mieux encadrer les producteurs dans la maturation des projets de création des agropoles dans les régions septentrionales.
Dans les régions septentrionales du Cameroun à savoir : l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord, accueille 08 agropoles mises en place pour près de 06 milliards de francs CFA injectés dans les filières telles que le maïs, le soja, l’embouche bovine, la pêche ont eu des résultats probants. Il s’agit notamment, de l’accroissement des rendements, développer la transformation et la commercialisation de ces produits agropastoraux, mais aussi la réduction significative du déficit de production et limitation par ricochet des importations de certaines denrées alimentaires.
Des objectifs que les acteurs au niveau régional entendent atteindre en assurant l’accompagnement des producteurs dans la maturation des projets. « Cette unité va améliorer la qualité des documents qui nous parviennent. Sensibiliser davantage la population pour dire qu’il y a un levier, une main tendue du gouvernement pour dire nous accompagnons les éleveurs et les agriculteurs », fait savoir Adrien Ngo'o Bitomo, coordonnateur national du Programme agropole.
Installés dans leur poste, le nouveau coordonnateur de l’unité inter régionale (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) et son adjoint comptent immédiatement œuvrer pour des bons résultats sur le terrain. « Redynamiser les agropoles qui existent déjà sur le terrain, créer des nouvelles agropoles dans le septentrion pour que le programme puisse avoir des effets au niveau du septentrion », s’engage Pascal Kowé ainsi que son adjoint.
Occasion idoine pour le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i d’exhorter le coordonnateur inter régional et son équipe à la disponibilité pour développer des agropoles performantes capables de créer des emplois surtout en faveur des jeunes.
Innocent D H
Cette municipalité vient de lancer l’édition 2020 de la semaine numérique de son centre multimédia logé au quartier Lopéré. Un évènement qui vise principalement à permettre à la population de bénéficier des services de l’équipement dénommé « Makerspace » et des formations dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
C’est une initiative qui bénéficie de l’appui des partenaires techniques tels que le Ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), de la coopération allemande la GIZ à travers le Programme d’Appui du Développement communal (Pradec), est une plateforme de partage des possibilités liées à l’innovation numérique dans la commune de Garoua IIème, selon les explications de Aliou Mohoman Tairou, le coordonnateur du Centre multimédia de Lopéré, « Nous avons lancé un espace de partage, de fabrication locale qui favorisera le développement à travers des créativités des jeunes, des artisans ».
Durant cette édition 2020 de la semaine du numérique de la Commune de Garoua IIème, la population notamment, les jeunes et femmes vont bénéficier des services qu’offre l’équipement Makerspace. « L’objectif du makerspace est de réduire l’impact de l’importation des appareils. A partir d’un makerspace, nous pouvons fabriquer des appareils au niveau local qui vont s’adapter aux conditions de vie de la commune d’arrondissement de Garoua IIème », précise Aliou Mohaman Tairou.
« La GIZ appuie techniquement les centres comme ceux-ci dans le sens d’impulser l’innovation technologique. Elle renforce également les capacités des personnels pour la maintenance des équipements reçus », confie Emile Lando, représentant de la GIZ dans le cadre du Pradec.
La cérémonie de lancement de cette semaine du numérique était présidée par le maire, Oumarou Sanda, en présence du Consul de France à Garoua, Gaël Corignan. Les activités de cet évènement sont structurées autour de l’approfondissement des connaissances dans le domaine du digital, la découverte du makerspace et de ses possibilités.
Innocent D H
La filiale camerounaise du Groupe français Société Générale dénonce cette arnaque à travers un message diffusé. L’alerte lancée par la l’entreprise fait suite à un communiqué de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) qui met en garde le public camerounais sur des pratiques peu orthodoxes.
Le message diffusé par la Société Générale Cameroun (SGC) alerte : « des arnaqueurs écument les réseaux sociaux avec des annonces qui portent le logo de Société Générale Cameroun et de Yup Cameroun, promettant au public un gain d’argent rapide moyennant un investissement initial ».
L’institution indique également, « Société Générale Cameroun (SGC) tient à apporter un démenti formel sur son implication prétendue dans ce type d’investissement. Pour rappel, l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers est soumis à l’agrément obligatoire de la Cosumaf ».
Un message qui intervient après un récent communiqué de la Cosumaf mettant en garde le public camerounais, contre les activités de plusieurs acteurs, « qui proposent d’investir et de placer dans des produits financiers, sans disposer des agréments nécessaires ».
En effet, 14 sites ont été récemment identifiés comme offrant des produits d’investissement sans autorisation par le gendarme financier. Dans une publication par les soins de la Cosumaf, Il s’agit de l’Académie des investisseurs panafricains ; Liyeplimal ; GTX Invest, Global Trusted Xchange ; Sogaa Sarl ; Petronpay Cameroon ; Mekit Invest ; Unique Finance ; Fortune Investment & Wealth ; Crifat ; Highlife International Cameroon ; Sairiu ; Regel Cameroun ; Cameroon Invest et Mougano Investment.
L’on apprend que malgré les protestations de certaines de ces sociétés, elles avaient par la suite été interdites d’activité par le ministre camerounais des Finances. Quant à SGC, lui, fait partie de la liste des établissements agréés par la Cosumaf dans la zone Cemac.
Innocent D H
Le Ministre de la Santé publique camerounais, Dr Manaouda Malachie vient de lancer une campagne nationale de solidarité en vue de l’élimination des fistules obstétricales. Une initiative qui bénéficie du soutien du Ministère des Affaires sociales (Minas) et de l’Agence des Nations unies pour la Santé sexuelle et reproductive (Unfpa).
Dans tout le Cameroun, les fistules obstétricales affectent chaque année 2 000 nouvelles femmes, qui sont plus de 20 000, renseigne l’enquête à indicateurs multiples par grappes menée en 2018. Près de 6 000 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou en donnant la vie. Parmi celles qui survivent, en moyenne 20 s’en sortent avec des complications dont la plus grave est la fistule obstétricale, apprend-on de cette enquête.
Face à l’urgence d’accélérer des actions concertée contre cette pathologie, Dr Manaouda Malachie déclare : « Tous ensemble, redonnons le sourire à ces filles, à ces femmes qui en souffrent encore ». « La femme atteinte de fistule obstétricale perd la capacité à s’occuper de ses enfants », déplore la Minas, Pauline Irène Nguene.
L’Unfpa s’engage également à pleinement s’impliquer dans cette campagne nationale en aidant le gouvernement dans la réalisation de 500 opérations chirurgicales. Elle entend également en s’investir dans le renforcement des capacités des formations sanitaires et dans la formation des personnels de santé. L’organisme onusien intervient aussi pour la réintégration socioéconomique des femmes libérées du fardeau de la fistule obstétricale.
Indiquons que la fistule obstétricale est la constitution d'une communication anormale (une fistule) entre l’organe génital et la vessie (fistule vésico-vaginale) ou entre la vessie et le rectum (fistule vésico-rectale) ou entre l’organe génital et le rectum (fistule recto-vaginale) survenant à la suite d'une grossesse compliquée.
Des synergies d’actions dont l’objectif est de réduire à sa plus simple expression cette pathologie qui constitue de plus en plus une véritable menace à la santé des femmes qui en souffrent au Cameroun.
Innocent D H
Selon les informations relayées par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), l’abondance des pluies dans la ville de Kousseri, département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord, a entraîné la montée spectaculaire des eaux du fleuve Logone. L’obstruction des voies de canalisation des eaux, des digues installées dans certaines zones affectées auraient cédé à la pression des eaux, et plusieurs familles se sont retrouvées à la belle étoile.
« Il y a 150 habitations détruites et près de 400 ménages affectés. Les quartiers concernés sont : Madagascar, Kourwan, Maïnani, Marouaré, Babou, Kawadji. Les anciens de la ville révèlent que le phénomène a été vécu en 1988 et 2012 », rapporte le média de service public.
Pour venir en aide aux sinistrés, les sapeurs-pompiers se sont mobilisés. L’on apprend que dès le début du sinistre, la 402ème compagnie d’incendie de Kousseri se sont déployés au chevet des victimes. Le commandant Patrick Djaouyang Djorwé du 40ème groupement de sapeurs-pompiers a signifié : « Nous avons installé deux postes médicaux qui administrent les soins aux populations déplacées ».
Le 19 novembre 2020, une délégation supplémentaire d’une trentaine d’éléments du 40ème groupement de sapeurs-pompiers est parti de Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord. Elle avait pour mission spéciale, renforcer l’assistance des victimes en soins de première nécessité, apprend-on.
Rappelons qu’en date du 28 Septembre 2019, les localités situées le long du fleuve Logone, à l’est du département du Logone (Arrondissement de Zina) et au sud du Lac de Maga (Arrondissement de Kaï Kaï- Département du Mayo Danay) avaient subi des inondations dues à la soudaine montée des eaux du fleuve Logone, aggravée par la rupture de plusieurs digues communautaires. L’inondation a causé de nombreux dégâts sur les infrastructures publiques et sur les habitats et forcé plus de 20 000 personnes à abandonner leur foyer.
Innocent D H
Le Ministre de la Jeunesse (Minjec) a récemment achevé sa tournée nationale de remise des financements et de matériels aux jeunes entrepreneurs des régions du Cameroun. Au terme de ce périple, Mounouna Foutsou s’est félicité des résultats probants de la phase actuelle du plan triennal spécial jeunes initié par le Président de la République, Paul Biya.
Le point culminant de l’action du Minjec était à Awae dans la Mefou-et-Afamba, région du Centre, siège des institutions républicaines. Sur les colonnes du journal Cameroon Tribune, l’on peut lire : « Pour cette phase actuelle de financement, ce sont 1 325 jeunes des cuvées 2017-2018 répartis sur l’ensemble du territoire national qui ont reçu des équipements d’installation d’une valeur de 3,5 milliards de francs CFA de ce plan triennal spécial jeunes instruit par le Chef de l’Etat, Paul Biya ».
Au terme de sa tournée, Monouna Foutsou a exprimé sa satisfaction : « Le bilan est très positif pour cette caravane que nous avons conduite dans les dix régions du pays à travers une très bonne remobilisation de la jeunesse autour de cet important plan triennal du Chef de l’Etat. Les jeunes sont tous dans la mise en œuvre ou dans la maturation de leurs projets. Il y a un vrai engouement et une meilleure appropriation du processus de mise en œuvre de ce plan par les différents acteurs ».
A nos confrères du quotidien national bilingue, le membre du gouvernement indique par ailleurs, « Plan triennal spécial jeunes promeut aussi le retour des jeunes des villes vers les campagnes pour participer au développement local ».
C’est une joie indicible dans le camp des bénéficiaires. A titre d’illustration, Serge Ze Bekolo qui exprime : « Nous remercions le Président de la République pour cette attention particulière qui nous accordée. Qu’il soit rassuré de notre indéfectible attachement aux valeurs patriotiques et aux idéaux de paix et de travail. L’entreprenariat jeunes produira à coup sûr des entrepreneurs en résolvant ainsi l’épineux problème d’emploi ».
Innocent D H
C’est la preuve palpable que les responsables et personnels des antennes départementales de Elections Cameroon (Elecam) sont à pied d’œuvre dans cette partie du pays. Objectif affiché, gagner le pari d’une organisation réussie du premier scrutin consacré à l’élection des conseillers régionaux au Cameroun.
A l’agence départementale Elecam de la Bénoué, l’atmosphère qui y règne est celle qui priorise le travail à un rythme accéléré. Le personnel s’active à ranger, vérifier les cartes d’électeurs déjà disponibles pour les deux collèges électoraux (Conseillers municipaux et les chefs traditionnels).
« Elles sont déjà disponibles, nous avons procédé à la vérification quant à la conformité de ces cartes et leur rapport de production et la conformité par rapport aux électeurs qui figurent sur la liste. Nous sommes en train d’entamer une collaboration avec l’administration, c’est-à-dire les sous-préfets, les préfets et même les maires pour qu’ils essayent de nous convoquer les chefs traditionnels et les conseillers municipaux pour les toucher et leur remettre leur carte d’électeur », explique Saliou Hamadou, chef d’agence Elecam Bénoué.
Actuellement la même mobilisation dans les préparatifs des élections régionales du 06 décembre prochain, est observée au niveau des trois autres agences départementales Elecam de la région du Nord. C’est du moins ce que confie Hamadou Sadjo, le délégué régional Elecam Nord,
« Nous avons déjà toiletté toutes les listes en enlevant les décédés, ceux qui ne sont pas autochtones et ceux qui n’ont pas des homologations. Nous avons reçu de la direction générale les documents électoraux, les matériels de fonctionnement des bureaux de vote et en dernière position, nous avons reçu les cartes électorales qui sont de deux couleurs. Ce sont des cartes spéciales, le rouge pour les chefs traditionnels, et le jaune pour les conseillers municipaux ».
Au regard du rythme des préparatifs des élections à venir dans les agences départementales Elecam dans la région du Nord, tout laisse déjà augurer les prémices d’un scrutin qui se veut réussi le 06 décembre prochain sur toute la ligne dans le sillage du parachèvement du processus de la décentralisation au Cameroun.
Innocent D H