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Innocent D.H.

Innocent D.H.

De sources officielles, une convention de partenariat en vue de la création d’un centre de formation aux métiers de l’eau a été récemment signée entre le Ministre camerounais de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary et le directeur de la Cameroon Water Utilities (Camwater), Gervais Bolenga. La convention qui est entrée en vigueur dès sa signature a une durée de trois ans renouvelables.   

 

Selon les termes de la convention, le Centre de formation aux métiers de l’Eeau dont la construction est envisagée, sortira des fonds baptismaux dans la localité d’Akonmyada, région du Centre, la capitale politique camerounaise.  Cette localité abrite d’ailleurs l’une des principales usines de traitement de l’eau potable du pays. Elle bénéficiera ainsi de l’accompagnement de Camwater, l’entreprise publique de patrimoine dans le secteur de l’eau potable.

Le Minefop, Issa Tchiroma Bakary a confié au Quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune : « Qu’il s’agisse de la production, du traitement ou de la distribution, c’est autant d’activités qui nécessitent autant de métiers, qui nécessitent autant de formations. Des dizaines de milliers de Camerounais seront formés, une fois que le centre sera mis en place ».  

La matérialisation du projet bénéficie qui bénéficie de l’appui du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, permettra aux apprenants d’allier la théorie à la pratique. Pour sa part, Camwater va assurer la formation aussi bien la formation de son personnel que du public. « C’est une école qui est d’abord dédiée à la formation des ressources humaines internes. Mais compte tenu de la variété des profils, et des corps de métiers envisagés, elle sera également ouverte aux autres Camerounais et à cet égard, le projet qui prendra corps bientôt participe à la lutte contre le chômage », précise Gervais Bolenga, le directeur de la Camwater.

Innocent D H

Dans un communiqué de presse rendu publique ce 17 novembre 2020, la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) informe que la première journée du championnat professionnel d’Elite One initialement programmé le 10 novembre puis reportée au 18 novembre, est prévue à cette date.

 

Cette fois-ci, peut-être une vraie reprise du championnat de football professionnel d’Elite One au Cameroun pour la saison 2020-2021.  La Fecafoot vient de rendre public un communiqué de presse dans lequel, elle fait savoir : « Suite à la lettre de la Fifa du 16 novembre 2020 et en respect des directives, la Fédération camerounaise de Football informe les présidents de club, la presse sportive et l’opinion publique que la première journée du championnat professionnel d’Elite One, initialement programmée le 10 novembre puis au 18 novembre, est prévue le dimanche 22 novembre 2020 ». 

Informant par ailleurs que la programmation inhérente à cette première journée sera rendue publique dans les prochaines heures afin de permettre aux différentes équipes d’affiner leurs préparatifs, la Fecafoot invite tous les acteurs du football à : « travailler, dans un esprit d’apaisement, à un déroulement harmonieux du championnat professionnel 2020-2021 afin de favoriser la compétitivité des joueurs locaux dans la perspective du CHAN Total Cameroun 2020 ».

C’est donc désormais connu, c’est à la Fecafoot que revient la mission d’organiser l’édition 2020-2021 des championnats d’Elite One et Two. C’est la quintessence de la nouvelle correspondance de la Fifa adressée à l’instance faîtière du football camerounais suite à la réunion par visioconférence tenue le 13 novembre dernier.

«La Fifa a promis de dépêcher une mission au Cameroun dans les prochaines semaines afin de mieux cerner la situation de la Ligue de Football Professionnel (Lfpc). Elle a demandé, en attendant, à la Fecafoot de prendre toutes les dispositions pour lancer les championnats », apprend-on.

La Fifa tranche ainsi au sujet du différend qui oppose la Fecafoot à son membre, la Lfpc. Les deux entités sont en effet à couteaux tirés depuis la sentence rendue par le Tribunal Arbitral du Sport (Tas) le 14 septembre 2020, réhabilitant la Lfpc dans ses droits d’organisation des championnats d’Elite, après sa suspension en octobre 2019 par la Fecafoot.

Innocent D H

Le Président ivoirien a semblé railler ses opposants politiques ce mardi, 17 novembre 2020 alors qu’il continu de les appeler au dialogue. Il a assuré ouvertement, qu’il n’y aurait pas de transition en Côte d’Ivoire.

 

Lors d’un Conseil de son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) à Abidjan, Alassane Ouattara a lancé : « Tous ceux qui se font des idées sur une transition, ils peuvent toujours rêver, il n’y aura pas de transition ! ». Réélu pour un troisième mandat controversé, le Président ivoirien s’interroge : « D’où vient cette idée de transition ? ».  « Trois ans avant on sait qu’il y a une élection, on s’assoit dans son salon et puis on dit qu’il y a une transition », renchérit-il.

Les dirigeants de l’opposition ivoirienne pour leur part ne reconnaissent pas la réélection de Alassane Ouattara. Pour eux, un troisième mandat de ADO est inconstitutionnel. Cette opposition a boycotté le scrutin, et elle a proclamé un « Conseil national de transition ».

Rappelons, qu’après plusieurs de tensions post scrutin marqués par l’arrestation de plusieurs leaders de l’opposition, un dialogue a cependant débuté avec une rencontre le 11 novembre dernier entre Ouattara et le chef de l’opposition, l’ex-président Henri Konan Bédié. 

Tout en se disant « révolté » par les « 87 morts » causés par des affrontements pendant la période électorale, ainsi que par le fait que près d’un million et demi d’ivoiriens n’aient pas pu voter en raison des actions de « désobéissance civile » lancées par l’opposition, Ouattara a invité au « pardon mutuel et à la tolérance ». « Il faut qu’on se parle, il faut arrêter ça », a-t-il dit. Puis de poursuivre que « nous devons continuer à vivre ensemble dans la paix », soutient Alassane Ouattara.

Innocent D H

Les populations de la région du Nord vivent depuis quelques jours le délestage de l’énergie électrique. Une situation qui impacte sur leurs activités. C’est le cas des acteurs du business notamment les tenanciers de bars, les couturiers et les soudeurs qui payent le lourd tribut car leur activité tourne au ralenti entraînant un gros manque à gagner.

 

« J’ai de la peine à finaliser mes travaux. Une commande que je devrai finaliser en deux heures de temps, je suis obligé de livrer avec deux ou trois jours de retard », confie Alphonse Younoussa, couturier rencontré dans son atelier au Grand marché de Garoua. Visiblement, le délestage de l’énergie électrique devenue récurrente dans la cité capitale de la région du Nord, lui impose un nouveau rythme de travail. « J’ai la chance d’avoir quelques amis qui ont un groupe électrogène. Il m’aide souvent à finaliser mes travaux. Comme présentement, nous sommes presqu’à la fin de l’année, j’ai des tenues à livrer mais je ne sais si je pourrais le faire dans les délais », déplore par ailleurs Younoussa.  

Outre les acteurs du secteur de la couture, les tenanciers des bars, photocopieurs et soudeurs subissent eux aussi de plein fouet les conséquences induites par le délestage. Ils broient du noir dans leurs activités. « Ça nous pénalise beaucoup puisque c’est avec les revenus de cette activité que nous subvenons à nos charges quotidiennes. C’est sûr que tout à l’heure à 13 heures, il y aura coupure de l’électricité. Il faudra attendre 20 heures voire 21 heures pour que ça revienne. Entre temps on ne fait rien car on n’a pas d’autres activités. Et on n’a pas de moyen pour s’acheter un groupe électrogène », se désole un jeune installé derrière sa photocopieuse.  

« De fois on coupe le courant une demie journée, ça vient le matin ça repart le soir. Quelque fois aussi, ça part le matin et ça revient le soir, on se débrouille seulement. Ce qui fait que les clients ne nous comprennent pas et sont obligés de repartir désespérément », regrette un soudeur.

Ingéniosité

Toutefois, les affairistes essayent tant bien que mal de trouver des palliatifs pour minimiser les conséquences. « Nous avons opté pour l’utilisation du groupe électrogène. Nous avons ici deux groupes électrogènes fonctionnels. Mais compte tenu du délestage intense, de temps en temps ces appareils lâches et nous sommes obligés d’appeler les techniciens pour assurer le dépannage qui nous imposent des dépenses pour payer les techniciens et acheter du carburant », se débat un tenancier de bar.

Des stratégies mises sur pied pour assurer à tout prix la préservation de leurs chiffres d’affaire, en attendant une stabilité définitive de l’énergie électrique dans la région du Nord.

Innocent D H

 

C’est à la faveur d’un atelier de trois jours dont les travaux ont été ouverts ce mardi, 17 novembre 2020 à Garoua à l’initiative de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (Comifac) soutenue par la GIZ. Il regroupe les participants venus du Tchad et du Cameroun. L’inspecteur général des services régionaux, Simon Sombé présidait l’ouverture desdits travaux.  

 

Des pressions extérieures multiformes ne cessent de s’amplifier sur les Parcs nationaux de Sena Oura au Tchad et de Bouba Ndjidda au Cameroun. Il s’agit de : l’intensification des phénomènes migratoires, l’empiètement progressif des activités agropastorales, le développement d’activités d’extraction minières (orpaillage), l’intensification du braconnage et l’actuation des conflits autour de la transhumance. Il est donc question à travers cet atelier, de mettre sur la même longueur d’ondes, les acteurs de gestion de la transhumance afin d’éviter d’éventuels conflits agro-sylvo-pastoraux de ces deux aires protégées qui constituent le Complexe transfrontalier BSB Yamoussa. Une rencontre bénéfique à plusieurs niveaux. « Les travaux nous permettrons d’avoir une carte générale de toutes les aires protégées de la zone du grand-Nord Cameroun. L’atelier tombe à pic, c’est actuellement que les transhumances sont accentuées. Les pasteurs commencent à bouger dans et autour des aires protègées que nous avons dans la région du Nord », reconnait le Pr Serge Bobo Kadiri.

L’objectif recherché à travers cet atelier organisé à l’initiative de la Comifac, soutenue par la coopération allemande la GIZ. « Il y a souvent des conflits larvés entre les acteurs de la transhumance. Il est question de mettre ensemble les acteurs pour réfléchir sur comment apporter des solutions pour éviter les conflits pouvant naître à l’occasion des transhumances », indique Simon Sombé, inspecteur général des Services régionaux.

Les travaux en atelier sont structurés autour des thématiques liées à la problématique de la transhumance dans les Parcs nationaux de Sena Oura et de Bouba Ndjidda pour une protection assurée de la biodiversité dans ces aires protégées et dans les zones périphériques.

Innocent D H 

En effet, du 16 au 17 novembre 2020 se tient à Paris, la capitale française, une table ronde pour le financement des 11 projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Elle est placée sous le haut patronage du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.

 

C’est à l’occasion de la table ronde se tient à Paris sous un format hybride, c’est-à-dire en visioconférence et en présentiel à cause de la pandémie de coronavirus. Durant les deux jours, les mandataires de la Cemac devront tout mettre en œuvre pour collecter 2 820 milliards de FCFA. De l’argent qui devra servir à la réalisation ou à la finalisation d’infrastructures de connexion entre six pays membres de la Cemac. Les domaines concernés sont entre autres : la facilitation du transport et des échanges, la production et l’interconnexion des réseaux électriques et de communications, la construction du marché commun et la diversification économique et enfin le capital humain.

Il s’agit ainsi, des projets arrêtés par les Etats de la Cemac (Cameroun, Tchad, Congo, Guinée équatoriale, Gabon, la Centrafrique) à la faveur du sommet extraordinaire tenu en date du 22 septembre 2019 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Objectif : accélérer le renforcement de l’intégration économique et du développement de la sous-région. Sur la somme recherchée, 255,8 milliards sont déjà mobilisés par les Etats de la Cemac et certains partenaires techniques et financiers, apprend-on.

Pour mobiliser cette somme, l’année dernière, une mission conduite par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public de la République du Congo et président du Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières (Pref-Cemac), Gilbert Ondongo, s’était rendu en début d’année auprès des partenaires au développement telles que la Banque islamique de développement (Bid), Dubaï Port Authority, Millenium Finance corporation, l’Agence française de développement (Afd). Cette mission s’était également rendue à la 4ème édition du Paris Infraweek, tenue dans la capitale française du 05 au 09 octobre 2020.

Innocent D H

Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze et celui de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, ont saisi le 11 novembre dernier, les édiles des Collectivités territoriales décentralisées (CTD). C’est dans le cadre de la préparation des budgets pour l’exercice 2021.

 

Dans l’optique de fixer le cadre de l’élaboration des budgets des CTD, les deux membres du Gouvernement camerounais indiquent : « La mobilisation des recettes fiscales, à travers le renforcement de la fiscalité locale, devra se poursuivre au travers de l’élargissement de l’assiette, de la sécurisation des recettes et du circuit de leur collecte, ainsi que du renforcement de la lutte contre la fraude fiscale. Les services d’assiette des CTD et les services fiscaux de l’Etat devront systématiser la tenue des concertations, en vue de l’élaboration des budgets réalistes. Les services d’assiette des CTD devront collaborer étroitement avec les autres administrations sectorielles concernées (élevage, pêche, forêts, transport, affaires foncières, mines) ».  

La maîtrise du fichier des contribuables actifs et du potentiel local des recettes devra bénéficier d’une attention particulière. Les prévisions des recettes se feront sur la base de la moyenne des réalisations figurant aux comptes administratifs approuvés des trois derniers exercices, soulignent le Minfi et le Minddevel.

Ceux-ci font savoir dans le même temps que s’agissant des restes des années antérieures à recouvrer, elles feront l’objet d’une évaluation préalable et ne seront reconduits que si leur recouvrement ne fait l’ombre d’aucun doute. Quant aux recettes fiscales jugées définitivement non recouvrables, elles seront admises en non-valeur, conformément à la législation en vigueur.

S’agissant de la dotation générale de fonctionnement (DGF) allouée par la Communauté urbaine aux communes d’arrondissement, le recouvrement des montants reste une obligation pour les communautés urbaines. Il s’agit d’ailleurs d’un moyen de consolidation des recettes communales en vigueur.

Les emprunts extérieurs contractés par les CTD sont garantis par l’Etat et doivent de ce fait, être soumis à l’avis motivé préalable du Comité national de la dette publique. Toute subvention attendue ou reçue par une CTD doit obligatoirement faire l’objet d’une inscription dans le budget.

Dépenses

Dans le registre des dépenses, la note circulaire pose comme consignes : « La qualité de la dépense doit demeurer une préoccupation constante. Il s’agit, dans le cadre de l’allocation des ressources, d’accorder la priorité aux dépenses d’investissement d’intérêt général, notamment celles destinées à la fourniture des services sociaux de base aux populations ».

Pour les communautés urbaines et les communes : les dépenses de fonctionnement n’excèderont pas 60 % des dépenses totales ; les dépenses de personnels n’excèderont pas 35 % des dépenses de fonctionnement. Pour les régions : les dépenses de fonctionnement n’excèderont pas 30 % des dépenses. Les exécutifs des CTD doivent se doter d’un plan de recrutement annuel. Les recrutements envisagés doivent tenir compte du besoin réel des Collectivités territoriales décentralisées, ainsi que des indisponibilités budgétaires, apprend-on.

Innocent D H

Des informations puisées à bonne source, sur une population de 25 millions d’habitants que compte le pays, plus million de diabétiques sont recensés parmi lesquels sont dénombrés environ 800 enfants insulino-dépendants dont l’âge oscille entre 0 et 21 ans.  Il faut reconnaître que ces chiffres sont strictement estimatifs compte tenu du fait de plusieurs paramètres.

 

Le nombre global exact d’enfants souffrant de diabète est « un peu difficile à savoir, parce que beaucoup d’enfants meurent dans la communauté sans qu’on ne fasse le diagnostic », a confié Dr Adèle Chetcha Bodieu, pédiatre endocrinologue à notre confrère L’œil du Sahel. Elle soutient néanmoins que, « globalement, nous avons autour de 800 enfants diabétiques de type 1 suivis au Cameroun ». Ajouté à ce nombre, ceux souffrant du diabète de type 2 qui s’observe beaucoup chez adolescences obèses, le nombre global d’enfants atteints de cette maladie avoisine le millier, apprend-on.

La pédiatre révèle que la prise en charge du diabète chez les enfants coûte à l’Etat camerounais près de 700 000 FCFA par an et par enfant. « Comme c’est un traitement hors de portée de la bourse des parents, les enfants reçoivent gratuitement l’insuline », indique le médecin qui précise que le traitement est entièrement pris en charge par l’Etat. « Les parents dépensent uniquement en cas de complications », précise-t-elle.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le diabète se caractérise par un taux élevé de sucre dans le sang en permanence qui, avec le temps, « peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs ». L’OMS révèle également que le diabète représente la 5ème cause de mortalité au Cameroun.

Rappelons que la journée mondiale du diabète se célèbre chaque année le 14 novembre. A en croire Dr Moeti Matshidiso, directrice Afrique de l’OMS, cette journée « est un moment clé pour attirer l’attention sur cette maladie chronique, qui menace de plus en plus la vie d’Africains ».

Innocent D H

Ainsi s’est exprimé, le Cardinal sur les antennes de Radio France internationale (Rfi). C’était ce dimanche 15 novembre, une première sortie du prélat depuis sa libération le 06 novembre dernier, après avoir passé une nuit entre les mains des séparatistes dans la région du Nord-Ouest en crise.

 

A nos confrères de Rfi, le cardinal Christian Tumi a confié : « Ils voulaient savoir quelle était mon opinion sur la forme du gouvernement du pays. Je leur dis : c’est le fédéralisme. Ils ont dit que je fasse tout pour le southern Cameroon. Je leur ai dit non, que j’étais comme eux, un jeune homme à la réunification et que nous avions la paix. Je crois que c’est au Chef de l’Etat maintenant de faire quelque chose et je crois qu’il peut le faire, c’est-à-dire déclarer l’amnistie pour qu’il y ait la paix et que les enfants aillent à l’école. Il faut que l’armée rentre dans ses casernes et que ces garçons-là déposent les armes ».

Signalons que c’est officiellement pour la première fois que le cardinal s’exprime après sa libération. Enlevé le 05 novembre dernier, par des hommes armés sur la route Bamenda-Kumbo dans la région du Nord-Ouest, il a été libéré le lendemain. Sur Rfi, l’archevêque émérite indique avoir été traité avec considération par ses ravisseurs. Il a en outre exhorté le Président de la République à mettre en œuvre des mesures d’apaisement pour un retour de la paix dans la partie anglophone du Cameroun.

Rappelons que le Cardinal Christian Tumi s’est toujours identifiés par ses propositions pour une sortie pacifique de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’homme de Dieu âgé de 90 ans, a plusieurs fois émis le vœu d’organiser une conférence générale pour les anglophones, soutiennent des sources crédibles.

Innocent D H

La position de la Fédération internationale de football association (Fifa) sera connue ce lundi sur le conflit qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de football professionnelle du Cameroun (Lfpc). Comme annoncée, le 13 novembre dernier par visioconférence, la Fifa a eu une concertation avec les deux parties en conflit.

 

De sources bien introduites, la Fifa représentée par son Directeur des associations membres, Veron Mosengo Omba s’est concerté avec le président de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya, le secrétaire général, Benjamin Didier Banlock, et Albert Ayomba, le chef du département juridique et le général Pierre Semengue, le président de la ligue. Il y avait aussi, Joseph Pierre Batamack, promoteur d’Avion FC du Nkam, soutien du général et Prosper Nkou Mvondo, président de Ngaoundéré FC par ailleurs président de l’assemblée générale des clubs ayant récemment voté la dissolution de la Lfpc.

L’instance faitière du football camerounais (Fecafoot) a insisté sur le fait qu’il veut reprendre l’organisation et la gestion des championnats professionnels. Elle a indiqué qu’il y a beaucoup de dysfonctionnements à la Ligue, a relayé notre confrère cameroun info net.

 Selon la même source, la Lfpc quant à elle a ressorti la sentence rendue le 14 septembre dernier par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), laquelle annule sa suspension par la Fecafoot en octobre 2019 et la rétablit dans ses droits d’organisation des championnats de 1ère et 2ème division.

A titre de rappel, récemment la Fecafoot a décidé de reprendre l’organisation des championnats professionnels. Son comité exécutif a également donné le quitus au président Seidou Mbombo Njoya pour convoquer les deux clubs Panthère du Ndé et Coton sport de Garoua qui ont pris part au lancement du championnat Elite 1 organisé par la Lfpc.

La position de la Fifa reste donc très attendue ce 16 novembre 2020. Elle permettra peut-être cette fois-ci, de tourner définitivement la page du sempiternel conflit entre la Fecafoot et la Lfpc qui handicape depuis plusieurs mois le fonctionnement du championnat de football au Cameroun.

Innocent D H

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01