L’incendie qui s’est déclaré lundi en fin d'après-midi avait déjà parcouru 6.000 hectares ce mardi midi, dans le massif des Maures, dans le Var.
Pas moins de 7.000 personnes ont été évacuées pour être mises à l’abri dans des gymnases ou salles communales des alentours. Et les sapeurs - pompiers s’attendent déjà à « rester au moins deux ou trois jours », comme le confie Carlo Zaglia, porte-parole des sapeurs-pompiers du Var sur cette opération depuis le poste de commandement. Le risque est toujours très élevé aujourd’hui et les massifs sont interdits.
Le PC a été installé sur le circuit du Var, au Luc, à quelques centaines de mètres de là où le feu est parti, lundi vers 17h, sur l’aire de Gonfaron. « Parmi les 6.000 hectares parcourus, 3.000 de forêt ont déjà brûlé. On a protégé beaucoup de choses, dont des maisons. On a une vingtaine de personnes blessées légèrement, surtout par des intoxications, et six pompiers également légèrement blessés », a expliqué le point Carlo Zaglia.
« Des rafales à 80 km/h de vent, c’est une tuerie »
Pas moins de 800 sapeurs-pompiers d’une dizaine de départements, dont les voisins mais aussi l’Isère ou l’Ain, épaulés par 110 camions, quatre canadairs et deux hélicoptères bombardiers d’eau sont au plus près du front de feu qui s’étale sur au moins 22 kilomètres.
180 largages ont déjà eu lieu depuis hier soir, mais la puissance de ce feu reste exceptionnelle: « C’est très peu commun, ce qu’on a eu. On a des vitesses de propagation de 5 km/h. Ça fait très longtemps qu’on n’avait pas vu ça, là on court après le feu, et les collines sont très escarpées. Il y a eu des rafales à 80 km/h de vent, c'est une tuerie. Tu cours, tu cours et le feu est devant toi », relate le porte-parole de l’opération.
Des maisons ont été impactées, une centaine est évoquée, mais il est trop tôt pour tirer un bilan complet. « Probablement que des maisons ont été touchées, mais on a surtout protégeé les gens, soit en protégeant les habitations, soit en les évacuant », poursuit Carlo Zaglia.« On est là pour au moins deux ou trois jours »
Ce sont les 120 gendarmes, également mobilisés sur cet incendie, qui ont procédé à l’évacuation de 7.000 personnes depuis lundi soir, épaulés par les polices municipales. « On connaît parfaitement le territoire, donc on a pu procéder à ces évacuations en fonction des consignes des pompiers.
Elles ont eu lieu ici, autour de Gonfaron, mais aussi jusqu’à Cogolin, sur la compagnie de Gassin/Saint-Tropez. Il s’agit essentiellement de campings et de haras , explique Céline Lefléfian, capitaine de la compagnie de Draguignan, dont les hommes sont aussi chargés d’assurer la sécurité des biens évacués, mais aussi d’enquêter sur l’origine du feu.
Il est trop tôt pour dire si d’autres évacuations vont avoir lieu, mais les pompiers s’attendent à rester un bon moment sur place. « Le vent s’est calmé ce mardi matin mais on arrive dans les heures chaudes de l’après-midi, le feu va reprendre de sa puissance et va continuer à se développer.
“On est là pour au moins deux ou trois jours, il y a beaucoup, beaucoup de travail et la difficulté va maintenant être d’organiser les relèves », prédit Carlo Zaglia.
Après être descendues vers le Golfe de Saint-Tropez, les flammes pourraient prendre la direction nord, vers Vidauban, où se concentrent les moyens aériens, ce mardi après-midi.
N.R.M
Selon les informations relayées par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), l’abondance des pluies dans la ville de Kousseri, département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord, a entraîné la montée spectaculaire des eaux du fleuve Logone. L’obstruction des voies de canalisation des eaux, des digues installées dans certaines zones affectées auraient cédé à la pression des eaux, et plusieurs familles se sont retrouvées à la belle étoile.
« Il y a 150 habitations détruites et près de 400 ménages affectés. Les quartiers concernés sont : Madagascar, Kourwan, Maïnani, Marouaré, Babou, Kawadji. Les anciens de la ville révèlent que le phénomène a été vécu en 1988 et 2012 », rapporte le média de service public.
Pour venir en aide aux sinistrés, les sapeurs-pompiers se sont mobilisés. L’on apprend que dès le début du sinistre, la 402ème compagnie d’incendie de Kousseri se sont déployés au chevet des victimes. Le commandant Patrick Djaouyang Djorwé du 40ème groupement de sapeurs-pompiers a signifié : « Nous avons installé deux postes médicaux qui administrent les soins aux populations déplacées ».
Le 19 novembre 2020, une délégation supplémentaire d’une trentaine d’éléments du 40ème groupement de sapeurs-pompiers est parti de Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord. Elle avait pour mission spéciale, renforcer l’assistance des victimes en soins de première nécessité, apprend-on.
Rappelons qu’en date du 28 Septembre 2019, les localités situées le long du fleuve Logone, à l’est du département du Logone (Arrondissement de Zina) et au sud du Lac de Maga (Arrondissement de Kaï Kaï- Département du Mayo Danay) avaient subi des inondations dues à la soudaine montée des eaux du fleuve Logone, aggravée par la rupture de plusieurs digues communautaires. L’inondation a causé de nombreux dégâts sur les infrastructures publiques et sur les habitats et forcé plus de 20 000 personnes à abandonner leur foyer.
Innocent D H
Le commandant dudit centre a été installé le 12 septembre 2019 par le général de division Philippe Mpay.
Le colonel Jules Garka Garka est désormais le commandant du Centre national d'instruction du Corps national de sapeurs-pompiers. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions le 12 septembre 2019. « La cérémonie, purement militaire, était présidée par le général de division Philippe Mpay, commandant des écoles et centres d'instruction interarmées du Cameroun », rapporte Cameroon Tribune.
EN ce qui concerne l’infrastructure, le journal rapporte que c'est un centre bien fourni en matériels et en hommes qui est opérationnel à Kribi depuis quelques jours. L'unité est composée de trois compagnies : la compagnie des services, le centre de secours et la compagnie d'incendie. D’après le colonel Jules Garka Garka, ce centre a entre autres missions, sécuriser les hommes et les biens et les industries se trouvant dans le département de l'Océan. « Nous avons beaucoup de spécialistes capables de gérer tous les problèmes possibles », a déclaré le commandant dudit centre.
Les populations de Kribi saluent l'opérationnalisation du centre national d'instruction du corps des sapeurs-pompiers basé dans leur ville. « Kribi est en train de devenir une grande métropole. La présence des sapeurs-pompiers nous est alors très nécessaire », a souligné Siméon Ava, habitant de la cité balnéaire. Le numéro d'urgence est le même : 118. Le commandant a précisé par la suite que les services sont gratuits et opérationnels 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Selon Cameroon Tribune, ce corps spécialisé de l’armée camerounaise a bien été accueilli dans la ville balnéaire. Le colonel Jules Garka Garka et ses hommes ont marqué leur entrée dans la ville de Kribi. Gyrophares et sirènes à tout rompre. Des applaudissements par la population à leur passage, en signe de bienvenue. Le colonel Jules Garka Garka, commandant le Centre national d'instruction du Corps de sapeurs-pompiers basé à Kribi a été nommé le 23 août 2019 par le président de la République.
Les sapeurs-pompiers sont les bienvenus à Kribi. La ville touristique va dès à présent tourner le dos aux scènes dramatiques d’incendie qu’elle a récemment connu. En effet, au cours des trois dernières années, la cité balnéaire de Kribi a connu près d’une vingtaine d’incendies de gravité variable. Et pratiquement tous les quartiers de la cité balnéaire Mokolo, Zaïre, Afan Mabé, Mboamanga, Newtown etc., en ont connu une ou plusieurs, avec des dégâts matériels énormes et surtout quelques décès dus à l’atrocité des flammes.
On se souvient par exemple de ce moto-taximan brûlé à mort dans son sommeil au quartier Newtown ou encore de ces deux enfants enfermés par précaution par leur père loin des lieux qui se sont retrouvés calcinés par des flammes intenses provenant d’une bougie mal placée.
Liliane N.
L’équipe du Centre de suivi opérationnel du 20e Groupement de sapeurs pompiers a été attaquée par la population au quartier à Béedi à Douala alors qu’elle s’y rendait pour une intervention lundi dernier.
Les populations du quartier Beedi dans l’arrondissement de Douala 5e au lieu-dit entrée Charly en face du foyer du Ndé, ont agressé l’équipe du Centre de suivi opérationnel (CSO) du 20e Groupement de sapeurs pompiers (Gsp) le lundi 09 septembre dernier. « Sollicité ce jour à 10 heures 16 min pour feu au quartier Béedi à Douala, le CSO du 20e GSP dépêcha immédiatement un équipage pour répondre à cette demande de secours. Bravant une distance de 8 km environ, cumulée aux aléas d'heures de pointe, les secours sont accueillis dans une atmosphère hostile, une foule immense armée de gravats et de morceaux de bois », a publié le GSP sur sa page facebook.
Face à cette situation plutôt dangereuse, le chef de détachement a décidé d'éviter un affront inutile et a ordonné à son équipage un repli en caserne. Le Groupement de sapeurs pompiers invite par ailleurs la population, à être le témoin qui devrait faciliter la tâche aux sapeurs-pompiers sur intervention et au lieu de se constituer en obstacle ou adversaire.
Selon les témoignages, les populations reprochaient aux soldats du feu leur arrivée tardive sur les lieux de l’incendie.
Marie MGUE