Ce dimanche 15 novembre 2020, le Président français a adressé une lettre de félicitation au Président Alassane Ouattara pour sa réélection à la tête de la Côte d’Ivoire à l’issue de la présidentielle du 31 octobre dernier.
Emmanuel Macron écrit à Alassane Ouattara : « A la suite de la confirmation par le Conseil constitutionnel de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, je tenais à vous féliciter et vous transmettre, aussi qu’au peuple ivoirien, tous mes vœux de succès ».
Pour conclure sa lettre, le Président français rassure du soutien de la France envers l’Etat ivoirien, « La côte d’Ivoire peut compter sur le soutien de la France pour continuer à bâtir un partenariat étroit, propice à une croissance inclusive, bénéfique au développement économique et social de nos populations, à la hauteur de l’amitié ancienne et unique qui les lie ».
Précisons qu’avant Emmanuel Macron, plusieurs autres dirigeants ont adressé leur lettre de félicitation à ADO pour sa réélection. Des messages de félicitation qui arrivent alors que l’opposition ivoirienne, ne reconnait pas la victoire de Ouattara. Elle a d’ailleurs créé le Conseil national de transition (CNT) dirigé par le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Henri Konan Bédié.
Ouattara et Konan Bédié se sont rencontrés mercredi dernier en fin de journée dans un salon de l’hôtel du Golf, plus de deux ans après. Le Chef de l’Etat ivoirien est arrivé le 1er, peu avant 17 heures GMT, suivi de son aîné quinze minutes plus tard. « Et comment va Dominique ? », a d’abord demandé Bédié. « Dominique va bien », a répondu Ouattara.
Les deux anciens alliés ont échangé pendant 45 minutes en présence de Fidèle Sarrassoro, le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, et du général Ouassénan Koné, l’un des vice-présidents du PDCI. Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié se sont ensuite isolés quelques minutes avant de s’adresser à la presse.
Le premier a évoqué « un entretien fraternel pour rétablir la confiance ». « Nous avons convenu que la paix est la chose la plus chère à tous les deux et à tous les Ivoiriens. Ceci était une première rencontre pour briser la glace et rétablir la confiance. Nous avons convenu de nous revoir très prochainement pour continuer ce dialogue qui a bien démarré. La confiance est rétablie », a affirmé le Président ivoirien.
Innocent D H
Ce dimanche 15 novembre 2020, le membre du Comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc) était invité au programme dominical, Canal presse diffusé sur la chaîne de télévision privée Canal 2 international. Au sujet de la violence subie ce matin par Abel Elimbi Lobe, Hervé Emmanuel Nkom a suspecté des organisations politiques d’avoir commandité l’agression.
Sorti de sa maison au quartier Bonapriso à Douala de très bonne heure ce dimanche, l’ancien militant du Social democratic party (Sdf) aurait été pris en embuscade par trois malfrats à bord d’une moto, non sans emporter des téléphones et sa mallette qui contenait ses documents personnels, ces derniers lui auraient assené un coup de poignard dans le ventre et une balle au niveau du genou, apprend-on.
Bien que toujours en soins intensifs à l’hôpital militaire de la garnison dans la capitale économique de la plateforme Kawtal, serait actuellement hors de danger. Selon des sources médicales, « il est conscient mais a perdu beaucoup de sang ».
Et si des gens auraient essayé de faire du mal ou simplement de mettre un terme à la vie d’Abel Elimbi Lobe ? Une hypothèse avancée sur le plateau de Canal Presse par Hervé Emmanuel Nkom. « Je crois qu’il ne faut pas banaliser ce qu’il s’est passé ce matin avec Elimbi Lobe », a-t-il déclaré. Il révèle, "Il s’agissait de 3 personnes sur une moto donc il s’agissait d’une commande."
L’homme politique a tenté de faire un parallèle entre cette agression et les actions menées par certains partis politiques sur la scène nationale. « Il y a des organisations politiques qui ont introduit la violence dans la vie publique. (…) ceux qui pensent que, parce qu’ils ont perdu une élection, il faut introduire la violence. Ils ont instrumentalisé les mototaximen ».
Innocent D H
Dans une interview relayée par notre confrère actu cameroun , le Ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup) donne sa part de vérité sur l’utilisation faite des ordinateurs estampillés Paul Biya higher education vision (PBhev). Le Pr Jacques Fame Ndongo répond ainsi à ceux qui se sont hâtés d’émettre des accusations, selon lesquelles ces ordinateurs seraient entre les mains autres que les étudiants.
A la question de savoir, comment se porte le Projet E-national higher education network ? Le Minsup se veut sans équivoque. Le projet est initié par le Président de la République et financé par Eximbank China à hauteur de 75 milliards de FCFA dans le but d’accélérer la transformation numérique des universités camerounaises.
Il comprend six volets : « Le don de 500 000 ordinateurs portables aux étudiants camerounais et institutions publiques et privées d’enseignement supérieur ; la construction et l’équipement de 09 centres de développement du numérique universitaire, dont un pour chaque université d’Etat et pour l’université Inter-Etats Congo-Cameroun ; la mise en place du plan du Réseau national d’Interconnexion numérique des universités du Cameroun (RIC) ainsi que la construction et l’équipement du Centre national de gestion du RIC ; la construction et la réhabilitation des réseaux informatiques des campus principaux de huit universités d’Etat ; le développement du système informatique de gestion intégrée en réseau de l’enseignement supérieur au Cameroun (SIGIRES) et, sur financement camerounais (2,5 milliards par an) ; la fourniture par CAMTEL d’un accès à l’internet haut débit (9 gigabits) au RIC, au bénéfice des universités d’Etat ».
Bilan proprement dit
Le Pr Jacques Fame Ndongo fait savoir que le projet qui présente aujourd’hui un taux de mise en œuvre de 95% s’achèvera convenablement le 31 décembre 2020. Par rapport au bilan proprement dit de l’initiative lancée en 2014 par le Président de la République, le membre du Gouvernement précise : « Comme par enchantement, la crise actuelle liée à la pandémie du Covid-19 a permis de mettre en lumière la clairvoyance du Chef de l’Etat en ce qui concerne le développement du numérique universitaire dans notre pays. Grâce au projet présidentiel mis en œuvre dans les universités, celles-ci ont réussi à opérer une mutation rapide du mode d’enseignement présentiel au mode d’enseignement en ligne. On a donc pu se rendre compte en pratique, au-delà de toute spéculation théorique, que l’impact du projet « E-national higher education network » sur les étudiants, les enseignements et les établissements était déjà largement positif, avant la date de clôture du projet ».
Ordinateurs distribués
Sur le nombre exact d’ordinateurs distribués à ce jour, l’on apprend du Minesup : « A ce jour, tous les étudiants camerounais régulièrement inscrits dans les universités d’Etat, dans les établissements d’enseignement supérieur à statut particulier et dans les programmes de formation dûment habilités des Instituts privés d’enseignement supérieur au titre de l’année académique 2016-2017 et nouveaux inscrits des années académiques 2017-2018 et 2018-2019, conformément aux listes d’étudiants transmises au Minesup par ces institutions ont reçu chacun un ordinateur portable PBhev. Le stock résiduel d’ordinateurs est en cours de distribution aux nouveaux étudiants des universités d’Etat de l’année académique 2019-2020. A la fin de cette opération qui s’achève le 31 décembre 2020, tous les 500 000 ordinateurs auront été distribués ».
Accusations récurrentes
S’agissant des accusations récurrentes selon lesquelles, ces ordinateurs se trouveraient entre les mains des fonctionnaires et les militaires qu’entre les mains des étudiants qui en sont les bénéficiaires de 1er rang, le Pr Jacques Fame Ndongo indique : « Les ordinateurs PBhev bénéficient d’une sécurité maximale de la Garde présidentielle qui jusqu’à ce jour n’a pas fait défaut, avant leur mise à la disposition des institutions universitaires pour distribution aux étudiants préalablement transmisses au Minesup. Ce processus se déroule jusqu’ici de fort belle manière. Je vous précise aussi que de nombreuses personnes déjà engagées dans la vie professionnelle parmi lesquels les agents publics, poursuivent leurs études dans des institutions universitaires publiques et privées et donc le statut d’étudiant qui en fait d’eux des bénéficiaires légitimes du don présidentiel ».
Innocent D H
Elle sera présentée par le Ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, lundi 16 novembre 2020. La stratégie nationale de Développement (SND) 2020-2030 viendra remplacer le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) arrivé à son terme en décembre 2019.
L’objectif affiché par le Cameroun à travers cette nouvelle stratégie de développement, « Procéder à la transformation structurelle de l’économie en opérant des changements fondamentaux dans les structures économiques et sociales afin de favoriser un développement endogène, inclusif tout en préservant les chances des générations futures. Le cap étant de faire du pays un nouveau pays industrialisé, les efforts seront articulés autour de la stratégie d’industrialisation, qui constitue donc le centre d’intérêt de la présente stratégie nationale ».
Les objectifs de la stratégie développement en perspective sont articulés autour de trois cibles. D’abord, mettre en place les conditions favorables à la croissance économique et l’accumulation de la richesse nationale et veiller à obtenir les modifications structurelles indispensables pour l’industrialisation du Cameroun. Concrètement, il est question de porter le taux de la croissance annuel de 4,5% à 8,1% en moyenne sur la période de 2020-2030. Il s’agit également de porter la croissance du secteur secondaire (hors pétrole) à plus de 8% en moyenne. Est aussi dans le pipe, ramener le déficit de la balance commerciale de 8,8% du Produit intérieur Brut (PIB) à moins de 3% en 2030.
Ensuite, la deuxième cible est d’améliorer les conditions de vie des populations et leur accès aux services sociaux de base en assurant une réduction significative de la pauvreté et du sous-emploi. Ici, comme principaux objectifs ici : ramener le taux de pauvreté de 37,5% en 2014 à moins de 25% en 2030 ; ramener le sous-emploi de 77% en 2014 à moins de 50% en 2030 ; porter l’indice du capital humain de 0,39% en 2018 à 0,55% et l’indice de développement humain de 0,52 en 2016 à 0,70 en 2030.
Enfin, la troisième cible est d’améliorer la gouvernance pour renforcer la performance de l’action publique dans l’optique d’atteindre des objectifs de développement. Il est notamment question de poursuivre les réformes nécessaires à l’amélioration du fonctionnement des institutions et de donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre de la décentralisation.
Innocent D H
Le geste de cœur est de l’Association pour le Développement du Mayo-Danay (ADEMADA) parrainée Monouna Foutsou, élite de ce département de la région de l’Extrême-Nord, par ailleurs Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec). C’est dans le cadre de la 12ème édition de l’opération « Vive l’école dans le Mayo-Danay ».
Des fournitures scolaires constituées de cahiers, des stylos à bille, des sacs entre autres, et appuis financiers (50 millions de FCFA) à en point finir pour les élèves, étudiants et enseignants du Mayo-Danay. Une initiative de l’ADEMADA déployée comme à l’accoutumée dans le cadre de l’opération « Vive école dans le Mayo-Danay », sous la guidance de Mounouna Foutsou, fils du département. Objectif, encourager la scolarité des jeunes dans cette partie pays.
Pour les bénéficiaires de cet important package, et autres jeunes du département du Mayo-Danay, il s’agit d’un geste salutaire. C’est à juste titre que Catherine Djaldouda qui vient de soutenir son doctorat en Droit public international dit « merci aux élites du département pour leurs constantes sollicitudes pour la réussite des cadets ».
« Merci au Ministre Mounouna Foutsou pour son soutien sans faille en faveur des élèves, étudiants et enseignants du Mayo-Danay », a exprimé pour sa part, le maire de Vélé, André Djafsia. C’était également le moment pour le Coordonnateur de l’opération, le Pr Moussa Lissou, d’encourager les jeunes, à aller de l’avant dans leurs études afin de construire leur avenir.
La cérémonie qui a connu la présence du Préfet du Mayo-Danay a permis au parrain, Mounouna Foutsou, d’appeler ses frères et sœurs à « promouvoir la scolarisation de leurs progénitures tout en restant uni derrière le renouveau ».
L’opération « Vive l’école dans le Mayo-Day », est donc placée sous l’égide de l’Association pour le Développement du Mayo-Danay.
Innocent D H
Selon les experts, la Pneumonie est une infection respiratoire aiguë qui affecte les poumons. Due à plusieurs facteurs, elle présente plusieurs symptômes et son traitement dépend de la cause à l’origine de l’infection.
L’organisation mondiale de la Santé (OMS) révèle que dans le monde, 15% du nombre total de décès d’enfants de moins de 5 ans sont dus à la Pneumonie, cette infection respiratoire aiguë qui affecte les poumons. Les causes de cette pathologie sont légion comme l’explique le Dr Protest Funguazi, médecin interniste en service dans une clinique à Garoua dans la région du Nord Cameroun. « Il y a des pneumonies causées par des infections virales, bactériennes, parasitaires ou alors elles peuvent être causées par certaines substances, soit des substances toxiques au niveau des poumons comme le feu inspiré dans l’air ou encore un liquide aspiré par un sujet », indique ce soldat de la santé.
Signes
Maladie qui ne touche pas uniquement les enfants, mais aussi les adultes, la pneumonie présente plusieurs symptômes chez le patient. « On se sent comme si on a besoin de l’air, donc on respire mal. La deuxième chose dépend de là où le mal est localisé au niveau des poumons à droite ou à gauche, le patient peut avoir mal pendant qu’il respire. Certains de ces symptômes peuvent aussi être juste lié à une élévation de la température, la fièvre, la toux entre autres », renseigne le médecin.
Traitement
Le traitement de cette maladie dépend de la cause à en croire Dr Protest Funguazi, « le traitement se fait strictement avec l’utilisation des antibiotiques. Celui qui manque l’oxygène, on va lui donner l’oxygène. Si les causes étaient liées à un traumatisme ou à une compression, il faut lui faire la levée de ces obstacles ».
Pour prévenir la pneumonie, surtout dans les zones où la poussière sévit comme c’est le cas dans la partie septentrionale du Cameroun à chaque transition entre la saison pluvieuse et la saison sèche comme actuellement, les populations doivent prendre certaines précautions. « Celui qui a les facteurs le prédisposant à la pneumonie par exemple des personnes asthmatiques facilement contaminables doivent éviter les endroits dans la ville où il y a trop de poussière. Mais celui qui n’a pas de problème d’immunité peut juste utiliser les masques pour éviter les intempéries, et puis s’habiller chaud en période de froid », conseille le Dr Funguazi.
Il est question de permettre à tous, de se protéger contre cette infection respiratoire aiguë surtout dans un contexte marqué par la menace du coronavirus. Rappelons que ce jeudi, 12 novembre 2020 était journée mondiale de la Pneumonie. Mise en place depuis 2010 par la Coalition contre la Pneumonie, le but principal est de sensibiliser les populations sur cette maladie décrétée par l’OMS comme véritable problème de santé publique.
Innocent D H
Le secteur artisanal dans le Nord, a été fortement impacté par la pandémie de Covid-19. Si plusieurs artisans sont restés en chômage technique pendant plusieurs mois, ceux du village artisanal de Garoua ont fait preuve de résilience et retrouvent progressivement un nouveau souffle malgré la baisse du chiffre d’affaire.
Le secteur artisanal dans cette partie du pays a subi de plein fouet les affres de la pandémie du coronavirus à en croire les explications du Coordonnateur du Village artisanal de Garoua. « Nous avons senti un frémissement, un ralentissement des activités par rapport aux artisans. De ce fait, le taux de fréquentation du Village artisanal a considérablement diminué. Ce qui fait que le Chiffre d’affaire des artisans a baissé, les commandes ont eu à chuter », révèle Ousmane Mohaman.
Le spectre d’une année blanche qui planait sur le secteur a été néanmoins écarté grâce à l’ingéniosité des professionnels. Nombre d’entre eux se sont reconvertis dans la fabrication des masques faciaux compte tenu du contexte. Ils ont réussi à maintenir le cap tout en engrangeant des bénéfices dans leurs activités. « L’impact n’a pas été seulement négatif, ça a permis à certains de nos artisans, de tirer leur épingle du jeu, de générer des bénéfices par rapport à la production des masques », ajoute-t-il.
Dans un esprit républicain de lutte contre cette funeste maladie, les artisans de la région du Nord ont fait preuve de rigueur dans le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement. « Aucun de nos ateliers n’a été fermé. Nous avons installé le dispositif de lavage des mains, puis nous avons demandé à chaque personnel de se procurer des masques. Nous filtrons aussi les entrées à l’enceinte du village artisanal », soutient Ousmane Mohaman.
L’industrie de l’artisanat qui est un important pan de l’économie locale a donc connu des moments difficiles avec la menace du coronavirus. Toutefois, même si les recettes ont connu une baisse, les activités dans ce secteur reprennent progressivement le poil de la bête au grand bonheur des artisans.
Innocent D H
Le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey l’a signifié le 10 novembre dernier à la partie européenne à travers une lettre adressée au chef de la délégation de l’Union européenne (UE) à Yaoundé. Le membre du gouvernement répondait à un courrier de l’UE daté du 14 août 2020.
Le Cameroun va maintenir la suspension du démantèlement tarifaire prévu par l’Accord de Partenariat économique (APE), malgré des protestations de l’UE. Pour apporter des justificatifs, le Minepat écrit dans sa correspondance adressée au chef de la délégation de l’UE : « Faisant suite au dialogue initiée par l’Union européenne concernant la suspension temporaire par le Cameroun de la cinquième phase du calendrier de démantèlement tarifaire de l’APE bilatéral Cameroun-Union européenne, en ce qui concerne le passage du démantèlement de 45% à 60% du droit de douane sur les produits du 2ème groupe et du début de démantèlement des produits du troisième groupe, et conformément aux conclusions et recommandations issues de la session extraordinaire virtuelle du Comité APE tenue le 28 octobre 2020, j’ai l’honneur de vous réitérer que le gouvernement du Cameroun, en dépit de la récusation par vos soins de l’article 31 de l’APE, a pris la décision de bonne foi, à la lumière des dispositions de l’article 57 de la convention de Vienne de 1969 sur les traités internationaux, relativement au cas de force majeure. Celles-ci permettent en effet, à une partie au traité, de suspendre partiellement ou totalement l’application d’un accord en raison de circonstances irrésistibles et imprévisibles ».
Nouveautés
Ainsi, deux nouvelles informations sont révélées dans la lettre d’Alamine Ousmane Mey. Il s’agit d’abord de la première, la suspension de la mise en œuvre du calendrier de démantèlement tarifaire par le Cameroun ne se limite pas seulement aux produits à rendement fiscal élevé (Carburants, ciment, véhicules de tourisme et de transport, motocycles etc.) réunis dans le 3ème groupe. Sont inclus dans ce groupe, la réduction des tarifs douaniers qui devait atteindre 60% dès le 04 août 2020. Le démantèlement pour ce groupe de marchandise, a débuté le 04 août 2017 au rythme d’une décote du droit de douane de 15% par an. Il devra s’étendre en 2023.
S’agit de la seconde nouvelle information, elle concerne la récusation par les experts de l’UE de l’article 31 de l’APE sur les « mesures de sauvegarde », invoqué par le Cameroun pour justifier la suspension du calendrier de démantèlement tarifaire. Toutefois, l’on apprend que ce pouvoir ne s’exerce que lorsqu’un produit est importé du marché européen « en quantités tellement accrues et à des conditions telles que ces importations causent ou menacent de causer », des problèmes précis.
Innocent D H
Egalement dans les mailles des éléments de la Compagnie de gendarmerie de Garoua 3 à Ngong dans la région du Nord, des présumés voleurs de bétails et cambrioleurs. Ces autres bons points des forces de défense et de sécurité camerounaises rentrent dans le cadre de l’opération ADANO (Adamaoua-Nord) entrée dans sa quatrième phase. Objectif, tordre le coup à la criminalité dans les deux régions septentrionales du Cameroun.
« Un demandeur de rançons à hauteur de 2.000.000 de FCFA a été rattrapé et interpellé. 03 cambrioleurs spécialisés dans le vol de motos et le vol des marchandises au niveau des marchés locaux également ont été interpellés, ainsi que 02 voleurs de bétails avec à leur actif 31 bœufs volés », confie le chef d’escadron Tang Fils, Commandant la compagnie de gendarmerie de Garoua 3. Des actions des éléments de la gendarmerie nationale qui traduisent leur engagement à traquer jusqu’à leur dernier retranchement les hors la loi qui ont pour seul crédo, de semer l’insécurité au sein des populations. C’est dans le cadre de l’opération ADANO sur hautes prescriptions du Chef de l’Etat, Paul Biya et qui se déploie dans sa quatrième phase.
Les populations qui ont fait montre de collaboration pour mettre en déroute ces présumés malfrats, sont appelée à adhérer davantage à cette démarche salvatrice. « La victime de la demande de rançon de 2.000.000 de francs a immédiatement saisi la gendarmerie et nous avons mis sur pied une stratégie qui nous a permis d’interpeller le commanditaire. C’est l’occasion pour nous ici, d’encourager nos populations à dénoncer immédiatement auprès de la gendarmerie toute menace », souligne en outre le commandant la compagnie de gendarmerie de Garoua 3.
Les éléments de la gendarmerie dans le cadre de cette opération continuent d’intensifier la lutte contre l’insécurité rurale, urbaine et transfrontalière afin de garantir aux populations leur sécurité quotidienne ainsi que celle de leurs biens.
Innocent D H
Une situation qui pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs parmi lesquels la peur d’affronter les disciplines scientifiques telles que les mathématiques, les physiques-chimies entres autres qui sont considérées par certaines personnes comme étant difficiles à assimiler, selon certains responsables d’établissements. Toutefois, il y a néanmoins des filles qui optent de plus pour les ces séries avec le plein espoir de réaliser leurs rêves.
Le choix opéré par les jeunes filles scolarisées du Nord en faveur des filières scientifiques dans les lycées et collèges s’appuie sur diverses motivations. Maou-Zoubo élève en classe de Terminale C au lycée de Garoua Djamboutou explique : « J’ai choisi de faire la série scientifique parce que j’ai constaté que plusieurs filles ont tendance à avoir peur. Elles disent que la série scientifique, c’est seulement pour les hommes. Après mon Bac j’aimerai devenir pilote. Je vais faire le concours de l’Asecna ». Aïchatou Malam également élève de cette classe nous confie quant à elle : « Je fais la série scientifique parce qu’elle offre beaucoup d’opportunités après l’obtention du baccalauréat. Elle donne par exemple accès à la formation en ingénierie et en médecine. Mon rêve dans cette série, c’est de devenir ingénieure en agronomie car j’aime cultiver la terre ».
Les filles ayant opté pour les séries C, D et TI font parfois face aux critiques de leurs camarades garçons. Cependant, pas question pour ces futures ingénieures, enseignantes et médecins entre autres, de se décourager. L’effort reste de mise dans l’apprentissage pour convaincre et vaincre les sceptiques. Djoubaïna Aboubakar du lycée bilingue de Ngalbidjé déclare : « Je travaille doublement voire triplement et je me donne totalement à ce que je fais. Comme dans cette série, je dois garder la tête haute et relever le défi ».
Constat
Globalement, le constat est clair dans les établissements d’enseignements secondaires de la région du Nord. L’effectif des filles dans les séries scientifiques est inférieur à celui des garçons. « Au second cycle en général dans notre établissement, l’effectif des filles diminue. Beaucoup de facteurs entre en jeu, plusieurs d’entre elles partent en mariage, il y a un fort taux de déperdition scolaire. S’agissant de la série scientifique proprement dite, le nombre des filles diminue par rapport à celui des garçons alors que des les séries littéraires elles s’intéressent beaucoup plus. Mais, il y a quand même des filles qui excellent en série scientifique. Pour l’année en cours, dans la première C au lycée de Garoua Djamboutou, sur 64 élèves il y a 09 filles. En première D, il y a 50 filles sur 150. En ce qui concerne la terminale C, sur 29 élèves il y a que 09 filles », révèle Gilbert Djaodjagué, proviseur du lycée de Garoua Djamboutou.
D’où l’invite à l’endroit des filles, à accorder davantage l’intérêt aux séries scientifiques au même titre que celles littéraires. « La série scientifique n’est pas seulement pour les garçons, les filles y peuvent bien exceller puisque nous avons tous sans distinction de sexe la même matière grise », conseille Gilbert Djaodjagué.
Les séries scientifiques restent donc ouvertes aux jeunes filles du Nord qui souhaitent y accéder pour réaliser leurs rêves.
Innocent D H