C’est dans le cadre d’un atelier d’échanges de trois jours qui réunit depuis ce mardi à Garoua, les maires des 17 communes bénéficiaires de la 2ème phase du projet dénommé PARSE, fruit du partenariat germano-camerounais.
La rencontre organisée par la coopération allemande GIZ vise à évaluer les actions menées en faveur des jeunes vulnérables pour lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté ambiante. Pour cette deuxième phase du Projet d’appui à la résilience socio-économique des jeunes en abrégé PARSE, 17 communes ont été ciblées dans les régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Les travaux de Garoua ambitionnent surtout, à consolider les acquis pour des meilleures perspectives.
Plus de 4700 jeunes des communes bénéficiaires sont formés dans 22 filières porteuses selon les explications Andréa Kaller, directeur du projet. « Nous sommes sur le bon chemin et en même temps, il faut discuter avec les représentants des communes partenaires pour voir comment faire mieux et nous sommes en train d’assurer leur accompagnement », indique-t-il.
Le projet PARSE mis en œuvre dans le septentrion, fruit du partenariat germano-camerounais, est une approche participative qui va booster l’entreprenariat des milliers de jeunes d’ici à 2022.
Innocent D H
La Deutsche Gesells chaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ), en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), viennent de lancer un appel d’offres relatif au recrutement d’un bureau d’étude régional pour la réalisation d’une étude d’opportunités des métiers dans les secteurs coton et textile au Cameroun.
Selon la coopérative allemande, « La présente étude s’inscrit dans ce cadre ; elle vise à identifier les segments et niches de compétitivité et définir les orientations stratégiques optimales permettant de relancer véritablement la filière coton-textile-confection au Cameroun, tout en créant des emplois durables et en organisant les acteurs suivant les corps de métiers », peut-on lire dans l’appel d’offres.
Il est question ici d’identifier les métiers qui existent autour de la production et de la transformation du coton, de faire ressortir les compétences recherchées par les employeurs du secteur coton-textile et de formuler les offres de formations pouvant répondre au déficit de compétence dans les métiers et le marché du travail.
La mission en vue du recrutement de ce bureau d'étude va se dérouler sur 140 jours, soit du 24 juin au 30 août 2021. Elle sera constituée de quatre experts soit : un expert régional en ingénierie de formation, spécialiste du secteur de la formation professionnelle ; un consultant, expert économiste spécialiste du développement d’entreprise ; d’un consultant national expert, agroéconomiste ou ingénieur agronome et d’un expert national, spécialiste des entreprises coton-textile.
Objectifs multiples du Cameroun
Le coton figure dans la liste des différents produits exportés par le Cameroun. Les objectifs à atteindre sur le court terme de ce produit sont multiples. Dans la Stratégie nationale de développement (SND30), il est envisagé, une augmentation de sa production actuelle (328 453 tonnes au cours de la campagne cotonnière 2019-2020), à 600 000 tonnes à l’horizon 2025. Cette même stratégie envisage développer une industrie de fabrication de tenues, de maillots de sport et fournir les grands corps de l’Etat à l’instar de l’armée, la police ayant une incorporation d’au moins 60% du coton du Cameroun ; aussi d’atteindre une transformation locale minimum de 50% à l’horizon 2030.
En rappel, la GIZ a mis en place le Projet global durabilité et valeur ajoutée dans les chaînes d’approvisionnement agricoles (ProCoton), planifié pour la période d’avril 2019 à mars 2023. Il vise à améliorer les performances économiques des acteurs privés de l’agriculture et de l’élevage en tenant compte des systèmes de production adaptés au changement climatique.
Innocent D H
La convention des maires pour l’Afrique subsaharienne (COM SSA) vient d’être signée par le directeur général (Dg) du Fonds spécial d’équipement d’intervention intercommunale (Feicom) et la Représentante de la coopération technique allemande GIZ.
Selon les explications de Philippe Camille Akoa, Dg du Feicom, grâce à cette convention, les maires seront formés « sur toutes les questions liées aux changements climatiques, parce que c’est une urgence aujourd’hui. Cela permettra d’avoir un développement durable ». De manière plus concrète, le Feicom, les maires ainsi que le personnel des collectivités territoriales décentralisées (CTD) seront outillés sur les mécanismes de réduction de l’impact des changements climatiques, la gestion des déchets, l’accès à l’eau potable ou à l’énergie électrique pour le bien-être des populations à la base.
Il s’agit d’un instrument qui a déjà fait ses preuves dans certains pays africains. Il facilitera la mobilisation des financements en faveur des projets des communes, tout comme les CTD et le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale, qui pourront accéder à la finance climatique.
Précisons à titre utile que, la COM SSA est une initiative financée par l’Union européenne. Elle vise à soutenir les villes d’Afrique subsaharienne dans leur lutte contre le changement climatique et dans leurs efforts inlassables pour assurer l’accès à l’énergie propre de leurs populations. D’où toute l’importance à donner à cette convention signée le 09 décembre dernier entre le Dg Philippe Camille Akoa et la représentante de la coopération allemande GIZ, Christine Schuster.
Innocent D H
Cette municipalité vient de lancer l’édition 2020 de la semaine numérique de son centre multimédia logé au quartier Lopéré. Un évènement qui vise principalement à permettre à la population de bénéficier des services de l’équipement dénommé « Makerspace » et des formations dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
C’est une initiative qui bénéficie de l’appui des partenaires techniques tels que le Ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), de la coopération allemande la GIZ à travers le Programme d’Appui du Développement communal (Pradec), est une plateforme de partage des possibilités liées à l’innovation numérique dans la commune de Garoua IIème, selon les explications de Aliou Mohoman Tairou, le coordonnateur du Centre multimédia de Lopéré, « Nous avons lancé un espace de partage, de fabrication locale qui favorisera le développement à travers des créativités des jeunes, des artisans ».
Durant cette édition 2020 de la semaine du numérique de la Commune de Garoua IIème, la population notamment, les jeunes et femmes vont bénéficier des services qu’offre l’équipement Makerspace. « L’objectif du makerspace est de réduire l’impact de l’importation des appareils. A partir d’un makerspace, nous pouvons fabriquer des appareils au niveau local qui vont s’adapter aux conditions de vie de la commune d’arrondissement de Garoua IIème », précise Aliou Mohaman Tairou.
« La GIZ appuie techniquement les centres comme ceux-ci dans le sens d’impulser l’innovation technologique. Elle renforce également les capacités des personnels pour la maintenance des équipements reçus », confie Emile Lando, représentant de la GIZ dans le cadre du Pradec.
La cérémonie de lancement de cette semaine du numérique était présidée par le maire, Oumarou Sanda, en présence du Consul de France à Garoua, Gaël Corignan. Les activités de cet évènement sont structurées autour de l’approfondissement des connaissances dans le domaine du digital, la découverte du makerspace et de ses possibilités.
Innocent D H
Considérés comme sources de revenus pour les ménages et pour l'économie nationale, les produits forestiers non ligneux retiennent davantage l'attention des exploitants des régions de l'Extrême-Nord et du Nord du Cameroun qui s'engagent à booster leurs capacités de production, de transformation et de commercialisation. Un atelier régional de présentation des acquis et des prospectives des chaînes de valeurs vient de les réunir ce jeudi à Garoua dans le Nord à l'initiative de la GIZ.
Le développement des chaînes de valeurs des produits forestiers non ligneux passe inévitablement par la maîtrise des techniques de production, de transformation et de commercialisation. Des techniques qui sont d'autant plus importantes dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord, où sont concentrées les 16 zones d'intervention du Programme d'appui à la mise en œuvre de la stratégie de développement du secteur volets forêt et environnement initié par la GIZ, il y a à peine 09 mois dans les deux régions du septentrion.
D'où le sens de la tenue de l'atelier régional de présentation des acquis et des prospectives des chaînes de valeurs à Garoua, une initiative de l'ONG GIZ. Pour Asta Tizi, responsable d'une coopérative dans le Nord : "En ce qui concerne les pépinières, elles ont été déjà mises en place. On a identifié les preneurs qui sont dans la consommation, la cosmétique avec l'appui de la GIZ", exprime-t-elle.
La modernisation des techniques
Des résultats rendus possibles grâce à des dotations, ainsi qu'à la modernisation des techniques de production, de conservation, de transformation et de la commercialisation des produits non ligneux, avec de nombreux équipements dans le secteur. "Les machines de transformation en cours d'installation, les magasins en construction vont permettre de booster la mise en place d'une bonne chaîne de valeur pour le grand bonheur des exploitants", explique François Pérot, Chef du projet dans le septentrion.
L'atelier régional de présentation des acquis et des prospectives concernant les chaînes de valeurs des produits forestiers non ligneux, a donc permis de mieux structurer le projet que porte la GIZ dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord.
Innocent D H
La salle de conférence de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Nord a abrité ce mardi 03 septembre 2019, la cérémonie de présentation du charbon fabriqué à base des déchets organiques aux partenaires et aux populations du Nord.
Dans la région du Nord, la coupe anarchique du bois porte un sérieux coup à l’écologie et à la stabilité de l’écosystème. C'est donc pour trouver des réponses à cette menace environnementale que les étudiants en stage à la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Nord ont mis sur pieds une technique de fabrication de charbon bio. « Je suis très content d’avoir contribué à la fabrication de ces produits qui sont très bénéfiques non seulement pour la population mais aussi qui lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement », souligne Mohamed Ali, étudiant à l’école supérieure des sciences agro industrielles de Yaoundé.
Le processus de fabrication
Sous la conduite des responsables de la délégation régionale de l’environnement et de ses partenaires dont la Giz et la Sodecoton, ces étudiants ont reçu des connaissances sur la fabrication des charbons écologiques suivant un processus bien déterminé. Selon Serge Moumani Emou chef de brigade régionale des inspections environnementales du Nord : « pour fabriquer le charbon à base des déchets, il faut d’abord collecter ces déchets qui seront déchiquetés en petits morceaux puis séchés. Après séchage, on passe par la carbonisation et après quelques temps, on referme toutes les ouvertures du carbonisateur qu’on laisse pendant 30 minutes. Après combustion, ce déchet est récupéré puis séché. Et on passe au pilage. Après avoir pilé, on tamise. Et ensuite le mélanger avec de l’eau pour qu’on puisse fabriquer les boules », explique le chef de brigade régionale des inspections environnementales du Nord.
La vulgarisation de l'usage de ces charbons bio contribuerait donc à intensifier la lutte contre la désertification. Les acteurs qui ont pris part à cette cérémonie ont été interpellés à faire large écho de l’information afin que la forêt ne se vide pas de ses bois.
Innocent D H
Le vendredi 31 mai 2019, plusieurs Directions de la police ont reçu les équipements qui leur seront d’un grand apport dans la lutte contre la criminalité transfrontalière. Ces Directions sont la Direction de la police des frontières, la Direction de la police judiciaire. Les autres bénéficiaires de ce don de la GIZ sont les écoles de police.
Précisons ici que le geste de soutien de la GIZ entre dans le cadre de la coopération allemande. Il a été évalué à plus de 70 millions de F par Ira Sereny, la conseillère technique principale de la coopération allemande. Outre le matériel de travail et les fournitures de bureau, on a retrouvé entre autres des matériels de détection des drogues, des explosifs et des faux documents pour la police des frontières. La Direction de la police judiciaire a entre autres reçu des imprimantes photos et du matériel de signalisation. Aux écoles de formation, de nombreux matériels ont également été remis. Notamment des tableaux, des kits d’identification des drogues, de restauration des numéros de séries des armes, des véhicules et de détection des faux billets et explosifs.
Lors de la cérémonie de remise des dons suscités, Jean Marie Mvogo le Commissaire divisionnaire de police, Inspecteur général à la délégation générale à la Sûreté nationale, par ailleurs représentant du Dgsn à l’occasion, a indiqué que cet appui n’est pas le premier. «La GIZ a amélioré notre mallette en matière de police scientifique et technique. Nous avons renforcé notre capacité dans la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée. Des sessions de formation ont été organisées au Centre d’instruction et d’application de la police de Mutenguene et à l’Ecole nationale supérieure de police. Je ne peux que remercier la GIZ à travers la voix du délégué général à la Sûreté nationale », a-t-il déclaré.
Ravi pour cet autre matériel, il a souligné que la capacité opérationnelle va être boostée dans l’ensemble des domaines à savoir : police judiciaire, sécurité publique, formation et surveillance aux frontières.
Liliane N.