C'est dans le cadre de la troisième Enquête sur l'Emploi et le Secteur informel (EESI 3) initié par le Gouvernement camerounais avec l'appui de ses partenaires financiers notamment la Banque mondiale. Les acteurs chargés de la mise en œuvre des opérations de collecte de données au niveau régional viennent d'être outillés à Garoua au cours d'une rencontre tenue dans la salle des réunions des services du Gouverneur.
Caractérisée par des activités économiques articulées principalement atour de l'agriculture et de l'élevage surtout en zone rurale, le Nord dispose d'un secteur productif fortement dominé par l'informel. L'Enquête en cours dans cette partie du pays vise à capter la place des entreprises existantes et leur contribution dans la production de la richesse nationale. " L'enquête concerne tous les ménages de la région du Nord, mais comme, on ne peut pas interroger tout le monde, les méthodes statistiques prévoient qu’on puisse procéder par échantillonnage. On a sélectionné un nombre de ménages, ils sont 888 dans le Nord. Ces ménages sont représentifs de la région. Ils vont répondre aux questions et à partir des données collectées, nous allons extrapoler les résultats sur l'ensemble de la région ", explique Angélique Matene Sob, chef d'agence régionale de l'INS pour le Nord.
Cette troisième enquête sur l'Emploi et le Secteur informel menée par l'Institut national de la Statistique à l'initiative du Gouvernement camerounais a pour particularité d'intégrer les volets Gouvernances, Paix et Sécurité. Et pour Ambroise Abanda, le représentant du Directeur général de l'INS, ces thématiques répondes à des problématiques actuelles. " Il s'agit des thématiques émergentes aujourd'hui quand on parle de gouvernance, vous pouvez imaginer par rapport à l'actualité, pareille quand on parle des questions de paix et de sécurité ", justifie le représentant du DG de l'INS.
Les opérations de collecte de données débutées en mai 2021 s'achèvent en juillet prochain et vont à terme permettre de produire les informations pour le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement 2020-2030.
Innocent D H
C’est dans le cadre d’un atelier de trois jours qui réunit à Garoua, des participants issus de la Délégation régionale de la Santé publique pour le Nord et des formations sanitaires de la région. Une plateforme qui vise à mieux outiller les logisticiens médicaux sur la gestion des stocks et l’utilisation correcte des équipements de protection individuelle contre le coronavirus.
Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le Gouvernement camerounais a pris une batterie de mesures visant à limiter la propagation de la pandémie et de veiller à la protection des personnels de santé dans les formations sanitaires. Ce qui implique une meilleure lisibilité des niveaux des stocks en intrants disponibles pour une bonne planification des approvisionnements.
L’atelier organisé par le Programme alimentaire mondial vient donc en appui aux actions des pouvoirs publics afin de capaciter les personnels de santé dans le Nord. « C’est très important de savoir comment conserver les intrants qui sont utilisés dans la lutte contre le Covid, comment les acheminer jusqu’aux bénéficiaires et comment il faut les entretenir. Tous les logisticiens des 15 districts de santé que compte la région du Nord sont présents à cette rencontre », soutient Léopold Etotoue Southy, participant.
Il est entre autres question, de rappeler aux participants les notions générales sur le système d’information et de gestion logistique, de présenter les nouvelles procédures et circuit d’approvisionnement en intrants Covid-19. « A la demande du Gouvernement camerounais, avec la Covid-19, il fallait qu’on ait une idée fixe de qu’est-ce qu’on peut faire ensemble en tant que logisticien médical », explique Bertrand Ngama Gne-Kamba, chargé de logistiques médicales au PAM.
Ces personnels de santé dans le Nord, vont être formés sur les techniques de prescription appropriées et la gestion rationnelle des médicaments selon le protocole de prise en charge des cas Covid-19 en vigueur.
Innocent D H
Il est question dans le cadre d’un atelier, d’accompagner le processus d’élaboration de la stratégie du Gouvernement en vue de l’éligibilité du Cameroun au Guichet « Prevention and Resilience Allocation » de la Banque mondiale. Une initiative du Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) avec le concours du groupe de la Banque mondiale et le cabinet Agora consulting.
« Prevention and Resilience allocation », l’un des guichets de l’Association internationale de développement (IDA 19), initié par la Banque mondiale vise à accroître l’appui de l’institution de Breton Woods aux pays où il existe un risque d’escalade dans la fragilité ou vers un conflit de plus grande intensité ou encore vers des cas de violence comme c’est le cas au Cameroun. L’atelier régional consultatif d’élaboration de la stratégie du Gouvernement pour l’éligibilité du Cameroun à ce guichet. « Approfondir les fragilités, les conflits et les violences qui sont celles de la région du Nord ; les grands risques de basculement ou de renforcement de ces fragilités, trouver des solutions idoines qui vont être proposées par les participants », explique Bertrand Talla, consultant.
Une plateforme d’échange avec les acteurs institutionnels et représentants de la société civile qui va permettre la prise en compte des défis de développement qui sont nombreux dans la région du Nord. Selon Alim Boukar, président du conseil régional qui prenait part à l’ouverture des travaux, « Il n’y a pas de développement sans sécurité, nous allons faire le maximum pour réduire au strict minimum les déperditions. La tâche est grande nous en sommes conscientes, mais il n’y a rien de bon qui se fait dans la facilité. Le développement suivra, on a des chantiers d’éducation, l’agriculture, l’industrie, la santé, le tourisme. Tous ces domaines seront pris en main ».
A l’issue des travaux, les avis des participants sur les vulnérabilités dans le Nord vont contribuer à l’élaboration de la stratégie gouvernementale d’éligibilité du Cameroun au guichet PRA de la Banque mondiale.
Innocent D H
L’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD) a récemment présenté le bilan satisfaisant de 60 ans de recherches sur le Sorgho repiqué encore appelé « Mouskouari », aux jeunes chercheurs de la région du Nord. Il était question par cette démarche, de redynamiser cette filière pour une sécurité alimentaire assurée aux population de la partie septentrionale du Cameroun.
Maloum, village situé dans l’arrondissement Bibémi, département de la Bénoué, abrite un bassin de production du Sorgho repiqué ou de contre saison (Mouskouari) de 50 hectares. Une culture pratiquée par une bonne partie de la population dans cette localité. « Ici, nous cultivons le Mouskouari, le Bayéri, Safari, Dalassi, Madjéri et Boubouri et plusieurs autres variétés », confie Sa majesté Oumarou Djaouro Yaya, Chef du village Maloum.
Durant 60 ans de recherches menées par l’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD), ce sont plus de cinq (5) variétés de ce mil (Sorgho) qui ont été améliorées par les bons soins de l’Institut. « La recherche produit des variétés, mais il faut qu’on les multiplie pour que la qualité de cette semence arrive aux paysans. Il faut donc créer une variété nouvelle qui sera meilleure que l’autre en termes de rendements », postule Dr Jacques Paul Ekebil, consultant international.
Des défis restent encore énormes à relever dans la filière même si, les résultats obtenus sur le terrain sont palpables, indique Wouin Noé, Directeur général de l’IRAD. « L’une des variétés a eu prix d’or au salon international d’invention de Genève en avril 2016. La CS54 de chercheurs senior va former les jeunes pour qu’ils prennent le relais », évoque le directeur général Des résultats qui viennent ainsi s’ajouter aux efforts d’extension de la culture du Sorgho repiqué sur des terres marginales du Nord à l’initiative de l’IRAD. Il est question pour l’institution de garantir aux populations de cette partie du Cameroun, une sécurité alimentaire grâce à cette culture de contre saison.
Innocent D H
Fini l’instant de l’euphorie, conséquence logique du sentiment qui découle de son écoule de son élection comme le tout premier président du Conseil régional du Nord, Alim Boukar, a déjà à cœur des actions hautement bénéfique pour le développement local. Il entend par exemple immédiatement faire du port fluvial de Garoua, un pilier de la croissance économique.
« Je suis ému. Mes collègues et moi allons faire le maximum pour mériter la confiance que le président national, Son excellence monsieur Paul Biya a bien voulu placée en nous. Dans ma feuille de route, j’entends immédiatement faire du port de la ville de Garoua, un port de plaisance, voir les capacités agricoles du Mayo-Louti, du Mayo-Rey. Les capacités touristiques du Faro exploitées à fond », a déclaré Alim Boukar, le tout nouveau président du Conseil régional du Nord.
Une équipe expérimentée de six personnes devra travailler aux côtés de ce haut fonctionnaire des douanes. Il s’agit du 1er vice-président Yaya Adamou, du 2ème vice-président Youkouda Koïranga Abdoulaye, deux questeurs Ahmadou Abdoulaye, Ada Julienne et les secrétaires Todou Claude Marie et Abdoulaye Bougué.
L’honorable Théophile Bahouro, mandataire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), salue l’accomplissement de la mise en place de l’exécutif régional. « Je tiens à féliciter tous les conseillers régionaux pour la discipline et la sérénité dans laquelle se sont déroulés les travaux ».
Les travaux de la séance d’élection du bureau exécutif du Conseil régional était conduite par le doyen d’âge Alim Hayatou se sont déroulés en présence du gouverneur, Jean Abate Edi’i.
Innocent D H
L’invite est du gouverneur du Nord, Jean Abate Edi’i qui présidait ce lundi, 21 décembre 2020 la cérémonie de lancement du mimi comice agropastoral de la région. C’était à l’esplanade de la Mirap où les producteurs agropastoraux venus des quatre départements ont exposé leur savoir-faire, en présence de l’inspecteur général du Ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader).
Les acteurs agropastoraux de la région du Nord éprouve d’énormes difficultés dans la production et la valorisation de leurs produits. Ce, malgré multiples efforts du Gouvernement camerounais à travers la mise en place des mécanismes pour leur épanouissement et évolution progressifs vers le processus de la modernité. « Nous faisons face la difficulté d’accès aux intrants de qualité parce que le coup est élevé. Il y a le mécanisme de fixation des prix, c’est le commerçant qui vient fixer le prix malheureusement », regrette Moussa Koué, représentant des producteurs. Une cinquantaine de stands mettent en vitrine les produits agropastoraux tels que : les céréales, légumineux, poissons, viandes, exposés aux consommateurs à des prix abordables. Une aubaine surtout en cette veille des fêtes de fin d’année.
« C’est une initiative très importante du gouvernement qui, permet aujourd’hui de comprendre le dégré de productivité et même aussi des difficultés qui peuvent se poser lorsque les bassins de production sont plus ou moins touchées dans leurs différentes composantes », relève le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i qui présidait la cérémonie de lancement de ce mini comice agropastoral.
L’autorité administrative a non seulement invité les acteurs à produire, mais aussi à transformer leurs fruits pour bénéficier grandement des retombées de leur secteur. Pour les encourager, des attestations de participation et des prix ont été remis aux meilleurs producteurs.
Innocent D H
L’évènement tant attendu ce mardi, 22 décembre 2020 sur l’ensemble du triangle national. Dans le Nord, il aura lieu à la salle des fêtes et de la culture de Garoua qui a déjà fait sa mue. Le Gouverneur de la région, Jean Abate Edi’i est descendu ce lundi sur les lieux pour s’assurer des derniers réglages. Dans le camp des formations politiques, l’on est aussi plus que jamais prêt.
L’évènement qui s’annonce historique va se tenir dans la région du Nord dans un cadre spécial. La salle des fêtes et de la culture de la communauté urbaine déjà parée aux couleurs de circonstance n’attend plus que ses convives. De l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice ce mercredi après-midi, est perceptible le drapeau national tricolore disposé de part et d’autre. Les climatisations et sonorisations subissent les derniers tests et vérifications sous l’œil vigilant du Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i. « Tout le dispositif est prêt. Je voudrai saluer ici les efforts déployés par la mairie de la ville », exprime l’autorité administrative.
Les Etats-majors des partis politiques dégagent une sérénité, preuve que ses acteurs sont aussi prêts pour le grand rendez-vous avec l’histoire. « Le vice-premier ministre secrétaire général du comité central a estimé qu’il faille venir suivre nos candidats, les encadrer. Pour ce faire, on a déjà pris des dispositions dans la salle pour discuter avec nos conseillers désormais régionaux et pour voir à peu près ce que nous allons faire », souligne l’honorable Théophile Bahouro, mandataire du Rdpc pour la région du Nord.
« Nous attendons ce grand moment qui consacre et qui va permettre de sceller définitivement et de mettre en route cette décentralisation tant souhaitée », indique en outre le Gouverneur Jean Abate Edi’i. Les mesures sécuritaire et sanitaire sont aussi prises dans la région du Nord pour que cet évènement historique se déroule dans cette partie du pays sans fausse note.
Innocent D H
C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’électrification de 466 villages au Cameroun sous les auspices de Electricity Development Corporation (EDC). L’initiative fait suite à la demande de l’honorable Ahmadou Mohamadou, député à l’Assemblée nationale.
L’équipe conduite par l’honorable Ahmadou Mohamadou est porteuse d’une bonne nouvelle. La localité de Doumo située à environ 37 kilomètres de l’arrondissement de Mayo-Oulo et frontalière au Nigéria pourrait être connectée à une ligne électrique triphasée. Une nouvelle que Sa magesté El Hadj Amadou Hamman, lamido de Doumo accueille joie : « Le projet est tant attendu, nous l’accueillons avec allégresse. Son apport sur le plan économique va être indéniable. Ce sera une aubaine pour les petits métiers par exemple notamment l’activité de soudeur qui demande une bonne disponibilité de l’énergie électrique ».
Mohamadou Amoa, proviseur du lycée bilingue de Doumo renchérit : « On ne peut rien faire de nos jours sans TIC et qui dit TIC, dit énergie électrique pour bien faire fonctionner les machines. L’information s’impose aujourd’hui aux établissements scolaires pour ne pas être à la traine de l’évolution numérique ».
Par cette initiative, l’honorable Ahmadou Mohamadou, élite souhaite voir cette contrée sortir de l’obscurité. « Avec cet éclairage ça va réduire le chômage, les jeunes pourront faire divers travaux, ça peut aussi aider les bouchers à conserver leur viande ».
L’éclairage annoncé de Doumo rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’électrification rurale de 466 villages au Cameroun par EDC, sur instruction du Chef de l’Etat, Paul Biya. Les experts de cette structure ont sillonné les artères de la localité pour mesurer le niveau réel du besoin en énergie électrique.
Innocent D H
Des cours théoriques et pratiques seront dispensés aux élèves afin de leur permettre d’être à la pointe du numérique non sans bénéficier de ses multiples avantages dans un monde qui se veut désormais un village planétaire.
Dans un monde qui se veut de plus en plus globalisé, l’apprentissage de l’informatique apparait désormais comme un passage obligé. Dans les établissements scolaires de la ville de Garoua, les responsables encouragent les élèves pour cette cause conformément aux programmes en vigueur. C’est le cas du lycée technique de Garoua où certaines spécialités exigent par nature la maîtrise de l’outil informatique. « Comme les spécialités fiscalité et informatique de gestion, géomètre topographe qui doivent forcément faire l’informatique. Au-delà, pour l’ensemble des élèves, l’établissement a mis en place des infrastructures et des équipements. Nous avons de façon spécifique deux salles informatiques d’une capacité de 25 machines au moins fonctionnelles. Nous avons une salle informatique avec des machines neuves de 15 ordinateurs qui ont été fournies par la haute hiérarchie. Il y a aussi les cours théoriques, puisque nous savons, une pratique sans théorie ne peut pas bien évoluer Sali », indique Sali Souaibou, proviseur.
A l’Enieg bilingue de Garoua, des actions sont également menées pour que l’institution ne soit pas à la traîne dans l’apprentissage de l’informatique comme l’explique le directeur, Bernard Boyogueno : « Des enseignements de didactique, c’est-à-dire comment apprendre à nos élèves maîtres à enseigner les TIC, à enseigner et apprendre à l’aide des TIC. Nous avons une modeste salle informatique et à côté de cela crée des fora WhatsApp et autres pour pouvoir permettre à nos apprenants d’échanger avec leurs enseignants au-delà des enseignements en présentiel ».
Pour s’assurer pour que les cours théoriques et pratiques produisent des résultats probants, des évaluations sont régulièrement organisées. « Première évaluation au niveau purement théorique, mais les enseignants de cette discipline s’arrangent à ce que l’évaluation se fasse également de façon pratique à travers des échanges des travaux et des copies par voie internet, des groupes qu’ils auront créés et saisir des documents à déposer au niveau des enseignants par chaque élève-maître. Lorsque vous demandez à chaque élève-maître d’ouvrir sa bôite mail et d’échanger avec son enseignant, ça lui permet de se familiariser avec cette nouvelle technologie », rassure Bernard Boyogueno, directeur.
L’insuffisance du matériel informatique notée dans certains établissements scolaires de la ville de Garoua, ne fait pas pour autant disparaître l’engouement des élèves à apprendre l’informatique, car ils le savent bien, l’avenir ne se fera pas sans Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
Innocent D H
Une position obtenue grâce à diverses actions menées dans cette partie du pays pour barrer la voie à la pandémie. La journée mondiale de lutte contre le VIH-SIDA célébrée mardi dernier, a été marquée par plusieurs activités parmi lesquelles, les dépistages gratuits de masse afin de permettre une rapide prise en charge des patients dans la région du Nord.
Au Cameroun, la région du Nord occupe la troisième position des régions les moins touchées par la pandémie du VIH-SIDA avec un taux de prévalence de 1,7%. Selon le Dr Yacouba Limane, coordonnateur du groupe technique régional de lutte contre cette maladie dans le Nord, « la prise en charge est structurée au niveau des unités de prise en charges dans les hôpitaux de district et dans les sites qu’on appelle les sites option B au niveau des centres de santé intégrés. Ces deux types de prises en charges concernent la prévention et le traitement. Le traitement se fait à travers certaine personnes de systèmes de santé qui sont impliquées et aussi à partir des organisations à base communautaires qui se trouvent dans les communautés et qui sont sensés faire la dispensation des anti rétroviraux ».
La célébration de la journée mondiale du SIDA, le 1er décembre dernier, plusieurs activités ont organisées dans la région du Nord pour marquer d’une pierre blanche cette édition malgré le contexte lié à la pandémie de Covid-19. Il est question de travailler davantage afin de revoir le taux de prévalence à la baisse. « Des tables rondes sont organisées sur la thématique de solidarité mondiale et responsabilité partagée. Nous avons également organisé des dépistages de masse dans toute la ville de Garoua et dans quelques sites où notre cible principale va rester ici les conducteurs de moto taxis », ajoute Dr Yacouba Limane.
Pour l’atteinte des objectifs escomptés, la solidarité dans la lutte doit rester de mise. « La population commence déjà à prendre conscience de la maladie. Il y a cette volonté manifeste à travers les différentes personnes qu’on rencontre qui sollicitent le service de dépistage parce que plus tôt qu’on on est dépisté quel que soit la sérologie qu’on a obtenue, il y a le traitement gratuit à savoir les ARV. Si vous êtes mis sous traitement, vous avez moins de chance de faire les maladies opportunistes. Après 06 mois, il y a le contrôle et selon les données scientifiques, les ARV réduisent à 96% le risque de transmission. Présentement si on peut lever la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH, ce serait mieux », confie Gilbert Keblouabé, point focal chargé du suivi et de la coordination des activités des accompagnateurs psycho-sociaux et unités mobiles de dépistage VIH-Nord.
Innocent D H