La filiale camerounaise du Groupe français Société Générale dénonce cette arnaque à travers un message diffusé. L’alerte lancée par la l’entreprise fait suite à un communiqué de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) qui met en garde le public camerounais sur des pratiques peu orthodoxes.
Le message diffusé par la Société Générale Cameroun (SGC) alerte : « des arnaqueurs écument les réseaux sociaux avec des annonces qui portent le logo de Société Générale Cameroun et de Yup Cameroun, promettant au public un gain d’argent rapide moyennant un investissement initial ».
L’institution indique également, « Société Générale Cameroun (SGC) tient à apporter un démenti formel sur son implication prétendue dans ce type d’investissement. Pour rappel, l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers est soumis à l’agrément obligatoire de la Cosumaf ».
Un message qui intervient après un récent communiqué de la Cosumaf mettant en garde le public camerounais, contre les activités de plusieurs acteurs, « qui proposent d’investir et de placer dans des produits financiers, sans disposer des agréments nécessaires ».
En effet, 14 sites ont été récemment identifiés comme offrant des produits d’investissement sans autorisation par le gendarme financier. Dans une publication par les soins de la Cosumaf, Il s’agit de l’Académie des investisseurs panafricains ; Liyeplimal ; GTX Invest, Global Trusted Xchange ; Sogaa Sarl ; Petronpay Cameroon ; Mekit Invest ; Unique Finance ; Fortune Investment & Wealth ; Crifat ; Highlife International Cameroon ; Sairiu ; Regel Cameroun ; Cameroon Invest et Mougano Investment.
L’on apprend que malgré les protestations de certaines de ces sociétés, elles avaient par la suite été interdites d’activité par le ministre camerounais des Finances. Quant à SGC, lui, fait partie de la liste des établissements agréés par la Cosumaf dans la zone Cemac.
Innocent D H
Le 08 juillet 2019, Gaston Eloundou Essomba a fait une descente sur le chantier de construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal. C’est au cours de ladite descente que les entreprises impliquées dans la construction de ce barrage ont signé une charte de bonne collaboration.
Cette visite du Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), a permis de faire le constat selon lequel certains travaux ont commencé. Sur le terrain, le travail des engins est visible. Lesdits engins se déploient à perte de vue, qui pour le terrassement, qui pour le déboisement. Gaston Eloundou Essomba a inspecté a tour à tour l'aire des entreprises, la zone barrage ainsi que la zone usine.
La charte de bonne collaboration que les entreprises ont donc signée, vise à maintenir l’ambiance et le rythme de travail déjà observés sur le chantier. Le document s'appuie sur quatre engagements dans les domaines de la santé et de la sécurité, de l'esprit de transparence, de la promotion de l'emploi local et du développement économique et social. Il est aussi question du respect de l'éthique.
Augusto Soares Dos Reis le Directeur général de NHPC a indiqué que cette signature est en fait l'affirmation de tout mettre en œuvre pour assurer une pleine réussite industrielle du projet, notamment la maîtrise des coûts, le respect du calendrier. Pour lui, l’autre sens à donner à cette charte est «faire du projet un exemple dans ses dimensions sociale et environnementale ».
Pour sa part, le Minee a recommandé que soit mise en place un cadre de concertation entre NHPC, les entreprises de construction et la Sonatrel qui est en charge de la construction du poste de Nyom 2. Aussi, pour ce qui des engagements sociaux et économiques, il faut « recruter de la main d'œuvre locale, sous-traiter une partie des travaux de construction avec les entreprises camerounaises pouvant sous-traiter une partie des travaux du projet Nachtigal ».
En ce qui concerne les échéances, Gaston Eloundou Essomba a laissé entendre que la mise en service de la première turbine pourrait se faire en septembre 2022.
Liliane N.