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Innocent D.H.

Innocent D.H.

C’est ce qui ressort d’un communiqué que l’instance faîtière du football africain a publié le 10 décembre dernier. Sur le terrain au Cameroun, les préparatifs se poursuivent et les travaux sont pratiquement achevés sur certains sites devant abriter la compétition. 

 

Le Cameroun accueille le Championnat d’Afrique des Nations de Football (Chan) le 16 janvier 2020. A un peu plus d’un mois de la compétition, la Confédération africaine de Football (CAF) dans un récent communiqué, pense que le Cameroun est déjà fin prêt. « Le Comité a pris note du dernier rapport de visite d’inspection des infrastructures (stades, terrains d’entraînement et hôtels) qui a eu lieu en octobre 2020 au Cameroun. Les trois villes hôtes de la compétition, Yaoundé, Douala et Limbé, ont reçu la visite d’une délégation de la CAF. Le Comité note avec satisfaction que le pays hôte est prêt à accueillir l’évènement », peut-on lire.
S’agissant de l’état d’avancement des travaux sur le terrain, à Yaoundé, la construction du stade principal du Complexe sportif d’Olembe, d’une capacité de 60 mille places assises, se situe à un taux d’exécution de 95%.

Quant aux deux stades annexes de 1 000 places assises, chacun affiche un taux d’exécution de 92%. Le centre commercial est déjà réalisé à 75% tandis que l’hôtel 4 étoiles de 70 chambres est exécuté à 55%, apprend-on.  

En ce qui concerne le stade Omnisport Ahmadou Ahidjo, d’une capacité de 40 places, cette infrastructure sportive au cœur de la capitale est fonctionnelle. Même constat est fait au niveau des deux terrains annexes dédiés aux entraînements. Le stade militaire de Ngoa Ekelle, également retenu pour les séances d’entraînements est en voie de rénovation.

A Douala, la capitale économique, les travaux de construction de l’ensemble des composantes du complexe de Douala-Japoma, sont exécutés à 97%. Les travaux de réhabilitation et d’extension du Stade de la Réunification eux, sont achevés et réceptionnés depuis le 27 juillet 2020. A Bonamoussadi et Mbappé Leppé, les travaux de réhabilitation des stades d’entraînement sont réalisés à 90%. Certains travaux de rénovation sont prévus pour la remise en état de service de la pelouse du stade de Mbappe Leppé, qui a accueilli des patients de la Covid-19, relève-t-on.

Innocent D H  

L’information vient d’être révélée par le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) dans son bilan d’activités 2020. Ce département ministériel a fait le point sur la phase I (166 localités) et phase II (184 localités) du projet d’électrification de 1 000 localités par systèmes solaires photovoltaïques conduite par le chinois Huawei.  

 

Selon les indications du Minee, « les recettes collectées sont de près de 1,12 milliard de FCFA pour un total de 16 758 branchements correspondant à un taux d’exploitation d’environ 20% ».

S’agissant de la première phase du projet d’électrification de 1000 localités par systèmes solaires photovoltaïques, toutes les centrales sont mises en service pour un nombre de plus de 10 038 branchements effectués. Le processus de rétrocession desdites centrales est en cours au profit de l’Agence d’électrification rurale (AER). Celle-ci devra en assurer la gestion, apprend-on.

Quant à la deuxième phase, les travaux de construction sont achevés ; les campagnes de branchements qui se poursuivent ont déjà permis de connecter 6 720 ménages. Se poursuivent également, la recherche des financements pour la troisième phase (200 localités). La finalisation de la maturation technique et administrative étant bouclée.

106 millions USD, soit 53 milliards de FCFA pour 166 localités, c’est le montant total de financement pour la première phase du projet. En ce qui concerne la phase II, le Cameroun a signé avec Bank of China, en 2017, un accord de prêt d’un montant de 123,3 millions de dollars US (environ 71 milliards de FCFA). Le Gouvernement camerounais a en effet, mobilisé une allocation budgétaire de 454 446 millions de FCFA au titre des fonds de contrepartie.

Le projet dont le chinois Huawei assure la conduite, vise à terme une production en moyenne de 32 KW d’électricité dans 1000 localités à travers le Cameroun. L’accord ayant déclenché ce projet a été signé le 26 septembre 2012, les fonds mobilisés pour la réalisation ont été obtenus grâce à un emprunt crédit-acheteur chez le partenaire Huawei.

Innocent D H

Monsieur Mboutou Ze Joseph, chef de service de la Caisse nationale de la Prévoyance sociale (Cnps), agence de Makepe à Douala est relevé de ses fonctions. Selon de nombreuses sources, ce militant du Rassemblement démocratique du Peuple camerounaise (Rdpc) a été sanctionné pour avoir défié son parti en continuant de prendre part à des émissions à Equinoxe Tv.  

 

C’est une décision du   directeur général de la Cnps datant de ce vendredi 11 décembre 2020 qui annonce que monsieur Mboutou Ze Joseph, militant du Rdpc est relevé de ses fonctions de chef de service de la Cnps, agence de Makepe. Il aurait défié le parti de la flamme ardente en continuant de prendre part à des émissions à Equinoxe Tv, apprend-on de sources bien introduites. Une autre source informe par ailleurs que Mboutou aurait défié l’autorité de son directeur général qui lui avait demandé de ne plus se rendre à Equinoxe. Un fait que confirme le militant du Rdpc relevé de ses fonctions.

Selon les explications de Mboutou Ze, il a été pour le moment affecté à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. « J’ai été saisi au mois de septembre de ne plus aller à Equinoxe. J’ai eu des échanges là-dessus avec les dirigeants de la Cnps. Par des mails qui peuvent être rendus disponibles. J’ai fait savoir que je n’allais pas à Equinoxe ni pendant les heures de travail ni comme représentant de la Cnps, mais pour mon engagement militant et le devoir de soutenir le président Paul Biya. La raison évoquée était que Equinoxe était hostile au DG de la Cnps car ayant donné une audience à tuele de déconstruire l’image du DG », l’a-t-il indiqué.

Innocent D H

C’est le 07 décembre dernier au siège de l’entreprise à Douala. Huawei honore ainsi, son partenariat avec le Gouvernement camerounais notamment dans le domaine du transfert des compétences signé en 2018.

 

Il s’agit des retombées du programme « Huawei ICT competition » qui est réservé aux étudiants de l’enseignement supérieur, des écoles et instituts universitaires de formation professionnelle, partenaires de Huawei ICT academy. C’est ainsi que ce programme a permis le recrutement de 08 stagiaires en TIC. HUAWEI ICT CAMPUS RECRUTEMENT, au siège du géant chinois de télécommunication à Douala.

Il faut souligner que tous les candidats de cette session sont issus de l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications des Technologies de l’Information et de la Communication (Sup’ptic) de Yaoundé, grand partenaire de Huawei, apprend-on. « Cette certification me permet de mieux asseoir mes connaissances dans le domaine. C’est un moyen efficace de mettre en pratique les acquis de l’école, c’est l’occasion de toucher du doigt les réalités du terrain et d’allier la théorie à la pratique ; ce qui nous rend plus performant et nous ouvre les portes du monde professionnel », soutient Yvan Belane, étudiant en Master 2 en sécurité des réseaux.

Pour madame Ayida, responsable des ressources humaines, ce recrutement est l’aboutissement logique d’un processus qui commence dans les universités partenaires avec des annonces, par la suite, il y a l’écrit et enfin l’examen oral au terme duquel les meilleurs sont retenus.

A en croire les lauréats, la signature de ce contrat marque le départ de 06 mois de collaboration avec Huawei. Les candidats retenus vont travailler sous le contrôle d’un superviseur. Toute chose, qui permettra de les rendre plus compétitifs sur le marché international.

Innocent D H

C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’électrification de 466 villages au Cameroun sous les auspices de Electricity Development Corporation (EDC). L’initiative fait suite à la demande de l’honorable Ahmadou Mohamadou, député à l’Assemblée nationale.

 

L’équipe conduite par l’honorable Ahmadou Mohamadou est porteuse d’une bonne nouvelle. La localité de Doumo située à environ 37 kilomètres de l’arrondissement de Mayo-Oulo et frontalière au Nigéria pourrait être connectée à une ligne électrique triphasée. Une nouvelle que Sa magesté El Hadj Amadou Hamman, lamido de Doumo accueille joie : « Le projet est tant attendu, nous l’accueillons avec allégresse. Son apport sur le plan économique va être indéniable. Ce sera une aubaine pour les petits métiers par exemple notamment l’activité de soudeur qui demande une bonne disponibilité de l’énergie électrique ».  

 Mohamadou Amoa, proviseur du lycée bilingue de Doumo renchérit : « On ne peut rien faire de nos jours sans TIC et qui dit TIC, dit énergie électrique pour bien faire fonctionner les machines. L’information s’impose aujourd’hui aux établissements scolaires pour ne pas être à la traine de l’évolution numérique ».  

Par cette initiative, l’honorable Ahmadou Mohamadou, élite souhaite voir cette contrée sortir de l’obscurité. « Avec cet éclairage ça va réduire le chômage, les jeunes pourront faire divers travaux, ça peut aussi aider les bouchers à conserver leur viande ».  

L’éclairage annoncé de Doumo rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’électrification rurale de 466 villages au Cameroun par EDC, sur instruction du Chef de l’Etat, Paul Biya. Les experts de cette structure ont sillonné les artères de la localité pour mesurer le niveau réel du besoin en énergie électrique.

Innocent D H

Il s’agit d’un important stock de matériels constitué de 100 pulvérisateurs, 20 cartons de savon, 400 paires de bottes, 30 seaux de chlore et 70 cartons de gants remis à 11 formations sanitaires et comités départementaux de la Croix-Rouge Camerounaise (CRC). Une activité qui a eu lieu le 08 décembre dernier et qui rentre dans le cadre du plan de riposte de la Croix-Rouge camerounaise contre le Covid-19 aligné au plan de riposte gouvernemental.

 

Selon les explications du secrétaire général de la CRC, Jean Urbain Zoa, « Aujourd’hui, nous sommes engagés dans la remise de dons aux structures sanitaires gouvernementales ainsi que celles de la CRC. Il est question d’assainir ces milieux qui sont en proie à la propagation de cette pandémie ». Le responsable poursuit, « Cette activité se déroule dans le sillage du plan de riposte de la Croix-Rouge camerounaise contre le Covid-19 aligné au plan de riposte gouvernemental. La CRC a mené jusque-là un certain nombre d’activités avec le concours de ses partenaires mouvements et partenaires hors mouvements qui ont porté sur la sensibilisation, la promotion du lavage des mains, la désinfection des espaces marchands et des établissements scolaires ».

C’est avec un sentiment d’enthousiasme que le directeur du Centre médical Henri Dunant s’est exprimé en recevant le matériel. « C’est un plus pour notre formation sanitaire et pour les formations sanitaires de la Croix-Rouge. Nous en avons besoin parce que nous sommes au contact direct avec les patients. Nous devons tout faire pour nous protéger et protéger les patients qui arrivent. Ce matériel va nous permettre de mettre les mesures barrières en pratique de façon efficiente », a-t-il déclaré.

Il faut le relever, le geste de la Croix-Rouge intervient au moment où le Cameroun fait face à une résurgence des cas de Covid-19, avec près de 2.000 nouveaux cas enregistrés en l’espace d’un mois. D’après le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, le pays est passé de 24.189 cas positifs le 1er décembre à 24.560 cas le 4 décembre. Soit 371 nouvelles infections en 72h.

Innocent D H

Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute a signé le 08 décembre dernier, une décision portant nomination d’un nouveau directeur du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys). Ainsi, Gérard Melingui Ngon’Efouda a été nommé pour remplacer son prédécesseur Dieudonné Ombala.

 

Il convient d’indiquer que raisons de ce limogeage ne sont pas encore rendues publiques. Cependant, dans la décision du Premier ministre, l’on apprend que Joseph Dion Ngute a convoqué, entre autres, la loi n° 2018/011 du 11 juillet 2018 portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun. Le Chef du Gouvernement s’appuie également sur la loi n° 2018/012 du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’État et des autres entités publiques qui prescrit l’orthodoxie dans la gestion de finances publiques. Les textes de loi qui régulent spécifiquement la gestion financière des entités publiques au Cameroun ont servi de tableau de bord à Joseph Dion Ngute. Ce qui fait sans doute penser que la faute sanctionnée est apparentée à des malversations financières ou fautes de gestions, pour dire le moins, indiquent diverses sources concordantes. 

Un fait ne saurait passer inaperçu, c’est que la décision Premier ministre intervient quelques jours après que le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, ait déclaré à l’Assemblée nationale que ledit projet connaît des difficultés. Le membre du gouvernement a indiqué que les actions menées jusqu’au mois d’octobre 2020 ont permis de porter le taux d’exécution physique global du projet à 68%. Cependant, le Minee a révélé « suite à la crise sanitaire due à la Covid-19, le contrat de l’entreprise de construction Sinomach qui devait s’achever en décembre 2021, a été prorogé jusqu’au 21 juillet 2022, date prévisionnelle de fin des travaux d’exécution du Paepys ». Autrement dit, le déficit de production d’eau à Yaoundé, estimé à 215 000 m3/j, ne sera pas comblé avant juillet 2022. 

Signalons que le Paepys est financé par un prêt d’Eximbank China, pour un coût total de 399 milliards FCFA et exécuté par l’entreprise chinoise Sinomach. Il devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension. Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.

Innocent D H

 

 

L’Organisation mondiale de la Santé relève plus de 1 700 000 malades dans le pays. Au vu de ces chiffres qui restent alarmants, l’institution indique que beaucoup reste à faire pour l’éradication de cette maladie. Pour l’OMS, cela serait possible à travers l’intensification de la politique de gratuité des moustiquaires imprégnées d’insecticides notamment.   

 

Le Cameroun compte 11 233 décès liés au paludisme et 1 722 188 personnes testées positives au plasmodium, à en croire les informations contenues dans le rapport 2000-2019 sur l’état de lutte contre le paludisme au Cameroun.

Pourtant en 2019, plus de 8 860 millions de Camerounais qui ont bénéficié des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) et plus de 2 millions de tests de diagnostic rapide effectués. S’agissant des cas de paludisme pris en charge avec des traitements de première intention (y compris à base d’arthémisinine), ils s’élèvent à plus de 1 834 millions.

Le rapport 2020 de l’OMS publié le 30 novembre attire l’attention sur les stratégies de lutte contre le paludisme au Cameroun qui restent insuffisantes. La distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide connaît de véritables difficultés d’implémentation, note la branche onusienne en charge de la Santé. L’institution indique également qu’à travers le monde, le paludisme fait encore des centaines de milliers de morts chaque année. Une maladie qu’il est pourtant possible de d’éviter et de traiter, fait savoir l’Organisation mondiale de la Santé.

Innocent D H    

 

Pour l’avocat, Me Christian Ntimbane Mbomo, le gouvernement se sert de la fin des élections régionales pour justifier, la levée d’assignation à résidence surveillée de Maurice Kamto. L’homme de droit estime que la fin des régionales n’est qu’un prétexte.

 

A en croire les écrits du Me Christian Ntimbane sur sa page Facebook, Maurice Kamto a été libéré parce que le gouvernement n’avait plus de choix, ayant été menacé par la France à travers son Président Emmanuel Macron et son ministre des Affaires étrangères Jean Yves Ledrian. « C’est vraiment la France qui commande ce régime. À la suite de la menace de Macron et de son ministre Ledrian, la séquestration de Maurice Kamto est levée, et en de mots à peine voilés, René Emmanuel SADI, le Ministre de la communication du régime, annonce les libérations prochaines des autres prisonniers politiques. La fin des régionales est un faux prétexte, pour éviter l’humiliation » a-t-il publié.

Le 25 novembre dernier, le ministre français des Affaires étrangères avait déclaré devant la Commission des Affaires étrangères de son pays, « Nous avons des positions très claires sur la nécessité de faire en sorte que la démocratie fonctionne au Cameroun. J’ai eu l’occasion de dire à plusieurs reprises que je ne serais pas allé au Cameroun, si monsieur Maurice Kamto n’avait pas été libéré (en octobre 2019, NDLR). J’ai attendu qu’il soit libéré pour me rendre au Cameroun. A l’époque où je suis allé, nous étions dans une phase d’accalmie, des libérations étaient intervenues, dont celles de Maurice Kamto. Mais la situation s’est de nouveau tendue, vous avez raison de le dire, depuis le mois de septembre. Nous souhaitons que les autorités camerounaises prennent des initiatives, des gestes d’ouverture, pour rétablir la confiance sur la scène politique intérieure et qu’elles libèrent les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations à caractère politique. Le président de la République (Emmanuel Macron, NDLR) l’a rappelé dans son interview il y a quelques jours à Jeune Afrique. Ces messages sont très fermes à l’égard des autorités camerounaises ».

Récemment, le Président français Emmanuel Macron avait également dans un entretien accordé à notre confrère Jeune Afrique, donné sa position sur la situation socio-politique tendue au Cameroun.

Innocent D H 

C’est ce qui justifie un récent décret présidentiel habilitant le Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, à conclure cet accord de prêt avec la Banque de Développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). De l’argent qui va permettre d’appuyer le Cameroun dans le financement de son plan de riposte contre la Covid-19.

 

Le texte présidentiel est sans équivoque. Les fonds attendus de BDEAC par l’Etat camerounais serviront au financement partiel du plan de riposte contre la pandémie du coronavirus mis en place et implémenté par le gouvernement camerounais depuis mars 2020, date de l’apparition des premiers cas dans le pays.

Indiquons à titre de rappel, en avril 2020, l’institution financière régionale avait annoncé la mise à la disposition des six pays de la Communauté économique et Monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), d’une enveloppe de 03 milliards de FCFA dans le cadre de lutte contre la Covid-19. Cet « appui direct » visait « à soutenir les pays de la Cemac dans la mise en œuvre de leurs programmes de riposte contre cette pandémie, dont l’objectif principal est de contenir la propagation du virus et préserver la santé et le bien-être des populations », avait précisé la Banque de Développement des Etats de l’Afrique centrale dans un communiqué officiel.

La stratégie de riposte contre le coronavirus annoncée par le Gouvernement camerounais dès la survenue de la pandémie dans le pays, est adossée sur cinq paliers couvrant une période de trois ans. Le programme élaboré destiné aux partenaires techniques et financiers se résume en 5 piliers à savoir : la riposte sanitaire, la résilience économique et financière, l’approvisionnement stratégique, le renforcement de la recherche et de l’innovation, ainsi que la préservation de l’outil de production. Cette stratégie est dotée d’une enveloppe globale de 479,3 milliards de FCFA. Elle avait prévu d’injecter 296 milliards de FCFA en 2020.  

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01