Cette municipalité vient de lancer l’édition 2020 de la semaine numérique de son centre multimédia logé au quartier Lopéré. Un évènement qui vise principalement à permettre à la population de bénéficier des services de l’équipement dénommé « Makerspace » et des formations dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
C’est une initiative qui bénéficie de l’appui des partenaires techniques tels que le Ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), de la coopération allemande la GIZ à travers le Programme d’Appui du Développement communal (Pradec), est une plateforme de partage des possibilités liées à l’innovation numérique dans la commune de Garoua IIème, selon les explications de Aliou Mohoman Tairou, le coordonnateur du Centre multimédia de Lopéré, « Nous avons lancé un espace de partage, de fabrication locale qui favorisera le développement à travers des créativités des jeunes, des artisans ».
Durant cette édition 2020 de la semaine du numérique de la Commune de Garoua IIème, la population notamment, les jeunes et femmes vont bénéficier des services qu’offre l’équipement Makerspace. « L’objectif du makerspace est de réduire l’impact de l’importation des appareils. A partir d’un makerspace, nous pouvons fabriquer des appareils au niveau local qui vont s’adapter aux conditions de vie de la commune d’arrondissement de Garoua IIème », précise Aliou Mohaman Tairou.
« La GIZ appuie techniquement les centres comme ceux-ci dans le sens d’impulser l’innovation technologique. Elle renforce également les capacités des personnels pour la maintenance des équipements reçus », confie Emile Lando, représentant de la GIZ dans le cadre du Pradec.
La cérémonie de lancement de cette semaine du numérique était présidée par le maire, Oumarou Sanda, en présence du Consul de France à Garoua, Gaël Corignan. Les activités de cet évènement sont structurées autour de l’approfondissement des connaissances dans le domaine du digital, la découverte du makerspace et de ses possibilités.
Innocent D H
Pour la quasi-totalité des chrétiens rencontrés dans la ville de Garoua, les regards sont les mêmes quant au déroulement du carême. Moment par excellence de piété et de pénitence, les fidèles rassurent que le carême se déroule bien et est couronné de plusieurs activités tant au niveau individuel que collectif.
C’est connu de tous, le vœu le plus ardent de tout chrétien est celui de se sentir de plus en plus proche de son sauveur. Le carême se présente ainsi pour les chrétiens qui le pratique, comme étant l’une des étapes les plus indiquées pour l’atteinte d’une telle fin. Bientôt trois semaines que cette période capitale de la vie chrétienne à en croire des fidèles catholiques, et d’autres des églises protestantes de Garoua qui l’observent elles aussi. Le constat à mi-parcours est presque le même, les activités à l’église pour la plupart, et à la maison meublent le quotidien des chrétiens. Seul souci pour d’autre la chaleur accablante qui s’invite en cette période, ne facilite surtout pas les choses aux Chrétiens plongés dans le mois du carême.
Des activités courantes menées par les fidèles
« Le dimanche dernier j’étais au pèlerinage avec mes frères et sœurs de la paroisse. Nous avons passé une journée dans une zone montagneuse située loin de la ville. Nous y avons prié et loué l’Eternel. C’était magnifique », déclare Odette Magouo, chrétienne catholique au quartier Ngalbidjé à Garoua. De cette déclaration, il ressort clairement que le carême se matérialise par des actes hautement significatifs dans la culture de l’église. Cependant le pèlerinage n’est pas la seule activité mise en vitrine pendant cette période.
Autres activités, l’on note des séances dites de chemins de croix tous les mercredis et vendredi à la Cathédrale Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Ici, on voit une forte mobilisation des chrétiens catholiques qui investissent la chapelle pour « souffrir avec Jésus », disent-ils.
Il y a aussi des prières en famille dont les fréquences ont augmenté pendant le carême. « Je prie trois à cinq fois en journée maintenant. C’est le carême, il faut toujours être en contact avec Dieu », a dit Vincent Hapmo.
Il ne faut pas aussi oublier le jeûne qui est observé chaque jour par la majorité des fidèles. Ceux-ci décident soit de s’abstenir sur un des aspects habituels de leur vie quotidienne pendant le carême, ou même s'abstiennent de manger pendant toute la journée. Outre ces activités, il faut ajouter des actes de charité qui se sont multipliés en faveur des démunis.
Toutefois, le mois de mars reconnu à Garoua pour la forte présence de la chaleur. Le jeûne par exemple ne connaît toujours un sort facile. Les fidèles chrétiens s’arment alors de patience pour ne pas baisser la garde.
Innocent D.H