L’évènement tant attendu ce mardi, 22 décembre 2020 sur l’ensemble du triangle national. Dans le Nord, il aura lieu à la salle des fêtes et de la culture de Garoua qui a déjà fait sa mue. Le Gouverneur de la région, Jean Abate Edi’i est descendu ce lundi sur les lieux pour s’assurer des derniers réglages. Dans le camp des formations politiques, l’on est aussi plus que jamais prêt.
L’évènement qui s’annonce historique va se tenir dans la région du Nord dans un cadre spécial. La salle des fêtes et de la culture de la communauté urbaine déjà parée aux couleurs de circonstance n’attend plus que ses convives. De l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice ce mercredi après-midi, est perceptible le drapeau national tricolore disposé de part et d’autre. Les climatisations et sonorisations subissent les derniers tests et vérifications sous l’œil vigilant du Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i. « Tout le dispositif est prêt. Je voudrai saluer ici les efforts déployés par la mairie de la ville », exprime l’autorité administrative.
Les Etats-majors des partis politiques dégagent une sérénité, preuve que ses acteurs sont aussi prêts pour le grand rendez-vous avec l’histoire. « Le vice-premier ministre secrétaire général du comité central a estimé qu’il faille venir suivre nos candidats, les encadrer. Pour ce faire, on a déjà pris des dispositions dans la salle pour discuter avec nos conseillers désormais régionaux et pour voir à peu près ce que nous allons faire », souligne l’honorable Théophile Bahouro, mandataire du Rdpc pour la région du Nord.
« Nous attendons ce grand moment qui consacre et qui va permettre de sceller définitivement et de mettre en route cette décentralisation tant souhaitée », indique en outre le Gouverneur Jean Abate Edi’i. Les mesures sécuritaire et sanitaire sont aussi prises dans la région du Nord pour que cet évènement historique se déroule dans cette partie du pays sans fausse note.
Innocent D H
Le porte-parole du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) dans une tribune ce dimanche, 20 décembre a fait des clarifications sur la démission de son ex-camarade de parti, Célestin Djamen.
Joseph Ateba a saisi l’opportunité pour faire disparaître les confusions qui continuent d’entourer la démission de Célestin Djamen sur la scène politico-médiatique camerounaise. « Il faut comparer ce qui est comparable. Cette publication n’est pas une réponse à Mariane Ekane parce qu’elle mérite aucune attention mais d’éclairer les Camerounais qui risqueraient d’être entraînés dans son ignorance et sa tentative de manipulation intéressée », indique d’entrée de jeu le porte-parole du parti du Pr Maurice Kamto.
Dans cette tribune, le Joseph Ateba précise que le Mrc n’a aucun problème avec le départ de M. Djamen. Il rappelle par ailleurs que l’engagement politique étant libre et seuls ceux dont le Mrc est le fonds de commerce et un titre d’existence en parlent.
« En une phrase je leur dirai que, Maurice Kamto a soutenu John Fru Ndi en tant que candidat de l’Union pour le changement sans être militant du SDF tout comme il est le seul ministre du gouvernement qui n’est devenu militant (personnalité ressource) après sa nomination et a gardé son indépendance jusqu’à sa démission », martèle le militant du parti arrivé deuxième à la présidentielle de 2018.
Pourquoi le départ du Mrc de Célestin Djamen est-il problématique quand on constate que le leader de ce parti, Kamto Maurice, lui-même a quitté le Sdf, a travaillé pour le gouvernement et s’est finalement installé avec le Mrc ? Ainsi s’interroge Joseph Ateba. En guise de réponse, le porte-parole du Mrc cite quelques exemples. « Tchiroma Issa a quitté le Pnud pour créer l’Andp avec Ahmadou Moustapha, et maintenant son Fsnc. Ayah Paul Abine a laissé le Rdpc au Parti d’action populaire, puis a créé le Parti d’action populaire. Kah Wallah est partie du Sdf, pour créer son parti Cpp. Ekindi Jean Jacques a quitté le Rdpc pour former son député et maintenant de retour au Rdpc, formé La Dynamic, tenté une fusion avec le Sdf, maintenant plongé dans le Mrc. Bar. Ashu Emmanuel a quitté le Sdf pour créer son Parti réformiste (…) », évoque-t-il.
Innocent D H
L’entreprise n’indique pas encore, s’il s’agit d’une préparation du déploiement de la 5G au Cameroun. L’opérateur des télécoms Orange Cameroun, filiale locale du Groupe français Orange diffuse le message suivant : « désormais, surfez, téléchargez, chatez et streamez encore plus vite la 4.75G d’Orange ».
Une source autorisée d’Orange Cameroun explique à quoi renvoie la 4.75G : « Passer à la 4.75G implique que la vitesse d’exécution des principaux usages data sera significativement améliorée. Téléchargement, streaming, jeux en ligne et autres seront bien plus rapides que sur la 4G et la 4.5G ». « De plus dans les zones congestionnées en 4G, l’arrivée de la 4.75G happera les clients ayant un terminal compatible, soulageant ainsi ceux restés en 4G », explique par ailleurs cette source.
Toutefois, l’opérateur ne fait aucune précision pour l’instant sur la question de savoir s’il s’agit d’une préparation du déploiement futur de la 5G au Cameroun. Mais tout laisse croire à cette initiative étant donné qu’en 2019, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) avait présenté ses perspectives, au rang desquelles « la mise en place des cadres de prospective pour préparer l’arrivée et le déploiement de la 5G ».
Rappelons que l’ART n’avait pas indiqué à quelle période pourrait intervenir l’arrivée de la 5G au Cameroun. Elle faisait savoir néanmoins, qu’il s’agit d’abord de la volonté politique du gouvernement de faire du Cameroun une plaque tournante numérique pour la sous-région Afrique centrale. Ceci à travers la mise en place des infrastructures de télécommunications. L’ART faisait alors savoir : « Il y a lieu de souligner que l’augmentation de la demande de data induit la possibilité d’engager de nouveaux investissements ».
Orange Cameroun est pour l’instant l’entreprise de télécoms détentrice des titres pour la 3G et la 4G depuis le renouvellement de sa licence dans le pays en mars 2005. Elle a signé, le 9 avril 2018, des avenants à sa convention de concession avec l’État camerounais. Si l’entreprise se considère comme numéro 1 de 4.75G, la Banque mondiale, dans une récente étude, indique que le secteur de l’internet reste encore fortement en deçà de son potentiel au Cameroun.
Innocent D H
Invité ce dimanche sur le plateau de Cam Tv, un média privé émettant depuis la capitale politique du Cameroun (Yaoundé), Célestin Djamen estime que le boycott des élections municipales et législatives de février 2020 au Cameroun a tout simplement aidé le Rdpc à bien asseoir son hégémonie.
« La décision de boycott des élections municipales et législatives ne devrait jamais être, une prise de position unilatérale. Cela devait être un débat au niveau de tous les militants de base et un débat resserré au niveau du directoire du parti. Cela n’a jamais été le cas. Je mets au défi quiconque, de me démontrer, que cela a été le fruit d’un débat. Cela a été le fruit d’une décision personnelle ». Célestin Djamen fait savoir que jusqu’à ce jour, il n’y a pas de suite à la fameuse affaire de boycott. C’est pourquoi le politique s’interroge, « C’est une maladresse absolument historique, cela a été une erreur fatale politique extrêmement grave, il n’y a pas eu de plan B. Qu’elle est la suite d’un boycott ? ».
L’homme politique indique par ailleurs, « Le boycott dans le cas du Cameroun, il y a des précédents juridiques. Le Sdf en son temps, avait déjà boycotté les élections, notamment en 1997 pour la présidentielle, cela n’a pas fonctionné. Le boycott ne fonctionne pas au Cameroun. Le boycott n’impressionne pas le président Paul Biya. Le boycott n’a aucun effet politique au Cameroun. Comment un homme aussi averti peut-il s’embourbé dans les pistes déjà connues qui ont fait l’objet d’un flop ».
Pour finir, Célestin Djamen soutient, « Il est important de comprendre que la politique c’est aussi l’apprentissage. Quand on n’a pas l’humilité de reconnaitre qu’on a fait des erreurs, quand on n’a pas la maturité de corriger ses erreurs alors là, on n’est pas un homme politique. Le boycott a renforcé le Rdpc. Quand le remède devient plus dangereux que le mal, il faut arrêter de prendre ce remède ».
Innocent D H
L’ambassadrice de l’Allemagne au Cameroun, Corinna Frickeet et le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement et de la Planification du territoire, Alamine Ousmane Mey, ont paraphé à Yaoundé ce 17 décembre 2020, trois accords de coopération. D’un montant total de 50 millions d’euros, soit 33 milliards FCFA, ce financement est destiné au développement local, à l’état civil, à la modernisation des finances publiques, de la santé et de l’aménagement du territoire, apprend-on.
Concrètement, il s’agit d’un premier accord de coopération technique d’un montant de 32 millions d’euros. Des moyens financiers qui vont être injectés dans le développement local, l’état civil, l’aménagement du territoire et la modernisation des finances publiques.
Quant aux deux autres accords de coopération financière, ils sont d’un montant de 09 millions d’euros chacun ont été évoqués. Ils visent à appuyer le Cameroun dans les domaines de la santé de reproduction et du développement des infrastructures rurales.
A en croire les explications de l’ambassadrice de l’Allemagne au Cameroun, Corinna Frickeet, « Les trois accords que nous venons de signer vont apporter un appui important au Cameroun dans l’implémentation de la deuxième phase de sa vision 2035 déclinée dans la Stratégie nationale de développement pour la période 2020-2030, la SND30. L’objectif étant de devenir un pays émergent à la vision 2035 ».
D’une valeur de 50 millions d’euros, soit 33 milliards de FCFA, les projets en question, sont comptés dans l’enveloppe de ceux financés pour le compte de l’année 2019. Ils s’ajoutent au projet de résilience socio-économique des jeunes vulnérables, toujours financés par la République fédérale d’Allemagne à hauteur de 05 millions d’euros, soit 3,2 milliards de FCFA. Ce qui porte à 55 millions d’euros l’enveloppe globale de l’Allemagne pour le compte de l’année 2019. C’est d’ailleurs ce que confirme Corinna Frickeet : « Nous avons signé des contrats pour 9 projets de notre coopération bilatérale. Au total, nous avons conclu en 2019 un volume de 55 millions d’euros pour la coopération. Dans les secteurs différents ce sont les secteurs comme la santé, l’agriculture, la décentralisation et aussi la protection des sources naturelles qui sont la base de notre coopération ».
Innocent D H
L’instruction est contenue dans une note de service signée le 16 décembre dernier par le délégué régional du Ministère de l’Education de Base (Minedub) pour le Centre et adressée aux responsables départementaux. Selon Jean Blaise Tsanga, cette année, il n’y aura pas de faste habituelle qui accompagne la cérémonie d’arbre de Noël en raison de la funeste pandémie de Covid-19.
« Compte tenu du contexte sanitaire actuel lié à la pandémie de la Covid-19 et en vue de préserver la petite enfance du préscolaire de toute contamination, la célébration de l’arbre de Noël se déroulera sans festivités et avec renforcement des mesures barrières », martèle le délégué régional du Minedub pour le Centre.
Et la note du délégué aux responsables départementaux est claire : « La présence des parents d’élèves ne sera pas acceptée dans l’enceinte de l’école ». Il s’agit ainsi, d’une mesure qui vise notamment à éviter l’affluence, cette cérémonie drainant généralement grand-monde avant le départ en congé du premier trimestre. Elle a également pour objectif, d’éviter que les écoles préscolaires (maternelles) ne deviennent des foyers de contamination au coronavirus, alors que des clusters ont été découverts dans des lycées et collèges dans les régions du Littoral et de l’Ouest. A date, selon les chiffres communiqués le 11 décembre dernier par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr Manaouda Malachie, le Cameroun enregistre officiellement 25 087 cas positifs confirmés, dont 23 851 guérisons et 443 décès.
En rappel, d’ordinaire au mois de décembre de chaque année, les directeurs d’établissements scolaires publics et privés d’enseignement maternel organisent une cérémonie de l’arbre de Noël. Cette cérémonie marque généralement le départ des congés pour le compte du premier trimestre. Les écoliers arborant leurs beaux atours, s’illustrent par des chants, des ballets, des sketches, des déclamations de poèmes, etc., sous le regard de leurs parents et proches.
Innocent D H
C’est ce qui ressort de l’annonce faite par le Gouverneur de l’Etat de Katsina ce jeudi, 17 décembre 2020. En effet, selon les informations fournies par les autorités nigérianes hier matin, ils étaient 400 adolescents enlevés par les terroristes de la secte Boko Haram vendredi dernier.
Tenus captifs par les membres de la secte Boko Haram depuis le 11 décembre 2020, 344 élèves ont été remis aux forces de sécurité gouvernementales. Ils avaient été enlevés dans un établissement du Nord du Nigéria. L’enlèvement a été revendiqué mardi dernier par le groupe terroriste dans un message vocal.
Ces élèves qui recouvré la liberté sont en route pour la ville de Katsina depuis quelques heures, selon les indications faites par le Gouverneur Aminu Bello Masari. « Ils vont bénéficier de soins avant d’être rendus à leurs familles », rassure l’autorité. Il ajoute par ailleurs, « Nous avons récupéré la plupart des garçons, pas tous ».
Ayant appris cette bonne nouvelle, le Président nigérian, Muhammadu Buhari n’a pas tardé de tweeter, « C’est un énorme soulagement pour tout le pays et la communauté internationale ».
Lors de l'opération, les forces de sécurité ont encerclé la zone où les jeunes gens étaient détenus, avec pour instruction de ne pas tirer un seul coup de feu, a déclaré le Gouverneur de l’Etat de Katsina. Il a également précisé, « Nous avions établi un contact indirect pour nous assurer que nous pourrions procéder à la libération sans faire de mal aux enfants ».
Boko haram avait diffusé une vidéo dans laquelle on pouvait voir des dizaines de jeunes garçons, dont un expliquait qu'ils faisaient partie des centaines de lycéens de Kankara, dans le Nord-ouest du Nigeria, à avoir été enlevés dans leur lycée, vendredi dernier. Dans cette video, le groupe terroriste affirme, par la voix de ce jeune garçon, qu'ils sont 520 entre leurs mains, et que certains d'entre eux ont été tués.
Innocent D H
Chief Joseph Dion Ngute s’est rendu dans son Sud-Ouest natal le 16 décembre dernier. Le Chef du Gouvernement était allé transmettre le message de condoléances du Président de la République, trois jours après la mort en captivité du chef traditionnel, Emmanuel Ikome Ngalle.
Chief Joseph Dion Ngute était porteur du message de condoléances du Président Paul Biya à ses collègues après la mort d’Emmanuel Ikome Ngalle en captivité. Le Premier ministre (PM), Chef du Gouvernement leur a transmis : « Je viens ici aujourd’hui sur instruction du chef de l’Etat, Paul Biya, partager votre peine et vous encourager à travailler en synergie avec votre administration et votre population pour mettre fin à ces atrocités ».
A propos de la crise proprement dite qui secoue la région depuis quatre années, le PM engage les gardiens de la tradition à faire usage des moyens pacifiques pour une résolution responsable. Et c’est à juste titre qu’il exhorte ses collègues : « Nous ne pouvons résoudre nos problèmes que dans l’amour fraternel et le dialogue pacifique que le chef de l’Etat lui-même a maintes fois prescrits. C’est maintenant le moment d’agir comme une seule personne indépendamment des forces de l’Ordre public. En tant que dirigeants traditionnels, nous devons nous exprimer et mobiliser nos populations contre ce mal ».
Joseph Dion rappelle aux chefs traditionnels du Sud-Ouest la détermination du Cameroun à soutenir les initiatives pour un retour définitif de la paix. « Je peux vous assurer que le chef de l’État soutiendra toute initiative que vous prendrez dans ce sens. Nous savons que l’autorité traditionnelle fait partie de la pierre angulaire de notre gouvernance. Il est donc très regrettable qu’ils aient été profanés, pris pour cibles, enlevés et tués », ajoute-t-il.
C’est le 13 décembre que Emmanuel Ikome Ngalle, chef traditionnel de « Mille 14 » à Buea est revenu mort après un kidnapping présumé des séparatistes qui avaient pourtant libéré vifs, d’autres chefs traditionnels enlevés.
Innocent D H
C’est à l’issue des travaux du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), tenus les 14 et 15 décembre 2020 à Yaoundé.
Les coupures de connexion internet et les perturbations des communications en général sont devenues monnaies courantes au Cameroun. Il était donc de bon ton que ces problèmes constituent des points à l’ordre du jour du récent conseil d’administration de l’ART, régulateur du secteur des télécommunications dans le pays.
Au terme des travaux, il a été demandé au directeur général, « d’organiser des concertations approfondies avec les opérateurs à l’effet d’adresser des propositions au gouvernement sur l’état des réseaux de communications électroniques ouverts au public, fortement affectés par les multiples coupures de la fibre optique et de l’énergie électrique qui ont une incidence manifeste sur la qualité de service offert aux usagers des services de communications électroniques », indique le communiqué final.
C’est connu, les consommateurs se plaignent de plus en plus de la dégradation de la qualité des appels téléphoniques et des perturbations de la connexion internet quasi régulières. Les opérations de transfert par Mobile Money ne sont pas épargnées. En août dernier à Douala, la capitale économique, au cours d’un échange avec le patronat, les opérateurs de télécommunications ont décrié le fait que le régulateur ne stimule pas l’explosion des initiatives privées.
Pour leur part, ces opérateurs soulignent que les actions de régulation sont plus orientées vers les contenants (opérateurs de téléphonie, fournisseurs d’accès internet etc.) laissant de côté les autres acteurs opérant sur le segment des contenus et du cyber espace. Etaient également denoncé par les opérateurs de télécoms, le problème de l’accessibilité aux services mobiles par les opérateurs alternatifs ; la fibre optique qui présente un énorme gap entre les capacités installées et celles utilisées et bien d’autres problèmes.
Innocent D H
Le remerciement est contenu dans une sortie du député français sur son compte Twitter 16 décembre 2020. En effet, ce mercredi, Reporters sans frontières (Rsf) et l’Acaf-France ont fait un focus sur la mort du journaliste camerounais.
A la suite d’un communiqué rendu par Rsf ce mercredi faisant des révélations sur la mort de cet homme de média, Sébastien Nadot écrit sur la page de son compte Twitter : « Merci @Rsf de clarifier les faits suite à la publication des résultats de l’enquête demandée par le Président de la République Paul #Biya ».
Reporters sans frontières, l’organisme de défense des droits des journalistes indique dans son document, « Le décès du journaliste a été annoncé en juin 2020, plus de 10 mois après les faits, sa famille n’a jamais été informée. 14 audiences se sont tenues devant la justice camerounaise alors que le journaliste était déjà mort. Le journaliste serait décédé le 17 août 2019 d’une infection généralisée quelques jours après son transfert à une unité militaire alors qu’il était en parfaite santé et ne souffrait d’aucune pathologie au moment de son arrestation ».
« Le corps du journaliste n’a pas été restitué à sa famille et n’avait pas fait l’objet d’une autopsie lorsque le décès a été confirmé. Les zones d’ombres sont trop nombreuses pour que les autorités camerounaises puissent rester silencieuses », publie Rsf.
Innocent D H