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C’est à cette question que les membres de l’Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs ont organisé un atelier cette semaine, à Yaoundé.

 

Invités à cette rencontre stratégique, les pâtissiers et autres porteurs de projets, ont porté leur réflexion autour du thème : « Chaîne de valeur des farines locales panifiables au Cameroun ». Durant trois jours, il a été question pour eux de travailler entre autres,  sur la production de ces farines locales planifiables, issues du plantain, de l’igname, des pommes de terre, de la patate douce mais, beaucoup plus du manioc dont les techniques ont semblé plus familières aux participants.

 

En ouvrant les travaux, Bernard Njonga, ingénieur agronome est revenu sur les ambitions qu’ils se sont assignés, au sein de cette association, notamment : - l’identification ainsi que l’accompagnement des producteurs à la base - la mise en place des unités de transformations des tubercules – l’identification de même que l’alimentation des boulangeries et autres vendeuses de beignets en farines locales, pour la production des viennoiseries et pâtisseries – la promotion auprès des consommateurs - la capitalisation des résultats pour les potentiels investisseurs - la mise en place d’une véritable industrie des farines locales camerounaises.

 

Et, les échanges ont démontré la passion qui a animé les uns et les autres, d’autant plus que désormais, ils veulent autant que leurs moyens vont le leur permettre, de se lancer dans la production et l’exploitation de ces tubercules. Pour eux, c’est la meilleure façon de promouvoir le made in Cameroun.

 

L’aspect économique n’a pas été mis à l’écart et, les participants ont été conviés à réfléchir à propos de l’évaluation des gains sur toute la chaîne de valeur. Un sujet qui a soulevé pas mal d’interrogations et, sa compréhension ou alors son appropriation par les différents acteurs a donné lieu à une planification des activités pour les six prochains mois. A ceux là, Bernard Njonga et ses invités ont pensé à la mise en place des entreprises essentiellement porté vers la production du biogaz, grâce à  la transformation des feuilles de manioc en "Kwem".

 

Pour les accompagner, les membres de l’Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs ont bénéficié du concours du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, du ministère du Commerce. D’autres partenaires venus du secteur privé, à l’instar des  points focaux de l’usine UTRAM, de la Société Coopérative des producteurs de manioc de Ngoulemakong, des ingénieurs de la faculté d'agronomie et des sciences agricoles mais aussi, du MiISEREOR (une Œuvre de l'Église catholique en Allemagne chargée du développement).

 

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Le principal enjeu de la session parlementaire du mois de mars au Cameroun, est l’élection des présidents des deux chambres hautes que sont le Sénat et l’Assemblée nationale. Ce 14 mars, Cavaye Yeguié Djibril a été réélu pour la 27eme année consécutive.

 

Les députés se sont retrouvés ce jeudi en fin de matinée à l’hémicycle de Ngoa-Ekele à Yaoundé pour une séance plénière d’élection d’un nouveau bureau pour l’année législative 2019. Ainsi, Pour la 27ème fois d’affilée, Cavaye Yeguié Djibril, le député du parti au pouvoir RDPC, issu de la circonscription électorale du Mayo-Sava, dans l’Extrême-Nord du pays, a été reconduit par ses collègues.

L’homme de 79 ans, a récolté 118 voix sur 138 votants. Il y a eu 20 bulletins nuls. Il a fait une performance moins bonne comparativement aux 140 voix récoltées l’année dernière, mais il reste au perchoir pour l’exercice législatif 2019. A l’issue d’un scrutin supervisé par le doyen d’âge Enow Tandjong, le bureau sortant élu en 2018, a été entièrement reconduit.

Le RDPC, parti au pouvoir contrôle également le poste de 1er vice-président avec l’élection de Hilarion Etong. Sur proposition de tous les partis qui siègent a l’Assemblée nationale, l’on a aussi reconduit les cinq autres vice-présidents,  quatre questeurs et 12 secrétaires.

Les élus ont immédiatement pris fonction pour la suite de la session de mars 2019 qui sera aussi marquée par l’examen et l’adoption des projets de loi.

L’élection du bureau de l’Assemblée nationale permet donc aux parlementaires de se pencher désormais sur les textes et règlements qui leur seront soumis par le gouvernement.

Rappelons que, Cavaye Yeguié Djibril, est né le 1er janvier 1940 (79 ans) à Mada. Président de l’Assemblée nationale du Cameroun depuis 1992, il est passé par tous les postes de décision : questeur, vice-président et président. Secrétaire d’administration principal à la base, il est membre du bureau politique du RDPC.

Installé au perchoir de l’Assemblée nationale depuis de longues années, sa longévité tient évidemment au poids électoral de la province de l’extrême-Nord où il a une bonne clientèle politique mais aussi et surtout à la confiance du chef de l’Etat qui a fait tout ce temps de lui son cheval de base. Très honoré, l’honorable Cavaye Yeguié Djibril, fort de son expérience et de sa connaissance des usages parlementaires, étonne et détonne donc par sa maîtrise dans la conduite des débats dans un hémicycle où les députés de l’opposition, même minoritaires, savent donner du répondant.

 

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Une convention de partenariat a été signée mercredi à Yaoundé entre ce département ministériel et le Programme en charge de la lutte contre cette maladie.

 

Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) n’est pas seulement en charge des infrastructures. Il a aussi pour mission de participer à la prévention des fléaux sociaux en milieu urbain. C’est dans ce cadre que, mercredi à Yaoundé, le chef de ce département ministériel, Célestine Ketcha Courtes et la coordonnatrice du Programme « Vaccin social », Rose Jaji Mbah, ont signé une convention de partenariat.

Selon le journal Cameroon Tribune, cette Convention a pour objectif de sensibiliser et de vulgariser les méthodes de prévention et de lutte contre le VIH/sida et les fléaux sociaux en milieu urbain. Sur l’importance de ce partenariat, le Minhdu a expliqué que « le milieu urbain est un terreau fertile pour les fléaux tels que la toxicomanie, l’alcoolisme, le sida et les Mst. Beaucoup de jeunes en milieu urbain sont touchés par le virus du sida.

Plus de 500 décès d’enseignants sont estimés par an dans notre pays. Si rien n’est fait, notre société ne pourra plus fonctionner. Sans ces ressources, notre système éducatif volera en éclat, compromettant ainsi de façon considérable l’avenir d’une nation», a déploré Célestine Ketcha Courtes. Elle a ajouté qu’il faut adopter des méthodes fortes pour stopper ces fléaux qui gangrènent notre société. Les termes du contrat stipulent que les deux parties s’engagent à mutualiser leurs moyens humains et matériels pour éduquer, sensibiliser les jeunes en milieu urbain et éducatif sur les méfaits des Mst, du sida et des autres fléaux sociaux.

Concrètement, il sera question pour le Programme « Vaccin social », soutenu par la première dame, et logé au Centre international de Référence Chantal Biya (CIRCB), de recruter des pairs éducateurs pour sensibiliser non seulement les enseignants et les élèves, mais aussi d’aller vers les autres couches de la population camerounaise dont les commerçants, administrateurs, hommes d’affaires, hommes d’Eglises et associations.

Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain devra, dans le cadre de cet accord orienter vers son partenaire, « Vaccin social », les jeunes du terroir qui seront sensibilisés. « La tâche s’annonce dure et passionnante à la fois. Il va falloir briser les tabous qui entourent la sexualité, contourner les barrières culturelles, traditionnelles et religieuses pour réussir cette mission », a indiqué le Minhdu.

 

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C'est une scène digne des films de Nollywood à laquelle les populations du quartier Ekounou ont vécu ce mardi. Un véhicule sans son chauffeur à bord va aller percuter un autre garé dans un parking.
 
 
La scène se déroule au quartier Ekounou. Plus précisément au lieu dit "descente Gasolent" dans les encablures de 16 h. Si une telle scène ne s'était pas déroulée en pleine journée, cet affaire aurait pris une envergure bien plus mystique que ce qu'on a voulu lui conférer.
Selon les témoignages recueillis auprès des témoins de la scène, c'est un 4×4 qui serait à l'origine du drame. D'après Armand Olinga, un jeune étudiant en journalisme qui a vécu la scène, ç'aurait pu être un carnage bien plus important que ce qu'il est advenu. " Notre professeur venait juste de nous libérer question pour nous d'aller effectuer des exercices de Vox-pop.  C'est alors qu'un bruit assourdissant suivi d'un tremblement se font sentir dans l'immeuble abritant notre centre de formation professionnelle. Nous avons entendu au dehors,des cris de consternations et de stupéfactions. Il venait de se produire un accident. " 
 
Il nous décrira dans la suite les circonstances de cet accident. "En fait, il y avait cette voiture 4×4 de couleur noire garée de l'autre côté de la route. Subitement, elle a commencé à rouler. Elle a traverser la route sans chauffeur à son bord pour venir de ce côté percuter violemment le véhicule du patron de Mont Nlonako garé dans le parking."
 
Du fait de la violence de ce choc, la Toyota starlette de couleur verte a franchi la rambarde qui sépare le parking du bâtiment principal et a piqué du nez.
 
Un autre témoignage à nous servi par un benskineur que nous avons trouvé sur les lieux nous permet de nous faire une meilleure idée des circonstances de ce carambolage. En effet, il s'agit d'un véhicule garé sur une légère pente et dont le conducteur avait visiblement oublié de lever le frein à main. Quelques minutes après qu'il soit sorti de sa voiture, celle-ci a commencé à rouler. Et comme ses roues étaient braquées dans la direction de la route, le véhicule a roulé suivant l'orientation de ses roues. C'est alors qu'il s'est dirigé vers ce parking qui était de l'autre côté de la rue. Et c'est cette starlette qui va stopper la course folle de ce 4×4 noir.
 
Le bilan de ce drame fait état de deux véhicules sérieusement endommagés et une moto complètement écrasée sous le 4×4 noir. Aucune perte en vies humaines.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Tous les responsables aux niveaux stratégiques ont pris part à la réunion sécuritaire présidée lundi à Yaoundé, sur très hautes instructions du chef de l’Etat, chef des armées, par le Mindef, Joseph Beti Assomo.

 

Le haut commandement militaire camerounais s’est concerté hier à Yaoundé. A l’occasion de la première réunion de sécurité du pays pour l’année 2019, les responsables à différents niveaux de la sécurité et de la défense du pays ont dressé un état des lieux de la situation actuelle au Cameroun, formulant des analyses et tirant des conclusions qui seront adressées exclusivement au président de la République.

Une rencontre à huis-clos présidée dans la salle des Conférences de son département ministériel par Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (Mindef). A cette réunion, rapportent nos confrères de Cameroon Tribune, on notait la présence du ministre de l’Administra tion territoriale, Paul Atanga Nji, du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, des secrétaires d’Etat auprès du Mindef, Galax Etoga et Koumpa Issa, du directeur général de la Recherche extérieure,

Léopold Maxime Eko Eko, des commandants des régions militaires interarmées et de gendarmerie, ainsi que des proches collaborateurs militaires du chef de l’Etat, dont le général de division, directeur de la sécurité présidentielle, Ivo Desancio Yenwo et le chef d’état-major particulier, le gé néral de brigade aérienne Emmanuel Amougou. Dans son propos liminaire, le Mindef a dressé un état sommaire de la situation dans les régions qui connaissent quelques crises.

D’abord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui restent marquées par de «violentes convulsions sécuritaires, charriées par les menées des irrédentistes sécessionnistes et entrepreneurs du crime». Des souffrances combattues avec courage, abnégation et professionnalisme par les forces de défense et de sécurité qui ne se laissent pas prendre au piège tendant à jeter l’anathème sur elles. Surtout qu’elles devront toujours sanctionner tout acte d’indiscipline contraire au règlement militaire. Dans l’Extrême-Nord, «Boko Haram continue à se manifester par des vols, pillages et tueries qui rappellent le chant du cygne », explique le Mindef.

Par ailleurs, dans l’Adamaoua, les instructions données par le chef de l’Etat pour tordre le cou au phénomène du vol de bétail et de prise d’otages avec demande de rançon « sont énergiquement mises en œuvre par les forces de défense et de sécurité en étroite synergie avec les autorités administratives et les populations ». Enfin, à la frontière Est du pays, la vigilance reste accrue.

En effet, subsistent des soubresauts qui secouent la République centrafricaine voisine. Un pays où le Cameroun dispose déjà d’un bataillon de casques bleus dans le cadre de l’opération de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)

 

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C’est la quintessence d’une étude menée dans le cadre de la présentation de l’indice de perception de la communication digitale au Cameroun, dont les résultats ont été rendus publics ce lundi à Yaoundé.

 

Il s’agit d’un document de deux cent quatre vingt douze (292) pages, publié par le cabinet Knowledge Consulting et, qui, au cours des derniers mois, a démontré) partir d’une enquête que sur cent institutions et trente neuf personnalités publiques, le pays enregistre un indice global de 38.17/100 des institutions qui pratiquent la communication institutionnelle digitale tandis que l’on enregistre 38.1/100 dans la catégorie des personnalités.

Pour l’un des experts du cabinet Knowledge Consulting : « Il est évident que ces performances traduisent la distance, les 3/5, qui sépare le Cameroun de l’objectif idéal de voir notre pays, s’arrimer aux pratiques modernes de la communication du temps présent ».

De manière plus précise, la présentation de ce lundi a permis aux participants de se rendre compte que trois institutions sortent du lot et, elles sont perçues comme celles qui s’arriment véritablement à la communication des temps modernes : La présidence de la république (88.08/100), la Caisse nationale de prévoyance sociale (78.40/100) et enfin l’Agence de régulation des télécommunications (78.40/100).

Quant aux onze dernières institutions du classement enregistrent chacune 2.8/100. L’on retrouve, entre autres la Cour suprême et le Conseil constitutionnel.

 

Quid des personnalités

Le Président de la République Paul Biya est en tête, avec 81.25/100. Juste après lui, viennent les ministres Joseph Le (65.62/100) et Issa Tchiroma Bakary (62.50/100). Par contre, les ministres Gabriel Mbairobe et Ibrahim Talba Malla qui arrivent à la fin du classement ne pointent que 3.12/100. L’on apprend que L’Indice de Perception de la Communication Digitale est réalisé pour la catégorie institutions, autour de trois composantes, notamment le site web, les réseaux sociaux et enfin, le e-réputation.

Le rapport sur l’Indice de Perception de la Communication Digitale (IPCD) part d’un constat : les institutions et personnalités publiques au Cameroun utilisent très peu ou mal les médias sociaux. Ces nouveaux médias, faut-il le rappeler, sont de puissants vecteurs, de véritables autoroutes de l’information. La nature ayant horreur du vide, l’une des conséquences de l’absence des institutions sur la toile est la prolifération des « fake news ». Jusque-là, la communication institutionnelle au Cameroun reste défensive. Or, les médias sociaux offre une porte pour être offensif. Outre le fait que l’accès à l’information est un droit de l’homme, le peuple camerounais a désormais soif de participer à la gestion de la chose publique. Il veut être informé. Il veut donner son avis. Il veut contribuer. C’est son droit le plus absolu.

 

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Bernadette Mebe Ngo’o a rejoint son époux  Edgard Alain Mebe Ngo'o,  l’ancien ministre de la Défense et ses co-accusés à la prison centrale de Yaoundé ce lundi.

 

Après Alain Edgard Alain Mebe Ngo'o,  l’ancien ministre de la défense et ses co-accusés,  placés  en détention provisoire, vendredi dernier  par le Procureur général près le Tribunal Criminel spécial (TCS), à la Prison centrale de Yaoundé à Kondengui, son épouse, Bernadette Mebe Ngo’o  a été écrouée ce lundi 11 mars 2019. Bernadette Minja Nkoulou, épouse Mebe Ngo’o a été placée en garde à vue le 8 mars dernier au TCS. Elle revenait  d’un court séjour dans une  clinique privée de Yaoundé  qui l’avait accueillie suite à un malaise cardiaque au cours de son audition au Tcs  le 4 mars dernier.

Le couple  Mebe Ngo'o et leurs  co-accusés, le Colonel Joel Mboutou, ancien attaché de défense du Cameroun au Maroc, Maxime Mbangue, l’ex-Conseiller Technique au ministère de la Défense et ancien inspecteur du Trésor en service au ministère des Finances et Victor Emmanuel Menye,  le directeur général adjoint de la banque SCB Cameroun, la filiale locale du groupe bancaire marocain, Attijariwafa Bank, sont soupçonnés  de « malversations financières », dans le cadre de de l’affaire Magforce, du nom d'une entreprise française qui aurait surfacturé  des équipements militaires livrés au Cameroun à l'époque où Edgard Alain Mebe Ngo'o était ministre de la Défense. Une affaire de  près  de 4,5 milliards de Fcfa.

Toujours dans le cadre de  cette affaire,  deux fils de Mebe Ngo’o et trois majordomes ont également été entendus vendredi dernier au TCS. Encore en liberté, ils seront une fois de plus auditionnés le 11 mars prochain. Ils sont tous soupçonnés de détournement de fonds publics dans cette  affaire d’achat de matériels militaires.

Selon, l’hebdomadaire Jeune Afrique en kiosque cette semaine, la justice espagnole aussi est aux trousses de l’ancien  directeur du cabinet civil de la présidence de la République. Ce magazine indique qu’il a été « longuement interrogé au sujet de l’affaire dite Defex, du nom d’une entreprise espagnole ayant passé des contrats avec le Cameroun en 2010 et 2011 », sur la demande du juge espagnol José de la Mata.

 

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La raison de cette crainte exprimée par l’un des conseils du leader sécessionniste et ses compagnons est l’affectation il y’a peu, d’un des juges en charge de ce dossier.

 

Le 07 mars dernier s’est tenue une audience du procès des leaders sécessionnistes au tribunal militaire de Yaoundé. Cette dernière a été renvoyée au 29 du mois en cours au motif d’une composition irrégulière du  tribunal. Celle-ci fait suite à des nominations étant intervenues au sein du ministère de la Défense le 6 mars dernier. Ces dernières ont vu Michel Mem, colonel magistrat à la tête de la collégialité des juges charger de juger Ayuk Tabe et compagnie être affecté à Buea dans la Région du Sud-ouest. A ce jour, son remplaçant n’a pas encore pris fonction.

Ceci a été l’occasion pour la défense des leaders sécessionnistes d’effectuer une sortie médiatique dans laquelle elle se montre agacée et fait plus ou moins dans la surenchère lorsqu'elle accuse la collégialité de refuser aux avocats de défendre leurs clients. Me Christopher Ndong, l’un des conseils d’Ayuk Tabe et Cie, qui s’est dit gêné par cette situation déclare : « Nous constatons qu’un des trois juges a été affecté mais les avocats avaient préparé la récusation du panel pour leur partialité ».

Partialité avérée ou supposée, Pour Me Ndong, cette dernière se fonde sur le fait que les juges refusent de prendre l’appel fait par la défense au sujet de la nationalité camerounaise attribuée aux séparatistes par le collège des juges alors que les documents de l’ONU prouvent qu’ils sont des refugiés au Nigeria et qu’a ce titre le tribunal militaire est incompétent pour les juger. Cette position de la défense n’a pas manqué de susciter des interrogations dans l’opinion public. Avoir un statut de réfugié dans un pays tiers déchoit un individu de sa nationalité ? Telle est question qui revient dans les débats qui ont cours.

C’est un fait, avec l’affectation du colonel magistrat Michel Mem à Buea, ce procès sera retardé composition d’une nouvelle collégialité oblige. Plus encore, il faudra du temps au nouveau juge pour s’imprégner  du dossier afin d’être à même d’entendre toutes les parties. Pour rappel, ce procès contre Ayuk Tabe et compagnie a été ouvert en octobre 2018, soit dix mois après l’arrestation de ces derniers au Nigéria. Ils sont poursuivis entre autre pour sécession et terrorisme. Ils encourent la peine capitale si d’aventure ses charges sont retenues contre eux.

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Après celle de novembre 2018, Le Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNES) du Cameroun a de nouveau annoncé une grève d’une semaine dans les universités d’État. La décision de faire grève a été prise le 8 mars dernier, au terme d’une réunion « extraordinaire » du Bureau exécutif national du SYNES qui s’est achevée vendredi à Yaoundé.

 

Les enseignants des universités d’Etat ne sont pas contents. Ils entendent le faire savoir à travers une grève d’une semaine.  Une décision prise le 8 mars dernier, au terme d’une réunion « extraordinaire » du Bureau exécutif national du SYNES qui s’est achevée vendredi à Yaoundé.

Trois raisons constatées lors de cette rencontre justifient la colère du corps des enseignants du supérieur. Il s’agit de la gestion « toujours opaque » du compte d’affectation spéciale de la prime de modernisation à la recherche ; le non-paiement en date de la quatrième tranche de la prime de modernisation de la recherche « malgré le préavis de grève déposé le 22 janvier » au ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun; et en fin « l’insécurité persistante dans les campus des universités de Bamenda et de Buea », respectivement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Insécurité due à la crise anglophone qui secoue ces régions du Cameroun depuis fin 2016.

Le SYNES lance cette « grève d’avertissement ». Celle-ci consiste en l’arrêt des enseignements : cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques et examens de contrôle continu  durant une semaine. Selon le magazine « Journal du Cameroun », le Bureau exécutif national dit n’avoir pas pu déposer le mot d’ordre de grève, car  la réunion de vendredi s’est terminée à 19h, et à cette heure-là, les bureaux ne sont plus ouverts. Il va donc  le déposer ce lundi 11 mars 2019.

Toujours selon le magazine, au ministère de l’Enseignement supérieur, l’on informe que ce département est bel et bien au courant de la grève annoncée, et que le mot d’ordre de grève est émis par le SYNES, bureau de Douala.  « Le directeur de la promotion du dialogue au ministère de l’Enseignement supérieur est en pourparlers avec les syndicalistes », assure Jean Paul Mbia, le chargé de la Communication. « Une réunion est prévue à Douala aujourd’hui 11 mars », ajoute-t-il.

Le Cameroun compte actuellement huit universités d’État, dont deux dans la région du Centre. On espère pour le bien des apprenants qu’une solution va être trouvée à tant pour éviter cette grève et par là, des éventuelles perturbations dans le déroulement des programmes.

 

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Après son « Dab légendaire » aux Canal 2’Or 2017  sur le son du jeune artiste Ténor,  la première dame s’est laissée aller samedi 9 mars 2019, sur le titre à succès « ça déjà commencé » de Nyangono du Sud. "Wayayouille !"

 

Invitée spéciale de la 12ème édition des Canal d’or qui s’est tenu au Palais des congrès de Yaoundé le 9 mars 2019, la première dame se sera une nouvelle fois distinguée. En effet, on a encore en mémoire ses selfies avec les Lionnes Indomptables, puis avec les Lions champions d’Afrique, son Dab monumental sur le son de Ténor et maintenant le « foup fap » avec le "lion du Sud" qui rejoint sa collection.

C’est un phénomène auquel personne ne résiste, même pas Chantal Biya. Comme Ténor il y a deux ans, Nyangono du Sud est celui qui a fait danser la première dame du Cameroun ainsi que tous les invités qui étaient présents aux Canal 2’Or 2019. Il a même eu droit à un standing d’ovations accompagné des « wayayouille » venant de part et d’autre de l’assistance. On a eu droit a un show « Très très dévastatrice » comme lui même aime à le dire.

Un moment mythique qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive sur les réseaux sociaux. Ainsi, la première dame renforce l’idée selon laquelle elle est dans la mouvance des rythmes de la jeunesse.

Si Tatchum Nyangono A.K.A Nyangono du Sud en était encore la risée de tout le monde sur les réseaux sociaux il y a peu, il est actuellement un phénomène irrésistible, une « mascotte » de la musique camerounaise. En effet,  depuis quelques semaines, grâce notamment à une communication bien pensée, le propriétaire des Etablissements Nyangono est devenu l’artiste que tout le monde s’arrache.

Il fascine tout autant par son look vestimentaire que par son déhanché hors du commun. Pour jauger sa côte de popularité croissante, Nyangono donne un concert au Palais des Sports de Yaoundé le 30 mars prochain. Une situation inimaginable il y a quelques mois en arrière. Comme quoi, le succès ouvre toutes les portes.

Les Canal 2’Or Acte 12 ont été marqués par de beaux moments mais surtout par le passage de Nyangono qui restera certainement gravé dans les mémoires et dans les cœurs de plusieurs camerounais.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01