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L’annonce est de l’Agence de promotion des Petites et Moyennes entreprises (APME). En effet, elle informe avoir présélectionné 30 entreprises locales des secteurs de l’agroalimentaire et du cosmétique dans le cadre de son programme dénommé Cameroon Food Packaging and Quality (Campack-Q).

 

L’initiative portée par l’Agence de Promotion des Petites et Moyennes entreprises, a pour objectif principal, d’améliorer l’accès des produits made in Cameroon aux marchés local et extérieur. De sources officielles, l’on apprend que le marketing et l’étiquetage ont été identifiés au terme d’une étude comme étant les principaux obstacles à l’accès au marché des produits locaux.

A travers cet accompagnement, il est attendu que les entreprises bénéficiaires gagnent des parts de marché supplémentaires, non seulement grâce à une visibilité désormais accrue, mais surtout à travers des produits de qualité présentés aux consommateurs.

Pour le directeur général de l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises, Louis Marie Badga, il faut que les PME camerounaises soient davantage compétitives sur le marché national et même international. « Avec la zone de libre-échange continentale (Zlecaf), il faut qu’on prépare déjà à occuper notre marché et à conquérir d’autres », soutient le DG de l’APME.

Rappelons par ailleurs que dans sa dynamique d’accompagnement des PME au Cameroun, l’Agence s’est engagée depuis avril 2020 dans la dématérialisation de ses services de conseils en stratégie pour aider les entrepreneurs. Ainsi, à partir du site www.apme.cm, les promoteurs de petites et moyennes entreprises bénéficient des conseils en stratégie pour faire face à la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 qui affecte leurs activités.

Innocent D H

Published in Entreprises

Ce sera à la faveur à la faveur du premier salon virtuel dédié à l’industrie agroalimentaire « The FoodEshow » qui tient sa deuxième édition. L’évènement en ligne de mire, va réunir pendant quatre jours des exposants et experts issus des 5 continents et représentatifs des divers secteurs de l’agroalimentaire.

 

L’Afrique sera au cœur de cette deuxième édition de The FoodEshow du 9 au 12 mars prochain. Il s’agit ainsi, d’une édition qui met en avant l’Afrique, terre promise de l’industrie alimentaire avec ses différentes opportunités d’investissement, grâce à un partenariat avec AUDA-NEPAD. Une approche basée sur l’expérience personnalisée et orientée résultats, à l’aide d’outils de connaissance clients et de l’usage de l’intelligence artificielle. C’est un programme sur 4 jours axé sur les stratégies de développement international et l’innovation, en misant sur le digital et la data.

Dans la lignée de l’édition précédente, la deuxième édition de cet évènement propose un programme attractif conçu pour faire aboutir à des partenariats grâce à la participation de gros acheteurs. L’Afrique qui représente une grande opportunité de croissance pour les opérateurs du secteur, fera l’objet d’une attention particulière.

L’Afrique : le nouvel eldorado de l’alimentaire

L’Afrique sera donc au cœur de cette édition de The FoodEshow. Pour ce faire, un sous thème sera dédié aux opportunités qu’offre le continent pour les investisseurs du secteur grâce à son immense potentiel de production agricole et la hausse rapide des importations de produits alimentaires qui s’y opèrent depuis quelques années. Sont annoncés, des partenariats avec différentes institutions. Ce qui permettra notamment à celui initié cette année avec l’Agence de planification et de coordination de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD). Celle-ci présentera son initiative Grow Africa dédiée aux entreprises privées dans l’agribusiness en Afrique. Par ailleurs, l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) présentera, pour la deuxième année consécutive, le potentiel du Maroc par le biais d’un pavillon incluant 35 stands d’entreprises.

La deuxième édition de The FoodEshow est pensée pour offrir une expérience optimale et plus personnalisée grâce à l’intelligence artificielle. Les participants peuvent ainsi accéder à la dernière technologie sur la transformation alimentaire, la conservation, l’emballage entre autres, à des ateliers de formation en branding, veille réglementaire et marchés, ainsi s’ouvrir à d’autres expertises pour développer leurs affaires.

La 2ème édition de The FoodEshow se tiendra sur 4 jours au lieu de 2 comme celle précédente pour toujours plus de partage et de collaboration. L’accélération des stratégies de développement international, est l’axe principal de cette édition avec au programme plus de 40 sessions de tables rondes, d’ateliers de formation en branding ou marketing, d’interviews, et de démos marquées par des pauses gourmandes. Comment exporter en Europe, faire du e-commerce en Europe ; social celling etc.

« 2020 mis à rude épreuve les échanges internationaux. Tous les secteurs sont concernés ssnotamment l’agroalimentaire et il a fallu réinventer le modèle de développement international. L’objectif de cette deuxième édition de The FoodEshow est de permettre aux participants de découvrir les nouvelles pratiques du marché et d’en discuter », explique Heuda Guessous, co-organisatrice de l’évènement.

Innocent D H

Published in Agro-Industrie

Plusieurs produits dont ceux des filières bois, textile et agroalimentaire présenteront bientôt des normes pour booster leur compétitivité sur le marché régional et mondial.

 

Une rencontre pour poser les bases de cette normalisation a eu lieu mardi dernier entre le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), l’Agence des normes et de la qualité, les groupements d’artisans et d’autres acteurs. Une rencontre dont l’objectif est la normalisation de certains produits artisanaux afin d’améliorer leur compétitivité et leur productivité et améliorer les retombées du secteur.

D’après des données délivrées par le Minpmeesa, et relayées par Cameroon Tribune, la valeur des exportations des produits artisanaux de la filière bois est comprise entre 60 000 F et 35 millions de F alors que celle de la filière textile varie de 3 280 à 495 909 500 F. Selon la direction de l’Artisanat du Minpmessa, ce constat est lié à l’insuffisance de professionnalisme pour un secteur qui compte environ 70 000 pratiquants, dont 80% exercent encore dans l’informel.

« C’est dans ce contexte qu’en collaboration avec l’agence de normalisation. Nous avons lancé ce processus qui n’est que la première marche de toute une démarche visant à doter nos artisans de normes mais surtout que ces normes définissent des standards en matière de production et répondent aussi aux normes internationales qui existent en matière d’artisanat», explique le ministre Achille Bassilekin III. 

Il est aussi question, apprend-on, de permettre aux artisans de présenter une production à la hauteur des attentes des consommateurs et surtout que l’artisanat camerounais soit présent sur les marchés régionaux et mondiaux de manière à générer avantage de devises pour notre économie et ainsi enclencher une dynamique des transferts des technologies, espère le ministre. 

En effet, le processus de normalisation rendra la production artisanale camerounaise plus compétitive. « Il nous permettra de vendre à l’international et de mettre sur le marché des produits qui répondent aux normes », explique Hélène Mapoko, déléguée de la filière bois au groupement interprofessionnel des artisans.

Sont concernés par ce processus, les produits des filières bois (mobilier scolaire, mobilier de bureau, mobilier de maison, ouvrage dans les Btp, etc), textile et cuir (pantalons, robes, samaras, babouches, sacs en fibres naturelles, vêtements traditionnels, etc.), et agroalimentaire (huile végétale de Nîmes et de sésame, produits séchés, bâtons de manioc, tapioca…)

Ces produits, indique Mercy Afa Nanji, directeur de l’artisanat au Minpmeesa, ont été sélectionnés sur la base de plusieurs critères, notamment la disponibilité et l’accessibilité de la matière première, l’accès à la commande publique, les produits non dangereux à la santé, la consommation massive, entre autres. 

Otric N.

Published in Economie

C’est à cette question que les membres de l’Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs ont organisé un atelier cette semaine, à Yaoundé.

 

Invités à cette rencontre stratégique, les pâtissiers et autres porteurs de projets, ont porté leur réflexion autour du thème : « Chaîne de valeur des farines locales panifiables au Cameroun ». Durant trois jours, il a été question pour eux de travailler entre autres,  sur la production de ces farines locales planifiables, issues du plantain, de l’igname, des pommes de terre, de la patate douce mais, beaucoup plus du manioc dont les techniques ont semblé plus familières aux participants.

 

En ouvrant les travaux, Bernard Njonga, ingénieur agronome est revenu sur les ambitions qu’ils se sont assignés, au sein de cette association, notamment : - l’identification ainsi que l’accompagnement des producteurs à la base - la mise en place des unités de transformations des tubercules – l’identification de même que l’alimentation des boulangeries et autres vendeuses de beignets en farines locales, pour la production des viennoiseries et pâtisseries – la promotion auprès des consommateurs - la capitalisation des résultats pour les potentiels investisseurs - la mise en place d’une véritable industrie des farines locales camerounaises.

 

Et, les échanges ont démontré la passion qui a animé les uns et les autres, d’autant plus que désormais, ils veulent autant que leurs moyens vont le leur permettre, de se lancer dans la production et l’exploitation de ces tubercules. Pour eux, c’est la meilleure façon de promouvoir le made in Cameroun.

 

L’aspect économique n’a pas été mis à l’écart et, les participants ont été conviés à réfléchir à propos de l’évaluation des gains sur toute la chaîne de valeur. Un sujet qui a soulevé pas mal d’interrogations et, sa compréhension ou alors son appropriation par les différents acteurs a donné lieu à une planification des activités pour les six prochains mois. A ceux là, Bernard Njonga et ses invités ont pensé à la mise en place des entreprises essentiellement porté vers la production du biogaz, grâce à  la transformation des feuilles de manioc en "Kwem".

 

Pour les accompagner, les membres de l’Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs ont bénéficié du concours du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, du ministère du Commerce. D’autres partenaires venus du secteur privé, à l’instar des  points focaux de l’usine UTRAM, de la Société Coopérative des producteurs de manioc de Ngoulemakong, des ingénieurs de la faculté d'agronomie et des sciences agricoles mais aussi, du MiISEREOR (une Œuvre de l'Église catholique en Allemagne chargée du développement).

 

Published in Santé






Sunday, 05 June 2022 11:01