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Herman Bertrand Assiga Ebana a été installé dans ses fonctions vendredi, 7 juin 2019 par le délégué du gouvernement, Gilbert Tsimi Evouna.

 

Le nouveau secrétaire général de la communauté urbaine de Yaoundé (CUY), Herman Bertrand Assiga Ebana, a officiellement été installé dans ses fonctions vendredi, 7 juin 2019. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le patron des lieux, Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la Cuy, dans la salle de délibération de l’hôtel de ville de Yaoundé.

 

Rappelons que c’est par un arrêté présidentiel du 24 mai dernier que Herman Bertrand Assiga Ebana est informé de sa nomination à ce poste. Cet administrateur civil principal de 49 ans, précédemment secrétaire général des services du gouverneur de la région de l’Extrême Nord succède ainsi à Eloi Gabriel Essoa, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

 

Ses missions, Assiga Ebana les maîtrise trop bien. Pour lui, c’est tout simplement une continuité des expériences acquises. Bénéficiant du soutien de l'encadrement de la hiérarchie, l'ancien Secrétaire général des services du gouverneur de la région de l'Extrême-Nord mesure l'ampleur de la tâche qui l'incombe désormais.

 

« Il y a beaucoup de similitudes entre les missions d’une autorité administrative et celles de secrétaire général de la Cuy. Je me retrouve dans mon rôle et je reste toujours au commandement territorial pour m’occuper des problèmes des populations camerounaises et en particulier celles de la Communauté urbaine de Yaoundé, mon village. Donc c'est un grand défi à relever car j'aurais affaire aux miens », a-t-il confié. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.

 

Le natif de Nkol Nguié dans l’arrondissement de Yaoundé III dit retrouver sa terre natale et remercie ceux qui l’ont porté à ce poste. Le chef de cette institution, a promis de lui apporter un soutien inconditionnel dans l’exercice de ses fonctions.

 

Lire aussi : Le nouveau Secrétaire général de la Communauté urbaine de Douala en poste 

 

« Je voudrais exprimer tout d'abord ma gratitude au Président de la République qui a bien voulu m'élever au rang de Secrétaire général de la Communauté urbaine de Yaoundé, bien évidemment avec la bénédiction du ministre de la Décentralisation et du développement local et du Délégué du gouvernement ».

 

La communauté urbaine de Yaoundé est une collectivité territoriale décentralisée qui gère sous la tutelle de l’État camerounais, les affaires locales en vue d’assurer le développement économique social et culturel des populations de la ville de Yaoundé.

 

La loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 modifie le régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais qui crée également 06 communes urbaines d'arrondissement dotées de conseils municipaux élus. 

 

Aujourd'hui, Yaoundé compte 07 communes d'arrondissement. Il faut noter que la loi no 015 du 15 juillet 1987 qui fixait les compétences de la communauté urbaine a été abrogée par la nouvelle loi no 2004 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes.

 

Otric N.

 

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“ouuuu sorcier, vieux père sorcier, tu n’as pas honte?”. C’est ainsi qu’ un vieil homme a été hué aux premières heures de ce mercredi, à quelques mètres de l’entrée du marché de Mvog Ada dans la ville de Yaoundé, région du Centre au Cameroun. Rien ne lui aura été épargné. Insultes, coups de pieds et autres.

 

Que s’est – il passé ?

Il y’a quelques jours, cet homme qui répare les parapluies et autres bricoles a accusé un jeune enfant d’être l’auteur d’un vol dont il se dit victime. Il a affirmé que son matériel de travail a été détruit et la marchandise des clients emportés. Très en colère, il aurait proféré des menaces de mort à l’encontre de l’adolescent qui est décédé quarante huit heures plus tard.

 

Coup de sort ou conséquences de la menace du vieil homme, nul ne saurait le dire mais, c’est vers lui que se sont tournés les soupçons : “Nous savons que c’est lui, c’est un vieux sorcier. Chaque fois qu’il se passe quelque chose d’anormal dans son secteur, il n’est jamais loin mais, il n’avait jamais assassiné quelqu’un…”.

 

A la question de savoir si l’adolescent avait été conduit dans un hôpital ou alors, il avait été bénéficié d’une autopsie pratiquée par un médecin légiste, la réponse est surprenante : “ Donc il y’a les médecins légistes au Cameroun ? En tout cas, la famille n’est certainement pas au courant. Elle n’a même pas fait appel à la police ou à la gendarmerie. Ce sorcier a promis de liquider l’enfant qui n’est pas connu comme un voleur. Il se débrouillait à faire son pousse pousse ici au marché, maintenant, le voilà qui s’en va…”.

 

Considéré comme le meurtrier, des personnes se sont donc rendues devant sa boutique ce matin et l’ont patiemment attendu. Elles lui sont tombées dessus sans avertissement et l’homme qui a été sauvé grâce à un appel lancé aux forces de maintien de l’ordre a été conduit dans un centre hospitalier, en attendant la suite.

 

Victime ou non d’une justice populaire ?

Seules les enquêtes pourront le définir. Toujours est–il que la scène de ce jour repose la problématique de ce phénomène qu’on croyait bannit dans la cité capitale politique camerounaise.

Comment peut-on s’en prendre à un individu en utilisant comme seul prétexte, ses propos? Qu’est ce qui pourrait justifier cette “ soif du sang” qui semble de plus en plus habiter certains camerounais, qui n’hésitent pas à ôter la vie et à se vanter de l’avoir fait ?

 

Il est aussi évident que cet incident qui peut coûter la vie à la victime est le fait des propos tenus alors qu’il était en colère. Peut être que s’il avait pu se maîtriser, la mort de ce jeune homme ne lui aurait pas été attribuée.

Les enquêteurs se sont saisis du problème et, les résultats sont attendus. On craint néanmoins une descente des forces de maintien de l’ordre dans ce marché, pour emmener ceux qui ont participé à ce “ lynchage”.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Du 10 au 13 juin 2019, le Cercle de Réflexion et d’Echange des Dirigeants des Administrations fiscales (CREDAF) organise, en partenariat avec la Direction générale des Impôts du Cameroun, sa 34ème conférence annuelle à Yaoundé, sur le thème « Le numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale ».

 

Les 34 ème assises  du CREDAF qui ont été lancées hier lundi dans la ville de Yaoundé, se poursuivent ce jour et s’achèveront jeudi 13 juin 2019. Selon le Bihebdomadaire « Repères » en Kiosque hier lundi, l’objectif principal de ces concertations est de poser les bases des transformations nécessaires des administrations fiscales, qui dans un souci d’efficacité, doivent impérativement adapter leurs méthodes de travail pour l’arrimer au numérique.

 

Ainsi, pour le directeur Général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, la numérisation de l’administration fiscale est d’une urgente nécessité. Car, « c’est un enjeu d’amélioration de la mobilisation des ressources internes des Etats, qui est une préoccupation constante des autorités publiques », a-t-il indiqué.

 

Du même avis que le Directeur Général des Impôts, Roland Atanga Fongue chef de la division de la législation et des relations fiscales internationales de la Direction Générale des Impôts (DGI) pense que « les travaux du CREDAF vont permettre au Cameroun d’accélérer le train de mesures déjà mises en place. Il y aura une sorte de mutualisation avec ce qui se fait ailleurs en termes de numérique, pour faire en sorte que nous puissions bénéficier des avancées enregistrées dans d’autres pays, et mettre en place de nouvelle dynamiques pour aller un peu plus loin dans les reformes qui son mise en place à la DGI » 

 

Rappelons que, l’objectif du CREDAF est de réunir les administrations fiscales francophones pour échanger sur des problématiques qui ont un intérêt pour l’ensemble des pays membres, et de déterminer ensemble des bonnes pratiques en matière d’administration. Mais aussi de rendre un service de qualité aux contribuables. Le CREDAF est aussi et surtout un cadre privilégié d’échange d’expériences, de mutualisation des bonnes pratiques et d’opportunité d’approfondir ou de mettre en place des coopérations régionales et internationales. Le tout dans un esprit de convivialité et de fraternité reconnu de tous. Le CREDAF accompagne ainsi ses pays membres dans leur démarche de modernisation et de performance, avec le souci constant du respect des droits et des devoirs de chacun, administration et contribuables, dans un contexte international en évolution permanente.

 

Ainsi, aux côtés des pays membres du CREDAF (30 pays d’expression française, situés sur 4 continents), participeront à cet événement des représentants de pays invités et de plusieurs organisations internationales.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Patrick Nganguet, jeune commerçant résidant au quartier Carrière à Yaoundé, est sorti de sa maison vendredi dernier en disant à son épouse qu’il va juste faire un tour. Lundi, celle-ci reçoit un coup de fil qui l’informe que son époux est enterré au cimetière de Soa

 

C’est la consternation totale au sein de cette famille. Personne ne parvient à expliquer ce qui se passe, depuis que madame Nganguet, a reçu cet appel qui lui annonce brusquement le décès et l’inhumation de son époux. La maman de Patrick est inconsolable, elle qui pensait que c’est son fils qui allait la raccompagner à sa dernière demeure. Elle le perd dans des circonstances troubles et, on lui refuse même le droit de lui accorder des obsèques dignes. Que dire de ses enfants ?

 

Que lui est – il arrivé ?

 

D’après le témoignage d’une proche de la famille, appelée samedi dès les premières heures du jour, par sa belle sœur qui lui dit que son frère a passé la nuit en dehors du domicile conjugal, ce qui lui est rarement arrivé : « Il est sorti vers 15h, en prenant ses téléphones et sa carte nationale d’identité. Il lui a dit ainsi qu’à leurs enfants qu’il allait juste se dégourdir les jambes, d’autant plus qu’il sortait d’une maladie qui l’avait affaibli. Sa femme me dit qu’elle a laissé la porte ouverte, pour qu’il puisse entrer à son retour et elle est allée au lit. Mais, réveillée brusquement vers trois heures du matin, elle se rend compte que son homme n’est pas revenu. Elle a en vain tenté de l’appeler mais, aucun de ses numéros ne passe… ».

 

Les recherches commencent samedi matin jusqu’au terrible coup de fil

 

« Nous avons fait le tour des domiciles de ses amis, nous nous sommes rendues dans les hôpitaux de Yaoundé, nous avons appelé mais, personne, nous ne l’avons pas retrouvé et Patrick répondait toujours aux abonnés absents… ».

 

S’il fallait rédiger un scénario pour un film d’horreur, ceux qui sont en charge de le faire auraient eu de quoi s’inspirer.  Après un week–end angoissant, son épouse reçoit un coup de fil lundi en mi journée, qui la prévient que le corps de son mari a été retrouvé au lac municipal et, le temps que la famille arrive sur les lieux, on leur fait savoir que la communauté urbaine n’a pu les attendre et que le corps a été enterré à Soa… ».  

 

Ils entreprennent dès lors les démarches, pour l’exhumation de leur parent qu’ils veulent ramener dans son village natal. Ce qui leur est refusé : « Quand nous arrivons à la mairie d’Efoulan, après avoir fait un tour à Tsinga, une femme nous dit qu’elle a pris les photos et que le corps de Patrick était en état de décomposition très avancée. Mais, quand nous regardons de plus près, c’est comme si on a enlevé son sexe… ».

 

Et d’ajouter : « C’est la même femme qui nous dit que Patrick a été pris pour un bandit qui fuyait la police et qu’on a tiré sur lui. C’est ce coup de feu qui a fait en sorte qu’il tombe dans le lac… ».

 

Incompréhension totale des proches de Patrick Nganguet

 

Des versions qui sont incomprises par les membres de cette famille et qui n’expliquent pas l’empressement mis par ceux qui ont inhumé le corps de ce jeune commerçant : « Nous sommes dépassés, on ne comprend rien. Nous sommes sur les réseaux sociaux et, parfois, on a vu les cadavres des personnes retrouvées conduits dans les morgues. Il avait ses téléphones sur lui, pourquoi ne pas appeler, quitte à ce que nous remboursons après ? Pourquoi l’enterrer en l’absence de sa famille alors que c’est depuis vendredi seulement qu’il a disparu…? », s'interroge sa famille.

 

On leur a finalement réclamé la somme de trois cent mille pour reprendre leur cadavre, une demande à laquelle ils ont souscrit, et pourtant : « Nous sommes allés voir le gardien, qui nous dit que exhumer le corps, ce n’est pas comme nous on pense là. La procédure est tellement longue. Que toutes les autorités qui ont signé doivent être présentes, en plus d’un médecin légiste... ».

 

Aux dernières nouvelles, la famille a fait appel à un avocat pour que leur soit restitué le corps de Patrick  Nganguet.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Les championnes d’Afrique en titre de volleyball, sont arrivées à Yaoundé ce mardi dans le cadre de leur participation aux Eliminatoires des Jeux africains dans la Zone 4, qui auront lieu le vendredi 31 mai et le samedi, 1er juin à Yaoundé.

 

Les Lionnes Indomptables de volleyball ont foulé le sol camerounais ce mardi 28 mai 2019 dans la soirée,  via l'Aéroport International de Yaoundé-Nsimalen. Après près  de deux semaines de préparation en France, les championnes d’Afrique de titre de volleyball sont venues communier  avec leur public dans le cadre des Éliminatoires pour les  Jeux africains dans la zone 4. Les filles de Jean René Akono vont souffler pendant deux jours avant d’affronter la République démocratique du Congo, son unique adversaire,  vendredi prochain, 31 mai, pour le compte du  match aller de ces éliminatoires au palais polyvalent des sports de Yaoundé. Le duel retour aura lieu le lendemain. Le vainqueur de cette double confrontation représentera l’Afrique Centrale  aux Jeux africains prévus du 19 au 31 août 2019 au Maroc.

 

La Délégation congolaise est attendue au Cameroun jeudi prochain.  Seuls le Cameroun et la Rdc ont finalement confirmé leur participation  ce tournoi.  Le Congo Brazzaville a désisté à la dernière minute. A en croire la Fédération camerounaise de Volleyball (Fecavolley), toutes les conditions sont réunies pour une meilleure organisation de la compétition. « Les  orientations ont été données par le ministre des Sports et de l’éducation physique qui voudrait une organisation réussie et la qualification de l’équipe nationale du Cameroun. Je crois qu’au niveau du Comité qui a été mis en place tout se passe bien. Nous travaillons en parfaite symbiose avec le Minsep. Au plan technique, nos filles viennent de finir leur préparatif en France et en Pologne pour la partie de l’équipe qui  est en Europe. Nous attendons que le formidable public de Yaoundé puisse porter ces enfants vers la victoire », a souhaité le président de la Fecavolley, Serge Abouem.

 

Au cours de son séjour en Europe, la sélection camerounaise a participé à un  tournoi international du 16 au 18 mai dernier en  Pologne. En Amical, les Lionnes ont battu la sélection française. Le groupe qui était en stage en France, rejoindra celui  qui a travaillé surplace à Yaoundé. Au terme des éliminatoires des Jeux africains, les Lionnes retourneront en France, pour préparer, cette fois-ci, la Coupe d’Afrique des Nations (Can) volleyball Dames 2019, qui se déroulera en Egypte. Les Camerounaises défendront alors  le titre remporté en 2017.

 

Marie MGUE

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Le 22 mai 2019, Yaoundé a abrité l’atelier de sensibilisation sur les normes internationales du travail domestique.

 

Le gouvernement veut améliorer les conditions de travail des employés de maison. Il se trouve que ceux-ci ont des salaires dérisoires qui sont en deçà du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Ils ne bénéficient pas de reversements des cotisations sociales à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Ils n’ont pas de repos hebdomadaires ou de congés annuels. Certains travaillent au-delà des heures convenues avec leurs employeurs. Pour le gouvernement, cela doit changer. Et le 22 mai 2019, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale a fait la promesse qu’un cadre juridique favorable pour cette catégorie professionnelle sera mis en place.

 

Cette promesse, le Ministre l’a faite au cours de l’atelier de sensibilisation sur les normes internationales du travail domestique qui a été conjointement organisé par le Ministère du Travail et de la Sécurité sociale et le Bureau international du Travail. Le but dudit atelier était d’améliorer l’environnement institutionnel et juridique de ce secteur d’activités. « Il faut avant tout changer le terme domestique qui est en soit dévalorisant car, s’oppose à sauvage… Il est impérieux de reconnaître et garantir aux travailleurs et travailleuses domestiques, des conditions de travail plus humaines, plus respectueuses de leurs droits et en totale adéquation avec la spécificité  du secteur », a déclaré François Murangira le Directeur de l’équipe d’appui technique de l’Oit au travail décent pour l’Afrique centrale.

 

Il faut souligner que de façon générale, l’amélioration des conditions du travailleur camerounais fait l’objet de nombreux débats. Pour Grégoire Owona, le pays fait des efforts dans ce sens et compte en faire davantage.

 

« Plusieurs textes majeurs ont été signés ces dernières années portant sur l’assurance volontaire, le relèvement des taux et plafond des cotisations, l’augmentation des allocations familiales des travailleurs du public et du privé ainsi que le relèvement du Smig. Nos actions se poursuivent actuellement sur la prévention des risques professionnels et le contrôle des conditions de travail à travers la réalisation des visites d’inspection en entreprises par les inspecteurs du travail qui ont donné lieu à l’établissement des lettres d’observations, des mises en demeure et des procès-verbaux d’infraction.

 

Nous avons également œuvré au renforcement des mesures générales d’hygiène et de sécurité au travail à travers la création, le renouvellement et l’installation des Comités d’hygiène et de sécurité au travail, à la poursuite de la prévention du Vih et du Sida à travers le dépistage des travailleurs et membres de leurs familles, dans le cadre de l’initiative VCT @WORK», avait-il déclaré à la veille du 1er mai, la fête internationale du travail.

 

Liliane N.

 

 

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La sélection congolaise de  volleyball féminin a annulé sa participation au tournoi de qualification  aux  Jeux africains  de la discipline  qui se déroulera  du 31 mai au 1er  juin prochain à Yaoundé.

 

La Zone 4, qui regroupe les pays de la sous-région Afrique Centrale aura seulement deux candidats aux éliminatoires des Jeux africains de volleyball Dames.  Selon le Comité d’organisation de ce tournoi, le Congo Brazzaville a annulé sa participation, pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées. Avec ce forfait de la sélection congolaise, le tournoi opposera la République démocratique du Congo au Cameroun, le pays hôte. Les deux équipes s’affronteront en aller en retour,  du 31 mai au 1er juin prochain au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé.

 

C’est la date définitivement retenue par la Commission en charge de l’organisation  de ce tournoi de qualification aux Jeux africains, qui s’est réuni pour la première fois mercredi dernier, au siège de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) à Yaoundé. Au cours de cette  rencontre présidée  par le secrétaire général de la Fecavolley, Charles Kamdoum, les responsables des Commissions ont exposé sur les différents pans de l'organisation. « Nous avons au terme de cette première réunion, un sentiment de satisfaction, parce que tous les membres sont engagés à relever le défi. Compte tenu du fait que nous aurons seulement deux équipes, il nous faut donner le meilleur de nous-mêmes », explique le secrétaire général de la Fecavolley.  

 

Au terme de cette  séance de travail, le président de la Fecavolley, Julien Serge Abouem a rappelé aux membres chargés de l’organisation, les enjeux sportifs et marketing liés  à la réussite de l'organisation de cet événement. Il les a également invité  à travailler avec beaucoup de rigueur pour offrir un spectacle mémorable au peuple camerounais.

 

Marie MGUE

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Jusqu’à ce mardi matin, les héros de la Coupe d’Afrique tanzanienne n’ont pas toujours reçus leurs primes. Après avoir été porté en triomphe par toute la ville de Yaoundé, présenté au défilé du 20 mai et partagé une poignée de main avec le Chef de l’Etat au palais de l’Unité, les bébés lions sont aux abois.

 

La scène es triste, les champions d’Afrique cadets chassés comme des malpropres, sans manière de l’hôtel qui les abritais depuis leur retour de la Tanzanie. Les champions d’Afrique en titre sont dans la rue, bagages en mains, sans argent de taxi, abandonnés à leur propre sort. Après avoir fait la fierté du Cameroun, ils sont victimes du mépris des dirigeants camerounais.

 

Ce n’est pourtant pas lié à un manque d'argent

A ce jour, seulement 12 millions de FCFA ont été répartis à toute la délégation. Et là, c’était après la qualification des lionceaux pour le stade des demis finals de la compétition. A cet époque le ministre des sports Narcisse Mouelle Kombi avait fait le déplacement pour la Tanzanie (frais de mission à l’appui ) pour encourager les lionceaux. Une présence inutile. On se souvient encore de cet image lors de la finale, le président de la CAF renvoyant le ministre dans les gradins avant la remise des trophées.

 

Après ce sacre, les champions d’Afrique seront accueillis en grande pompe à Yaoundé. Des liasses de billets de banques ont été dépensées pour la réception et les agapes à l’aéroport puis à l’hôtel des lions. Pour le tour de ville, pas moins de 50 véhicules mis à contributions avec frais de carburants, frais de missions pour le personnel au volant. Des agents de maintien de l’ordre et les frais de missions conséquents, les groupes de danses et les enveloppes qui vont avec, sans oublier ces membres de partis politiques mobilisés sur le long du trajet. Beaucoup d’argents a circulé, mais pas pour l’essentiel, la prime des vainqueurs de la coupe d’Afrique de football cadet.

 

Pire encore, ces jeunes camerounais ont été retenu pour être brandi devant le Chef de l’Etat comme des petits trophées politiques, avec en prime une réception par le Président de la République lors du dîner de l’unité. L’espoir d’avoir des primes conséquentes tombe lorsque Paul BIYA ne fera aucune promesse aux bébés lions comme il l’a toujours fait quand il rencontre des équipes championnes.

 

Or la victoire des lionceaux à la CAN cadette a rapporté 91 millions de FCFA à la FECAFOOT.

 

Stéphane Nzesseu

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Sur son site internet, la Fédération Internationale de Football Association a marqué un temps d’arrêt pour souhaiter un joyeux anniversaire, à l’ancienne gloire du football camerounais.

 

La Fédération Internationale de Football Association (Fifa) n’est pas restée indifférente à la célébration du 67ème anniversaire de Roger Milla, ancien Lion indomptable et ancienne gloire du Football camerounais. Un article a été consacré à celui-ci qui a soufflé hier 20 mai 2019, sur sa 67ème bougie. Ledit article intitulé «Le long cheminement du Vieux Lion» revient sur les performances et les temps forts de la carrière de Roger Milla. Le choix des mots utilisés dans l’article démontre à suffisance la volonté de la Fifa de rendre hommage, à celui qui porte aussi la casquette d’Ambassadeur itinérant au Cameroun.

 

«Peu de joueurs ont marqué de leur empreinte la Coupe du Monde de la Fifa comme le sémillant attaquant camcerounais Roger Milla. Après avoir appris les rudiments du ballon rond en évoluant pieds nus dans les ruelles poussiéreuses de Yaoundé, Milla s'est rapidement taillé une réputation enviable. Affublé à son adolescence du surnom de "Pelé", l'homme possédait très jeune des capacités hors du commun», peut-on lire dans l’article qui reste publié sur le site internet de la Fifa.  Loin de ne révéler que les instants de gloire et de bonheur du camerounais, la Fifa à travers son article, revient sur les temps difficiles qu’a connu Roger Milla.

 

«Milla signe avec son premier club camerounais à l'âge de 13 ans, mais il ne faut pas longtemps pour que son talent tape dans l'oeil des recruteurs européens, en particulier ceux venus de France, destination de prédilection pour tout footballeur africain rêvant de faire carrière. Pourtant, le voyage de Roger Milla va être parsemé d'embûches et de désillusions. Un an après avoir été élu football africain de l'année en 1976, il émigre sous d'autres cieux en quête de gloire et de fortune. C'est ainsi qu'il débarque à Valenciennes, où il ne va finalement trouver que des promesses non tenues, une place en équipe réserve et un minuscule appartement.

 

Il tente ensuite sa chance avec Monaco et Bastia, mais n'y trouve guère plus de bonheur, la faute à plusieurs blessures et le moral dans les chaussettes en raison du manque de crédit accordé aux footballeurs africains. C'est finalement avec le club de deuxième division de Saint-Étienne que Milla va trouver ses marques. Il y confirme son talent souvent mis en doute en marquant à 22 reprises en 31 matches. Plus tard, il va définitivement s'épanouir à Montpellier, où il est vénéré par les supporteurs pour ses dribbles déroutants, ses raids dévastateurs et, d'une manière générale, son panache», relate la Fifa.

 

Ledit article rapporte que Roger Milla a quitté le football français en 1989. Il y a marqué 152 buts dans sa posture d’attaquant. La Fifa énonce également dans son article, les performances de Milla lors des Mondiaux 1982 et 90, en indiquant leur influence et leur impact sur la place que la Fédération va désormais accorder au continent africain.

 

«A vrai dire, peu de gens en dehors du Cameroun espèrent voir briller le vieux maître africain, alors âgé de 38 ans, lors d'Italie 1990. Mais ils vont tous en avoir pour beaucoup plus que leur argent. Milla marque quatre buts pour le Cameroun, auteur d'un parcours époustouflant qui le porte jusqu'en quarts de finale. Son sens du football, son style puissant et décoiffant et son large sourire sont presque aussi impressionnants que ses pas de danse autour du poteau de corner après un but.

 

Lors d'une phase finale placée sous le signe des tactiques réalistes et hyper-défensives et du cynisme à tout crin, le Cameroun et son Vieux Lion constituent, par leur style de jeu échevelé mariant improvisation et toupet, une véritable bouffée d'air frais. Leur campagne historique sonne l'arrivée sur la scène internationale de l'Afrique comme une force avec laquelle il faut désormais compter et qui va déboucher sur les succès ultérieurs du Nigeria et autre Sénégal. Elle force également la main de la FIFA en l'obligeant à octroyer une troisième place qualificative au Continent Mère pour les phases finales à venir. Pas si mal pour une équipe composée en majorité de joueurs inconnus évoluant dans des championnats obscurs et d'un fier vieil homme...», peut-on lire dans l’article de la Fifa.

 

Liliane N.

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Le bataillon des Para commandos de Brazzaville était à l’honneur lors de la parade militaire au boulevard du 20 mai à Yaoundé.

 

La particularité du 20 mai 2019 a été marquée par la participation d’un contingent de l’armée congolaise à la parade militaire. Ce détachement composé des éléments issus des unités du groupement para-commando était spécialement invité par le chef des forces armées camerounaises. C’est la deuxième fois que ce détachement de l’armée congolaise prend part au défilé du 20 mai à Yaoundé, après 2005.

 

La présence de l’armée congolaise au défilé du 20 mai à Yaoundé traduit indubitablement l’excellence des relations entre le Cameroun et le Congo, deux pays voisins, membres de la Cemac, liés par l’histoire, la géographie et la sociologie. Cette participation célèbre également les liens étroits et profonds d’amitié et de fraternité qui existent entre les présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso.

 

L'école Internationale de guerre (Esig) de Yaoundé accueille des stagiaires congolais depuis 2007. Sur les 543 officiers formés depuis 2005, soit 394 officiers internationaux, 24 sont congolais. Pour la promotion en cours à l'Ecole Internationale de guerre qui compte 61 officiers, le Congo en dispose 04.

 

Le Cameroun est un pays de choix pour les Congolais qui désirent poursuivre leurs études supérieures. Une grande communauté des ressortissants de ce pays est présente sur les campus du pays. Réputés accueillants et faciles à vivre, les Camerounais vivent, sur les campus, avec les ressortissants congolais comme une famille. Aucune discrimination ou mise à l'écart.

 

Pour les ressortissants congolais le coût de la vie est un des critères primordiaux qui les décident à venir au Cameroun. Ils disent manger varié, équilibré et de bonne qualité à moindre coût. Les logements sont également accessibles pour une bourse moyenne.

 

La présence des Congolais perpétue la tradition du Cameroun qui, depuis quelques années, invite des soldats étrangers au défilé organisé au boulevard du 20 mai.

 

Conduits par le Colonel Kapinda, commandant en second du Groupement Para Commando (Gpc), chef de la délégation, ces soldats congolais, membres de ce corps d’élite des forces armées congolaises, spécialisé des sauts en parachutes, viennent de plusieurs administrations dans l’armée congolaises.

 

Lieutenant Stevis Mokongo Mbondza, stagiaire congolaise en formation depuis 2 mois à la gendarmerie nationale du Cameroun explique : « la grande majorité des militaires de notre corps d’élite est issue de l’armée de terre. Néanmoins, il est possible que suite à un détachement, des soldats ou officier des corps comme la marine, la gendarmerie, etc., intègrent le Gpc ».

 

Pour leur passage au boulevard du 20 mai, ce carré de 160 soldats congolais jeunes et enthousiastes ont utilisé un pas lent : le « pas commando », pour leur passage salué par le chef de l’Etat, Paul Biya, et tous les invités présents à la tribune d’honneur.

 

Otric N. 

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Sunday, 05 June 2022 11:01