Les leaders de la république imaginaire de l’ambazonie n’entendent pas se soumettre à la décision du Tribunal.
Les dix leaders ambazoniens contestent leur condamnation à vie décidée par le tribunal militaire de Yaoundé. Ces leaders sont Ayuk Tabe, Nfor Ngala Nfor, Tassang Wilfried Fombang, Henry Kimeng, Cornelius Njikimbi Kwanga, Fidelis Che, Che Augustine Awasum, Egbe Ogork, Eyambe Elias et Shufai Blaise Sevidzem. D’après nos sources, par le biais de leur conseil, ils ont déposé en date du 26 août 2019, une requête pour interjeter appel contre le jugement du 19 août dernier. Il faut préciser que la loi leur permettait de le faire dans un délai de dix jours. Toujours selon nos sources, l’un des conseils des leaders ambazoniens à l’occurrence Me Benjamin Suh, a dénoncé le fait que leurs clients aient été condamnés en leur absence. Il a également indiqué que le tribunal militaire n’a pas compétence à juger des civils.
A titre de rappel, Ayuk Tabe et Compagnie ont été condamnés à la prison à vie. Ils doivent verser outre cette condamnation, plus de 260 milliards de FCFA d’amende. Ils ont été reconnus coupables entre autres de : « complicité d’actes de terrorisme, apologie d’actes de terrorisme, recrutement et formation, financement d’actes de terrorisme, sécession, révolution, bande armée, insurrection ».
Après leur condamnation, ils ont adressé une lettre à leurs compagnons sécessionnistes. Une lettre qui de l’avis de certains favorisaient la montée de la violence dans les régions anglophones. « Le verdict du tribunal militaire de Yaoundé est une avancée pour notre combat et non un revers. Cette condamnation à vie est une autre démonstration du cauchemar sociopolitique, culturel et économique de ce que nous vivons depuis le 1er octobre 1961. Cette peine de prison est donc venue non pas pour retarder, mais pour justifier et accélérer nos progrès en tant que peuple qui se bat pour sa liberté », notre confrère La Nouvelle Expression a rapporté cet extrait de ladite lettre, attribuée à Sisiku Ayuk Tabe et Cie, dans sa parution du lundi 26 août 2019.
Pour la petite histoire, Sisiku Ayuk Tabe et Cie ont été arrêtés au Nigeria en janvier 2018. Ils ont été extradés au Cameroun. En 2017 Ayuk Tabe s’était autoproclamé président de l’Etat imaginaire d’Ambazonie.
Liliane N.
N’ayant pas réussi à tendre une embuscade, selon notre source, ils ont été pris de cours par la riposte des forces de Défense et de Sécurité et en s’enfuyant, les rescapés n’ont pas réussi à emporter les corps de leurs complices.
« Je ne peux vous donner le nom de la personnalité qui passait et brusquement, les amba boys sont apparus devant le cortège et ont ouvert le feu. Malheureusement pour eux, la riposte ne s’est pas fait attendre. Dans le cortège, il y avait les Gendarmes, les éléments du BIM et ceux du BIR… Vous savez, ils ont décidé d’imiter les boko haram. Quand ils peuvent, ils ne veulent plus abandonner les corps de leurs camarades sur les champs de bataille…».
Un regain de violence, malgré les dispositions gouvernementales prises pour un retour à la paix
La condamnation d’Ayuk Tabe et Cie à la prison à perpétuité est aujourd’hui, le prétexte utilisé par ces individus assoiffés de sang. Pour accomplir leur sombre dessein, ils n’hésitent pas à avancer n’importe quelle allégation, pour justifier leurs actes barbares.
Certainement, le cortège qu’ils ont voulu attaquer ce Mercredi, fait partie des caravanes qui sillonnent le Nord et le Sud Ouest, afin d’inciter les parents à envoyer leurs enfants à l’école.
Ces derniers, depuis le début de la crise, n’ont pu avoir accès à la moindre éducation, ce qui, selon le Arsène Onana, Homme politique est une atteinte à leur Droits les plus fondamentaux : « les faits sont là, les actes sont là, nous en sommes tous témoins. Tout enfant a droit à la vie, à l’éducation, à la santé, à la sécurité. Il est donc du devoir des pouvoirs publics, mais aussi de la communauté nationale toute entière de faire tout ce qui est humainement possible pour que ces droits fondamentaux soient assurés… Cette année encore, les apôtres de la division, veulent semer la peur dans les esprits, pour empêcher les enfants innocents d’avoir une année scolaire normale. Force est de regretter, que principalement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des esprits malveillants semblent déterminés à faire usage de violence extrême, au but que le droit fondamental à l’éducation ne soit pas une réalité pour les enfants de ces régions, cette année encore.
C’est inacceptable ! C’est inadmissible ! Je choisis de me tenir loin des considérations socio-politico-judiciaires sous-jacentes, pour décrier ces actes qui mettent en danger, l’avenir de ces enfants qui ne demandent qu’à construire leur avenir… ».
Des Forces de Défenses et de Sécurité toujours professionnelles
Ces dernières, en dehors de quelques brebis galeuses, se tiennent à côté des populations, dans un esprit de sacrifice afin de leur donner la possibilité de vivre normalement. Fort heureusement, assure notre source, « Ces dernières ne se laissent pratiquement plus influencer par es annonces de villes mortes. Elles ne demandent qu’à reprendre le cours normal de leur vie et refusent désormais de servir de couverture aux terroristes qui essayent de se fondre dans la masse… ».
Nicole Ricci Minyem
C’est à travers une déclaration qui est intervenue quelques heures après le verdict rendu par le tribunal militaire.
- Le document signé par Franck Essi, Secrétaire général au sein de cette formation politique fait dans un premier temps, ce qu’il appelle « Bref rappel des faits »
« Tôt ce mardi 20 aout 2019, autour de 5h30, Mr AyukTabe et neuf co – accusés ont été reconnus coupables de tous les chefs d’accusation retenus contre eux, à savoir : « apologie des actes de terrorisme, sécession, complicité d’actes de terrorisme, financement des actes de terrorisme, révolution, insurrection, hostilité contre la patrie, propagation de fausses nouvelles, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, défaut de Carte nationale d’identité ».
Du fait de cette décision de culpabilité, ils ont été condamnés à la prison à vie à laquelle s’ajoute une amende de 250 milliards de francs CFA.
Il convient de rappeler que ces derniers ont été kidnappés au Nigéria, maintenus en détention puis extradés au Cameroun en janvier 2018. Une fois sur le sol camerounais, ils ont été détenus au secret pendant 10 mois sans possibilité pour leurs proches et leurs avocats de les rencontrer.
A partir de Novembre 2018, ils ont été présentés au Tribunal Militaire, en violation des lois et conventions internationales qui n’autorisent pas le jugement de civils devant des juridictions militaires. Leurs droits et libertés en tant qu’accusés ont été, depuis lors, à la face du monde, constamment bafoués au point où, las de plusieurs manquements graves à la procédure judiciaire, leurs avocats ont boycotté plusieurs audiences.
C’est ainsi qu’ils seront condamnés ce mardi 20 aout 2019 à 5h30, après une séance trouble commencée à 13h le lundi 19 aout 2019 ; soit, prêt de 15h d’audience à laquelle les avocats de ces derniers, une fois de plus, en signe de protestation, ont été contraints de boycotter du fait du non-respect de la loi et de la volonté affichée du juge de séance à prononcer coûte que coûte une condamnation.
- Il estime ensuite qu’à travers cette décision de justice, le Cameroun « ne va pas dans la bonne direction »
Le CPP est fortement convaincu qu’avec de la volonté politique et un leadership approprié, les Camerounais / es ont la capacité de faire face à n’importe quelle crise et de traiter en profondeur les causes des graves problèmes qui peuvent surgir dans la vie d’une nation.
- Fort de cette conviction profonde et partagée…
▶ Le CPP s’étonne que l’on puisse, sur une affaire aussi sensible, procéder à une condamnation dans des conditions aussi cavalières que discutables.
▶ Le CPP condamne les multiples violations des lois et procédures qui ont caractérisé aussi bien l’arrestation, la détention que le jugement de ces personnes partisanes de la sécession. *Pour réaffirmer la force de la République, l’unité de la Nation et l’Etat de droit, il est nécessaire de respecter scrupuleusement les lois et procédures nationales ainsi que les conventions internationales que nous avons librement adoptées, ratifiées et promulguées.*
▶ Le CPP regrette qu’à l’heure où, de plus en plus de voix, tant au niveau national qu’au niveau international, appellent à un apaisement de la situation et à l’ouverture d’un dialogue national inclusif, *le Gouvernement multiplie des décisions et des actes qui nous en éloignent.*
▶ Le CPP craint les éventuelles conséquences de ce durcissement des positions* et de cette absence d’actes nous menant vers une résolution pacifique de la crise nationale qui affecte en premier les régions du Nord–Ouest et du Sud–Ouest.
▶ Le CPP appelle ceux et celles qui seraient tentés de mener des actes de violence, face à cette énième preuve de l’autisme et de l’aveuglement du Gouvernement de Paul Biya, à s’en abstenir fortement. Tout en condamnant l’absence de processus de résolution de la crise anglophone de la part de ce Gouvernement, *le CPP réaffirme que les actions non – violentes demeurent la meilleure manière de revendiquer et d’obtenir le respect de nos droits et intérêts en tant que Camerounais/es.
▶ Ainsi qu’il l’a toujours fait, le CPP réaffirme son opposition au projet de sécession et au recours aux armes pour faire valoir une opinion politique.*
▶ Le CPP est chaque jour plus convaincu que le Gouvernement, sous le leadership de Paul Biya, ne pourra pas régler de manière idoine les multiples crises qui affectent gravement le Cameroun.
▶ Le CPP croit fermement qu’aucune solution durable à ces multiples crises ne pourra être obtenue sans *une libération de tous les prisonniers politiques et un processus inclusif de dialogue, de réconciliation et de refondation de la Nation.*
Pour nous en sortir, nous avons plus que jamais besoin d’une transition politique au cours de laquelle le dialogue national pour se réconcilier, bâtir un nouveau consensus et refonder le pays sur de nouvelles bases.
C’est à cette œuvre salutaire que doivent se consacrer tous les modérés et les patriotes qui veulent ardemment la fin des crises graves qui frappent notre pays.
Un autre Cameroun est possible. Seul notre engagement à tous/es permettra qu’il advienne… ».
N.R.M
Maximilienne Ngo Mbe, Directrice Exécutive de cette plate forme a réuni les Hommes des médias à Douala ce mardi, afin de dénoncer la décision prise par le tribunal militaire de condamner le président auto proclamé de l’ambazonie et ses compagnons à la détention à vie.
Elle dénonce la décision de justice qu’elle juge entre autres d’inquiétante et exaspérante qui a violé toutes les clauses ratifiées par le Cameroun dans le cadre du respect des Droits de l’Homme : « Après un procès scandaleux en violation flagrante de toutes les règles et procédures judiciaires, au mépris total des directives et principes sur le droit à un procès équitable et à l'assistance judiciaire en Afrique au terme de la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) dont le Cameroun est membre signataire, dix des leaders poursuivis dans le cadre de la crise dite Anglophone ont très lourdement été condamnés au petit matin de ce jour après une torture physique et psychologique sans précédent qui aura duré toute une nuit… ».
Selon la Directrice Exécutive du REDHAC, le paiement de 250 milliards de francs CFA de dommages et 12,5 milliards d'amende que les condamnés doivent payer signent, en plus de la condamnation à perpétuité, la fin de leur vie.
Face à tout ce qui précède, Maximilienne Ngo Mbe et ses compagnons « s'insurgent et condamnent sans vergogne et de façon irrévocable, ce simulacre de procès… ».
Dans sa déclaration, elle affirme que « C'est tout simplement inacceptable une telle plaisanterie judiciaire inique et cynique sans précédent dans un pays dit de droit. C'est là, la preuve s'il en était encore besoin que nous sommes dans un environnement où l'état de droit est foulé au pied de manière abjecte, c'est aussi là, la preuve convaincante et irréversible de la non séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire… ».
Va-t-on assister à un pourrissement de la crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest ?
Les membres du REDHAC répondent par l’affirmative, en précisant qu’ils tiennent pour principal responsable, le gouvernement Camerounais « d'un éventuel chaos qui pourrait survenir de ce déni de justice… ».
D’autant plus que « ce show judiciaire de très mauvais goût, survient dans un contexte pourtant marqué par une campagne de retour à l'école dans cette partie en crise baptisée Back2School, initiée faut-il le rappeler par les sieurs Sisiku Ayuk Tabe et Mancho Bibixy… mais aussi à la suite rappelez-vous, du Tweet du Président de la République qui prônait le pardon et la mise en place du dialogue ayant conduit à l'amorce d'un prétendu dialogue à Genève en Suisse pour trouver des voies et moyens d'un retour à la paix… ».
La Directrice Exécutive du REDHAC n’a pas manqué de revenir sur le cas des 174 personnes détenues à la prison principale de Kondengui tout en exigeant la « libération immédiate de Ayuk Sisiku Tabe, Mancho Bibixy, leurs coaccusés et toutes les personnes interpellées dans le cadre de cette crise et celle post-électorale… ».
Autre exigence
« Nous demandons également à l'Etat du Cameroun de se soumettre à une mission indépendante et internationale d'établissement des faits concernant des allégations graves des violations et des exactions des Droits Humains au Nord Ouest et Sud Ouest, tout comme à l'extrême Nord du Cameroun. Il urge également la mise en place d'un cadre propice pour un cessez-le-feu immédiat afin de créer les conditions de la mise en place de la Commission Vérité Justice et Réconciliation pour un Cameroun de sécurité pour tous, justice équitable, paix durable, et développement pérenne… ».
Nicole Ricci Minyem
Sisiku Ayuk Tabe et ses neuf co accusés Nfor Ngala Nfor, Tassang Wilfried Fombang, Henry Kimeng, Cornelius Njikimbi Kwanga, Fidelis Che, Che Augustine Awasum, Egbe Ogork, Eyambe Elias et Shufai Blaise Sevidzem condamnés à perpétuité
Le verdict, prononcé par le juge Misse Njone, est tombé aux premières heures de cette matinée dans l’une des salles d’audience du tribunal militaire. Ils doivent en sus, payer une amende de 250 milliards de FCFA à l’Etat du Cameroun.
Incarcérés depuis Janvier 2018, à la prison principale de Yaoundé, le président auto proclamé de l’état imaginaire de l’ambazonie et ses compagnons sont accusés de terrorisme, sécession, insurrection, révolution, hostilité contre la patrie, bande armée», propagation de fausses nouvelles, atteintes à la sûreté extérieure et intérieure de l’Etat et défaut de carte nationale d’identité.
Pour parler plus prosaïquement, le Cameroun leur reproche d’avoir tenté d’affranchir, par tous les moyens, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de l’autorité régalienne de l’Etat et, on se souvient que c’est à cause d’eux la proclamation de l’indépendance de l’ambazonie s’est faite le 1er Octobre 2017.
Avant son arrestation en Janvier 2018, dans un hôtel d’Abuja en compagnie de neuf autres cadres de son mouvement, alors qu’il présidait une réunion consacrée à la « crise des réfugiés » issus du Cameroun anglophone au Nigeria, Ayuk Tabe avait prétendu user de tous ses pouvoirs afin d’obtenir une reconnaissance rapide de son état imaginaire par l’ONU, l’Union africaine et l’Union européenne.
Désigné président intérimaire en juillet 2017, celui qui se définit lui-même comme un « militant » adepte du self défense contre l’armée de la République » entendait affranchir les deux régions anglophones de l’autorité de Yaoundé.
Décrit comme peu stratège, peu politique et peu diplomate par tous ceux qui l’ont approché, cet ex-salarié d’Eneo Cameroun, la compagnie nationale d’électricité, vivant entre les États-Unis et le Nigeria, se limitait à gérer les divisions internes d’un mouvement peu structuré et sous la perfusion financière de la diaspora.
Ambiance avant la lecture du verdict
Ce lundi, le climat n’était pas au beau fixe dans la salle d’audience du tribunal militaire. Les accusés ont récusé la trentaine d’avocats commis à leur défense, affirmant que ces derniers manquent d’impartialité.
Une énième polémique qui naît du fait que les hommes en noir ont demandé une fois encore de surseoir la procédure en attendant la décision de la Cour Suprême qui ne peut rendre sa décision que dans un délai de trente jours.
Par ailleurs, Ayuk Tabe et ses complices ont empêché l’audition d’un témoin à charges, invité à donner des éclairages suite à l’escalade de violence que les populations du Nord et du Sud Ouest ont connue entre Septembre et Décembre 2017.
Nicole Ricci Minyem
Le 07 mars dernier s’est tenue une audience du procès des leaders sécessionnistes au tribunal militaire de Yaoundé. Cette dernière a été renvoyée au 29 du mois en cours au motif d’une composition irrégulière du tribunal. Celle-ci fait suite à des nominations étant intervenues au sein du ministère de la Défense le 6 mars dernier. Ces dernières ont vu Michel Mem, colonel magistrat à la tête de la collégialité des juges charger de juger Ayuk Tabe et compagnie être affecté à Buea dans la Région du Sud-ouest. A ce jour, son remplaçant n’a pas encore pris fonction.
Ceci a été l’occasion pour la défense des leaders sécessionnistes d’effectuer une sortie médiatique dans laquelle elle se montre agacée et fait plus ou moins dans la surenchère lorsqu'elle accuse la collégialité de refuser aux avocats de défendre leurs clients. Me Christopher Ndong, l’un des conseils d’Ayuk Tabe et Cie, qui s’est dit gêné par cette situation déclare : « Nous constatons qu’un des trois juges a été affecté mais les avocats avaient préparé la récusation du panel pour leur partialité ».
Partialité avérée ou supposée, Pour Me Ndong, cette dernière se fonde sur le fait que les juges refusent de prendre l’appel fait par la défense au sujet de la nationalité camerounaise attribuée aux séparatistes par le collège des juges alors que les documents de l’ONU prouvent qu’ils sont des refugiés au Nigeria et qu’a ce titre le tribunal militaire est incompétent pour les juger. Cette position de la défense n’a pas manqué de susciter des interrogations dans l’opinion public. Avoir un statut de réfugié dans un pays tiers déchoit un individu de sa nationalité ? Telle est question qui revient dans les débats qui ont cours.
C’est un fait, avec l’affectation du colonel magistrat Michel Mem à Buea, ce procès sera retardé composition d’une nouvelle collégialité oblige. Plus encore, il faudra du temps au nouveau juge pour s’imprégner du dossier afin d’être à même d’entendre toutes les parties. Pour rappel, ce procès contre Ayuk Tabe et compagnie a été ouvert en octobre 2018, soit dix mois après l’arrestation de ces derniers au Nigéria. Ils sont poursuivis entre autre pour sécession et terrorisme. Ils encourent la peine capitale si d’aventure ses charges sont retenues contre eux.