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Réunis depuis mardi, des experts du Cameroun, du Tchad et de RCA réfléchissent sur les mesures appropriées pour combattre le phénomène.

 

L’extrémisme violent, ce n’est pas l’affaire des autres. Il vaut mieux le prévenir. C’est la position qu’adoptent le Centre africain d’études internationales diplomatiques, économiques et stratégiques (Ceides) et l’ambassade de Suisse au Cameroun, initiateurs de l’atelier régional de trois jours ouvert hier à Yaoundé.

Une rencontre réunissant des experts venus du Tchad, de République centrafricaine (RCA) et du Cameroun. Des membres du corps diplomatique et des représentations d’organisations de la société civile ont également pris part aux travaux.

Selon Cameroon Tribune, plusieurs facteurs poussent à l’extrémisme violent. Les conditions économiques défavorables dans des villages où les jeunes sont sans formation et sans perspective d’emploi ; les frustrations ressenties par certaines personnes déçues de la résolution de certains litiges et qui voient en la charia une espèce de justice alternative ; l’adhésion à la propagande des groupes extrémistes ; la fermeture des frontières vers d’autres pays pour faciliter les échanges et donc, les activités économiques.

Ce sont là quelques-unes des hypothèses formulées à Maroua en juillet 2018 lors du dernier atelier organisé par le Ceides, apprend-on. La rencontre de Yaoundé permet aux participants de réfléchir ensemble sur les stratégies idoines pour prévenir ce phénomène. Directeur du Centre des hautes études de défense et sécurité au Sénégal, le général Paul Ndiaye opte pour des réponses multidimensionnelles.

Etant donné que les forces de défense et de sécurité sont un maillon essentiel du processus, il propose de recréer le pont entre les forces de défense, les populations, les représentants politiques, et les acteurs de la violence. En plus de renforcer la paix, le dialogue interreligieux et la tolérance. Côté Cameroun Ernest Samuel Christian Ebelle, préfet du Diamaré, s’est fait le porte-voix des mesures économiques, symboliques et coercitives mises en œuvre. A terme, il souhaite aussi réduire la vulnérabilité de la jeunesse et renforcer la formation.

Côté RCA, on est favorable à la prise en compte de la parole des victimes. Les travaux courent jusqu'à demain et devraient aboutir à la formulation de quelques propositions pour prévenir ce phénomène. Hier après le mot de bienvenue du Dr Christian Pout, président du Ceides, les participants ont assisté à une table ronde sur la prévention de l’extrémisme, sous la coordination du Pr. Jean Emmanuel Pondi.

Otric N.

Published in Défense

C’est le délai qui a été donné aux opérateurs de ces filières par Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce.

 

Les descentes qu’il a faites le mardi 26 mars 2019 dans les marchés de Mokolo, Acacias et Mvog Mbi, lui ont permis de noter que les prix de vente du poisson continuent d’être différents d’une étale à une autre, d’une poissonnerie à une autre. Certains commerçants pris en flagrant délit ont tenté bien que mal de se défendre. « Nous achetons au prix du détail, nous souhaitons qu’on fixe des prix pour des grossistes et des détaillants. Ainsi notre activité pourra vivre. Nous sommes asphyxiés. Ces prix que nous fixons ; c’est juste pour avoir de quoi nourrir nos familles. Nous ajoutons 25 F ou 50 F pour un petit bénéfice. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous le faisons », explique l’un des vendeurs dans les colonnes du quotidien Le Jour N°2900.

Du côté de la vente du riz le constat est le même. Les prix diffèrent d’un point de vente à un autre. Ils ne sont guère conformes aux prix arrêtés qui sont les suivants. 25% brisure en ce qui concerne la ville de Yaoundé devraient coûter 350 FCFA le kilogramme et 330 FCFA pour Douala. Pourtant, 05% brisure coûte 425 FCFA le kilogramme à Yaoundé. Le simple riz thaïlandais 5% doit être vendu à 390 FCFA le kilogramme. Les prix seront ajustés dans les autres localités et ils devront intégrés les frais de transport.

Luc Magloira Mbarga Atangana le ministre du Commerce a indiqué qu’au vu de ce qu’il a observé lors de ces différentes descentes, les commerçants et les opérateurs des filières poissons et riz disposent de cinq jours pour se conformer aux tarifs arrêtés. Il a par ailleurs ajouté que les clients ne sont pas tenus d’acheter ces produits de consommation si les prix de vente ne sont pas conformes à ce qui a été établi. Il a souligné que des équipes de contrôle seront envoyées sur le terrain pour se rassurer du respect de ce qui a été arrêté.

« Ce que je voudrais dire à l’adresse des consommateurs, c’est la détermination des pouvoirs publics à faire respecter le prix sur les marchés. Le gouvernement n’a pas imposé les prix, il a négocié avec les opérateurs des filières. Et quand on prend un engagement, on le respecte. Nos concertations ont pris en compte les intérêts des consommateurs sans étouffer les opérateurs économiques qui, par ailleurs, ont des charges. A partir du moment où nous sommes arrivés à cet équilibre, il n’y a aucune raison pour que, après cela, les gens pensent qu’ils peuvent se permettre de ne pas appliquer ce qui a été arrêté. Ces prix s’imposent à tout le monde », a-t-il déclaré au terme de ses descentes.

Liliane N.

 

 

 

Published in Economie
La décision du Minsanté de libérer tous les prisonniers dans les hôpitaux publics est le fruit du travail de dénonciation acharné de Paul Daizy Biya et son équipe. Pendant des mois ils ont reçu sur les antennes de Voice Radio, une station de radio émettant à Yaoundé, des indigents séquestrés dans les hôpitaux de la ville. Une pression médiatique qui vient d'aboutir à cette décision de Manaouda Malachie. Paul Daizy Biya nous a accordé une interview.
 
 
Mr Paul D. Biya, dites nous dans quelles circonstances vous entrez en contact avec ces familles séquestrées ?
Ravis de l'occasion que vous me donnez pour que je me prononce sur l'une des questions majeures qui fait partie des secteurs qui exigent des réformes profondes dans notre pays à savoir: la santé. Elle est préoccupante dans le sens où les personnes doivent se soigner quelque soit leur niveau de vie. Nous étions en cours production de l'émission que je présente sur VOICE RADIO [Démocratie entre 10h et 12h, ndlr], programme radio qui a un volet social très important. C'est alors que nous sommes appelés par une source qui nous indique qu'il y a des Camerounais séquestrés à l'hôpital Gynéco Obstétrique de Ngousso. En bon Journaliste, nous passons deux à trois coups de fils et l'information est vite vérifiée. Nous tombons effectivement sur un scandale à nulle autre pareil. Notamment, l'utilisation des victimes emprisonnées dans un magasin érigé en local de prison à l'hôpital gynéco-obstetrique et pédiatrique de ngousso, nos équipes vont se déporter sur le terrain, elles vont rencontrer les responsables de ladite Formation hospitalière en question. Après quelques formalités administratives, nous parvenons à rencontrer les filles séquestrées. Dans un bref échange avec elles nous collectons suffisamment d'informations qui nous permettrons ensuite de marteler sur notre média, la misère de ces prisonnières de circonstance.
 
Quelles sont les actions que vous avez menés ?
Comme je le disais plus haut, nous avons mis sur pied une opération de pression médiatique pour interpeller les pouvoirs publics sur cet état de choses dans cet hôpital. Nous avons initié des actions en direction du ministère de la santé ou un responsable nous a clairement dit qu'il était très tôt pour que le ministre se "salisse les mains" avec cet affaire. Selon ce responsable dont je préfère taire le nom, la nomination toute récente du ministre de la santé, dans ce type de dossiers ne sera pas favorable pour sa carrière. Je dois dire que sa note du 14 mars est fantaisiste et honteuse.
La présidence s'est enquise de la situation.
Le sommet de l'État s'est rapproché de nous avoir des éléments précis sur ce dossier. Et l'implication du sommet de l'État a abouti à la libération des prisonniers  de l'hôpital Gynéco de Ngousso. Dès camerounais qui ne demandaient qu'à obtenir la santé. 
 
 
Comment avez vous accueilli la lettre du ministre de la Santé publique ?
Lettre fantaisiste, le résultat de l'inertie que leur patron leur reproche. C'est une lettre d'un ministre distant de ses administrés et de son travail. C'est un acte de bureaucrate carriériste, pour se faire plaisir. C'est pour la compétence de sa compétence. C'est malheureux tout simplement.
 
Le ministre a demandé à ses collaborateurs de lui faire des propositions pour éviter ces situations en attendant la mise en œuvre de la couverture santé universelle. Que pourriez-vous proposer aux pouvoirs publics ?
Le septennat des grandes opportunités impose aux pouvoirs publics de laisser tomber les costumes et se mettre sous la peau de l'ouvrier républicain. Le Cameroun est face à des défis importants. Il faut aller à la quête du bien être collectif. Les besoins collectifs sont plus forts que les envies personnelles qui font de certains ministres d'aujourd'hui, des prisonniers demain.
 
 
Propos recueillis par Stéphane Nzesseu
Published in Santé

C’est à cette conclusion que sont parvenus les experts installés dans certains centres hospitaliers  de Yaoundé, à l’instar de l’hôpital central, l’hôpital militaire et l’hôpital de district de la Cité Verte qui ont rendu leur copie il y’a quelques jours, dans la ville aux sept collines.

 

A cette occasion, le directeur adjoint de Unitaid, Dr Philippe Duneton a précisé que : « cette étude est la toute première du genre à apporter des données comparatives sur l’utilisation du dolutégravir par des personnes vivant avec le VIH dans les pays à faibles ressources, tel le Cameroun. Uintaid attache beaucoup d’importance à ce partenariat avec l’ANRS et l’OMS qui contribuera à accélérer l’accès aux meilleurs traitements ».

L’étude New Antiretroviral and Monitoring Strategies in HIV-infected Adults in Lowincome countries est menée sur près de six cent patients, infectés par le VIH Sida. Ces derniers n’ont jamais été soumis au traitement sous anti rétroviraux. L’objectif poursuivi est de comparer l’efficacité, la tolérance et le coût de deux traitements d’antirétroviraux de première intention à base d’efavirenz 400 mg ou de dolutégravir. Conduite par l’ANRS et coordonnée par le Dr Charles Koanfack de la Faculté de médecine de l’Université de Dschang et le Pr Eric Delaporte de TransVIHM, Université Montpellier, IRD, Inserm, Montpellier I. Elle bénéficie d’un cofinancement de l’ANRS et Unitaid

Deux ans après son lancement, les résultats de l’étude Antiretroviral and Monitoring Strategies in HIV-infected Adults in Lowincome countries qui va s’achever en 2021,  montrent la non- infériorité du traitement à base de Dolutegravir par rapport au traitement à base d’Efavirenz 400.

Le suivi des patients dans les pays du Sud, amènent les chercheurs à penser  que le traitement de première ligne à base de Dolutégravir est une bonne alternative à l’Efavirenz. Les dernières recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, publiées en 2018, préconisent d’ailleurs, un traitement de première ligne, pour l’infection par le VIH à base de Dolutegravir (DLG) à l’exception des femmes prévoyant une grossesse, et d’un traitement alternatif à base d’Efavirenz (EFV) 400.

Cependant, il n’existait jusqu’alors aucune donnée comparant ces deux molécules, dans le contexte particulier des pays à ressources limités. L’étude ANRS NAMSAL menée à Yaoundé, au Cameroun, a prouvé leur efficacité, auprès patients qui ont accepté de se soumettre au test.

Coordonnée par Charles Kouanfack et Éric Delaporte et est Co -financée par UNITAID et l’ANRS, l’étude dont il est question ici soumet le malade à quarante huit semaines de traitement. On parle de 74.5% pour ceux qui bénéficient du bras DLG et de 69% des patients du bras EFV, qui  présentent moins de 50 copies virales par ml de sang. Ainsi, le traitement à base de DLG est non inférieur au traitement à base d’EFV400. La différence observée entre les deux traitements n’est pas suffisamment significative pour établir une supériorité de l’un par rapport à l’autre.

Contrairement aux pays du Nord, où un contrôle de la charge virale des patients suivis est effectué plusieurs fois par an, au Cameroun, les capacités limitées des laboratoires ne permettent ce contrôle qu’une fois par an. Ce suivi sous-optimal complique la détection des échecs thérapeutiques. Il est de ce fait, primordial d‘avoir un traitement conséquent, apte à présenter un faible taux d’échecs et qui par ailleurs, est peu sensible à l’émergence des mutations de résistance. C’est ce qui justifie le choix du DLG qui est une alternative de choix, tel que l’explique le Dr Éric Delaporte : « Dans le cas des patients présentant un fort taux de virus dans le sang à l’initiation du traitement on observe quel que soit le traitement prescrit (DTG ou EFV), la persistance d’une faible réplication virale. De ce fait, il est important de pouvoir suivre à long terme les patients initiant un traitement à base de Dolutegravir afin de vérifier la non-survenue de mutations de résistance à cette molécule».

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Santé
C'est à la faveur de l'audience de ce mardi 26 mars à la Cour d'Appel du palais de justice du centre administratif de Yaoundé. Un envoyé de la présidence de la République est venu spécialement assister à cette audience en Habeas Corpus des membres du MRC.
 
 
Ce mardi se tenait à la Cour d'Appel du Centre, l'audience en vacances et de statuer sur la requête en Habeas Corpus introduit par le corps des avocats du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. La requête qui avait été rejetée en instance le 7 mars dernier, devrait selon les défenseurs du MRC, connaître un succès en appel.
 
Seulement, entre temps, l'actualité a évolué au sujet du cas Maurice Kamto et ses partisans emprisonnés. Il s'agit précisément de la venue au Cameroun de l'avocat international Me Dupont Moretti. Ce dernier avait fait savoir au cours d'une conférence de presse donnée à Yaoundé que l'ex candidat à la présidence de la République et président du MRC serait prêt à rencontrer le Chef de l'État pour une éventuelle discussion. Un appel qui résonnait plus comme le désir de la France que comme une volonté émanant des cadres du MRC car jamais évoqué jusqu'alors dans leur plan stratégique de contestation du Hold-up électoral.
 
Même si tous les observateurs de la scène politique Camerounaise étaient d'accord sur le principe d'une rencontre entre le Chef de l'État et le Chef de l'opposition, la question qui demeurait était celle de savoir si Paul Biya serait favorable à une telle rencontre.
 
C'est presque chose faite. Quand on a appris que ce matin, un émissaire spécial de la présidence de la République a pris part à l'audience en Appel de la requête d'Habeas Corpus du Président Maurice Kamto et les autres. D'après les informations à notre disposition, au lieu d'une audience classique, il a plus s'agit d'un huis clos entre le président de la cour, Maurice Kamto et cet émissaire venu de la présidence. Tous les trois ont discuté à l'abri des regards. Pour ce qui est de l'audience en soi, lelle a été renvoyée pour mardi de la semaine prochaine.
 
Que se sont-ils dit ? Sur quels points se sont-ils attardés ? A quoi peut-on s'attendre au terme d'une telle entrevue ? Difficile à savoir en l'état actuel des choses, mais on ne perd rien à attendre. Les prochains jours s'annoncent certainement avec pleins de rebondissements.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Politique
L'avocat international présenté comme ayant intégré le corps des défenseurs de Maurice Kamto semble ramer à contre courant de la position du MRC dans la crise qui l'oppose aux institutions en place à Yaoundé. Si ce n'est pas Kamto qu'il est venu défendre, pourquoi ou pour qui est-il venu au Cameroun ?
 
 
 
Selon un document confidentiel rendu public par La Lettre du Continent, Me Dupont Moretti et son confrère avocat Me Miniard, deux poids lourds du barreau de Paris, ont été impliqués par l'Etat français dans la procédure qui met en scène les dirigeants du MRC.
 
En effet, Me Miniard est depuis plus de trente ans l'avocat de la famille Hollande ainsi que de la famille Attali. C'est lui qui aurait présenté Emmanuel Macron, alors qu'il encore jeune banquier à François Hollande quand il était président du Parti Socialiste. Me Miniard est également très proche de l'actuel ministre des Affaires étrangères Yves Ledrian. Avec qui il partage les origines bretonnes et leur amitié à Hollande et Macron. 
 
Vous vous demandez bien quel rapport entre Me Miniard et Maurice Kamto ?
Me Miniard est associé à Me Kamto (lui aussi avocat international) dans un Cabinet Parisien. Les deux hommes ont plaidé côte à côte sur le dossier Bakassi.
 
Sous la Pression du Lobby des Juristes du Droit international de France et particulièrement ceux de la commission du droit international des Nations unies à GENÈVE qui a été présidé par Maurice KAMTO, le Président français Emmanuel MACRON et son ministre Ledrian ont été saisis de l'Affaire et mis sous pression par ce lobby porté par Miniard et a eu des entretiens téléphoniques avec le Chef de l'Etat du Cameroun révèle cette source qui a été confirmée par Yves Ledrian (le ministre des affaires étrangères de la France).
 
Dupont Moretti a eu son visa avec le soutien du QUAI d'Orsay et est arrivé au Cameroun avec l'aval du Quai d'Orsay avec comme missions avouées et inavouées :
 
- avoir une entrevue avec l'ambassadeur de France au Cameroun, question de prendre la véritable température de l'affaire Kamto telle que perçue sur le territoire, avec ses implications.
 
- rendre visite au Professeur Maurice Kamto, question de se faire une idée réelle de ses intentions de négociations de même l'appréciation qu'il fait de la position de la France au sujet de son dossier.
 
- rencontrer les avocats Camerounais du MRC pour entrer en possession de tous les éléments concernant le dossier des membres du MRC et particulièrement de Maurice Kamto. Dans le but de rendre compte à Paris.
 
Lors de sa conférence de presse à Yaoundé, l'annonce de Me Dupont Moretti ne semble pas être une initiative de sa seule personne. Mais davantage, la position soutenue par Paris et déjà entrevue lors des derniers échanges téléphoniques être Macron et Paul Biya.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Politique

Après la rencontre de samedi dernier à Yaoundé, rencontre qui s'est soldée sur la victoire des Lions indomptables du Cameroun sur les Comores par le score de trois buts à zéro, difficile d'affirmer avec quiétude que les camerounais prendront bel et bien part à la phase finale en Egypte au mois de juin prochain.

 
Les Lions indomptables n'ont pas fait de cadeau à leur adversaire ce samedi 23 mars au stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. 37e minute de jeu, Maxime Choupo Moting amorce la descente aux enfers de la jeune équipe comorienne. Au cours de la deuxième mi-temps, les Lions vont finir de plomber les espoirs des Comores.
 
Espoirs nés depuis la constitution de cette poule pour les éliminatoires de la CAN 2019. En effet, au départ, le Cameroun est pays qualifié d'office pour la phase finale. Les îles Comores font alors offices de petit poucet dans la poule. Mais ils comprennent très tôt qu'ils ont leurs chances à jouer, il suffira juste de terminer devant le Malawi au terme de la phase retour.
 
Mais tout va basculer quand en novembre 2018, la Confédération africaine de football (CAF) va retirer la compétition au Cameroun. Désormais, les lions deviennent un adversaire direct des Comores avec le risque pour les Comores de voir la qualification pour la phase finale leur filer entre les doigts. Jamais ils n'ont été aussi près d'une participation à Coupe d'Afrique des Nations de football. D'après les textes de la confédération, le Cameroun devrait être sanctionné financièrement mais aussi sportivement à travers son exclusion des compétitions de 2019, 2021 et 2023. Seulement, la CAF va décider de surseoir à l'application de ses propres textes. Toute chose que ne va pas tolérer la fédération comorienne de football.
 
C'est alors que les comoriens vont opter pour la stratégie de revendications près le Tribunal Arbitral des Sports (TAS). En même temps, la fédération comorienne de football n'introduit pas la requête auprès du TAS, et choisi d'attendre la dernière rencontre avec les lions indomptables pour être fixée. Malheureusement pour eux, ils perdent la partie avec un score de 3-0 en faveur des lions. Et au même moment, le Malawi fait un match nul avec le Maroc. Résultat des courses, le Cameroun terminé 2e juste devant le Malawi et c'est les Comores qui ferment la queue du groupe. Une situation qui ne fait plus les affaires des Comores. Car même en cas de disqualification du Cameroun, ce serait le Malawi qui se qualifierait. 
 
Et c'est en cela que tout n'est pas perdu. Cette possibilité d'utiliser le TAS reste comme une épée de Damoclès sur la tête du Cameroun. Désormais, si ce n'est pas les Comores, c'est le Malawi qui pourrait utiliser cette perche pour sortir le pays de Samuel Eto'o de la compétition finale. Tant que le coup d'envoi de la CAN Égyptienne n'est pas donnée, le match pour l'élimination du Cameroun se poursuit.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Sport

La salle de la Communauté missionnaire chrétienne internationale (CMCI) de Damas à Yaoundé a vibrer au rythme des mélodies angéliques entonnées par le chantre Ugh Oufwey. Pendant plus de quatre heures de temps c'était l'extase totale.

 
 
Ce 17 mars 2019, s'est tenue la quatrième édition de la journée de louange et d'adoration organisée par le célèbre groupe de louange camerounais Worship Art. Placée cette année sous le thème : "Demeurer dans la présence de Dieu", cette rencontre spirituelle se voulait un moment de prière pour la paix au Cameroun et la réconciliation entre citoyens des différentes régions du pays.
 
Chaque dimanche, de nombreux Camerounais se réunissent dans les lieux de cultes et autres temples pour écouter la parole de Dieu. De ce fait, l'église devient la voie par excellence de prédication de la paix et du rassemblement. Par ailleurs, puisque ce sont les fidèles appartenant à différentes communautés qui sont victimes des guerres civiles, il ça de soit que l'église dans son ensemble est concernée au premier chef par les situations de crises qui prévalent en ce moment.
L'église est interpellée au premier chef par l'état de santé de la nation. Ces troubles que connaissent le pays ne l'épargne guerre. D'où l'importance pour celle ci de se lever avec les armes qu'elle a pour mener à sa manière la bataille spirituelle nécessaire pour parvenir à un Cameroun meilleur, où règne la paix, valeur à laquelle nous aspirons tous. Parmi ces armes, la louange et l'adoration sont du nombre des plus excellentes. Car Dieu réside au milieu de la louange de son peuple.
 
C'est par un parcours musical des grandes aires linguistiques du Cameroun que la soirée va débuter. Depuis l'Extrême-Nord jusque dans les forêts pygmées en passant par le Nord Ouest, le Sud Ouest, sans oublier l'Adamoua, le Centre, rythmes après rythmes, avec des pas de dance à l'appui, les fidèles venus nombreux ont scander à haute et intelligible voix le retour à la paix dans le pays et la réconciliation entre les fils et filles de la nation.
 
Après ce tour des régions en chansons et en danses patrimoniales, le chantre de nationalité Canadienne, Ugh Oufwey est monté sur scène pour conduire les chrétiens présents dans de moments de prière pour le Cameroun. En citant les noms des villes du pays parmi les plus touchées par la crise, le Canadien va élever des prières à Dieu pour que les forces du mal assoiffées de sang ne continuent plus de décimer les fils de ce pays. Croyons que l'Éternel a écouté ces prières et que les lendemains seront meilleurs.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Société

L’eau passe et les tombes trépassent. L’appel d’offre relatif à ces travaux de déplacement des tombes situées sur la zone d’emprise du projet a été lancé le 18 mars derniers par Dieudonné Ombala.

 

C’est connu, rien n’arrête l’eau sur son passage. Une parfaite illustration de cette lapalissade est le nombre de tombes qui devront lui céder passage pour que soit convenablement approvisionnée en eau potable, la ville de Yaoundé. Dans un pays où la sépulture est plus que sacrée…

Bien que ce ne soit une première et qu’ici, l’on subodore un souci de réduction des coûts, de toute évidence, l’amélioration de la desserte en eau potable de la cité capitale aura prévalu sur le respect dû aux morts. C’est tout de même 1595 tombes dans l’emprise du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé (Paepys) qui seront déplacées.

Bien entendu, ceci ne sera pas sans rapporter aux ayant-droits, quelques liasses de billets de banque en guise de mouchoirs, pour essuyer les larmes qui couleront certainement à flot lors des ré-enterrements de leurs chers disparus. Snif !

La calculette sortie, ce n’est pas moins de 300.000 francs CFA que recevront par sépulture, les familles dont les tombes sont situées le long du tracée de ce projet qui part du fleuve Sanaga, plus précisément de la station de prise d’eau à Nachtigal pour le réservoir d’eau potable de Ndindan, à Yaoundé.

L’appel d’offre national relatif à ces travaux a été lancé le 18 mars dernier par Dieudonné Ombala, Directeur général du projet. Sont concernés par le lot 1 de ce marché, les arrondissements de Batchenga et d’Obala, dans le département de la Lekié. Ici, ce sont 1176 tombes dont 439 aménagées et 737 non aménagées qui seront déplacées. Le coût de l’opération est de 352,8 millions FCFA. Le lot 2 concerne les arrondissements de Soa et Yaoundé I. Dans ces deux circonscriptions, 419 tombes seront déplacées, dont 219 aménagées et 200 non aménagées. Le coût prévisionnel de l’opération est de 125,7 millions FCFA. Ceci fait un total de 478,5 millions FCFA pour 1595 tombes.

La participation à cet appel d’offres est ouverte aux entreprises de droit camerounais installées au Cameroun et expérimentées dans la réalisation de déplacement de tombes. La remise des offres est fixée au 25 avril 2019.

Pour rappel, le Paepys qui est financé par Eximbank China à hauteur de 399 milliards de francs CFA et exécuté par l’entreprise chinoise Sinomach, en était, à fin septembre 2018, selon le Ministre de l’eau et de l’énergie (Minee), à un taux d’avancement global des travaux de 30%.

Selon les prévisions, ce projet apportera dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension. Toute chose qui permettra sans aucun doute de résorber le déficit en eau de la ville de Yaoundé et ses environs.

Published in Société

Le sujet était au menu d’une audience jeudi dernier aux services du Premier ministre. Le directeur adjoint du bureau chargé du désarmement, Ivor Richard Fung, a évalué avec Joseph Dion Ngute, la mise en œuvre de la Déclaration de Yaoundé sur le contrôle de l’utilisation des armes légères.

 

L’échange a été particulièrement long jeudi dernier entre le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute et le Dr Ivor Richard Fung, le directeur adjoint du bureau chargé du désarmement auprès des Nations unies. Environ une heure. Ce qui traduit sans doute l’intérêt des sujets abordés.

« Nous avons échangé sur la présidence du Cameroun qui a été élu à l’issue de la première Conférence des Etats-parties à la Convention de Kinshasa sur le contrôle des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale », a indiqué l’hôte du chef du gouvernement.

Sujet sensible, s’il en est, car les travaux tenus à Yaoundé du 11 au 13 juin 2018 à l’issue desquels notre pays a été désigné pour mener la bataille contre la circulation de ces engins qui sèment la mort ont été formels: ce sont 10 millions d’armes légères qui circulent dans la sous-région.

Une arme légère, par opposition à une arme lourde, est une arme qui peut être transportée et utilisée par un seul individu, sans que l'utilisation d'un support, tel un trépied, soit indispensable. Appartiennent à cette catégorie notamment les armes individuelles comme les pistolets, les pistolets-mitrailleurs, les fusils (fusils à pompe, d'assaut, de précision…) et les mitrailleuses légères.

Celles-ci sont des instruments de violence, d’instabilité et de déstabilisation socio-politique. « Nous avons échangé sur les différents mécanismes et activités qui doivent être mis en place pour soutenir la présidence du Cameroun qui doit durer deux ans », a poursuivi le Dr Fung. La rencontre, qui s’est tenue dans la capitale camerounaise l’année dernière, a abouti sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « Déclaration de Yaoundé » sur le flux illicite des armes légères et de petit calibre.

Sur la base de celle-ci, le Cameroun est appelé à gérer, diriger et organiser toutes les conférences qui ont trait aux armes illicites. Pour le haut responsable onusien reçu hier par le Premier ministre, il était question, au cours de cet échange, de « voir comment le Cameroun peut continuer à montrer l’exemple dans la sous-région, surtout au moment où il assure la présidence de la mise en œuvre de la Convention de Kinshasa ».

La Convention, adoptée en avril 2010, a été ratifiée par le Cameroun en 2015. A cela, notre pays a ajouté de nombreux autres instruments internes pour lutter contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01