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Parmi les décisions fortes qu’il a prises, Jean Claude Tsila exige désormais le port d’un uniforme et, il interdit aux conducteurs de moto-taxis de circuler dans plusieurs axes de la ville de Yaoundé.

 

Dans un communiqué signé par l’autorité administrative il y a quelques heures,  il est indiqué que : « Les agents de la police municipale vont désormais arborer un uniforme estampillé : police municipale. Un uniforme  qui est complètement différent des tenues que portent les gendarmes et les policiers.

 

Un indicateur qui va permettre d’identifier aisément ceux qui, par le passé, se sont illustrés par des actes de barbarie et d’incivisme. Plus d’une fois, on a assisté à des empoignades entre les automobilistes, les motocyclistes et les agents de la police municipale. On leur fait le reproche d’outrepasser leurs missions, en procédant entre autres à des interpellations, à l’identification des individus ou encore en faisant usage de la force contre les citoyens.

Leurs derniers et plus récents faits d’armes, les affrontements qu’ils ont provoqué avec les conducteurs de motos. Une situation désagréable qui a entraîné de nombreux dégâts matériels. Quelques jours plus tôt, c’est contre les vendeurs à la sauvette et les commerçants du marché central de Yaoundé qu’ils ont fait acte de violence. Une scène indescriptible qui a nécessité l’intervention des forces de maintien de l’ordre. C’est d’ailleurs cette dernière altercation qui a amené le préfet du Mfoundi, à prendre la décision de les suspendre pendant trente jours.

 

Circulation des motos taxi

Le communiqué préfectoral précise en plus, que les conducteurs de motos n’ont plus le droit de circuler dans les axes principaux de la ville de Yaoundé. Des précisions leurs sont données dans le document et, désormais ils connaissent les quartiers et les points qu’il leur est interdit de franchir. Ces restrictions marquent également la fin de la suspension de trente jours formulée par le préfet contre les conducteurs de deux roues.

 

La certitude que tout ira mieux dorénavant  

Afin de s’assurer du respect des décisions prises, Jean Claude Tsila a remis au devant de la scène, le Comité national de lutte contre le désordre urbain dont il assure la présidence.

 

Dans les prochains jours, le préfet et ses équipes vont mener une campagne de sensibilisation. Pour l’autorité administrative, la police municipale a été mise sur pied,  pour lutter contre le désordre urbain. C’est un partenaire majeur pour les autorités : «Nous nous sommes réunis au niveau du gouvernement et nous avons reconnu l’importance de cette police. Côté profils, il y aura une minutieuse sélection. Ils vont recevoir une formation de qualité des agents de la police et de la gendarmerie qui maîtrisent mieux le maintien de l’ordre public. Ils seront soumis également à une enquête de moralité».

 

Nicole Ricci Minyem 

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À l’approche de la fin de sa visite au Cameroun, la Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a rencontré ce samedi les dirigeants de l’opposition et les acteurs de la société civile.

 

Voici ce que le CPP a dit à Michelle Bachelet sur le conflit armé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et sur l’atmosphère politique actuelle au Cameroun.

 

Madame le haut-commissaire,

Nous voulons vous accueillir dans notre beau pays le Cameroun. Ce pays extraordinaire se désintègre sous les yeux du monde en raison d'une gouvernance caractérisée par:

  • Le refus de mettre en œuvre même le plus fondamental des processus démocratiques
  • La violation continue et systématique des droits de l'homme
  • L’impossibilité de fournir des services de base qui sont les droits fondamentaux de la population

Madame la Haut-commissaire, vous ne connaissez que trop bien les faits et les chiffres.

  • 7 régions sur 10 au Cameroun sont aujourd'hui touchées par un conflit
  • Plus de 700 000 Camerounais sont déplacés à l'intérieur

o 170 000 dans l'extrême nord

o environ 5 000 personnes dans l'Adamaoua

o 530 000 dans le nord-ouest et le sud-ouest

  • Plus de 2 000 personnes ont été tuées dans le conflit de Boko Haram et plus de 1850 dans les régions anglophones en Crise
  • Au moins 50 000 réfugiés ont fui le pays
  • L'éducation d'environ 2.500.000 enfants a été perturbée depuis trois ans maintenant
  • Plus de 1 000 personnes sont actuellement arrêtées illégalement et arbitrairement à cause de Boko Haram conflit et la crise anglophone.

 

Ces crises se sont aggravées fin 2018 avec une élection simulée qui a permis au président Paul Biya à l'âge de 85 ans et après 36 ans de règne, de recommencer un mandat de 7 ans. Tous les observateurs ont considéré l'élection imparfaite avec de nombreuses irrégularités et fraude. Maurice Kamto, président et candidat du MRC lors de cette élection présidentielle a contesté les résultats officiels et s'est déclaré gagnant. Lui et les membres de son parti ont organisé des manifestations non violentes à cet égard.

Ils ont été arrêtés illégalement et plus de 100 d'entre eux sont en détention depuis plus de trois mois aujourd'hui.

Nous pourrions continuer encore et encore. Le Cameroun est sans aucun doute dans une crise nationale aiguë sans moyens viables en dehors.

Le gouvernement du Cameroun est pleinement responsable de ces crises et de la catastrophe leur gestion, ce qui a entraîné de nouvelles violations des droits de l'homme et une aggravation du conflit.

 

Aujourd'hui, les Camerounais ne font pas confiance à :

  • Leur armée - qui a commis de graves atteintes aux droits humains, notamment villages en feu, meurtres extrajudiciaires, brutalités, viols et plus. Les personnes qui étaient censées nous protéger en tant que citoyens ont été chargées de nous violer.
  • Leur justice - qui a arrêté des milliers de personnes sans respecter les procédures légales. Les civils sont jugés par des tribunaux militaires et les peines ne sont pas fondées sur une culpabilité prouvée. Les institutions qui étaient censés assurer la justice dispensent maintenant une injustice à grande échelle.
  • Leur système électoral - qui est truqué et frauduleux. Les électeurs ne peuvent pas être convaincus que leur voix compte. Ils ont trop de preuves du contraire.
  • Leur présidence - silencieuse, oppressive et incapable de fournir des services de base tels que : eau potable, électricité, éducation et santé. La seule préoccupation du président, semble être, rester au pouvoir.

 

Madame le haut-commissaire,

Les tensions au Cameroun aujourd'hui sont sociales, politiques et économiques. Ces tensions sont si puissantes que le chaos général et / ou une guerre généralisée est aujourd'hui une probabilité élevée. Nous non plus, en tant que Camerounais, ni vous en tant que monde ne pourrez vous cacher derrière l'excuse "nous ne l'avons pas vu venir". Nous l'avons vu venir. Nous savons exactement ce qui se passera si ces crises ne trouvent pas de solution à l’avenir.

 

Alors, que pouvons-nous faire en tant que Camerounais et vous, en tant que communauté internationale ?

 

Dans l'immédiat, il est essentiel que la communauté internationale :

  • Exige une commission d’information neutre comprenant des membres d’organes internationaux, que les acteurs camerounais de la société civile puissent visiter le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et d’établir certains faits irréfutables.
  • condamne fermement et sans équivoque les violations des droits de l'homme et des principes démocratiques;
  • demande la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes arrêtées et condamnées illégalement dans le cadre du conflit de Boko Haram, de la crise anglophone et des manifestations du MRC.
  • Tenir le régime de Biya responsable devant les réunions internationales. Gouvernement camerounais les représentants doivent être interrogés selon les mécanismes existants sur des cas avérés meurtre, emprisonnement et torture. Cela peut être fait au Conseil de sécurité des Nations Unies ou une autre instance appropriée.
  • Déclencher le processus de sanctions individuelles contre les membres du Cameroun gouvernement responsable de la violence et du chaos actuels dans le pays, notamment des voyages interdictions, gel des avoirs, saisie des biens, etc. 

 

Ou nous, Camerounais, il est clair que le régime de Biya ne peut plus gouverner le Cameroun. Par conséquent, nous exigeons une transition politique. Cela implique :

  • Le départ du régime Biya - Nous, Camerounais, nous nous rassemblons pour exiger. 

 

Nous le ferons par le biais de manifestations de grande envergure et sans violence. Nous nous attendons à ce que le monde nous soutenir comme nous le faisons.

  • Un dialogue national - Pour nous réconcilier en tant que peuple et reconstruire notre nation, nous devons discuter de notre héritage colonial : la guerre d’indépendance, la division Nord-Sud et la question anglophone. Nous devons redéfinir la nature de l’État et sa relation avec le citoyen, ainsi que la forme de l'État.
  • Éducation à la citoyenneté - Pour recouvrer notre statut de citoyens dans un État démocratique, nous aurons besoin d’organiser des dialogues et des séminaires sur la citoyenneté dans tout le pays. Nous devons réapprendre nos droits et responsabilités au sein de notre pays.
  • Réforme institutionnelle - Pour rétablir l’équilibre entre les trois pouvoirs, nous devrons réécrire la constitution et réformer les institutions clés telles que le système électoral.
  • La tenue d’élections - Sur la base de la nouvelle constitution et du nouveau processus électoral système, il sera possible de tenir, pour la première fois de notre histoire, des élections libres et équitables.

 

Madame le haut-commissaire,

Nous avons l'intention de mettre un terme à ces crises et d'y mettre fin, d'éviter une guerre de grande ampleur et de reconquérir notre pays. C'est le nôtre. J'espère sincèrement que le monde sera à nos côtés.

 

Pour le Cameroon People’s Party,

Edith Kahbang Walla.

 

 

Published in Politique

Le ministre des Sports et de l’Education physique a rendu public un communiqué y relatif le 03 mai 2019.

 

Du 26 avril au 2 juillet 2019, certains stades de la ville de Yaoundé retenus comme infrastructures sportives de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football, seront fermés. Le grand public ne pourra pas y avoir accès à la période susmentionnée. Et Narcisse Mouelle Kombi, le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a de ce fait dans le document parvenu à notre rédaction, invité les acteurs des mouvements sportifs et autres potentiels utilisateurs de ces stades, à programmer leurs activités à d’autres endroits. Il précise que ces derniers devront tenir compte de cette mesure durant toute la période suscitée mais aussi durant le calendrier qui sera rendu public par les directeurs des stades qui ne sont pas identifiés dans le communiqué de Ministre.

 

Toutefois, voulant justifier ou expliquer le bien-fondé de cette mesure, Narcisse Mouelle Kombi a écrit « il compte sur la bonne compréhension de tous, étant entendu que la fermeture ponctuelle périodique ainsi programmée, vise à faciliter la conduite d’activités de maintenance d’usage, utiles et nécessaires, pour garantir la continuité du bon état de fonctionnement desdites infrastructures sportives. Il rappelle que ces infrastructures, fruits d’importants investissements publics accueilleront très prochainement des compétitions internationales de grande valeur, et méritent une attention particulière et permanente ».

 

Il faut dire que même si le communiqué du Minsep ne cite pas les noms des stades concernés par la mesure, on sait qu’à Yaoundé, le Stade d’Olembe fait partie des infrastructures sportives retenues pour la Can. Dans son édition du 4 avril 2019, notre confrère La Nouvelle Expression, rapportait des problèmes de tension de trésorerie qui plomberaient l’état d’avancement des travaux de ce côté. D'après notre confrère, l’entreprise italienne, adjudicataire de ce marché, Gruppo Piccini, réclamait le remboursement des dépenses engagées par l’entreprise, dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance d’Italie.

 

Interrogé par La Nouvelle Expression, sur l’interruption des travaux qui y avait eu lieu, Benoît Fabre, le contrôleur du projet d’Olembé avait expliqué qu’elle est due au fait que Gruppo Piccini « a engagé certaines dépenses dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance de l’Italie, qui ont impactées sur ses prévisions et ont créé un nouvel avenant. On a payé toutes ces choses qui n’ont pas encore été remboursées. Donc, on se retrouve à sec. On a demandé au gouvernement camerounais de nous aider à renflouer la trésorerie afin qu’on puisse terminer les chantiers ».

 

Liliane N.  

Published in Sport

La nouvelle qui a été rendue publique jeudi dernier par Naseri Paul Bea, gouverneur de la région du Centre, tombe à la suite de l’intervention du chef de l’Etat. En effet, le président de la République a octroyé un milliard de FCFA jeudi dernier, portant à environ cinq milliards de FCFA la somme à restituer à plus de 12.000 souscripteurs de l’organisation de la Mission d’intégration et de développement pour l’Afrique (Mida).

 

« Le président Paul Biya a débloqué la somme d’un milliard de F pour épaissir l’enveloppe existante. En effet, le contenu de celle-ci est issu des fonds trouvés au siège de la Mida lors des perquisitions des forces de l’ordre et des remboursements opérés par certains acteurs interpellés », commente Cameroon Tribune. L’opération d’assainissement des listes des souscripteurs ainsi que les procédures de paiement sont déjà en cours. 12.684 souscripteurs seront donc bientôt servis, pour 4,8 millions de FCFA, rapporte le journal.

Le remboursement au prorata initialement calculé à 3.131 FCFA connaîtra une hausse du montant de paiement grâce à cette subvention du chef de l’Etat. Il passera à 3.950 FCFA pour chaque place, soit 31% du taux de remboursement pour chaque souscripteur.

« Nous allons sortir la liste de tous les souscripteurs qui doivent bénéficier de ce remboursement. Nous devons aussi sortir une fiche de paiement et les listes seront établies par ordre alphabétique afin de faciliter le repérage sur le lieu de paiement », a précisé Naseri Paul Bea.

Pour faciliter l’opération, l’équipe d’assainissement a promis de mettre sur pied, le moment venu, la version électronique du chronogramme de paiement. Il est question de simplifier aux souscripteurs la vérification des noms, dates et l’ordre de paiement à partir de leur téléphone. Un ouf de soulagement pour les victimes de cette arnaque qui ont fait preuve de patience malgré la crise.

« La nouvelle est déjà officielle et elle est la meilleure. En plus du travail que nous avons fait, le chef de l’Etat a pensé qu’il fallait adoucir le cœur de ses enfants. Ce geste est vraiment à féliciter », a apprécié Herman Tchana Ngana, coordonnateur du projet d’assainissement de la liste des souscripteurs Mida.

Selon Cameroon Tribune, la place par souscription normalement payée à l’origine à hauteur de 12.500 FCFA à la Milda connaîtra toujours un grand déficit. Mais, le coordonnateur du projet d’assainissement rassure que la justice travaille pour restaurer les souscripteurs dans leurs pleins droits, dans les meilleurs délais.

« L’Etat remettra la liste définitive à la justice pour les reliquats attendus. Ce qui veut dire que si quelqu'un a déposé 12.500 F, il est remboursé à hauteur de 3.950 et le reliquat sera remboursé par les promoteurs de Mida », a-t-il précisé. Au moment du paiement, les souscripteurs passeront à la caisse munis de leur carte nationale d’identité, de la photocopie de cette dernière ainsi que du reçu de souscription.

 

Otric N.

Published in Société

Dans sa analyse accordée à l'Agence Cameroun Presse, le président de la commission nationale des droits de l'homme, homme politique et élite de la Lekié affirme :

« Jusqu'à quand les Africains comprendront que leurs avenirs ne dépend pas des autres, et de leurs humeurs, mais plutôt de la décision que prendra chaque Africain, responsable politique ou non de se délivrer du joug colonialiste qui empêche les uns et les autres d'avoir une liberté de penser, d'entreprendre et d'agir sans avoir besoin de la bénédiction des occidentaux et américains. Pour prendre l'exemple de notre pays, il suffit de passer en revue des programmes académiques pour comprendre la gravité des dégâts palpable de l'impérialisme occidentale Au Cameroun.il est donc normal de voir des débats télévisés organises autour de la résolution adoptée par des parlementaires européens ,qui portait sur la situation politique du Cameroun et par ailleurs, observer que ,durant ces scènes télévisées digne des films esclavagistes, nos hommes de médias ont manqué une autre occasion d'éduquer le peuple sur le regard prévaricateurs que les européens ont toujours posé sur l'Afrique ».

Un continent qui prône le respect des droits de l'homme ne peut pas avoir des programmes de gouvernance spécifique pour lutter contre la migration des êtres humains dont ils disent protéger les droits. Sauf qu'en Afrique, nous nous plaisons toujours d'accueillir ceux qui viennent d ailleurs.

Ce qu'il faut savoir avant tout est qu'un parlementaire européen est tout aussi élu par son peuple, tout comme nous avons nos députés et sénateurs ici, qui sont le produit si l'on peut le dire ainsi de la volonté du peuple camerounais. Bien qu'il s'agisse de l'Europe, tout comme nous avons aussi un parlement Africain, qui a encore manqué une occasion de monter au créneau pour démontrer que l'Afrique n'attend plus la correction du maître et que nous tenons dorénavant notre destin entre les mains de Nkodo Dang et ses amis sont restés muets comme des carpes.

Pour revenir sur le fond des déclarations faites par le parlement européen.

Au sujet de la réélection de Paul Biya : il est important que nos compatriotes comprennent que c'est toujours cette Union européenne qui a accompagné Elecam dans ce processus électoral, si tant est que le président de la République actuelle, à savoir Paul Biya n'avait pas été réélu dans les règles de l'art démocratique, pourquoi ne se sont ils pas manifestes comme ils ont pu le faire promptement au sujet du Congo où Martin Fayulu clamait aussi d'avoir été victime du hold-up électoral ?

Pourtant Maurice Kamto à tôt fait de s'autoproclamer président élu juste un jour après le scrutin et même s'il n'a pas pu démontrer cela avec des preuves, le même parlement aurait donc pu faire voter donc une résolution comme cela s'est passé avec la réélection de Nicolas Maduro au Venezuela  où ils ont essayé de mettre la pression sans succès jusqu'à reconnaître son opposant comme légitime...

Ce n'est donc pas 6 mois après la prestation de serment du président proclamé par la cour constitutionnelle que les européens se lèveront comme s'ils étaient endormis pour venir contester la fiabilité du processus.

En tant que qui le font-ils déjà ?

Et parlant des questions de fraudes électorales; qui ne se souvient pas qu'en 2012, en France le Parti socialiste accusait l'UMP d'avoir fait voter les morts, qu’un clash entre François Fillon et jean François Copé sur le bourrage et le même hold-up avait fait le tour du monde entier.

En Belgique, le siège de cette institution qui veut donner des leçons de démocratie : il y'a eu des irrégularités à Neufchâteau impliquant Dimitri Fourny.

Qu'en Espagne PODEMOS et le PS avaient été accusés de fraude avec une vidéo à l'appui.
Les exemples sont légions, ainsi pour dire que certes il y'a eu des irrégularités durant ce scrutin, mais l'Europe est mal placée pour nous donner des leçons dans ce sens.

Les européens et les Américains sont décidés en découdre avec Paul Biya, parce que chacun veut contrôler la transition politique et maîtriser le marché juteux Camerounais et pire encore il se trouve que le Golf de Guinée est convoité tant par l'Europe que cette Amérique.

Concernant la position du gouvernement Camerounais, j'approuve d'une part cette réplique, mais seulement notre pays doit se prémunir sur le plan sécuritaire surtout lorsqu'on sait que dans sciage du président, beaucoup ne sont plus en odeur sainte et n'attendent qu'une faille pour s'emparer du pouvoir.

Les fidèles du président de la République doivent donc s'assurer que ceux qui forment le clergé des sécurocrates du pays et surtout autour du président ne laisse filtrer aucun corps étranger susceptible de venir déstabiliser nos institutions de l'intérieur.

Ceci passe également par l apaisement de la situation politique en ce moment et surtout la recherche des solutions pacifiques au nord et au sud ouest du Cameroun.

Le Cameroun a beaucoup de fronts de guerres ouvertes qui fragilisent notre développement et surtout donnent un sacré coup à la cohésion sociale qui pourrait être le véritable danger de notre pays dans les jours à venir.

Le gouvernement devrait donc s'atteler à œuvrer d'avantage pour réunir les enfants de cette patrie et faire la paix d'abord en interne et aller faire front commun face aux prédateurs qui guettent le moindre faux geste.

Il est clair que nous aurons toujours des judas parmi nous, il faudra donc les laisser se suicider sans pour autant qu'ils aient la moindre occasion de se greffer sur quoi que ce soit.

Published in Tribune Libre

C’est la principale information à retenir de la 6e session du comité technique national de recensement tenue mercredi à Yaoundé.

 

Les activités menées à ce jour dans le cadre du recensement général de l’agriculture et de l’élevage (RGAE) permettent aujourd’hui de disposer d’une base de données géographiques sur les voies d’accès et zones de production agropastorales des infrastructures, des zones de transhumance.

Egalement disponible, une base de données décrivant les communautés rurales, notamment leur environnement socioéconomique et culturel de même qu’une base des données sur les entreprises agropastorales et aquacoles fournissant des informations de base permettant de caractériser les activités agropastorales et aquacoles menées par ces unités.

C’est du moins ce qu’affirme le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe dans les colonnes de Cameroon Tribune. Ce dernier co-présidait mercredi dernier à Yaoundé avec son homologue en charge de l’élevage et des pêches, Dr Taiga, la 6è session du comité technique national du RGAE.

Il a été question lors de ces assises d’examiner et de valider le rapport annuel de performance 2018 et le projet de performance du recensement pour l’année en cours. Il s’est aussi agi, selon Cameroon Tribune, de « se prononcer sur les principaux résultats du module communautaire ainsi que le plan révisé de déploiement que la coordination nationale souhaite exécuter sur l’ensemble du territoire national, pour collecter les données auprès des ménages et des organisations de producteurs ».

L’on apprend également que la mise en œuvre de modules suscités a été précédée par la cartographie participative réalisée simultanément avec le module communautaire. Ces résultats ont ainsi permis de découper le territoire national en zones de dénombrement.

Selon le Minader, ces zones sont utilisées pour la planification et la conduite de la collecte des données sur le terrain, mais aussi pour l’élaboration et la publication des résultats du RGAE au niveau des plus petites entités administratives du pays.

D’après Laurent Manga Bela, coordonateur national du RGAE, le budget initial pour cette opération était estimé à près de 23 milliards de F, les contraintes budgétaires subsistant, c’est plutôt 12 milliards de F qui sont à mobiliser aujourd'hui. Mais pour le moment, seulement 6 milliards de F sont disponibles. « Il revient au coordonateur d’aller à la recherche des bailleurs de fonds pour boucler ce financement », explique-t-il.

Il faut dire que pour l’instant, quelques partenaires techniques et financiers se sont prononcés et ont mobilisé de l’argent pour la réalisation du projet. Il s’agit du Fonds international de développement agricole (FIDA), la Banque africaine de développement et l’Union européenne. Le gouvernement à travers le ministère des Finances se propose également d’injecter des fonds incessamment pour la poursuite de cette opération.

 

Otric N.

Published in Economie

Mardi à Yaoundé, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Nalova Lyonga, a présidé une réunion en vue de garantir le bon déroulement des examens certificatifs, avec un accent particulier dans les régions en proie à l’instabilité.

 

Au lycée technique de Nkolbisson à Yaoundé, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Nalova Lyonga, a réuni les responsables de son département ministériel et des organismes placés sous sa tutelle. L’objectif général de cette concertation était de mettre en place une stratégie permettant d’assurer le bon déroulement des examens et concours officiels pour le compte de la session 2019.

Pour y parvenir, rapporte Cameroon Tribune, les cadres des Enseignements secondaires ont passé en revue l’année scolaire écoulée ainsi que de celle en cours, rendue à la quatrième séquence didactique. Des différents points inscrits à l’ordre du jour et des exposés qui ont suivi, trois ont particulièrement retenu l’attention de participants. Notamment, « l’évaluation du suivi pédagogique dans toutes les régions du pays, l’état des préparatifs aux différents examens et les inscriptions en ligne ».

Pour Cathérine Marie Awoundja, inspecteur général des Enseignements, au terme de la quatrième séquence, « le taux de couverture des programmes est globalement satisfaisant sur toute l’étendue du territoire car il est au-dessus de la moyenne ».

Seul bémol, les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à cause de l’instabilité sociopolitique qui y règne. Si la situation est louable à l’Extrême-Nord avec 81% de couverture des programmes scolaires, elle est moins reluisante au Sud-Ouest où ce taux d’environ 40%. Au Nord-Ouest, la situation est plus préoccupante. L’encadrement psychopédagogique des élèves y est effectivement problématique, a affirmé l’inspecteur général des Enseignements.

Pour la rentrée du 3e trimestre, le 16 avril dernier, seuls les établissements des centres villes ont ouvert leurs portes. D'après les informations relayées par plusieurs médias locaux, « avant le départ en congé, les apprenants étaient obligés de dissimuler leur tenue scolaire dans des sac de marché pour se rendre dans leur école ». « Ils s’habillent parfois en tenue de champs et s’échangent une fois à l’école pour fuir toute répression. Les lundis, il n’y a pas classe. Ils vont à l’école le samedi pour rattraper cette journée-là ».

Selon Cameroon Tribune, sur les 7561 enseignants attendus, seuls 1455 ont répondu présents. Conséquence, le pourcentage de couverture des programmes est de 09.52%. L’implication directe de cette situation est le faible taux d’inscription des candidats aux différents examens officiels. Les délégués régionaux ont relevé certaines insuffisances liées notamment aux inscriptions en ligne.

Il s’agit notamment de la mise à disposition tardive des fonds, des multiples tracasseries administratives et de la maîtrise approximative de la procédure. Malgré ces contraintes ce département ministériel est prêt à relever le défi des examens de fin d’année.

 

Otric N. 

Published in Education

Une équipe de spécialistes français a été saisie pour assurer l’opération de ces bébés qui séjournent depuis le 12 novembre 2018 dans une formation sanitaire.

 

Les jumelles Eyinga Merveille I et Bissi Merveille II ne se sont pas quittées depuis le ventre de leur mère. Nées le 6 novembre 2018 à Ayos (région du Sud) par césarienne, elles sont liées. Les sœurs siamoises séjournent au service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Gynéco-Obstétrique et pédiatrique de Yaoundé depuis 6 mois.

« Nous avons eu des réunions avec tous les spécialistes de Yaoundé et de Douala, ainsi que des facultés de médecine. Nous souhaitions au départ avoir une prise en charge localement pour séparer les deux nourrissons », explique le Pr Angwafo III Fru Fobuzshi, directeur général de Hgopy, dans les colonnes de Cameroon Tribune.

Mais, rapporte le journal, les pouvoirs publics, songent à une formation hospitalière à l’étranger. « Nous avons consulté de par le monde et nous avons trouvé l’équipe de Lyon qui, après étude des images scannographiques, des bilans biologiques et a accepté d’intervenir », ajoute le DG.

A en croire le patron de l’Hgopy, le dossier de l’évacuation sanitaire pour Lyon est déjà à une phase d’étude avancée. Dans la foulée, actes de naissance pour les bébés et carte nationale d’identité pour la maman ont été établis. Le ministère de la Santé publique s’est lui aussi saisi du dossier.

Selon Cameroon Tribune, quelques mois après la naissance des siamoises dans des conditions assez précaires, les pouvoirs publics se sont employés à trouver des moyens pour sauver la vie de ces deux petits êtres, qui sont nés collés au niveau du ventre. La condition sociale de leur mère, âgée de 18 ans et orpheline, ne pouvait permettre d’assurer leur prise en charge. Le service social de Hgopy assure depuis lors aussi bien leur prise en charge médicale que sociale.

« Elles étaient malades à l’arrivée. Elles souffraient d’omphalite, une infection de l’ombilic et au niveau inférieur d’accolement abdominal. Nous les avons soignés au fur à mesure », a déclaré le Pr Angwafo III Fru Fobuzshi. Les deux merveilles, qui pesaient 5,5 kg à leur arrivée à Hgopy, ont maintenant doublé leur poids de naissance. Leur maman va bien aussi, malgré l’angoisse perceptible sur son visage.

Cela n’empêche qu’elle se réjouit quant à la solidarité de l’hôpital. « Nous serons à jamais reconnaissants de tout ce que l’Etat fait pour nous. Les examens biologiques, radiologiques et autres sont entièrement couverts. Maintenant, j’ai hâte que l’opération ait lieu afin de voir mes enfants séparés », espère-t-elle. Entre temps, les bébés subissent une phase de conditionnement afin d’affronter l’opération dans les meilleures conditions.

L'on a appris de sources médiatique que le total des charges fixé par les médecins du centre spécialisé de Lyon peut atteindre 40 millions de FCFA. Cette somme devrait suffire s’il ne s’agit que de séparer les deux filles qui partagent le même foie. Le montant sera en revanche plus élevé s’il y a d’autres lésions.   

L’hôpital gynéo-obstérique et pédiatrique de Yaoundé recherche aussi des soutiens au sein de la solidarité internationale. Son principal responsable explique qu’il accorde cependant la priorité aux âmes de bonne volonté. 

 

Otric N.

Published in Santé

La deuxième réunion préparatoire des manifestations civiles s’est tenue en fin de matinée à Yaoundé. Une rencontre dirigée par le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique  Mounouna Foutsou.

 

47e fête de l’Unité Nationale, le thème est connu. La fête Nationale de l’unité retrouvée du Cameroun se célébrera cette année sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans la marche résolue vers l’émergence ». La fête de l’unité c’est deux grands moments. La parade militaire et la parade civile. Et c’est pour préparer l’ensemble des activités civiles que le ministre Mounouna Foutsou a réuni autour de lui ce matin, es différents intervenants à la réussite desdites activités.

C’est la salle de conférence B du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique qui a servi de cadre à la deuxième réunion préparatoire à ce grand événement.

Après l’exécution de l’hymne nationale et le propos liminaire du ministre Mounouna Foutsou, il a été rappelé le résumé de la première rencontre. On se souvient qu’elle avait essentiellement consisté en la mise sur pied des différentes commissions de travail au sein du comité d’organisation.

Cette deuxième réunion du comité national avait pour but d’évaluer l’état d’avancement des travaux des différentes commissions , de consolider  les activités projetés et de relever toutes les insuffisances question pour les activités retenues de se dérouler avec succès et dans l’harmonie. Bien que disséminés dans plusieurs commissions, les activités devant meubler la 47e édition de la fête nationale de l’Unité ont pour dénominateur commun le vivre ensemble.

Dans un contexte socio politique marqué par la crise post électorale qui porte atteinte à l’ordre publique, la crise humanitaire, des déplacés internes et réfugiés des pays limitrophes et surtout les velléités d’ingérence de certaines puissances étrangères qui menacent la souveraineté de notre pays, il s’agit pour minjec de montrer aux yeux du monde que le peuple camerounais demeure attaché aux valeurs d’unité et de paix comme l’a précisé le chef de l’Etat Paul Biya.

On peut donc entrevoir la couleur des activités qui auront la priorité au cours de la semaine d’activités prévues pour la circonstance. Des activités culturelles qui montreront une fois de plus qu’entre francophones et anglophones, il n’y a aucun problème fondamental. Ce sera le théâtre de la démonstration de la diversité culturelle du Cameroun. Le rendez-vous pour la grande parade prévu le 20 mai prochain est d’ores et déjà pris.  

 

Stéphane Nzesseu

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C’est l’une des informations qui apparaît dans la communication mise à la disposition des médias en fin de semaine, répondant ainsi à une vidéo mise en ligne par le chef de chaîne d’une radio qui émet à Yaoundé.

  

Jean Paul Mbia précise en outre qu’ « Une enquête est en cours sur cette dénonciation scabreuse d'une chaîne urbaine de Yaoundé, il y a deux jours, où une certaine Nicole (ce prénom n'existe pas au cabinet du Minesup, où travaillent, comme des fourmis, sept dames de diverses formations).

Le professeur Samuel Nkoo Amvene s'est penché sur ce dossier ce matin. J'ai travaillé cet après-midi avant lui avant de prendre la route pour Ngaoundéré où sera installé, en mi journée, le nouveau directeur de l'école supérieure de médecine vétérinaire de cette université, l'ancien ayant été relevé pour cause de grève estudiantine.

L inspecteur général des services, président de la cellule de lutte contre la corruption et la promotion de l éthique, a convoqué ses plus proches collaborateurs pour plancher sur ce sujet qui défraie la chronique et soulève des passions délirantes de quolibets et sarcasmes, contre l'institution, dans la ville et les réseaux sociaux. 

Austère, rigoureux et méthodique, cette sentinelle de la norme juridique administrative, cerbère du respect des chartes en conseil de discipline et dans tous les 62 concours organisés par le ministère de l enseignement supérieur, va passer au peigne fin ce post vocal pour cerner, ausculter et endoscoper les faits (réels ou supposés) qui y sont allégués.

Un responsable de la Ddes a été relevé de ses fonctions la semaine dernière pour des actes de concussion. Le Pr Zoli Pagna a été relevé de ses fonctions de directeur de l'école supérieure de médecine vétérinaire de l'université de Ngaoundéré avant hier par décret présidentiel. L an dernier, un enseignant de l uy1 reconnu coupable de harcèlement sexuel a été suspendu de ses fonctions.
Le Pr Jacques Fame Ndongo, légaliste et républicain, est impitoyable sur tout acte odieux et hideux qui tente de ternir l'image de l'enseignement supérieur, du Rdpc et du président de la République du Cameroun… ».

 

Une rumeur justifiée ?

Ce n’est pas la première fois que l’on entende parler dans notre pays, de l’achat des concours. Certains ont réussi à se convaincre à tort ou à raison que pour réussir à un concours au Cameroun, il est important de connaître le bon réseau.

L’on a encore en mémoire, les scandales qui ont émaillé la proclamation des résultats au sein de certaines grandes écoles. Par exemple, les noms des personnes qui apparaissent dans les listes des admis alors qu’ils n’ont jamais franchi le seuil d’une porte de composition – Ces parents qui, trompés par des « démarcheurs », n’hésitent pas à saisir les tribunaux, quitte à répondre des actes de corruption devant les tribunaux, après avoir perdu tout ce qu’ils avaient, parce qu’ils ont été trompé par des personnes qui leur ont promis de faire réussir leurs enfants.

La réponse de Jean Paul Mbia, directeur de la communication au ministère de l’enseignement supérieur aura peut être convaincu certains quant à la probité morale au sein de ce département ministériel mais, ils semblent être plus nombreux encore, à douter des valeurs morales de ceux qui organisent les concours au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01