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Gaston Eloundou Essomba et Gilles Thibault ont évoqué des projets en cours et de ceux futurs au cours d’une audience jeudi à Yaoundé.

 

Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a reçu ce jeudi en début d’après-midi, l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault. Pendant un peu plus d’une heure, les deux hommes ont fait le tour des secteurs eau et énergie au Cameroun. Mais aussi de la nature de l’appui que la France pourrait continuer à apporter dans le développement de ces secteurs.

« L’eau et l’énergie sont deux domaines dans lesquels la France travaille avec le Cameroun depuis longtemps. Il y a des projets importants pour améliorer la fourniture en eau et en électricité au Cameroun auxquels nous sommes intéressés. Des entreprises françaises ont un savoir-faire à faire valoir. On a fait le point avec le ministre sur différents dossiers dans une période qui est difficile pour tout le monde », a expliqué Gilles Thibault au sortir de l’audience qui s’est déroulée à huis clos.

Le diplomate français a aussi relevé la volonté du gouvernement camerounais d’augmenter la qualité du service avec notamment la réhabilitation des barrages, le développement des sources de production alternatives d’énergie comme le photovoltaïque. Il était globalement question de voir comment « la France pourrait utilement aider le Cameroun ».

S’agissant du projet Nachtigal qui va changer la donne en matière de fourniture en énergie électrique. Gilles Thibault a déclaré : « C’est une success-story franco-camerounaise mondiale. C’est EDF qui est à la manœuvre à travers NHPC qui rassemble tous les bailleurs pour la construction du barrage. On a parlé de ce projet pour s’en féliciter, pour dire qu’il n’y a pas que de choses qui ne marchent pas ».

La question de la fourniture en eau de Yaoundé et du reste du pays a aussi été évoquée. Notons qu’actuellement, les villes de Yaoundé et Douala font actuellement l’objet d’importants investissements visant à résorber l’insuffisance quantitative dont souffrent ces deux principaux regroupements urbains du pays. A travers ces travaux, « il est question d’accroître les capacités de stockage et traitement et d’ici 2020, atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 75% », indique l’autorité tutélaire du secteur.

Du côté de Yaoundé par exemple de nombreux projet ont été menée ces dernières années. On peut citer l’extension de la production de la station d’Akomnyada de 55 000 m3 par jour, la réhabilitation de la station de pompage de la Mefou (Nkolbisson).

Et même si le problème se pose avec plus d’acuité dans la ville de Douala, la capitale économique a également bénéficié de nombreuses réalisations au cours du septennat finissant. Notamment la construction et la mise en œuvre de certaines stations de production. Mais il y a mieux. Dans les prochains jours, cette ville qui fait office de la plus peuplé du pays, sera dotée d’un projet d’envergure.

La réalisation de ce dernier est un motif d’espoir pour les populations, car il permettra de renforcer l‘alimentation en eau potable par un apport additionnel de 300 000 m3 d’eau par jour.

Otric N.

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Le ministre du Commerce et les importateurs réunis le 20 mars à Yaoundé, pour s’assurer que ces denrées restent accessibles.

 

Le riz et le poisson étaient au menu des concertations mercredi au ministère du Commerce. « Mais le repas a bien failli ne pas passer, n’eût été l’ajout des ingrédients dialogue et patience. C’est ce qui aura marqué les deux réunions présidées par Luc Magloire Mbarga Atangana, Mincommerce », commente Cameroon Tribune.

D’abord le riz. Il était question, apprend-on, de faire le point sur l’approvisionnement du marché national. Le prétexte étant l’augmentation des prix. Jacquis Kemleu, secrétaire général du groupement des importateurs de riz va dans un premier temps rassurer l’opinion sur la disponibilité des stocks.

Plus de 200 000 tonnes sont actuellement dans les entrepôts, ce qui va couvrir un peu plus de quatre mois de consommation, la demande mensuelle étant de 46 000 tonnes. Par contre, même s’ils ont une visibilité sur les six prochains mois, les importateurs craignent des difficultés quant à la suite de leur activité d’importation au regard des nombreux obstacles qu’ils rencontrent désormais. Il s’agit entre autres de la disponibilité des devises dans les banques, mais également des taxes douanières dont le taux est passé de 1,5% à 3,14%, entre autres.

Mais pour le Mincommerce, tout ce qui précède ne justifie pas la flambée des prix. « Le constat que nous faisons, c’est qu’il existe un stock consistant. Il était essentiel de repréciser les prix en concertation avec les opérateurs et en fonction du type de riz», explique Luc Magloire Mbarga Atangana. Concernant le riz 25% (qui représente 75% de l’approvisionnement sur le marché), le prix applicable est de 330F le kg à Douala et 350 F à Yaoundé. Pour le riz 5%, les prix sont de l’ordre de 400 à 425 F en fonction des villes.

Une fois le riz servi, c’était au tour du prix du poisson d’être consommé. Pour ce produit en effet, en plus de sa faible accessibilité, sa disponibilité est fortement remise en question ces derniers jours. Avant de comprendre les raisons de cette situation, on apprendra que pour 2019, à ce jour, un quota d’importation de 188 000 tonnes a déjà été accordé par le ministère en charge de l’Elevage à neuf structures. Les importateurs disent ignorer les raisons de la disparité des prix.

« Il y a une foultitude d’intervenants plus ou moins connus. Là aussi, nous avons clarifié les rôles. Ce que je peux dire c’est qu’il n’y a pas de maquereau 25%. Mais le prix du maquereau 20+ a été établi. Il est cédé au consommateur final dans une fourchette comprise entre 1000 et 1200 F en fonction de la taille et la grosseur du poisson », va conclure le ministre.

D’autres types de poissons ont aussi vu leurs prix applicables fixés. Des descentes inopinées vont suivre pour s’assurer de l’effectivité de ces mesures.

Otric N.

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L’ouvrage intitulé : « La Décentralisation et les Objectifs de Développement Durable au Cameroun », rédigé par René Daniel Mintya, a été présenté à la presse, il y’a deux jours, au siège d’Afredit (Africaine d’Edition) à Yaoundé, en présence d’Arthur Pango, le responsable de cette maison d’édition

 

René Daniel Mintya, dans son livre, a choisi de s’adresser de façon précise aux magistrats et cadres municipaux, ainsi qu’aux agents publics d’Etat impliqués dans la décentralisation et le développement local. Son contenu riche et didactique s’intéresse également aux partenaires, aux organisations de la société civile, aux chercheurs et aux professionnels intéressés par les libertés locales et la localisation des objectifs de développement durable trouvent aussi leur compte.

L’ouvrage de plus de 200 pages, préfacé par l’actuel ministre camerounais de la décentralisation vient répondre à la question suivante : Comment articuler concrètement la décentralisation et les dix sept objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies ?

Pour l’auteur : « l’ouvrage y répond en s’appuyant sur l’approche de référentiel de l’analyse cognitive des politiques. Les éléments constitutifs de la décentralisation et de l’agenda 2030 sont présentés, tout comme les outils concrets de mise en œuvre, de financement et d’évaluation  des ODD dans les communes ».

Depuis que le Chef de l’Etat a prêté serment au mois de novembre 2018, il a invité ses collaborateurs, surtout ceux en charge des questions de Décentralisation et de Développement Local, de travailler à  l’approfondissement ainsi qu’à  l’accélération de la mise en œuvre de ce projet majeur qui va contribuer à renforcer l’unité nationale de même que l’émergence.

Dans cet ouvrage, René Daniel Mintya, diplômé de l’université de Lyon Lumière et de l’université Senghor d’Alexandrie, par ailleurs en service au ministère de la Décentralisation et du Développement Local, entend éclairer les lecteurs à travers  un style et une écriture simple, sur des fondements logiques aux outils de localisation. Cela est d’autant plus aisé pour lui de s’y employer parce que depuis près de dix ans, il a  régulièrement été associé au Secrétariat Permanent du Conseil National de  la Décentralisation dans les services du Premier Ministre.

 

Les dix sept objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies 

Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde - Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable - Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge - Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie - Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie - Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau - Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable - Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous - Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation - Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre - Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables - Établir des modes de consommation et de production durables - Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions - Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable - Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres - Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable - Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie

En quintessence, il redit la détermination de tous ceux qui partagent l’idéologie du Professeur Maurice Kamto, deuxième avec 14%, très loin derrière le Président de la République Paul Biya, à l’issue du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018. Leur action et, leur emprisonnement sont, d’après Christian Marcel, le processus qui va conduire à la délivrance du Cameroun. Il est incarcéré, ainsi que ses camarades, dans le cadre des marches organisées par ce parti politique le 26 janvier 2019 aussi bien sur le plan national qu’international.

 

Que cela soit clair pour (...) Yaoundé.

Nous les détenus politiques Mouvement pour la Renaissance du Cameroun kidnappés puis détenus arbitrairement à la prison centrale de Yaoundé, ne négocions et ne négocierons jamais notre libération avec personne, encore moins avec les soit disants dirigeants encore accrochés tendancieusement au pouvoir dans notre pays.

La flagornerie entretenue en ce moment par les paresseux et voleurs hors hiérarchie de ce qui tient lieu de gouvernement et aussi du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, est une stratégie bien pensée pour faire croire à l’opinion que le président Kamto Maurice serait tenté de négocier sa mise en liberté et celles de ses partisans. Tout cela est archi faux! Kamto veut rencontrer Biya pour parler de l’avenir de la république et de l’avenir des enfants de ce pays.

Nous comprenons que pour ces vampires, la République passe toujours au second plan. Ils ne pensent qu’à leur petite personne raison pour laquelle ils sont limités quand il s'agit des contingences typiquement républicaines.

Nous sommes donc prêts à rester ici en prison le temps qu’il faudra, peut-être le restant de notre vie, mais nous vous garantissons que la République sera délivrée très bientôt. Nous acceptons par conséquent d’être les sacrifiés pour la cause. 
Que notre emprisonnement, voir notre condamnation à perpétuité, en soit le prix à payer.

Ne vous inquiétez plus pour nous, nous sommes ici pour des meilleurs lendemains pour la république du Cameroun, pour vous et vos enfants, pour nos enfants. L’histoire de l’humanité enseigne globalement que le changement est souvent très mal perçu même du côté de l’opprimé. 
Cette réalité axiomatique nous amène à pardonner ceux des Camerounais qui fondent en railleries à notre endroit depuis que nous sommes pris en otage.

Vive un Cameroun prospère! Vive un Cameroun unifié! Vive la République!

Christian Marcel

Published in Tribune Libre

Un protocole d’accord a été signé le mercredi 20 mars 2019 à Yaoundé entre la Confédération Africaine de Handball et le Cameroun représenté par le ministère des sports et de l’Education physique.

Le Cameroun est sur la bonne voie des préparatifs pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) féminine de Handball. C’est du moins l’avis du président de  la Confédération africaine de handball (CAHB), Aremou Mansourou qui a conduit une délégation en terre camerounaise pour une visite d’inspection.  Pendant son séjour au Cameroun, cette délégation  a été reçue en audience le 20 mars dernier,  par le ministre des Sports et de l’Education physique, le Pr Narcisse Mouelle Kombi. « Il est question pour nous de vous exprimer la bonne disposition du gouvernement camerounais à accompagner la CAHB dans l’organisation de cette importante compétition au Cameroun », a déclaré le Minsep.  A l’issue de cet échange, un  protocole d’accord approuvant définitivement l’organisation de la Can de handball féminin 2020  au Cameroun, a été signé  entre la Confédération Africaine de Handball et  le Cameroun représenté par le Ministère des Sports.

Avant son départ du Cameroun, après  trois jours d’inspection des sites retenus par la Fédération camerounaise de Handball pour la  phase finale de cette  compétition, la Confédération africaine de Handball a exprimé son satisfecit par rapport aux avancées réalisées par le Cameroun en prélude au tournoi.

On se souvient que c’est le 07 novembre 2018 que le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a donné son accord pour l’organisation  de la Coupe d’Afrique des nations de handball féminin en décembre 2020. « Nous sommes venus déclencher le processus de préparation parce que pour nous, 2020 c’est demain », a confié Aremou Mansourou. Selon le Cahb, au-delà de l’organisation matérielle et technique, il ne faut pas oublier le fait que « si le Cameroun ne se retrouve pas dans le carré d’as, on aura échoué. Il est toujours souhaitable que l’équipe qui accueille aille le plus loin possible. Nous sommes prêts à vous aider dans ce sens », a-t-il  précisé. La délégation de la  Cahb a visité le Palais polyvalent des sports de Yaoundé et le gymnase de l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics retenus pour la Can, ainsi que  des infrastructures sanitaires et hôtelières.

Marie Mgué

Published in Sport

Le Pr Pierre Joseph Fouda indique qu’après examens, « il n’y a aucun cas de choléra à l’hôpital Central de Yaoundé ».

 

L’information d’un cas de choléra détecté à l’hôpital Central de Yaoundé circule sur la toile depuis le début de la semaine en cours. Sur les réseaux sociaux, on parle de la résurgence de l’épidémie de choléra. Le Pr Pierre Joseph Fouda, le directeur de l’hôpital suscité affirme qu’il n’en est rien du tout. Il l’a fait savoir hier, 20 mars 2019. « Nous ne sommes pas informés de l’existence de cas de choléra dans notre hôpital. Nous avons enregistré un cas de diarrhée profue hier (mardi Ndlr) et aussitôt, nous avons mis en quarantaine le temps de poser le diagnostic. Et à l’issue de toutes les investigations faites au laboratoire, les résultats n’ont rien révélé dans le sens du choléra », déclare-t-il dans le Pr Pierre Joseph Fouda dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroun tribune.

«Tout cas de diarrhée mérite un diagnostic en vue déterminer la cause. Les gens doivent intégrer dans leur esprit que toute diarrhée mérite un diagnostic en vue de déterminer la cause. Les gens doivent intégrer dans leur esprit que toute diarrhée profuse n’est pas synonyme de choléra. Ceci tant qu’il n’y a pas de preuve du vibrion cholérique dans les selles. Nous avons éliminé cette hypothèse à l’issue de l’examen effectué», poursuit le Directeur de l’hôpital Central de Yaoundé.  

A l’hôpital de district de Biyem-Assi et à l’hôpital Jamot de Yaoundé, c’est la même chose. Dans ces deux formations sanitaires, il est dit qu’il n’y a aucun cas de choléra enregistré. Le Dr Georges Alain Etoundi Mballa, Directeur de Lutte contre la maladie, les épidémies au Ministère de la Santé publique affirme que toute l’étendue du territoire est surveillée. Il rappelle que c’est en mai 2018 qu’une épidémie de choléra a débuté dans les régions du Nord  et de l’Extrême-Nord. D'après lui, de rares cas ont été par la suite observés dans la région du Centre. Et il y a eu des suspicions au Littoral.

« Mais depuis pratiquement décembre, nous n’avons plus enregistré des cas dans le Nord et l’Extrême-Nord. Il y a une semaine quatre cas suspects ont été confirmés dans le district de santé de Pitoa. En résumé, il faut savoir que la zone du Nord et de l’Extrême-Nord qui est frontalière avec le Nigéria sera toujours à risque. Parce que certains Etats du Nigéria sont en épidémie de choléra depuis un certain temps », explique-t-il.

Liliane N.  

  

 

Published in Santé

C’est la principale recommandation faite mardi dernier au cours d’une concertation co-présidée par les ministres de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, et du Développement local, à Yaoundé.

 

La police municipale va incessamment reprendre du service à Yaoundé. Sauf que cette fois, elle sera mieux encadrée par les différents maillons de la chaîne. A en croire Cameroon Tribune, c’est l’une des principales informations à retenir de la concertation organisée hier à Yaoundé entre le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et celui du Développement local, ainsi que les autorités administratives de la région du Centre.

Selon le ministre Paul Atanga Nji, cet appel à un encadrement des activités de la police municipale est une instruction du chef de l’Etat, Paul Biya.

A l’issue des travaux -tenus à huis clos-, apprend-on, le préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, a indiqué à la presse que cette nécessité de recadrage intervient suite au désordre urbain observé dans la ville depuis la suspension des activités de ce bras séculier du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé.

Le 13 février 2019, le préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, a signé un arrêté interdisant les activités de la police municipale à Yaoundé pour une période d’un mois. Durant cette période, l’autorité administrative a constaté une montée en puissance de l’incivisme dans la capitale.

« Le mois de suspension que nous avons servi a donné l’opportunité aux adeptes du désordre de reprendre du service. Nous avons procédé à une évaluation de la situation et elle a démontré à suffisance l’importance de cette police. Mais, elle doit être encadrée et elle le sera », a-t-il souligné.

Pour ce faire, une synergie d’actions impliquant les autorités administratives et les responsables des services de sécurité est prescrite. « Il sera par exemple possible de voir le préfet ou le délégué du gouvernement lors de certaines opérations de la police municipale », a indiqué Jean Claude Tsila.

Cette décision intervient un mois après l’arrêté du préfet du département du Mfoundi portant interdiction des activités de cette police municipale communément appelée « Awara ». C’était après un certain nombre de dérives observées.

 

Otric N.
Published in Société

L’inauguration de la première d’exécution du projet WEECAM s’est déroulée le 19 mars à Yaoundé par le ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du développement durable, Pierre Hele en compagnie de l’ambassadeur de France à Yaoundé. Le projet en cours vise au recyclage et à la valorisation des déchets d’appareils électroniques.

 

La collecte des déchets ménagers, électroniques et leur recyclage est un projet déjà en cours au Cameroun. L’initiative WEECAM est portée par « Solidarité technologique » et la «Guilde » depuis 2012, grâce à l’appui financier du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), suivis par l’ADEME, la mairie de Paris, le BGRM et Total.

« Le projet WEECAM a été conçu sur 5 années dans l’objectif de démontrer par l’exemple la viabilité de cette activité de collecte et de traitement de grande envergure des déchets (5000 t/an) dans les villes de Douala et Yaoundé. Il génèrera des impacts économiques, environnementaux et sociaux conséquents et introduira des innovations dans ce secteur telle qu’un volet de production de crédits carbone ou la recherche de procédés de recyclage adaptés au contexte local », a estimé Boris de Fautereau, représentant résident des associations Solidarité Technologique et La Guilde.

De même, Bouziges- Eschmann, secrétaire général FFEM. A souligné que : « Le projet Weecam va permettre à Yaoundé et Douala de collecter et traiter des déchets électriques et électroniques en évitant la dispersion des polluants et de composés toxiques, dangereux pour la couche d’ozone et le réchauffement climatique ».

Par ailleurs, Pour les autorités camerounaises notamment le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du développement durable, Pierre Helele projet de collecte, de tri, de traitement et de recyclage des D3E est « une solution à la fois sanitaire, environnementale, sociale et climatique dans la gestion des déchets au Cameroun ».

Ainsi, sur le plan économique, le projet WEECAM prévoit de créer 150 emplois directs dont le coût total est de 6 millions d’euros. Sur le plan environnemental, il compte recycler 5000 tonnes de déchets par an et en traiter environ 3900 tonnes localement. Et sur le plan social, WEECAM permettra d’avoir sur le marché des milliers d’appareils reconditionnés à bas coût. Ce qui contribuera à réduire la fracture numérique observé dans le domaine des TIC au Cameroun.

En rappel, le Cameroun et la communauté internationale a célébré le 18 mars dernier la journée mondiale du recyclage.

Danielle Ngono Efondo 

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 Un mois après la suspension de la police municipale, le Préfet du département du Mfoundi en parlant du retour de la police municipale à Yaoundé, reprécise le rôle qui est le sien.

 

Le temps de la suspension des activités de la police municipale dans la ville de Yaoundé s’est révélé être un test, pour voir la capacité de la population dans toutes ses couches à s’autogérer. Le verdict des  autorités administratives est sans appel. « Ces syndicats ont fait la démonstration de leur incapacité à s’autogérer », a déclaré Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi. Cela revient à dire que la police municipale est importante pour lutter contre l’incivisme et le désordre urbain.

« Nous ne nous sommes pas croisés les bras pendant cette période de suspension. Au niveau du gouvernement, la réflexion a été engagée et le constat est clair. La police municipale est indispensable. Nous sommes arrivés à cette conclusion-là, pour suppléer l’action de la police nationale et de la gendarmerie nationale. Cette police est nécessaire pour mettre de l’ordre dans nos marchés, mais également au niveau de la circulation dans la ville », souligne Jean Claude Tsila dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Toutefois, les autorités se veulent précises sur le travail qui est attendu de la police municipale. Parce qu’il convient de noter que celle-ci s’est souvent illustrée par des actions ayant provoqué au soulèvement populaire. Comme cela fut le cas au mois de février dernier. Le 13 de ce mois, suite à un contrôle inopiné de ladite police, il y avait eu une altercation avec un conducteur de moto-taxi. L’altercation ayant dégénéré, le Préfet s’était vu obligé de suspendre pour la période d’un mois, la police municipale.

« La police municipale a des cibles. Il y a d’abord la lutte contre le désordre orchestré dans nos marchés, où des routes sont construites puis envahies par des commerçants qui s’installent sur la chaussée. Ils accompagnent aussi les dispositions prises par rapport aux motos-taxis et à l’acte que j’ai signé avec le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé pour fixer les zones ouvertes et les zones interdites à leur circulation. La police municipale nous aide en somme à lutter contre le désordre urbain. C’est vrai nous avons des services classiques, mais le problème d’effectifs est tel qu’à certains moments il va falloir stationner des éléments de la police municipale à des endroits précis », souligne le Préfet.

Liliane N.     

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Tibor Nagy, le sous-secrétaire américain chargé des Affaires africaines est à Yaoundé. Il doit rencontrer ce lundi 18 mars le président camerounais Paul Biya. Sa visite intervient dans un contexte tendu entre Yaoundé et Washington.

 

Au Cameroun depuis samedi dernier, l'agenda du « Monsieur Afrique » de l'administration américaine avec les officiels du gouvernement ne prend effet que ce lundi 18 mars 2019. Son premier arrêt, en milieu de matinée, aura lieu au ministère des Relations extérieures pour une audience avec le patron des lieux. Le clou de la visite interviendra quelques heures plus tard en début d’après-midi au palais présidentiel, avec la rencontre très attendue avec le président Paul Biya.

En parcourant les rues de Yaoundé, Tibor Nagy a dû être saisi de la présence des forces anti-émeutes à plusieurs endroits stratégiques de la capitale, signe d'un contexte particulièrement tendu depuis la fin de l’élection présidentielle du 7 octobre.

Tibor Nagy, qui a déjà fait part dans divers médias de la préoccupation de Washington de la persistance de ces tensions, aura le loisir d'en discuter avec le président Paul Biya ; notamment des inculpations de plusieurs leaders politiques, dont Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ( MRC ), considéré par une partie de l'opinion publique camerounaise et internationale comme un prisonnier politique.

Au cœur des préoccupations aussi, la crise dite « anglophone » qui s'enlise, et dont Washington estime que les solutions jusqu’ici engagées par le pouvoir camerounais sont insuffisantes. Et sûrement des échanges commerciaux entre les États-Unis et le Cameroun.

 Yaoundé, pour sa part, s'est régulièrement ému ces dernières semaines des sorties du sous-secrétaire américain chargé des Affaires africaines qui sont considérées comme une ingérence flagrante dans les affaires internes du pays et d'une méconnaissance des réalités locales. La rencontre avec Paul Biya permettra-t-elle de concilier les points de vue ? Rien n'est moins sûr.

Rappelons que « Monsieur Afrique » est arrivé au Cameroun par l’aéroport international de Douala en début de soirée de samedi 16 mars 2019. Il a été chaleureusement accueilli par le gouverneur de la Région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et l’Ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin. Il a passé une nuit dans la capitale économique avant de prendre la route de Yaoundé dimanche en fin de matinée.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01