Résolue à tordre le cou aux infections sexuellement transmissibles (IST) et plus particulièrement au VIH/Sida, la première dame, Chantal Biya, vient de doter les populations d’outils efficaces de lutte contre cette pandémie.
L’inauguration par Naseri Paul Bea, gouverneur de la région du Centre, a eu lieu le 17 mai 2019. C’était à la faveur du lancement officiel à Bafia de la Campagne d’éducation sur les IST et le VIH/sida. Ladite campagne placée sous le haut patronage de la First Lady, se résume en ce terme: « Vaccin social ».
A cette occasion, rapporte Cameroon Tribune, la caravane du « Vaccin social » conduite par le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB) pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida sillonnait déjà, depuis la veille ce département pour la sensibilisation des jeunes et la formation des enseignants. Ceci avec un stand de dépistage gratuit du VIH/sida aménagé pour la circonstance.
L’événement fort couru a connu la participation de plusieurs personnalités, notamment le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III. Une forte mobilisation traduite par leur adhésion à l’action humanitaire et sociale de la première dame. Avant toutes choses, Naseri Paul Bea a, au nom des populations, adressé sa reconnaissance à cette dame de cœur.
« Ces dons visent à améliorer les capacités des élèves, des enseignants et de l’ensemble de la communauté à l’usage de l’outil informatique. Il vise aussi à se connecter en temps réel avec des experts médicaux nationaux et internationaux pour obtenir la bonne information sur les IST et le VIH/sida », a-t-il expliqué.
La prévalence de l’infection à VIH dans le district de santé de Bafia a été évaluée à 7,9% en 2018, selon les chiffres rapportés par les responsables locaux. Raison pour laquelle comme l’a souligné le Pr. Alexis Ndjolo, directeur général du CIRCB, cette campagne s’adresse aux élèves, aux enseignants, aux jeunes non scolarisés et à toute la communauté.
Car, l’infection à VIH n’épargne personne. Aussi, la First Lady souhaite-t-elle que des actions concrètes soient menées en faveur de toutes ces couches sociales, particulièrement envers les personnes vulnérables.
« Le vaccin social est un ensemble de stratégies qui vise à adopter les comportements sains et protecteurs et à éviter des situations à risque qui peuvent exposer des individus à la contamination par le VIH. Il ne s’agit donc pas d’un vaccin classique ou biologique. Le vaccin social utilise les moyens d’information de proximité », a confié le directeur général du CIRCB.
Il propose à cet effet la mise en œuvre de mesures saines qui consistent entre autres à faire systématiquement les tests de dépistage pour chaque usager qui se présente à l’hôpital et de mettre sous traitement toutes les personnes déclarées séropositives.
Otric N.
Ce don de la première dame, Chantal Biya, a été inauguré par le gouverneur de la région du Centre vendredi à l’occasion du lancement du « Vaccin social » mis en œuvre par le CIRCB. Un projet qui vient naturellement s’intégrer dans le dispositif local de veille, de surveillance et de lutte contre le VIH/sida dans cette ville du département de la Méfou-et-Akono.
Selon Cameroon Tribune, l’événement fort couru a connu la forte mobilisation de plusieurs personnalités. La caravane du « vaccin social » conduite par le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB) pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida était déjà depuis la veille dans ce département.
Dans son allocution de circonstance, apprend-on, le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, a marqué sa reconnaissance à Madame Chantal Biya pour ses multiples actions humanitaires et sociales.
« Je remercie la première dame pour ce centre multimédia et ce vaccin social qui permettront aux jeunes et à tous d’avoir des connaissances sur la prévention de ces maladies. Le vaccin social vise à prévenir le VIH/sida vu que le vaccin biologique n’existe pas encore. C’est pourquoi je demande aux populations de Ngoumou d’en faire bon usage », a-t-il exhorté.
Pour le Pr. Alexis Ndjolo, directeur général du CIRCB, le Centre multimédia-vidéo-conférence de Ngoumou aura pour principale mission de « recevoir toutes les populations de cette ville et à les édifier à l’usage du matériel informatique ». Mais également à « rentrer en communication réelle avec les experts du CIRCB et le monde entier ».
Cette campagne d’éducation préventive sur les IST et le VIH/sida en milieu scolaire, a souligné le directeur général du CIRCB, s’adresse aussi aux jeunes non scolarisés et à toute la communauté. L’espoir de Mme Chantal Biya est donc de contribuer, en utilisant le « vaccin social » à la réduction du taux de prévalence de cette pandémie dans notre pays en attendant l’avènement du vaccin biologique.
Au plan scientifique, selon les promoteurs, les jeunes vont puiser des connaissances en temps réel, en bénéficiant gratuitement des services en technologies de l’information et de la communication (TIC) et en faisant des recherches sur Internet.
Avec l’inauguration de cette infrastructure, les populations en général et les étudiants en particulier se voient dotées d’une offre de qualité en connexion Internet pour se mouvoir dans le monde numérique étant sur place.
Otric N.
Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) n’est pas seulement en charge des infrastructures. Il a aussi pour mission de participer à la prévention des fléaux sociaux en milieu urbain. C’est dans ce cadre que, mercredi à Yaoundé, le chef de ce département ministériel, Célestine Ketcha Courtes et la coordonnatrice du Programme « Vaccin social », Rose Jaji Mbah, ont signé une convention de partenariat.
Selon le journal Cameroon Tribune, cette Convention a pour objectif de sensibiliser et de vulgariser les méthodes de prévention et de lutte contre le VIH/sida et les fléaux sociaux en milieu urbain. Sur l’importance de ce partenariat, le Minhdu a expliqué que « le milieu urbain est un terreau fertile pour les fléaux tels que la toxicomanie, l’alcoolisme, le sida et les Mst. Beaucoup de jeunes en milieu urbain sont touchés par le virus du sida.
Plus de 500 décès d’enseignants sont estimés par an dans notre pays. Si rien n’est fait, notre société ne pourra plus fonctionner. Sans ces ressources, notre système éducatif volera en éclat, compromettant ainsi de façon considérable l’avenir d’une nation», a déploré Célestine Ketcha Courtes. Elle a ajouté qu’il faut adopter des méthodes fortes pour stopper ces fléaux qui gangrènent notre société. Les termes du contrat stipulent que les deux parties s’engagent à mutualiser leurs moyens humains et matériels pour éduquer, sensibiliser les jeunes en milieu urbain et éducatif sur les méfaits des Mst, du sida et des autres fléaux sociaux.
Concrètement, il sera question pour le Programme « Vaccin social », soutenu par la première dame, et logé au Centre international de Référence Chantal Biya (CIRCB), de recruter des pairs éducateurs pour sensibiliser non seulement les enseignants et les élèves, mais aussi d’aller vers les autres couches de la population camerounaise dont les commerçants, administrateurs, hommes d’affaires, hommes d’Eglises et associations.
Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain devra, dans le cadre de cet accord orienter vers son partenaire, « Vaccin social », les jeunes du terroir qui seront sensibilisés. « La tâche s’annonce dure et passionnante à la fois. Il va falloir briser les tabous qui entourent la sexualité, contourner les barrières culturelles, traditionnelles et religieuses pour réussir cette mission », a indiqué le Minhdu.