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Un prodige de la guitare nous a quittés. Tino Baroza, membre momentané du groupe les Têtes brûlées et ancien compagnon de l’artiste K-Tino est décédé le 03 avril 2019 chez lui, dans la banlieue universitaire de Soa.

 

D'après certaines informations recueillies, cela faisait plusieurs semaines, que le guitariste émérite Tino Baroza livrait un combat acharné contre la maladie. Certains de ses collègues avaient lancé des appels à l’aide donnant quelques détails sur la nature du mal donc souffrait l’artiste. « Nous étions hier jeudi le 28 mars 2019, avec Tino Baroza, rencontrer le docteur pour lui faire des pansements, changer sa sonde et interprétation des radios et autres examens… La situation de Tino Baroza est très préoccupante d’autres bilans complémentaires  sont exigés, notamment des scanners pour avoir d’autres précisions », avait déclaré son compère Gilbratar Drakus à des proches.

En effet, ces dernières années, il s’était tellement laissé aller qu’il était devenu l’ombre de lui-même. L’alcool et la cigarette, ont eu raison de l’homme. Toutefois, même malade, il arpentait encore quelques cabarets de la ville de Yaoundé pour faire valoir son talent en échange de quelques billets de banque. Les jeunes qui ne l’ont pas connu dans ses heures de gloire le prenaient pour un déséquilibré jouant de la guitare et pourtant cet homme fut une valeur sûre du Bikutsi. On peut notamment entendre Mballa Roger’s lui rendre hommage dans la majorité de ses chansons.

Tino Baroza a finalement cassé sa guitare le 03 avril 2019. Il est allé rejoindre les génies du Bikutsi qui l'ont précédés dans l'au-delà à l’instar de : Messi Martin, Zanzibar, Mballa Rogers, Mbarga Soukous, Mekongo Président, Roger Bekono, Fame Ndzengue etc.

Pour la petite histoire, Tino Baroza doit son nom d’artiste au guitariste congolais Emmanuel Tshilumba Wa Balozi dit Tino Baroza. Ce phénomène fut un instrumentiste complet et l’initiateur des grands artistes y compris Dr Nico. Tino Baroza avait une dimension internationale. Manu Dibango fera appel à ce génie pour rejoindre son orchestre au Cameroun. Il influencera de son talent de nombreux jeunes camerounais qui décideront de se mettre à la guitare. Le guitariste congolais est décédé au Cameroun suite à un accident de voiture et a laissé un riche répertoire. C’est pour lui rendre hommage que le virtuose du Bikutsi a choisi le nom « Tino Baroza ». Avec Epémé Théodore alias Zanzibar, ils représentaient l’avenir de la guitare dans le Bikutsi moderne.

Repose en paix Tino, génie de la guitare ! 

 

Danielle Ngono Efondo

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La série noire de Coton sport pour ses matches à l'extérieur a atteint un autre niveau avec la 12ème journée du championnat national de ligue 1 disputée au stade Omnisport de Yaoundé.

 

Dans les rangs des verts et blancs de Garoua, ainsi que de leurs supporters personne ne s'attendait à cette défaite contre l'équipe de Vogada. L'on se rappelle lors du match aller au complexe sportif des cotonculteurs, l'équipe fanion de Garoua avait fait dicter la loi du domicile au Tonnerre en remportant la partie par 6 buts à 0,  un score fleuve.

A l'analyse, la récente piètre prestation de de Coton montre qu'il n'avait que trop compté sur sa victoire de la rencontre à l'aller. Mais rien ne surprend, un observateur averti aurait sans doute  bien compris que coton sport de Garoua, depuis le début du championnat a toujours déçu lorsqu'il joue à l'extérieur.

Dans les statistiques, sur six matches disputés à l'extérieur jusqu'à à ce jour, l'équipe de Garoua en a au moins perdu trois, les trois autres sorties s'identifient par des scores de parité. C'est pour ainsi dire, la série noire de coton sport continue son aventure dans ses déplacements hors de son fief.

Le changement intervenu au sein de l'encadrement technique ces derniers jours, n'a pas encore produit des résultats probants, peut-être parce que Emmanuel Ndioumbé Bosso, le nouvel entraîneur officiellement installé qui n'a pas été vu au banc de touche lors de la rencontre contre Tonnerre kalara club ce mercredi à Yaoundé. Très attendu le premier match du nouveau coach avec ses poulains, qui pourrait peut-être permettre aux cotonculteurs de rééditer non seulement l'exploit de champion du Cameroun, mais aussi de se qualifier pour la champions league.

De toutes les façons, la prochaine rencontre de coton sport de Garoua ne s'annonce facile, avec ses quinze points au compteur, il jouera contre dragon. Celui-ci avait battu coton au match allé par un score d'un but zéro. Pour l'instant le groupe "A", a à sa tête Apejes de Mfou qui compte désormais 18 points dans son escarcelle, trois points de plus que coton.

Innocent D.H

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Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée le 02 avril 2019, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports, a indiqué que suite à la décision prise le mois dernier, certaines agences de voyage mises en cause ont décidé de se conformer.

 

Le ministre des Transports (Mintransport) a décidé de sanctionner près de 88 agences de voyage pour absence de documents administratifs valables. Les agences concernées avaient un délai d’un mois pour se conformer. Le 02 avril 2019 à Yaoundé, le ministre a indiqué que 40 desdites agences ont déjà entamé la procédure de régularisation de leur situation. Il reste cependant que le plus grand effectif des compagnies de transport traîne encore le pas. Soit 50% de celles qui sont dans le viseur du ministère.

Toutefois pour ces compagnies qui demeurent en situation irrégulière, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a fait savoir qu’il y a un ultime recours. « J’ai instruit la mise en place d’un circuit spécial de traitement des dossiers pour faciliter le processus de régularisation desdites agences », a-t-il déclaré. Après ledit recours qui est en fait le dernier, on passera à la phase de la répression, a annoncé le Ministre.

« Avant de passer à la phase répressive, le Ministère des Transports sensibilise suffisamment. Par moment, on nous a fait croire, par voie de presse, que ce qui est fait n’est que bis repetita. Que ce qui est fait aujourd'hui va se reproduire demain. Nous tenons à ce que nous faisons. Nous sensibilisons suffisamment, nous communiquons suffisamment. Nous informons et nous formons. Mais il arrive un moment où il faut sévir. Nous ne sévissons pas par gaieté de cœur. Mais la vie humaine n’a pas de prix », a-t-il ajouté.

A titre de rappel, le Ministère des Transports avait décidé de sanctionner 88 agences de voyages suite à un audit réalisé. « Un audit a été réalisé par les services techniques du ministère des Transports sur l’étendue du territoire national et, il s’est trouvé que certaines agences évoluaient en marge de la réglementation en vigueur, dans la mesure où elles exerçaient leurs activités soit sans aucun agrément, soit avec des agréments expirés. Il est important de mentionner que l’exercice de l’activité de transporteur routier interurbain de personnes est régi par des actes législatifs et réglementaires », expliquait Nkendong Mbamone Divine, le Directeur des Transports routiers du Ministère au cours d’une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Liliane N.

 

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Le Premier vice-président national  du MRC, Mamadou Mota dans un communiqué signé le 02 avril 2019 à Yaoundé exprime sa consternation et ses vives protestations quant à la manière dont se déroulent les procédures d’habeas corpus du président élu Maurice Kamto.

 

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) informe l’opinion nationale et internationale que son président Maurice Kamto et ses alliés ont, de nouveau, comparu ce 2 avril 2019 devant le président de la Cour d’Appel du Centre statuant en matière de libération immédiate.

Le MRC exprime sa consternation et ses vives protestations quant à la manière dont se déroulent les procédures d’habeas corpus du président élu Maurice Kamto, nos alliés, militants et sympathisants tant en instance qu’en appel.
En effet, la procédure d’habeas corpus, empruntée au Common Law, est exclusivement publique.

Par conséquent, la défense a exigé des audiences publiques que refuse le Pouvoir dans sa stratégie de musellement de nos camarades et alliés de peur qu’ils ne révèlent, à l’opinion nationale et internationale, l’étendue des traitements inhumains et dégradants subis lors de leur interpellation, garde à vue et mise en détention ; des atrocités d’une époque médiévale ; des atteintes graves à la dignité humaine.

C’est dans ce contexte que se sont déroulées les audiences du 02 avril tenues, une fois encore, dans un bureau exigu, le public et la presse gardés à l’écart par une escouade lourdement armée. Cela n’a pas empêché les juges de tenir ces audiences en l’absence des avocats de la défense et des requérants constants dans leur demande d’audiences publiques. Ainsi, la Cour d’Appel, en l’absence des avocats de la défense et des requérants dont seule la participation contradictoire est le gage d’une justice équitable, a mis en délibéré les procédures en appel au 09 avril 2019.

Le MRC rejette en bloc les décisions en instance et en appel qui, dans ce contexte, ne seront que le résultat d’instructions dictées à une Justice partiale et aux ordres en violation flagrante des lois nationales et des instruments internationaux pourtant dûment ratifiés par le Cameroun.

Le MRC relève, pour le regretter, la militarisation des Cours et Tribunaux avec pour conséquence une justice rendue en catimini et sous les baïonnettes.
En tout état de cause, le MRC maintient son exigence de la libération immédiate et sans conditions de son leader, de ses alliés et de tous ses militants et sympathisants constitués en prisonniers politiques par le régime au pouvoir.

 

Retranscription Félix Swaboka

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« L’approche contributive, participative, inclusive est une approche qui a le plus de chance de garantir l’appropriation. Je pense que ayant fait cela, nous aboutirons à un document qui rencontrera la satisfaction des populations à la base », Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire

 

Qu’elle importance de rencontrer les sénateurs dans le cadre du Dsce 2 ?

Nous avons les représentants des collectivités décentralisés et à ce titre, les questions relatives au développement local leurs tiennent véritablement à cœur. Nous avons reçu des contributions précieuses, pertinentes de la part des sénateurs dans le but de rendre le Dsce dans sa phase 2.

Un document qui accompagne l’Etat dans l’exécution de ses politiques au bénéfice des populations. Cette rencontre est complémentaire aux consultations régionales qui ont mis en avant les élus locaux, les maires, les acteurs de la société civile, les administrations. Donc nous sortons de cette exercice très édifiés, très satisfaits et surtout nous voyons une convergence de vues entre les représentants du peuple et la volonté du chef de l’Etat qui est consignée dans la vision 2035 et déclinée dans le Dsce.

 

Est-ce que le gouvernement tiendra compte de toutes propositions qui ont étés faites par les sénateurs ? 

Je voudrais ici dire que la démarche qui a été la nôtre, évidement qui est une démarche renouvelée en 2003 et 2008, s’était déjà le cas dans le cadre du Dsrpe et dans le cadre du Dsce première phase. L’approche contributive, participative, inclusive est une approche qui a le plus de chance de garantir l’appropriation.

L’appropriation des acteurs à la base, l’appropriation des intervenants dans l’appareil institutionnel pour la mise en œuvre des politiques. Je pense que ayant fait cela, nous aboutirons à un document qui rencontrera la satisfaction des populations à la base, reflètera les volontés politiques de l’Etat par rapport à la vision 2035 du chef de l’Etat.

Nous sommes au début d’un septennat qui est qualifié de septennat des grandes opportunités, il me semble aussi important de souligner que ce document doit refléter la volonté du chef de l’Etat de donner plus d’opportunités, de grandes opportunités à nos populations, jeunes, femmes, à nos opérateurs économiques à l’intérieur et à l’extérieur les chances qui peuvent donc faire de ce Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.

 

N.R.M

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Maurice Kamto, Christian Penda Ekoka, Alain Fogue, Paul Éric Kingue, Serval Abe (valsero) et les autres coaccusés impliqués dans l'affaire des marches blanches du MRC ont comparu ce mardi à Yaoundé. Mais c'est le blocus.

 
Les militants du MRC se sont donnés rendez-vous ce mardi matin dans La cour du palais de justice de centre administratif de Yaoundé. Venu très nombreux comme c'est à leur habitude depuis le début de ce procès, ils ont tenu a marqué leur présence en scandant à chaque fois "Kamto, Président". 
 
C'est sous très forte escorte policière que le candidat arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle fait son entrée dans la salle des audiences de la cour d'appel. Au même moment, un cordon de sécurité s'est constitué tout autour du bâtiment de salle d'audience de la cour d'appel. Avec une extrême limitation des mouvements des usagers assurée par la police et la gendarmerie nationale.
 
Après y avoir passé plusieurs minutes, le président Kamto va être exfiltré de la salle et reconduit en direction de sa cellule sans que ses militants aient eu le temps de se rendre compte de son départ. C'est avec une pince de déception qu'ils vont malgré tout continuer de scander "Kamto, Président".
C'est alors que nous approchons Sosthene Médard Lipot, Secrétaire à la communication du MRC. Il va nous apprendre que le président du MRC a tout simplement refusé d'être jugé à huis clos. Qu'il n'est pas du tout entré dans le bureau du juge de la cour d'appel. Il a choisi de rester dans la salle d'audience estimant que les règles de droits exigent que le procès soit public. Et non un entretien avec le juge dans son bureau. Dans la foulée, nous rencontrons le Secrétaire Général du MRC, Barrister Ndong. Revenant de l'intérieur de la salle d'audience, il corrobore les propos de Mr Lipot et ajoute : "Non seulement la justice se rend au nom du peuple et devrait être public, mais comment le juge veut que tous ces avocats venus défendre Kamto entrent dans son bureau ? On n'y suffira pas." 
 
Il apparaît donc que les règles de procédures ne semblent pas être respectées dans cette occurrence. Le procès a été renvoyé au 9 avril prochain. D'après nos sources c'est tout en colère que le magistrat a renvoyé cet affaire et l'aurait même mis en délibéré. Ceci sans qu'il y ait eu de débat entre les parties comme l'exige la procédure.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Il s’agit de rappeler le cadre juridique auquel le Cameroun a souscrit et qu’il faut rendre concrètement opérationnel sur le terrain.

 

Depuis quelques années, le Cameroun fait face aux assauts du terrorisme à travers la secte Boko Haram dans la partie septentrionale et des bandes armées sécessionnistes dans les régions du Sud-Ouest et le Nord-Ouest. Sans oublier les menaces sécuritaires venant d’un pays voisin à l’Est.

Plusieurs fois, le pays a été interpellé par les organisation étrangères sur le comportement des militaires aux fronts. Face à cette situation qui remet en cause l’exercice des droits de l’Homme et des libertés publiques, les magistrats civils et militaires prennent part à un atelier de formation sur le thème: « L’accès à la justice et la lutte contre le terrorisme » depuis lundi à Yaoundé. Et c’est la salle des Actes de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) qui sert de cadre à cet événement, rapporte Cameroon Tribune.

« La justice est un maillon essentiel dans la lutte contre le terrorisme. A côté de l’aspect sécuritaire, il a été reproché aux pays qui font face à la menace terroriste de souvent privilégier la réponse sécuritaire au détriment de l’aspect des droits de l’Homme », a expliqué Philippe Nsoa, chef de la section judiciaire à la division de la magistrature et des greffes de l’Enam.

D'où l’idée de renforcer les capacités de tous les acteurs de la chaîne de justice pénale en matière de respect de droits humains. Il s’agit de rappeler le cadre juridique auquel le Cameroun a souscrit et qu’il faut rendre concrètement opérationnel sur le terrain.

Au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par Fonkwe Joseph Fongang, secrétaire général, représentant du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Melissa Lefas, directrice de la justice pénale et de l’Etat de droit du Global Center On Cooperative Security a rappelé que cette formation a pour objectif de doter les magistrats des compétences et de la compréhension du profil du terrorisme au Cameroun, des cadres juridiques applicables et des considérations de procédure régulière qui découlent des enquêtes et jugements dans les affaires de terrorisme dans la région de l’Extrême-Nord, fondés sur le respect des droits de l’Homme et l’état de droit.

Pour Brian Morgan, conseiller juridique à l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, l’action militaire doit collaborer avec la justice de façon que les poursuites engagées soient basées sur les preuves.

Otric N.

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Pour sa première saison au championnat national, cette formation de Yaoundé a surclassé les grosses pointures du basketball camerounais lors du Final 4 dimanche dernier à Yaoundé.

 

Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître pour la formation de basketball Dames, Overdose de Yaoundé. Cette équipe qui a intégré le championnat d’élite en début de saison 2018-2019, a été sacrée championne du Cameroun au terme  de la phase retour du Final 4 qui s’est déroulée  du 29 au 31 mars 2019  au Palais des Sports de Yaoundé. Créé en janvier 2019, ce club  a surclassé les habitués de la compétition, à l’instar de Fap  basketball Dames Yaoundé, Onyx de Yaoundé et  Université de Douala,  avec 11 points au classement généralement.  « Nous ne pouvons  qu’être contents parce que c’est le résultat d’un travail acharné.  On a beaucoup travaillé pendant plusieurs séances d’entrainement avec un staff technique remarquable », se réjouit Marie Ange, l’une des joueuses.

Après leur faux pas face à Onyx de Yaoundé à la phase aller de ce Final 4 2019  une semaine plutôt à Douala, les filles de Roger Dassi ont réalisé un parcours sans faute au  tournoi retour.  Brisant ainsi le rêve d’Onyx de Yaoundé, champion de la phase  aller et favori  du tournoi final, qui avec trois défaites,  devrait se contenter du titre du vice-champion du Cameroun, devant Fap de Yaoundé et Université de Douala. « Je suis très content. Nous avons atteint nos objectifs. Mais, nous avons encore d’autres challenges à réaliser avec la Coupe du Cameroun. Nous allons continuer de  travailler. Nous avons un groupe expérimenté avec laquelle nous pouvons atteindre nos objectifs », souligne l’entraîneur de cette équipe constituée des anciennes joueuses de Fap de Yaoundé, Beac et Apejes. A en croire ce technicien qui est à son troisième titre en championnat, en plus du titre de la Coupe du  Cameroun basketball,  qui débutera bientôt, le prochain pari est d’aller au-delà du titre de  champion de la Zone 4 (Afrique Centrale)  pour s’adjuger le trophée africain.  Overdose de Yaoundé représentera le Cameroun aux éliminatoires de la zone 4 Fiba Afrique.

Marie MGUE

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Le Président du groupe parlementaire SDF à l’Assemblée Nationale est décédé dans les premières heures de cette journée de samedi à l’hôpital général de Yaoundé de suites de longue maladie. Un véritable leader et un rassembleur que vient de perdre le Social Democratic Front.
 
 
Le député de la circonscription électorale du BUI-CENTRE, région du Nord-Ouest, est décédé ce 30 mars autour de trois heures. Il rend l’âme à l’hôpital général où il était interné depuis plusieurs jours. Joseph Banadzem Lukong, enseignant de profession, a professé durant de nombreuses années à l’école normale de Yaoundé.
 
Un départ qui est un véritable coup dur pour le SDF. Après la débâcle lors de la dernière élection présidentielle, le parti de Ni John Fru Ndi est en reconquête de son aura d’antan. Le Social Democratic Front se déploie dans des opérations de charmes auprès des populations. C’est dans ce sens qu’on peut inscrire les actions populistes orchestrées il y a peu par l’honorable Jean Michel Nintcheu en fin janvier 2019. Et dans un pareil mouvement, le SDF avait grandement besoin du président de son groupe parlementaire.
 
Le rassembleur, le fédérateur qu’il était va énormément manquer au SDF surtout en ce moment où il y a de plus en plus de défections au sein du leader historique de l’opposition camerounaise. Ces derniers mois, des noms parmi les plus représentatifs du parti ont quitté le bateau au profit du MRC pour les uns (Célestin Djamen, Mathias Kameni…), et le RDPC pour les autres. Il s’agit précisément du député Oscar Edimo Ndoumbè qui a été récemment admis dans les rangs des députés du parti proche du pouvoir. Face à ces remous, la parole du pédagogue Joseph Banadzem Lukong devait certainement servir à resserrer les rangs derrière le Chairman. Ce d’autant plus que nous sommes en année électorale. Le SDF ira aux prochaines élections législatives, municipales et régionales sans l’un de ses atouts de campagne dans la région du Nord-Ouest. Un véritable saut en arrière en perspective pour les résultats du parti.
 
Joseph Banadzem Lukong fait également parti de ces militants qui malgré les secousses au sein du SDF est toujours resté fidèle au Chairman Ni John Fru Ndi. Il va laisser un grand vide dans le parti. C’est une perte également pour la famille des parlementaires camerounais pour qui il était un compagnon de marche et de lutte. Une perte pour sa famille et ses proches. Une perte pour la Nation camerounaise en somme.
 
Adieu Honorable !
 
Stephane Nzesseu
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Alors que le Cameroun, de concert avec la communauté internationale célèbre comme chaque 27 mars, la 56e journée mondiale du théâtre, on est au regret de constater que cet art a perdu toutes ses lettres de noblesse dans notre pays. Un état des lieux de ce qui est considéré comme le 6e art, laisse entrevoir des planches rongées par les termites du temps.
 
 
Elle est loin la belle époque où pour le plaisir des oreilles et surtout des yeux, les camerounais se rendaient dans des salles de spectacles pour suivre avec délectation des pièces théâtrales. De grands classiques de chez nous mis en musique par des metteurs en scène chevronnés. Un vrai régal. Au rang de ces pièces qui drainaient constamment les citoyens, même les plus élevés en grades, Trois prétendants... Un mari, de Guillaume Oyono Mbia.
 
L’art du théâtre camerounais luisait encore de par ses créations locales, les thématiques développées ainsi que des représentations scéniques intelligibles. L’on se souvient encore de ces années de gloire de cette littérature expressive, des années de gloire avec Oncle Otsama, Essindi Mindja, la troupe théâtrale du Théâtre National et bien d'autres, qui rehaussaient l’image du théâtre au Cameroun. 
 
Le théâtre, cet art qui dépeint la réalité de la société, ce miroir du quotidien et du vécu est en perte de repère dans notre pays. Les amoureux du spectacle vivent impuissamment la descente aux enfers du 6e art. Mais alors, à qui la faute ?
 
Si la scène théâtrale se meurt à petit feu au Cameroun, c’est tout d’abord du fait de la nouvelle génération de comédien en manque de formation. Dès comédiens spontanés, aucunement doués, profitant de l'expansion de la télévision et de la demande constante de contenus divertissants. Ce nouveau marché de la télévision au lieu de promouvoir l'art a choisi de niveler vers le bas l'exercice de cet art.
 
A côté de ce premier frein au décollage du théâtre, s’ajoute le manque d’infrastructures. Jean jacques Onana (l'un des deux membres du Keguegue international) reconnaît qu'« il n’ya pas de plages d’expression dédiée au théâtre au Cameroun encore moins des festivals pour présenter les œuvres ». Intervenant sur les antennes de TRIUMPH FM (une radio urbaine émettant à Yaoundé), Jean Jacques Onana Awana propose qu'il soit mis sur pied un festival camerounais du théâtre, de même qu'un prix annuel qui célèbrera la plus belle œuvre théâtrale. De plus, il invite les pouvoirs publics à plus s'impliquer dans la promotion du théâtre camerounais. Selon lui si rien n'est fait, on n'aura plus de souvenir du théâtre dans notre pays. Tellement nous serons inondé par les Stand-up, les web-séries et les autres types de comédies. 
 
Vivement que le rideau ne tombe pas définitivement sur cet art.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Société
Page 26 sur 30






Sunday, 05 June 2022 11:01