Chief Joseph Dion Ngute s’est rendu dans son Sud-Ouest natal le 16 décembre dernier. Le Chef du Gouvernement était allé transmettre le message de condoléances du Président de la République, trois jours après la mort en captivité du chef traditionnel, Emmanuel Ikome Ngalle.
Chief Joseph Dion Ngute était porteur du message de condoléances du Président Paul Biya à ses collègues après la mort d’Emmanuel Ikome Ngalle en captivité. Le Premier ministre (PM), Chef du Gouvernement leur a transmis : « Je viens ici aujourd’hui sur instruction du chef de l’Etat, Paul Biya, partager votre peine et vous encourager à travailler en synergie avec votre administration et votre population pour mettre fin à ces atrocités ».
A propos de la crise proprement dite qui secoue la région depuis quatre années, le PM engage les gardiens de la tradition à faire usage des moyens pacifiques pour une résolution responsable. Et c’est à juste titre qu’il exhorte ses collègues : « Nous ne pouvons résoudre nos problèmes que dans l’amour fraternel et le dialogue pacifique que le chef de l’Etat lui-même a maintes fois prescrits. C’est maintenant le moment d’agir comme une seule personne indépendamment des forces de l’Ordre public. En tant que dirigeants traditionnels, nous devons nous exprimer et mobiliser nos populations contre ce mal ».
Joseph Dion rappelle aux chefs traditionnels du Sud-Ouest la détermination du Cameroun à soutenir les initiatives pour un retour définitif de la paix. « Je peux vous assurer que le chef de l’État soutiendra toute initiative que vous prendrez dans ce sens. Nous savons que l’autorité traditionnelle fait partie de la pierre angulaire de notre gouvernance. Il est donc très regrettable qu’ils aient été profanés, pris pour cibles, enlevés et tués », ajoute-t-il.
C’est le 13 décembre que Emmanuel Ikome Ngalle, chef traditionnel de « Mille 14 » à Buea est revenu mort après un kidnapping présumé des séparatistes qui avaient pourtant libéré vifs, d’autres chefs traditionnels enlevés.
Innocent D H
L’Organisation des Nations unies déplore le fait que la violence vise actuellement les civils dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Comme il avait été annoncé, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est penché sur l’aspect sécuritaire des pays situés en Afrique centrale. Les membres dudit Conseil réunis par visioconférence, ont parlé de la situation du Cameroun avec la crise anglophone qui dure déjà quatre années.
Il en est donc que selon François Louncény Fall, le représentant du Secrétaire général et chef du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale(BRENUAC), il y a lieu d’être inquiet face à la violence qui poursuit son bonhomme de chemin au Nord-Ouest, au Sud-Ouest mais aussi à l’Extrême-Nord.
Le communiqué de l’ONU publié sur son site internet rapporte que François Louncény Fall «a déploré le fait que la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vise maintenant les civils, y compris les élèves et les enseignants, ainsi que les religieux. Au cours de sa visite, il a réitéré l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties concernées pour qu’elles renoncent à la violence, fassent taire les armes et cessent les attaques contre les civils et les infrastructures civiles telles que les établissements scolaires».
Le Conseil de sécurité de l’ONU a préconisé un dialogue constructif qui doit se faire entre le gouvernement et les Ambazoniens. Donnant son point de vue sur le sujet étudié, l’Allemagne a indiqué que la solution militaire ne peut pas résoudre la crise anglophone. Ce qu’il faut, c’est le dialogue pour parvenir à une paix durable.
Liliane N.
Ce groupe de chercheurs de l’Edinburgh International Justice Initiative, de l’université de Leiden et de l’université de Toronto ont travaillé sur les atrocités commises en régions anglophones depuis 2016.
Selon Radio France Internationale (RFI), il s’agit d’«un travail de vérification de photos ou de vidéos pour déterminer la date, l'heure et la géolocalisation précises» que des chercheurs de l’Edinburgh International Justice Initiative, de l’université de Leiden et de l’université de Toronto ont fait sur les atrocités commises au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis 2016. Les résultats de ce travail, ont été présentés par lesdits chercheurs sous forme de rapport. Pour être précis, il y en a 8.
Les chercheurs sus mentionnés indexent l’armée au front dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et les séparatistes comme étant les auteurs des atrocités, étudiées. Interrogé à ce propos par RFI, Carine Frenk, du service Afrique affirme que «c’est un travail très sérieux, très fouillé qui peut servir de base à d’éventuelles poursuites devant la justice». Les chercheurs font remarquer au terme de leurs investigations, qu’il y a une «détérioration des méthodes meurtrières à mesure que le conflit s’aggrave». Sur les huit atrocités citées par ceux-ci, ils indiquent que l’armée est responsable de 5 et les séparatistes de 2. Et pour celle qui reste, les responsables ne sont pas identifiées.
Les rapports parlent par exemple du massacre des civils de Ngarbuh, des brutalités contre des étudiants qui manifestaient à Buea en novembre 2016, l’incendie de trois villages en 2018 et 2019, les incendies du marché de Bali Nyonga et de l’église Mbufung au début de l’année ou encore l’explosion d’un engin artisanal dans un marché de Tiko en septembre.
Ces rapports sont révélés au moment où le Conseil de sécurité des Nations unies se penche sur l’Afrique centrale.
Liliane N.
Ainsi s’est exprimé, le Cardinal sur les antennes de Radio France internationale (Rfi). C’était ce dimanche 15 novembre, une première sortie du prélat depuis sa libération le 06 novembre dernier, après avoir passé une nuit entre les mains des séparatistes dans la région du Nord-Ouest en crise.
A nos confrères de Rfi, le cardinal Christian Tumi a confié : « Ils voulaient savoir quelle était mon opinion sur la forme du gouvernement du pays. Je leur dis : c’est le fédéralisme. Ils ont dit que je fasse tout pour le southern Cameroon. Je leur ai dit non, que j’étais comme eux, un jeune homme à la réunification et que nous avions la paix. Je crois que c’est au Chef de l’Etat maintenant de faire quelque chose et je crois qu’il peut le faire, c’est-à-dire déclarer l’amnistie pour qu’il y ait la paix et que les enfants aillent à l’école. Il faut que l’armée rentre dans ses casernes et que ces garçons-là déposent les armes ».
Signalons que c’est officiellement pour la première fois que le cardinal s’exprime après sa libération. Enlevé le 05 novembre dernier, par des hommes armés sur la route Bamenda-Kumbo dans la région du Nord-Ouest, il a été libéré le lendemain. Sur Rfi, l’archevêque émérite indique avoir été traité avec considération par ses ravisseurs. Il a en outre exhorté le Président de la République à mettre en œuvre des mesures d’apaisement pour un retour de la paix dans la partie anglophone du Cameroun.
Rappelons que le Cardinal Christian Tumi s’est toujours identifiés par ses propositions pour une sortie pacifique de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’homme de Dieu âgé de 90 ans, a plusieurs fois émis le vœu d’organiser une conférence générale pour les anglophones, soutiennent des sources crédibles.
Innocent D H
Richard Bale le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun, pense que rendre les régions anglophones plus autonomes contribuerait à résoudre la crise.
Richard Bale le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun a accordé une interview aux journaux The Post et The Guardian Post. Au cours de cette interview, le Diplomate qui a récemment fait une descente dans les régions du Sud-Ouest et du Littoral, a déclaré qu’il faut que les zones anglophones soient plus autonomes. En demandant aux parties prenantes au conflit de travailler pour une solution durable, le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun affirme qu’on devrait laisser plus de latitude aux anglophones pour gérer leurs affaires.
Parlant de la forme que l’Etat doit avoir, Richard Bale le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun a indiqué qu’il ne lui revient pas d’apporter des suggestions à ce niveau. Même s’il aurait un penchant pour le fédéralisme. «J’hésite à dire que le fédéralisme est la meilleure solution pour le Cameroun. Ce n’est pas à moi de le dire, mais je pense que les gens sont un peu distraits par les étiquettes », a-t-il déclaré.
Le Diplomate canadien recommande au gouvernement de faire preuve de plus de souplesse pour qu’on puisse arriver à résoudre le conflit anglophone. «Il faut beaucoup de temps pour résoudre une crise de cette nature. Mais il faut faire preuve de souplesse… Logiquement parlant, le gouvernement doit lui aussi faire preuve de souplesse dans la manière dont l’État fonctionne», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Par le biais du Département d’Etat américain, Tibor Nagy le Secrétaire d’Etat adjoint chargé des Affaires africaines, indique que son pays ne milite pas pour la sécession du Cameroun.
Le Département d’Etat américain a récemment fait une sortie en rapport avec la situation de la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette sortie s’adresse particulièrement à la diaspora camerounaise vivant aux Etat-Unis. «Nous ne travaillerons pas avec des groupes - ou n'assisterons pas à des événements organisés par la diaspora - qui incluent des appels à la violence ou des discours de haine», peut-on lire dans le communiqué de Tibor Nagy posté sur le site du département d’Etat américain.
Les américains précisent qu’ils ne sont pas pour le projet sécessionniste. Ils demandent à la diaspora camerounaise de s’impliquer dans la résolution de la crise anglophone. Ils pensent que cette diaspora est un poids lourd.
«Les États-Unis soutiennent l'intégrité territoriale du Cameroun et demandent à tous les acteurs de traiter pacifiquement les griefs à long terme qui alimentent le conflit actuel dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…Le gouvernement des États-Unis considère la diaspora camerounaise comme une communauté essentielle qui peut faire pression pour un changement significatif au Cameroun afin de répondre aux griefs à long terme, de soutenir la sécurité des travailleurs humanitaires, de ramener les enfants à l'école en toute sécurité et de mettre fin aux combats qui ont entraîné des souffrances indicibles», soutient Tibor Nagy.
Il faut préciser que cette sortie du Secrétaire d’Etat adjoint chargé des Affaires africaines n’est pas faite au hasard. Elle est conséquente aux malheureux et tristes événements qui se multiplient ces derniers temps dans les deux régions anglophones. On peut citer par exemple le meurtre des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic survenu dans la ville de Kumba au quartier Fiango.
Liliane N.
L’ex-combattant séparatiste connu sous le nom de général Nambere a passé en public, son numéro de téléphone aux populations, en leur demandant de le contacter, si elles sont victimes des attaques ou des menaces de la part des éléments des Amba Boys.
Le meurtre des élèves de Mother Francisca International Bilingual Academic n’a pas laissé indifférent le général Nambere, présenté comme un ancien combattant séparatiste. Accompagné des Forces de défense et de sécurité, il est allé à la rencontre des habitants de la ville de Kumba dans la région du Sud-Ouest, hier dimanche 1er novembre 2020. Celui qui est venu porter le message de paix, a indiqué à la foule qui l’a écouté, que l’opération des villes mortes imposée par les Ambazoniens prend fin ce jour 2 novembre 2020. Il a appelé à une synergie d’actions, une mobilisation de tous pour un retour au calme.
« Alors que je vous parle, la paix commence demain à Kumba. Je serai en ville en patrouille. Nous devons, collectivement, mettre fin aux activités des séparatistes armés. Nous devons vaincre la peur et la confiance dans la sécurité fournie par l'État. Nous devons être capables de dénoncer les hommes armés », a déclaré Nambere.
Revenant à l’époque où il militait dans les rangs des Ambazoniens, il a précisé qu’il n’a ni violé ni kidnappé quelqu’un. Et après un moment d’observation et de réflexion, il est arrivé à la conclusion que la quête d'Ambazonie est utopique.
« Je ne suis pas puissant mais je n'ai qu'une seule peur. C'est la crainte de Dieu. J'ai combattu ce combat sans avoir à violer ou à kidnapper contre rançon… Quiconque dit que le drapeau national ne volera pas haut, qui dit que les enfants ne devraient pas aller à l'école et que les affaires devraient rester fermées à Kumba est fou. Je ne suis ni maire ni gouverneur. Je ne suis pas non plus un politicien. Cependant, je veux vous dire que si vous êtes assez homme, sortez ce lundi et verrouillez n'importe quel lieu d'affaires », a-t-il lancé comme défi aux séparatistes.
Il a ajouté que : « personne né d'une femme ne peut arrêter le chemin de la paix. Sans vous, le gouvernement ne réussira pas. Nous devons aider le gouvernement à assurer un retour à la paix. J'ai décidé de venir à Kumba après avoir appris le meurtre horrible de sept écoliers le samedi 24 octobre. Je connais une femme qui a lutté pendant dix ans pour avoir un enfant et cet enfant faisait partie des personnes tuées par les séparatistes armés. Tous ces garçons qui portent des armes sont des ennemis. Arrêtez tout le terrorisme au Cameroun ».
Liliane N.
Kylian Mbappe a partagé sur son compte Twitter le hastag #EndAnglophoneCrisis.
L’assassinat des 7 élèves de Kumba samedi dernier, a touché la sensibilité des gens de par le monde. Qu’ils soient artistes, religieux ou même sportif, à l’unisson, ils appellent à la fin de la crise dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Kylian Mbappe l’a aussi fait. Il a partagé sur son compte Twitter le hastag #EndAnglophoneCrisis. Parmi les footballeurs de renom qui ont joint leur voix à cette cause, on retrouve également Edison Cavani, l’attaquant de Manchester United. Pour ce qui est de nos joueurs de la sélection des Lions indomptables, on a Alexandre Song, Rigobert Song, Stéphane Mbia, Aboudi Onguene, Estelle Johnson, Francis Ngannou.
Il convient de noter que l’assassinat des 7 élèves inscrits à l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic a remis sur le feu des projecteurs, la crise anglophone qui sévit en régions anglophones depuis 4 années déjà. Le fait d’avoir eu le courage d’aller assassiner des enfants dans une école, a démontré que les groupes armés qui affrontent l’armée au Noso, n’ont plus des limites. Il est donc impératif que la crise prenne fin pour que les populations vivant de ce côté n’aient plus à vivre des tragédies comme celle qui vient de couper le souffle aux camerounais.
Des stars internationales comme le rappeur américain Nas, sa compatriote, l’actrice Taraji P Henson, des stars de la chanson nigériane, telles que Yemi Alade, J-Martins, ivoirienne, (Debordo Leekunfa, Ariel Sheney, Bebi Philip), gabonaise (Shan’l), pour ne citer qu’eux, qui ont appris ce qui s’est passé à Kumba samedi dernier, ont tour à tour pris d’assaut internet pour appeler à l’arrêt de cette crise.
Liliane N.
Ces publications font croire qu’il s’agit des cérémonies funèbres des 7 enfants assassinés samedi dernier dans la ville de Kumba.
Depuis ce matin, sur la toile notamment sur le réseau social Twitter, les internautes sont attirés par l‘image des enfants qui portent le cercueil d’une personne, qui aurait le même âge qu’eux. Ladite image publiée avec le hastag EndAnglophoneCrisis, laisse croire aux internautes, qu’il s’agit de la cérémonie de levée de corps d’une victime de la tragédie qui s’est produite le samedi 24 octobre 2020 dans la ville de Kumba, précisément à l‘école privée Mother Francisca International Bilingual Academy.
« C’est très choquant de voir des enfants porter le cercueil d’un des leurs! Trop c’est trop ! C’est pas possible ! @CRTV_web@PR_Paul_BIYA regardez-vous même ! Est ce normal ?!#EndAnglophonCrisis », a écrit un certain Mr Dipoko sur Twitter.
Seulement au constat des réactions laissées sur la publication sus rapportée, on peut affirmer que la plupart des internautes ont bel et bien compris, qu’il ne s’agit pas du Cameroun. L’un d’eux se présentant comme une écrivaine camerounaise a déclaré : « Image is from Togo. Please correct this. We don't want to spread fake news ». La traduction en français donne ce qui suit : « L'image vient du Togo. Veuillez corriger cela. Nous ne voulons pas diffuser de fausses nouvelles ».
Il convient de noter qu’aucune cérémonie funèbre des 7 enfants tués à Kumba précisément à Fiango ne s’est pas encore tenue. Les familles qui restent sous le choc, n’ont pas organisées de deuil pour l’instant. La rédaction d’Agence Cameroun Presse comme la plupart des camerounais exprime ses condoléances aux proches des victimes.
Liliane N.
Les femmes de la ville de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest sont descendues hier 27 octobre 2020 dans la rue, pour condamner aussi l’assassinat des 7 enfants à Kumba.
Les femmes de Bamenda ont manifesté pacifiquement hier. Majoritairement vêtues de noir, couleur du deuil et des lamentations, elles sont sorties en masse pour dénoncer les massacres des leurs dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). Arbres de la paix en main, elles n’ont eu de cesse durant toute leur manifestation, de réitérer qu’elles veulent un retour à la normale dans leurs régions. Elles veulent la paix. Elles veulent la fin de la crise anglophone.
De Sonac Street jusqu’à l’esplanade des services du gouverneur du Nord-Ouest, elles n’ont que fait lancé «plus jamais ça». Elles ne veulent plus enterrer leurs enfants. Elles ne veulent plus voir leurs enfants brutalement arraché à la vie. Elles ont indiqué qu’à force de pleurer, elles n’ont même plus de larmes.
Reçues par Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest, elles ont été réconfortées par celui-ci. Le patron de la région les a recommandées de dénoncer les hommes armés qui se cachent dans leurs communautés. Il leur a demandé d’amener ceux-là à abdiquer et à se repentir. Tout comme les manifestantes, Adolphe Lele Lafrique a agréé que le meurtre des élèves à Kumba en est un de trop.
Il convient de noter qu’en descendant dans la rue, les femmes de Bamenda ont fait preuve de courage. Parce que cette manifestation a eu lieu juste après la journée de villes mortes observée 1 jour avant. Les villes mortes sont imposées chaque semaine aux populations par les séparatistes.
Liliane N.