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Les violences à l'égard des femmes sont à l'origine de multiples conséquences néfastes parmi lesquelles, la réduction des victimes au silence. C'est le cas dans plusieurs sociétés où certaines pratiques culturelles semblent peser sur la gent féminine qui n'ose pas aborder la question des violences qu'elle subit, parfois sous le regard complice des autres maillons.

 

Quelles soient d'ordres physique, sexuelle ou psychologique, les violences à l'égard des femmes entraînent pour la victime, une modification de son comportement. Dans une interview accordée à nos confrères de la station régionale Crtv-Nord, le Dr Serge André Batikalak, sociologue explique : " La femme va se sentir de plus en plus isolée et elle n'aura pas effectivement la possibilité de s'exprimer et de révéler les violences qu'elle endure au sein de sa société comme une perte de parole parce que frustrée constamment. La perte de l'estime de soi lorsqu'elle est dominée constamment au quotidien, elle ne se sent pas comme une actrice à part entière de la société, mais comme quelqu'un à qui effectivement on doit toujours suggérer des choses avant d'agir ".

Parmi ces conséquences, il ne faut surtout pas oublier la réduction de la femme violentée au silence. Du fait de certaines considérations culturelles, elle n'ose pas dénoncer plus haut les actes de violence subie. Pour rompre avec le statut quo, le sociologue propose avant tout un retour au respect de la valeur humaine. " Il y a d'abord les normes sociales c'est-à-dire considérer la femme comme étant une dignité humaine et non un objet. Aujourd'hui, on tend de plus en plus à la chosifier. La femme est une dignité humaine au même titre que l'homme parce que c'est une création humaine ", ajoute le sociologue.

Outre cette mesure, le renforcement et l'application de la loi en faveur de la protection des droits de la femme sont souhaités. C'est ainsi que le Dr Serge André Batikalak plaide : " La loi, elle peut exister, mais si elle n'est pas suffisamment appliquée, elle devient fragile et laisse libre court à l'homme de disposer de la femme comme il veut ".

Le spécialiste appelle également les structures de socialisation telles que les églises, mosquées et associations à jouer plus que jamais leurs rôles.

Innocent D H

 

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Tel est le sentiment qui ressort de la cérémonie riche en sons et en couleurs qui s’est déroulée ce mardi à l’Ihan, village situé dans la Sanaga Maritime. Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce et Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural ont donné l’onction à 30 cultivatrices Lôg-Hééga, résolues à s’adonner à cette culture pérenne.

 

Regroupées au sein de la coopérative dénommée « Femme Rurale de la Sanaga Maritime » et, parrainée par le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café, le programme dont elles sont pionnières posent les jalons d’une initiative qui procède de la volonté d’autonomisation économique des femmes qui vivent en milieu rurale, où sévit une pauvreté et une précarité endémiques, alors que ce sont elles qui portent une grande part de la charge familiale, notamment : Cultiver le champ, nourrir la famille, s’occuper des enfants…

Ces dames représentent 71,6% de la main d’œuvre agricole informelle et produisent plus de 85% des produits vivriers consommés, bien qu’elles aient un accès limité aux ressources et moyens de production, tels que les intrants, les technologies améliorées, le crédit et la terre. Un système de production qui les prédispose à une vie empreinte d’incertitude.

Objectifs visés par le Programme « Femmes rurales dans le Cacao »

Au-delà d’enrôler 80 femmes vivant en zone rurale chaque année, le programme sus cité va aussi permettre aux mamans de disposer d’une source de revenu individuel stable, grâce à la culture du Cacao ; du moins celui qui est prisé par les maîtres chocolatiers français et autres, qui n’ont pas hésité à faire le déplacement de l’Ihan, comme pour matérialiser leur engagement.

Ledit programme vise en outre à :  

Faciliter la création, pour chaque femme retenue, d’une cacaoyère d’un hectare ou d’un demi hectare, en fonction de la disponibilité de la terre ;

Assurer la formation des cultivatrices dans la cacaoculture et les cultures associées ;

Pourvoir tous les besoins en intrants, y compris les semences des cultures associées ;

Soutenir les femmes dans l’exécution des tâches difficiles liées à la mise en place de l’exploitation (abattage sélectif, tronçonnage, trouaison, planting…) ;

Accompagner les femmes à la mise en place des brigades de traitement/entretien ;

Susciter l’esprit entrepreneurial rural. 

La présence des chocolatiers français.

Pérenniser cette action 

Les diverses allocutions, au moment de la cérémonie protocolaire sont allées dans ce sens ; Et les deux membres du Gouvernement n’ont pas manqué de faire cette promesse « le concept Femme Rurale dans le Cacao » sera implanté sur l’ensemble du triangle national ; puisqu’in fine, il s’agit de l’autonomisation et de la valorisation des Femmes Rurales Camerounaises, car toutes sont intéressées par les actions de production, de développement rural, de promotion, de commercialisation et de mise en réseau.   

 

Nicole Ricci Minyem

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Dans la région de l’Extrême-Nord particulièrement, des femmes sont victimes des inégalités dans la gestion des projets de résilience eau et climat.  Le Programme dénommé « Water, climate and Gender Programme » (Wacdep-G) lancé au Cameroun par Cameroon Chapter of Global Water Partnership (GWP-Cmr) vise à réduire cette discrimination dans la mise en œuvre des projets sus-évoqués en faveur des femmes. 

 

Le Bureau Afrique centrale de Global Water Partnership (GWP) lève un pan de voile sur les maladies causées par le réchauffement climatique dans la partie septentrionale du Cameroun. Selon ses études, plus de 500 000 personnes sont affectées par la fluorose. Il s’agit d’une maladie liée à l’excès de fluorures (forme ionique du fluor qui a gagné un électron pour avoir une couche saturée) dans la phase de minéralisation des dents jusqu’à l’âge de 6 ans. Elle se manifeste par l’apparition des tâches jaunes, rouges ou noires sur l’émail et une détérioration de la couronne dentaire. Cette maladie affecte les personnes vivant dans les zones d’extrêmes températures qui favorisent l’augmentation la concentration d’origine dans les eaux souterraines.

Dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun, les eaux souterraines dans plusieurs localités à l’instar de Mozo 3, Bamguel 1 et Bamguel 2 ont entre 4 et 6 milligrammes de concentration en fluorure par litre (Mg/l) alors que la norme établie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de 1,5 mg/l.

Les données collectées par GWP-Cmr sur les mentalités et comportements humains vis-à-vis du fluorure dentaire dans le district de Meri (région de l’Extrême-Nord) ont montré que les femmes sont plus stigmatisées que les hommes. Elles sont considérées comme des vecteurs de la transmission de la maladie aux enfants, apprend-on. Les femmes touchées par cette maladie éprouvent des difficultés pour se marier. Elles sont perçues comme celles qui sont moins belles, laides et qui font honte dans à la société.

Outre la stigmatisation liée au fluorure dentaire, les femmes de la région du Nord souffrent d’un stress caractérisé par la perturbation des saisons des pluies qui a un impact négatif sur les activités agricoles.

Le Programme Wacdep-G

Les travaux menés au cours de l’année 2000 par le GWP-Cmr dans la région du Nord, mais aussi dans la région côtière, l’inscrivaient dans la phase pilote du programme. « L’objectif de ce programme de deux ans est de réduire les inégalités entre les sexes en promouvant une planification, une prise de décision et un développement institutionnel sensibles au gendre pour les investissements dans des infrastructures hydrauliques résilientes au climat en Afrique et au Cameroun en particulier », explique Murielle Elouga, responsable du programme.

Innocent D H

 

 

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Les femmes de la ville de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest sont descendues hier 27 octobre 2020 dans la rue, pour condamner aussi l’assassinat des 7 enfants à Kumba.

Les femmes de Bamenda ont manifesté pacifiquement hier. Majoritairement vêtues de noir, couleur du deuil et des lamentations, elles sont sorties en masse pour dénoncer les massacres des leurs dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). Arbres de la paix en main, elles n’ont eu de cesse durant toute leur manifestation, de réitérer qu’elles veulent un retour à la normale dans leurs régions. Elles veulent la paix. Elles veulent la fin de la crise anglophone.

De Sonac Street jusqu’à l’esplanade des services du gouverneur du Nord-Ouest, elles n’ont que fait lancé «plus jamais ça». Elles ne veulent plus enterrer leurs enfants. Elles ne veulent plus voir leurs enfants brutalement arraché à la vie. Elles ont indiqué qu’à force de pleurer, elles n’ont même plus de larmes.

Reçues par Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest, elles ont été réconfortées par celui-ci. Le patron de la région les a recommandées de dénoncer les hommes armés qui se cachent dans leurs communautés. Il leur a demandé d’amener ceux-là à abdiquer et à se repentir. Tout comme les manifestantes, Adolphe Lele Lafrique a agréé que le meurtre des élèves à Kumba en est un de trop.

Il convient de noter qu’en descendant dans la rue, les femmes de Bamenda ont fait preuve de courage. Parce que cette manifestation a eu lieu juste après la journée de villes mortes observée 1 jour avant. Les villes mortes sont imposées chaque semaine aux populations par les séparatistes.

Liliane N.

 

 

 

 

 

 

 

 

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C’est au palais des Congrès de Yaoundé que la 5ème édition va se dérouler les 27 et 28 mars prochain, sous le thème : Entrepreneuriat Féminin et Economie Sociale et Solidaire – Accélérateurs du Développement de l’Afrique

 

Le Forum Economique et Entrepreneurial des Femmes Africaines et de la Diaspora (FEEFAD) qui va se tenir pour la première fois en Afrique, est devenu depuis quelques années, le rendez vous incontournable des femmes africaines et de la diaspora.

L’objectif principal de cette rencontre est de mettre côte à côte, des entrepreneures, porteuses de projet, les cadres institutionnels et autres investisseurs afin qu’elles puissent ensembles échanger, apprendre et entreprendre avec d’autres femmes, actrices incontournables du développement de l'Afrique.

Cet évènement est Co - organisé par l'Organisation des Femmes Africaines de la Diaspora - le Forum des Organisations de Solidarité Internationale et  E.CAM aura au programme des Ateliers, Conférences et Networking aux thématiques diverses :

Atelier 1 : Le Financement (L’Afrique, continent où les femmes créent le plus au monde !) Axes de réflexion : Les  femmes remboursent mieux les prêts que les hommes, cependant, leurs difficultés à accéder aux crédits perdurent - Améliorer les rapports entre les femmes entrepreneures et les établissements financiers pour l’accès de plus de femmes aux crédits comment s’y prendre ?

Atelier 2 : Le Développement  (De l’informel à la Bourse : pourquoi pas nous ? Passer de l’informel au formel pérenne, que faudrait-il aux femmes ? Comment s’organiser ?). 

Atelier 3 : L’Agriculture (Les femmes africaines produisent 90% des denrées alimentaires. Mais à peine 10% d’entre elles sont propriétaires de leurs terres et moins de 10% sont dans le secteur de la distribution. Les nouveaux défis du secteur : une meilleure intégration des femmes sur toute la chaîne des valeurs. Quel rôle pourrait jouer la diaspora ?).

 

Dans la rubrique Conférence, les participantes vont se pencher sur des questions telles que :

L’Egalité des chances dans les affaires : Peut-on parler du soutien des grands groupes et des pouvoirs publics à l’entrepreneuriat féminin en Afrique ? L’accès des entreprises portées par les femmes aux marchés publics et privés : comment la RSE et la RSO intègrent cet enjeu ?

La Diaspora – 6ème Région d’Afrique : Les femmes de la diaspora, une autre force pour l’Afrique, transfèrent autant d’argent que les hommes (voire plus), et regorgent de compétences - Comment intègre-t-on les femmes cette région d’Afrique dans les stratégies et politiques de la dynamisation de l’entrepreneuriat féminin en Afrique ? (Pays, Sous-région, Continent)

Le Monde avec les Femmes : Repensons aux nouvelles relations économiques Afrique/Europe avec les femmes : A peine 10% des femmes africaines sont la distribution des denrées alimentaires alors qu’elles représentent 90% dans la production, 4% des femmes entrepreneures françaises prospectent en Afrique. Les APE, la BPI, AFD, les Chambres de commerce, etc. Quelles mesures incitatives pour encourager les entreprises des femmes à l’export ?

Vers un Financement au Féminin ? L’Afrique perd chaque année 6% de son PIB à cause des inégalités entre les femmes et les hommes (PNUD), soit 95 milliards de dollars. Une femme a 60% moins de chance qu’un homme de trouver les financements…Une banque de femmes et/ou un fonds dédié aux besoins des femmes entrepreneurs aideraient-ils à réduire ces inégalités et donc cette perte ? Quelles différences avec les organismes financiers classiques ?

 

Nicole Ricci Minyem

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A quelques jours du moment tant attendu, les femmes se bousculent malgré la rupture des stocks pour se procurer le fameux pagne estampillé journée internationale de la femme. Les détaillants sont alors les plus sollicités même si les prix pratiqués sont exorbitants.

Ce lundi matin en face de la boutique de Laking textile à Garoua l’entreprise agrée en charge de la commercialisation du pagne, l’ambiance est morose. Des personnes repartent déçues de la non disponibilité du pagne du 08 mars. Dans la foulée MOUSSA ABDOULAYE venu acheter la pièce à son épouse.

« Je viens de voir une affiche à l’entrée de Laking qui expose le message : 8 mars 2019, rendez-vous l’année prochaine. Je n’ai rien compris au départ. C’est quand je me suis renseigné auprès d’un agent commercial sur les lieux qui m’a laissé entendre la nouvelle concernant la rupture des pagnes de la journée de la femme ici ».

Une pilule amère difficile à avaler donc pour ce monsieur. De même, plusieurs femmes de la ville de Garoua ont été contrariées par la situation. Elles aussi quelques jours avant ont été contraintes de se tourner vers le service des détaillants afin de ne pas rater le célèbre tissu du 08 mars.

« Moi, je tiens fermement à cette journée. C’est l’unique occasion de l’année qui permet à la femme de s’affirmer véritablement. J’ai su gérer la situation, mon pagne je l’ai acheté chez un détaillant au petit marché de Yelwa. Là-bas, les prix sont élevés mais je n’avais pas le choix. C’est à onze mille francs CFA au moins », a martelé Christine TCHAM.

Du côté de l’entreprise qui a la charge de la commercialisation dudit pagne, la rupture des stocks à Garoua a une justification précise. « Ce qui explique la pénurie, c’est que cette année nous avons eu beaucoup de difficultés de production », indique ABOUKAR ATIKOU, délégué commercial Laking textile Grand-Nord.

Des négociations seraient en cours pour décanter la situation et arracher le sourire aux clients sans cesse nombreux. « Je dois dire aux femmes de prendre leur mal en patience. La hiérarchie m’a promis quelques bals de pagnes du 08 mars qui sont sensés arriver à Garoua entre mardi et mercredi de cette semaine. Mais une chose est sûre, tout le monde ne pourra pas être servi », a promis ABOUKAR ATIKOU.

Une nouvelle qui tombe à pique et vient booster le moral des femmes dont l’espoir de se procurer le pagne du 08 mars avait déjà commencé à quitter.

                                                                                 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01