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Tel est le titre donné par les individus qui, du point de vue de nombreux Camerounais “ financent” la crise sécuritaire qui sévit   dans les Régions Anglophones.

L’intégralité de de la lettre adressée à la Caf, Fifa et Total 

 

“ la brigade anti sardinard tient à informer l’opinion Nationale et Internationale qu’elle s’oppose à la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu du 9 Janvier au 6 Février 2022, pour cause de guerre et instabilité socio - politique au Cameroun.

 

En effet, depuis Novembre 2016 se déroule au Cameroun une guerre orchestrée par le gouvernement du Cameroun contre sa propre population. Cette guerre unilatéralement déclarée contre la population anglophone du Cameroun a déjà coûté la vie à près de 15 000 personnes. 

 

Depuis bientôt un mois, il y’a eu une escalade inquiétante dudit conflit avec des engins explosifs non identifiés déposés dans des écoles et universités, les marchés, véhicules et places publiques.

A  l’heure où nous écrivons cette lettre, les ambazoniens menacent de s’en prendre aux équipes Nationales de tunisie, Mauritanie, Gambie et Mali qui joueront dans le groupe F à Limbé dans le Sud Ouest du Cameroun.

Par ailleurs, la détérioration du climat socio - économique actuel du Cameroun est une poudrière latente qui n’attend qu’une étincelle pour exploser.

En fait la mort d’une vingtaine de personnes dans les conflits intercommunautaires dans l’Extrême Nord du Cameroun n’augure aucun espoir et en fait n’est que l’une des multiples fissurations de cette crise - là.

La Coupe d’Afrique des Nations est supposée être une célébration du football entre plusieurs nations. Comment donc expliquer que l’édition 2021 se joue dans un pays en guerre? 

 

La brigade antisardinard appelle la Confédération Africaine de Football (CAF), la Fédération Internationale de football et Association ( FIFA) ET Total Energie de prendre leurs responsabilités en main et d’empêcher que ce tournoi ait lieu.

Le monde a en face de lui, un gouvernement irresponsable qui essaie de puiser dans le prestige international que confère l’organisation d’un pareil tournoi pour continuer à s’accrocher au pouvoir”. 

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Ce 31 mai 2021, les populations du quartier Nkwen sont sorties en masse pour défier les Ambazoniens.

 

Les populations du quartier Nkwen au Nord-Ouest ont ras-le-bol des Ambazoniens et de leur opération baptisée Ghost town, ville morte. Ce matin du 31 mai 2021, elles sont sorties de leur maison et se sont retrouvées sur la place publique. Elles ont manifesté, surtout apprend-on que tout récemment les Ambazoniens ont tué un homme d’affaires qui a refusé de leur payer un impôt.

L’attitude des populations du quartier Nkwen aurait certainement plu à Patrick Ekema le défunt maire de Buea. Il s’est montré de son vivant farouchement opposé à l’opération ville morte des Ambazoniens. Il encourageait les populations à braver le mort d’ordre des groupes séparatistes. Il est arrivé qu'il initie même des récompenses pour ceux des commerçants qui gardaient leurs échoppes ouvertes durant les jours où sont censés se tenir le Ghost Tow.

En plus des commerçants, il avait également offert le carburant aux conducteurs de motos taxis qui n’avaient pas respecté les villes mortes. Patrick Ekema en guise de répression, avait scellé des entreprises qui s’étaient pliées au mort d’ordre des Ambazoniens. Cet engagement du défunt maire à lutter contre le Ghost town lui a valu la réputation de « casseur » des villes mortes.

Il convient de rappeler que les Ambazoniens imposent aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de rester dans les maisons en chaque début de semaine. Ceux qui s’hasardent à vaquer normalement à leurs occupations subissent des représailles parmi lesquelles des kidnappings, même des meurtres.

 

Liliane N.

 

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La pose de la première pierre de cet édifice a été faite le  week-end dernier, par Faî Yengo Francis, coordonnateur national du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration.

 

Le coût total de la construction du nouveau Centre est évalué à 1.5 milliard de FCFA et de l’avis des techniciens, il sera livré au plus tard dans neuf mois. De plus, l’on estime qu’il pourra accueillir plus de 300 personnes.

Au cours de la même cérémonie, qui a connu la présence de Bernard Okalia Bilaï, gouverneur de la région du Sud-Ouest, les spécialistes chargés de la construction du bâtiment ont présenté un projet qui sera bâti sur une superficie de 25 hectares.

Il sera entre autres composé des ateliers de formation en agriculture, élevage, couture, informatique… et aussi des dortoirs.

Dans son allocution de circonstance, le représentant régional du chef de l’Etat Camerounais n’a pas manqué de souligner qu’il s’agit d’un don de ce dernier, une énième invitation à l’endroit de tous ceux qui continuent de vivre dans la brousse, d’assassiner, kidnapper, poser des actes criminels à abandonner ce chemin, en déposant leurs armes.  

Combien restent-ils dans les brousses ?

La question se pose avec acuité aujourd’hui, d’autant plus que nombreux sont les reportages, réalisés au cours des derniers mois, qui donnent à penser que ceux qui s’adonnent aux actions criminelles viennent des autres parties du Cameroun. Ils s’organisent en bandes, se rendent dans les régions du Nord et du Sud Ouest, accomplissent leurs sales besognes et repartent chez eux. Certainement dans le vain espoir de prouver que tout ce qui a été entrepris jusqu’à ce jour par le président de la République et son gouvernement n’a strictement servi à rien.

Il serait bien évidement hasardeux d’affirmer qu’il n’existe plus aucun ambazonien dans les brousses mais, on les voit beaucoup plus dans des actes de revendication, dans les Centres qu’ils ont accepté d’intégrer, afin que les promesses qui leurs ont été faites soient respectées.

En rappel, le CNDDR a été créé en 2018 par le président de la République, Paul Biya. Le Centre de Tiko vient s’ajouter à ceux de Buea, Bamenda et Maroua qui, en novembre 2020, comptaient 500 ex-combattants de boko haram et anciens membres de milices séparatistes en cours de réinsertion.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Il y a quelques jours, c’est l’une des ambulances de cet organisme qui a été prise pour cible par ces bandits de grand chemin alors que la voiture médicale avait été mise en route afin de répondre à un appel d’urgence à Muyuka.

 

Terrés dans des coins obscurs qu’ils contrôlent de manière sporadique, ces individus sans foi ni loi, ont envoyé une salve de tirs sur l’ambulance, blessant au passage l’infirmier qui était à bord dont la vie, fort heureusement n’est pas en danger.

Médecins sans Frontières condamne

Dans un communiqué rendu public quelques temps après l’agression, les responsables de cet organisme ont rédigé un communiqué, en rappelant quelques règles que tous les protagonistes, en temps de guerre, ont le devoir de respecter.

La quintessence de ce qui apparaît dans le document sus cité :  

« Médecins sans frontières condamne cette attaque contre notre collègue et une ambulance clairement identifiée. Les structures médicales, y compris les ambulances, ne sont pas des cibles… 

Suite à cette attaque, une deuxième ambulance a été envoyée pour récupérer le patient qui est dans un état critique et qui reçoit maintenant des soins médicaux. Notre collègue reçoit également des soins médicaux et se remet actuellement de ses blessures…

Les équipes médicales de Médecins Sans Frontières répondent aux effets graves et persistants de la crise dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun depuis 2018. Nos équipes apportent une aide humanitaire médicale neutre et impartiale grâce à nos ambulances d'urgence ainsi que des soins de niveau secondaire et un modèle décentralisé de soins communautaires ».

Mettre les entrepreneurs de guerre face à leurs responsabilités

Les crimes commis par les ambazoniens, contre les civils, les infrastructures sanitaires et médicales sont légions depuis le début de cette « guerre » qu’ils entretiennent pour des raisons qui aujourd’hui, se révèlent de plus en plus obscures.

Malheureusement, ils savent pouvoir compter sur certains organismes, qui rédigent les rapports en leur faveur, leur donnant ainsi une autorité à laquelle ils n’ont assurément pas droit.

Il y a quelques jours encore, Médecins sans Frontières a été abondamment cité par Human Rights Watch, dans un rapport qui tendait à jeter l’opprobre sur l’Armée Camerounaise, alors que cette dernière, (cela est visible de tous), travaille à rétablir et maintenir un climat de confiance entre les populations, longtemps meurtries par des crimes dont elles ont été victimes et les Forces de Défense et de Sécurité.

Certainement, grâce à la dextérité dont ils savent faire preuve lorsqu’ils accusent et condamnent les Soldats Camerounais, Médecins sans Frontières et tous les autres, grâce à leurs drones, vont aider à la capture des ambazoniens qui ont tiré sur leur ambulance, afin que ceux-ci répondent de leurs crimes devant la justice.

 

Nicole Ricci Minyem

 
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Okalia Bilaï le Gouverneur de la région du Sud-Ouest affirme que le football ramène les Ambazoniens à la raison.

 

Bernard Okalia Bilaï le Gouverneur de la région du Sud-Ouest espère que l’impact positif du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) ne changera pas même lorsque le tournoi va s’achever. Tout compte fait pour l’heure, le patron du Sud-Ouest observe que les Ambazoniens retrouvent la raison et ils font partie des camerounais qui sont fiers des Lions indomptables A’.

« Les ambazoniens qui nous combattent suivent les matchs, ils sont contents des Lions. Je crois que le football est en train de les ramener à la raison. Les informations en ma possession font état de ce que tous oublient les menaces, ils suivent les matchs et applaudissent les Lions », ajoute M. Okalia Bilaï, émettant le vœu que « le match sonne la fin des turbulences dans le Sud-Ouest », a déclaré Bernard Okalia Bilaï sur les antennes de la CRTV.

Il faut rappeler que la ville de Limbe va abriter ce soir l’un des plus importants matches du CHAN 2020. Il s’agit de la demi-finale qui va opposer les Lions indomptables aux Lions de l’Atlas du Maroc. La rencontre va se jouer au stade Omnisports de Gueme. Le stade d’une capacité de 20 000 places, ne recevra ce soir que 5000 personnes. Il s’agit d’une mesure prise par la Confédération africaine de football en raison de la pandémie du Coronavirus. Depuis le début de la compétition, les matches qui jusqu'à ce jour se sont déroulés de ce côté, l'ont été sans couac. Toutefois, le Gouverneur du Sud-Ouest lance un appel aux populations de son territoire de commandement.

« Nous invitons les populations à collaborer pour que la sécurité soit renforcée. Mais rassurez-vous, les mesures prises sont appropriées et adaptées aux menaces », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.   

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Après avoir tout perdu et obligés de laisser derrière eux afin de sauver leur vie, à cause des exactions commises par des ambazoniens, nombreux sont les Camerounais qui ont trouvé refuge à Ebolowa et qui ont reçu avec reconnaissance les présents du ministre de l’Administration Territoriale.

 

La cérémonie de remise de dons s’est déroulée dans un climat sobre, bien qu’emprunt de solennité. Du matériel de première nécessité, de la literie, des denrées alimentaires, … Bref, tout ce qui est important pour alléger la souffrance de ces compatriotes qui vivent aujourd’hui comme des indigents, des personnes assistées en permanence qui ne veulent cependant pas baisser les bras.

Le membre du Gouvernement a rencontré des hommes et femmes qui refusent de baisser les bras. Pour ne pas mourir de faim, ils multiplient des petits commerces comme le révèlent ces témoignages recueillis par nos confrères de la Crtv :

« Nous faisons des beignets que les enfants vont vendre chaque jour. C’est le seul moyen que nous avons réussi à trouver pour l’instant pour ne pas mourir de faim. Certes, les frères et les sœurs que nous avons rencontré ici nous ont ouvert leurs portes, nous ont donné un toit au dessus de nos têtes ; Nous ne pouvons pas en plus, exiger qu’ils nous nourrissent… ».

« Pour l’instant, nous louons des lopins de terre. Cela peut être pour quelques mois ; certains nous permettent de travailler pendant une année et nous concèdent un petit coin pour construire une grande cabane. Nous cultivons et nous réussissons à nous nourrir… ».

L’espoir d’un retour chez eux

« Il est plus que jamais d’actualité », a laissé entendre le ministre de l’Administration Territoriale, qui a aussi « Loué la parfaite collaboration, la symphonie d’actions qui s’est nouée ces derniers mois entre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations…

Nous voyons que nos frères retrouvent de plus en plus la raison et reviennent à de meilleurs sentiments. Le Gouvernement ne vous laissera jamais tomber et se tiendra à vos côtés pour vous accompagner, aussi souvent que ce sera possible ».

Des paroles qui mettent du baume au cœur

« Depuis que j’ai trouvé refuge ici à Ebolowa, j’ai été recruté comme enseignant dans un établissement de la place et, l’on me donne 35mille chaque fin de mois. Je n’arrive pas à subvenir aux besoins de ma famille avec ce que je gagne ; cet espoir de rentrer chez moi ne peut que me faire plaisir… ».

C’est le même message qui est adressé à tous ceux qui vivent dans cette situation et qui savent que désormais, les portes leurs sont ouvertes pour qu’ils rentrent à la maison.

 

Nicole Ricci Minyem

 
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L’acte crapuleux a été commis par les ambazoniens qui, aux premières heures de cette matinée dominicale, ont décidé de kidnapper trois gardiens de la tradition : Les chefs de Dibanda (mile 14), Lower Bokova (mile 15) et Lower Bolifamba (mile 16) ont été enlevés.

 

Que s’est – il passé ?

Impossible à cette heure de dire avec exactitude, les circonstances ayant entraîné la mort tragique de cette autorité traditionnelle qui avait la charge de conduire ses « sujets » dans la localité de Dibanda, encore appelée Liwanda, située dans l'Arrondissement de Buea - Département du Fako - Région du Sud-Ouest.

D’aucuns, (et ils sont les plus nombreux) croient savoir qu’il s’agit d’une action punitive, menée par les terroristes qui avaient promis de s’en prendre avec violence, à tous ceux qui prendront part aux élections régionales du 06 Décembre dernier.

A t –il tenté d’échapper à ses ravisseurs ? A t – il résisté ? A t – il tenu des propos qui ont suscité le courroux de ses geôliers ?  

Seules, les enquêtes initiées par les Forces de Défense et de Sécurité, quelques temps après ce triple rapt vont permettre d’avoir plus d’informations sur cette scabreuse affaire de meurtre, car, selon certaines sources locales, la chasse à l’homme se poursuit.

Un énième crime

Certains bandits de grands chemins veulent absolument faire croire  que la situation dans les Régions du Nord et du Sud Ouest est cataleptique et que ce sont eux, les ambazoniens et leurs complices qui font la pluie et le beau temps de ce côté. Ils posent des actes sporadiques et se rassurent qu’un grand écho sera donné afin de maintenir les Populations dans la psychose et leur interdire de rallumer en eux, l’espoir, la volonté de tourner le dos à ces trois dernières années pour croire que le Gouvernement, conjointement avec les Soldats et eux mêmes, en tant qu’habitants de ces contrées, peuvent venir à bout du terrorisme.

Et, c’est cette volonté d’aller de l’avant que les chefs traditionnels, le 06 Décembre dernier ont manifesté

A travers leur vote, ils ont donné une chance au retour à la paix sur leur terre ; ils ont démontré leur engagement à construire un avenir radieux pour les générations futures, qui pourront désormais décider de ce qui leur convient ou non, selon les réalités qui sont les leurs.

Bien que conscients des risques qu’ils encouraient, étant donné que les terroristes agissent sournoisement, ils ont pris la résolution de laisser une marque indélébile de leur passage dans le processus de Décentralisation, de Transfert de Compétences impulsé par le Chef de l’Etat.

Il serait donc logique qu’au-delà des discours politiques, cet autre meurtre, un de plus, un de trop, interpelle tous ceux qui refusent de lâcher prise.

Que le sang qui a coulé ce Dimanche amène les uns et les autres à agir, conformément aux recommandations du Grand Dialogue National, sur ce point précis et qu’ils ne fassent que ce que dit la Loi, à propos du Transfert des Compétences, sinon, ils courent le risque d’être considérés comme des complices de ces ambazoniens qui, chaque fois tentent de faire passer ce message : l’Etat a échoué.

Alors que toutes les cartes sont disponibles pour démontrer qu’il n’en n’est rien.  

 

Nicole Ricci Minyem    

 

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L’ex-combattant séparatiste connu sous le nom de général Nambere a passé en public, son numéro de téléphone aux populations, en leur demandant de le contacter, si elles sont victimes des attaques ou des menaces de la part des éléments des Amba Boys.

 

Le meurtre des élèves de Mother Francisca International Bilingual Academic n’a pas laissé indifférent le général Nambere, présenté comme un ancien combattant séparatiste. Accompagné des Forces de défense et de sécurité, il est allé à la rencontre des habitants de la ville de Kumba dans la région du Sud-Ouest, hier dimanche 1er novembre 2020. Celui qui est venu porter le message de paix, a indiqué à la foule qui l’a écouté, que l’opération des villes mortes imposée par les Ambazoniens prend fin ce jour 2 novembre 2020. Il a appelé à une synergie d’actions, une mobilisation de tous pour un retour au calme.

« Alors que je vous parle, la paix commence demain à Kumba. Je serai en ville en patrouille. Nous devons, collectivement, mettre fin aux activités des séparatistes armés. Nous devons vaincre la peur et la confiance dans la sécurité fournie par l'État. Nous devons être capables de dénoncer les hommes armés », a déclaré Nambere.

Revenant à l’époque où il militait dans les rangs des Ambazoniens, il a précisé qu’il n’a ni violé ni kidnappé quelqu’un. Et après un moment d’observation et de réflexion, il est arrivé à la conclusion que la quête d'Ambazonie est utopique.

« Je ne suis pas puissant mais je n'ai qu'une seule peur. C'est la crainte de Dieu. J'ai combattu ce combat sans avoir à violer ou à kidnapper contre rançon… Quiconque dit que le drapeau national ne volera pas haut, qui dit que les enfants ne devraient pas aller à l'école et que les affaires devraient rester fermées à Kumba est fou. Je ne suis ni maire ni gouverneur. Je ne suis pas non plus un politicien. Cependant, je veux vous dire que si vous êtes assez homme, sortez ce lundi et verrouillez n'importe quel lieu d'affaires », a-t-il lancé comme défi aux séparatistes.

Il a ajouté que : « personne né d'une femme ne peut arrêter le chemin de la paix. Sans vous, le gouvernement ne réussira pas. Nous devons aider le gouvernement à assurer un retour à la paix. J'ai décidé de venir à Kumba après avoir appris le meurtre horrible de sept écoliers le samedi 24 octobre. Je connais une femme qui a lutté pendant dix ans pour avoir un enfant et cet enfant faisait partie des personnes tuées par les séparatistes armés. Tous ces garçons qui portent des armes sont des ennemis. Arrêtez tout le terrorisme au Cameroun ».

 

Liliane N.

 

Published in Société

Qui croit savoir que : L'un des facteurs qui entretient la conflictualité meurtrière et diviseuse, c'est l’existence d'une coalition qui de manière visible ou invisible soutient la sinistre cause de l'ambazonisme armé…

 

« En effet, les lobbies séparatistes qui ont imposé leur hégémonie dans les circuits de l'anglophonie identitaire, bénéficient du soutien visible ou masqué de nombreux acteurs de la société camerounaise si aveuglés par leur hostilité vis-à-vis du pouvoir central et de ses réseaux sociétaux, qu'Ils sont prêts à voir le Cameroun entier brûler, si, pensent-ils le régime et son leader central seront renversés.

Ces différents acteurs constituent un véritable cheval de Troie destiné à cacher une coalition du renversement désigné d'un terme modelé par une vision de violence tentée par le réflexe d'extermination ou de purification : le chassement.

Cette coalition permet de diffuser le poison diviseur de la véhémence et de la vengeance intercommunautaire incubatrice du tissu massacreur et de la menace génocidaire dans l’espace public camerounais. Cette coalition organise un sabbat virtuel de renégats prêts à dévorer les parts dépecées du Cameroun

 

1- Les confédéralistes / sécessionnistes rusés

Ce sont des partisans d'un état camerounais fortement segmenté où le gouvernement central serait réduit à la part congrue, n'étant qu'un lieu de négociation entre des états territoriaux quasiment souverains.

Ils se font passer pour des fédéralistes ordinaires alors que leur logique transforme le Cameroun en État confédéral. Ce sont en fait des sécessionnistes masqués comme Maître Bobga Harmony et Wilfred Tassang qui jouaient à être des fédéralistes avant de se dévoiler. Dieudonné Essomba, partisan rusé d'un état souverain Ekang est à ranger ici. 

 

2- Les fédéralistes ethno-populistes radicaux. 

Ce sont des militants et activistes identitaires opposés au cadre gouvernant de l'État Unitaire décentralisé, qui soutiennent à demi-mots l'autonomisme anglophone qui relève largement de la même matrice du communautarisme viscéral que ces courants fédéralistes identitaires.

Ici à côté de ces fédéralistes ethno-populistes, il y a les fédéralistes southern-cameroonians dont nombre sont des semi-ambazoniens car ils admettent qu'il y a une nation et un peuple camerounais anglophones qui a légitimement droit à son état face à un peuple et une nation francophones.

Maitre Agbor Nkongho se situe dans cette mouvance. Les partisans démago-populistes de fédération Ekang (Fedek) d'Armand Assev dit Armand Willy. L’un des défenseurs les plus radicaux de ce fédéralisme ethno-populiste est Charly Oyie Noah. 

 

3- Les fédéralistes communautaires modérés opposés à l'Etat unitaire décentralisé. 

Certains éléments du PCRN dont le président de cette formation Cabral Libii Li Ngue Ngue quoiqu'ils affirment leur attachement à l'unité de la République se montrent compréhensifs sur de nombreux points pour l’autonomisme anglophone, surtout pour les fédéralistes-crypto-confédéralistes comme Agbor Nkongho ou les fédéralistes anglophones partisans de la résurrection d'un fédéralisme bi-culturel anglophone- francophone.

Cabral Libii milite pour le fédéralisme communautaire ou le régionalisme identitaire, retrouvant des thèmes défendus par les acteurs anglophones cités. Souvent enclin à l'opportunisme, le leader du PCRN a même établi des connexions avec des leaders sécessionnistes ambazoniens comme Tapang Ivo Tanku.

Cette mouvance s'oppose à la décentralisation classique et critique le centralisme persistant de l'État. C'est par ces aspects que même sans le vouloir en raison de son orientation républicaine dominante, le PCRN peut contribuer à la résistance des thèses sécessionnistes en fait fondé sur un intégrisme communautaire. 

 

4- Les pseudo-fédéralistes ethno-fascistes. 

Ce courant est le plus dangereux car il est basé sur une idéologie fétide : la suprématie de la communauté bamileke-binam-grassfields consacrée par une véritable littérature doctrinale. Il n'a pas de convictions fédéralistes franches et sincères. Sa vision du fédéralisme est purement tactique comme on peut le voir dans le dispositif partisan capturé par ces lobbies ethno-fascistes : le Mrc.

Ce parti fait semblant de partager les orientations fédéralistes alors que les lobbies ethno-fascistes qui ont colonisé cette formation sont en réalité dans une approche hégémoniste préoccupée de conquérir l'État centraliste et de le préserver pour l’intérêt des lobbies qui contrôlent cette formation politique.

Le Mrc s'appuie sur le groupe phalangiste ethno-fasciste " brigade anti-sardinards qui de manière ouverte a entrepris de lever des fonds pour acheter des armes aux ambazoniens.

Certains des chefs-miliciens comme Brice Nitcheu ont de manière publique assumé cette option dans des réunions où étaient présentes des "invités" du MRC comme Maître Simh.

Ce courant est particulièrement nocif parce qu'il veut instrumentaliser les milices ambazoniennes pour renverser le pouvoir central et son chef.

L'une de ses figures est le grand théoricien de la République Fédérale Des Grassfields, Jacques Noumsi, Un ethno-fasciste décomplexé qui stigmatise ethniquement même les contestataires Ekangs comme Christian Ntimbane Bomo. La capitale économique de son Etat- chimère est Douala. 

 

5- Les alliés sociaux des pseudo-fédéralistes

Les lobbies ethno-fascistes disposent d'une connexion tissée autour du Mrc avec un média dédié comme équinoxe complètement acquise à cette perspective d’une rotation ethnique obligée du pouvoir central dès lors envisagé comme une tontine.

Équinoxe est ainsi devenue une machine médiatique qui relaie subtilement la propagande pro-sécessionniste au prétexte d'une couverture " objective" et " équilibrée" de la situation. Des ONG de droits de l'homme supposément neutres comme le Redhac ou Ndh sont en fait aspirés par le Mrc. 

Ces organisations ont une bien curieuse manière de veiller à la protection des droits de l’homme, taisant quasi-systématiquement les exactions répétées des voyous criminels obscurantistes ambazoniens pour seulement pointer du doigt les bavures des forces de défense et de sécurité.

Tout cela n'est évidemment pas innocent. Il s'agit de tirer profit de la crise anglophone pour faire avancer les calculs hégémonistes de ce que certains partisans ont eux-mêmes appelé " Bami Power" voué à déclasser le " Pays Organisateur" qui selon eux correspondrait au foyer Ekang/Fang-Boulou-Beti ».

 

N.R.M

 

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jeudi, 15 octobre 2020 09:50

Bamenda : Encore un ambazonien neutralisé

Il s’est fondu parmi les élèves et a tenté d’enlever une enseignante, mais mal lui en a pris car les Forces de Défense et de Sécurité présentes sur les lieux ont mis fin à ses viletés.

 

Il aurait pu passer inaperçu, au regard de son jeune âge et bénéficier des enseignements dispensés par des professeurs, qui font fi des menaces des hordes de hors la loi, refusant d’entendre raison. Mais hélas !

L’individu qui a été appréhendé ce Mercredi, dans l’enceinte d’un établissement scolaire situé dans le chef lieu de la Région du Nord Ouest a été pris avec « élégance par les Forces de Défense et de Sécurité qui, rompu à la tâche, qui ont su flairer le piège ».

Des sources concordantes indiquent que « seuls les responsables de ce lycée ont été mis à contribution, afin de ne pas semer la panique parmi les apprenants ».

Refus de retenir les leçons

Quelques heures après le démantèlement de l’un des gangs les plus dangereux dans les régions du Nord et du Sud Ouest, certains hors la loi se croient plus malins que les soldats.

Ils refusent de prendre conscience que même les populations qui étaient traumatisées par eux, refusent de plus en plus d’arborer la casquette de victimes qu’on peut malmener à volonté, sans aucune autre réaction que la terreur.

Croyant aux amulettes et multiples gris gis que leurs remettent des charlatans, ils défient en permanence les autorités et, semblent avoir développé au cours des derniers mois, une inconscience incompréhensible.

Avoir l’ennemi à l’usure

C’est ainsi que l’on est tenté d’analyser ce qui se passe actuellement dans les régions dites anglophones. Une tournure qui a été rendue possible grâce à la collaboration Armée – Populations.

Une symbiose avec les résultats perceptibles de ces derniers mois. Les enfants qui reprennent le chemin de l’école, la vie qui reprend dans les villages et autres campements, la reprise en main des édifices publics et privés qui servaient de base arrière aux ambazoniens…

D’ailleurs, ceux-ci ont pris conscience de ces réalités.  Malheureusement, pris dans une sphère utopique par ceux qui, tapis lâchement dans certains pays à l’étranger les financent, ils pensent changer la donne et s’essayent à des actes comme ceux de ce Jour.  

Aujourd’hui plus que par le passé, il est évident que la récréation est terminée. Ils seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement et leurs ailes seront coupées car, nul ne peut prétendre diviser ce pays, considéré comme l’Afrique en miniature et qui a vu couler  le sang de ses enfants, sur toute l’étendue du territoire.

Crise anglophone: l’armée neutralise définitivement un chef de guerre et sauve 10 filles utilisées comme objets sexuels

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01