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L’information est contenue dans un communiqué diffusé ce jeudi, 30 janvier 2020 sur le site web de l’Assemblée nationale française. Des éléments permettent ainsi de renseigner sur la position de la France qui s’inquiète de la situation des droits de l’Homme dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. 

Cette posture de la France sur le site internet de son Assemblée nationale, montre clairement que le pays d’Emmanuel Macron souhaite la fin de la crise au Cameroun qui dure depuis trois années, s’inquiétant de la situation des droits de l’homme dans la partie anglophone dans les deux régions anglophones du pays. Dans le communiqué diffusé ce jeudi, l’on découvre que la chambre parlementaire française condamne avec véhémence les graves violations des droits de l’Homme qui y ont enregistrées. « La France est profondément préoccupée par la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun qui continue à se dégrader », lit-on sur le communiqué. 

Pour une résolution définitive de cette crise persistante, la France se dit prête à apporter tout le soutien qu’il faut au Cameroun dans le processus de dialogue. Il est important pour l’opposition camerounaise de pouvoir respecter la loi dans ses modes d’expression, fait savoir l’Assemblée nationale du pays d’Emmanuel Macron. Pour la France, il s’agit d’une position partagée par l’ensemble des membres de l’Union européenne (UE). 

L’Hexagone reste convaincue que face à la crise anglophone, la solution durable ne peut qu’être politique. Elle propose la poursuite d’un dialogue inclusif avec l'opposition tout en prenant en compte l'approfondissement du processus de décentralisation afin que les populations à la base puissent convenablement participer à la gestion des affaires publiques les concernant.  

 

Innocent D H

Published in Politique

L’armée a sillonné quelques artères du chef-lieu de la région du Nord-Ouest, ce lundi 27 janvier 2020.

 

C’est une action qui visait à contrecarrer le Lock down des groupes séparatistes qui sévissent dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). L’armée a décidé de marcher dans quelques artères de la ville de Bamenda. Elle a ainsi dit non à l’opération plus connue sous le nom de villes mortes et qui est imposée aux populations par les séparatistes. Les populations la plupart du temps contraintes à se plier à ladite opération, a salué cette marche, en poussant un ouf de soulagement.

A titre de rappel, les séparatistes ont appelé les populations anglophones, les parlementaires du Noso, les élus locaux des régions suscitées, à boycotter les élections législatives et municipales du 9 février 2020. Ils ont produit un communiqué dans lequel, ils menacent les populations. Ils menacent toute personne qui irait aux urnes le jour du vote du double scrutin susmentionné. Ils ont même promis de perturber les élections locales, pour lesquelles les partis politiques en compétition se battent depuis le 25 janvier 2020, sur le terrain. Ils ont indiqué dans leur communiqué qu’ils feront un Lock down entre la période allant 07 au 12 février prochain.

L’armée a donc décidé de barrer la route aux séparatistes ce matin de lundi. Un ras-le-bol partagé par une bonne frange de la population de Bamenda qui n’en peut plus des exactions des sécessionnistes. On se souvient qu’au tout début de ce mois de janvier, les habitants de Balikumbat, localité du Nord-Ouest, très fâchés, ont détruit des camps détenus par les sécessionnistes. Selon Quetong Anderson Kongueh le Préfet du NgoKetunjia, les habitants de Balikumbat avaient réussi à mettre ma main un important stock d’armes appartenant aux séparatistes. Cette action des populations de Balikumbat faisait suite au fait qu’un conducteur de moto s’était vu arraché son engin par les Amba boys qui lui demandaient de l’argent avant de le laisser passer. Ayant dit qu’il n’avait pas de sou, ils avaient alors pris sa moto.

 

Liliane N.

 

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Les auteurs de l’incendie n’ont pas été identifiés.

 

Les faits remontent à la nuit du 20 au 21 janvier 2021. Le domicile du dénommé Lazare Ladjinu responsable du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) Fako 3 a été mis en feu. Les auteurs de l’incendie ne sont pas connus. Ce qui est connu c’est que Ladjinu et sa famille ont été surpris par les flammes. Ils n’ont eu le temps que de sauver leurs vies. En dépit du fait qu’il y a eu d’importantes pertes matérielles, les victimes se réjouissent qu’aucun d’eux n’ait perdu la vie.

C’est le premier incendie qui vise un militant du parti au pouvoir. Jusqu’ici, ce sont les domiciles des militants du Social democratic front qui étaient réduit en un tas de ruine. Toutefois, de nombreuses personnes semblent penser que le but de tous ces incendies est le même. Empêcher la tenue des élections législatives et municipales dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). D'ailleurs, on se rappelle que dans une vidéo publiée sur Facebook, Phil Marshall l’un des leaders des combattants sécessionnistes du Noso s’était vertement opposé à la tenue des élections législatives et municipales dans cette partie du Cameroun. Il avait même menacé de mort tous ceux qui iront voter le 9 février 2020. Leur menace réussisse à atteindre les populations. Puisque du côté du Sdf, de nombreux candidats à ce double scrutin, ont préféré se retirer de la course.

Le gouvernement de son côté qui par la voix de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale a tant rassuré sur la tenue des élections au Noso, a aussi pris un certain nombre de mesures. Parmi lesquelles, le récent envoi d’un contingent de militaires en renfort au Noso. Ils doivent sécuriser les populations, leurs biens et l’ensemble de cette partie du pays.

 

Liliane N.

 

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Il sera question lors de ce colloque, de bien s'informer sur les défis auxquels le Cameroun est confronté et y apporter son soutien à la résolution pacifique des conflits.

 

Au mois d’avril 2020, le Kenya va abriter un colloque qui va traiter de la crise anglophone. Ce colloque est organisé à l'initiative du Forum Afrique. Ledit Forum regroupe les anciens Chefs d'Etats et de gouvernements africains. Le communiqué du Forum Afrique que nous avons consulté, signé par John Tesha, son Directeur exécutif, indique que cinq cent Camerounais doivent prendre part à l’évènement.

Et ces Camerounais vont représenter une variété de parties prenantes à savoir les leaders d'opinion, la société civile, le gouvernement du Cameroun, les partis politiques, les autorités traditionnelles, les organismes religieux, les différents groupes, les jeunes leaders, les Camerounais de la Diaspora et plus. « Le Forum comptera sur la bonne volonté des participants invités, pour avoir un dialogue ouvert et honnête qui sera la pierre angulaire sur laquelle une solution viable à la crise au Cameroun pourra être trouvée », peut-on lire dans ledit communiqué. Il a été signé en fin 2019.

Dans le même communiqué, Forum Afrique ne fait pas que donner des informations sur la tenue et l’objet de l’évènement, il remercie aussi à son nom, « ceux qui ont partagé leurs points de vue via le site Web et encourage les autres Camerounais, à faire de même afin que toutes les perspectives puissent être prises en considération lors de la tenue du colloque. De plus, le Forum invite les Camerounais qui souhaitent prendre part au colloque à remplir le formulaire approprié disponible sur le site web ».

Il convient de préciser que c’est depuis le mois de juillet 2019, que le Forum Afrique a exprimé son intention de vouloir organiser un colloque sur la situation au Cameroun. Il avait été dit qu’il vise à apporter une aide aux autorités camerounaises, dans la recherche d’une solution durable à la crise sociopolitique qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

Liliane N.

 

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Ces Amba boys ont indiqué qu’ils souhaitaient avoir une vie normale.

 

Cette année 2020 a commencé avec le changement de camp de certains combattants de la république fantôme d’Amabazonie. Cinq d’entre eux ont décidé de ne plus lutter contre la nation. Ils ont déposé les armes et se sont rendus à la Préfecture du département de la Mémé. Ils ont souhaité avoir désormais une vie normale et faire amende honorable. Chamberlin Ntou’ou Ndong, le Préfet de la Mémé, qui les a accueillis à indiquer que l’heure est à leur réintégration.

Les 5 Amba Boys ont eu un échange franc avec l’autorité administrative. Chamberlin Ntou’ou Ndong a tenu une séance de travail avec ses collaborateurs. Le but de ladite réunion était de réfléchir sur les mesures sanitaires et sécuritaires qui doivent être prises pour la réinsertion de ces anciens séparatistes. « Nous continuerons d’accueillir ceux qui choisissent de déposer les armes, et œuvrerons toujours pour qu’ils retrouvent une vie normale », a déclaré le Préfet de la Mémé.

Pour l’heure, les cinq anciens séparatistes ont droit à un encadrement et réaménagement psychologique et moral. Après cette étape, ils seront confiés aux professionnels du Centre régional de Désarmement et de Réinsertion de Buéa. Profitant de cette occasion de repentance de ces Amba Boys, le Préfet de la Mémé a redis le  message de paix du Chef de l’Etat. Ce message convie ceux qui ont encore les armes en mains, à les ranger et à se placer du côté de la patrie et de la stabilité.

Pour bien assurer le suivi de toute personne qui décide de déposer les armes, par décret le Président Paul Biya a procédé à la création du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise. Ledit décret date du 30 novembre 2018. Sa principale mission selon l’article 2 dudit décret est « d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat en déposant les armes ». Le Comité est doté de trois centres régionaux à Bamenda dans le Nord-Ouest, à Buea au Sud-Ouest et à Mora dans l’Extrême-Nord.

 

Liliane N. 

 

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Le bâtiment de la mairie de Njinikom est passé dans les flammes dans la nuit de dimanche à lundi. Les ambazoniens sont décidés, pas d’élections dans ces circonscriptions le 09 février prochain.

 

Njinikom Council est située dans la région du Nord-Ouest, département du BOYO. C’est aussi le siège d’une importante chefferie de 2e degré. La ville qui devrait compter plus de 10.000 habitants est l’ombre de lui-même aujourd’hui. La ville natale de Monseigneur Georges Kuo, l’Evêque de Kumbo fait partie des contrées les plus secouées par le conflit armé entre milices ambazoniennes et armée du Cameroun. On n’était pas loin d’avoir une ville fantôme, et avec cette autre attaque, il va de soi que la terreur risque de monter d’un cran.

Pas de précision jusqu’ici des conditions dans lesquelles les assaillants ont pris l’assaut de la Mairie. Toujours est-il qu’aux premières heures de ce lundi matin, c’était la grande désolation pour les agents qui continuaient d’y exercer. Les dégâts sont importants. Des bureaux calcinés, la quasi-totalité de la toiture est réduite en cendre. Les nombreux dossiers et autres documents d’état civil consumés. C’est la désolation. Tout une longue histoire de la ville est ainsi parti en fumée.

Les motivations des assaillants sont connues. Ils sont décidés à interdire par tout moyen la tenue des élections municipales et législatives dans la circonscription de Njinikom. Une volonté de blocage qui s’étend d’ailleurs dans toutes les circonscriptions des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Ils multiplient les actes de terrorismes pour parvenir à leurs fins. Une période de deux semaines a été annoncées par ces groupes pour tenir sur tous les territoires des deux régions. Période incluant le jour du vote. De ce point de vue, les prochains jours s’annoncent très virulentes. Non seulement il est fort évident qu’on aura droit à de multiples attaques, mais il y aura en face une grande riposte des forces de défense qui sont de plus en plus nombreux dans les villes du Nord Ouest et du Sud Ouest.

C’est l’occasion de regretter de tels actes. Mettre le feu à une Mairie, c’est faire plus de mal à sa localité plutôt qu’à un état central qui se situerait à des kilomètres de là. Ce sont tous les citoyens nés à cet endroit qui n’auront pas d’actes de naissance et d’autres dont les archives de l’état civil sont détruites. Ils se font plus de mal que de bien.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le chef du village de Babungo a été sauvé par ses sujets.

 

Sans l’intervention des populations du village Babungo, le Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar serait à l’heure actuelle entre les mains des séparatistes. Ceux-ci ont pénétré  le palais royal et ont voulu l’enlever. C‘était le 5 janvier 2020. La tentative de kidnapping a échoué parce que les populations ont bravé la peur. Ils se sont opposés aux sécessionnistes qui ont fini par prendre la poudre d’escampette. L’autorité traditionnelle fière de sa population a appelé celle-ci à rester sur ses gardes.

Depuis qu’il a publiquement condamné les actions des Amba boys, Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar est devenu une cible que les séparatistes veulent abattre. L’autorité traditionnelle a récemment fait une vidéo dans laquelle, il menace ces derniers. Il leur avait donné un ultimatum de 24 heures. Il avait condamné le kidnapping de certains de ses sujets. En demandant le relâchement des personnes de sa communauté kidnappées, Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar a indiqué que dans le cas où les Amba boys continueraient avec leurs exactions, leurs proches seront dénigrés. En le faisant, Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar a déclaré la guerre entre lui et les séparatistes ouverts.

Il faut dire que dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il n’y a pas beaucoup d’autorités fussent-elles traditionnelles ou administratives qui arrivent à s’opposer publiquement aux séparatistes. Dans la région du Sud-Ouest, c’est le défunt Maire de Buea Patrick Ekema Esunje qui l’avait fait. L’autorité aujourd’hui sous terre, avait appelé la population à boycotter l’opération ville morte instaurée toutes les semaines par les sécessionnistes. Le défunt Maire avait initié des récompenses pour tous ceux qui ne se plient pas aux ordres des séparatistes. Il donnait par exemple un bon de carburant aux chauffeurs de taxis et de motos.

Lire aussi : Crise anglophone : Le chef traditionnel Babungo donne un ultimatum de 24 heures aux séparatistes

 

Liliane N.

 

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Le bureau de coordination des opérations d’Election’s Cameroon dans la commune de Misaje est parti en fumée dans la nuit du mardi 07 janvier 2020. Plusieurs sources confirment qu’il s’agit d’une attaque des milices ambazoniennes. 

 

C’est très tard dans la nuit que les flammes ont été remarquées par les riverains. Mais personnes ne pouvait véritablement voler au secours du bureau d’Election’s Cameroon qui partait ainsi en fumée. Les ambas boys qui revendiquent cette opération disent qu’il s’agit là du début d’une série d’actions visant tout simplement à empêcher le déroulement des élections municipales et législatives dans la région. En attendant de savoir avec précision le bilan des pertes, il faut craindre la disparition d’une certaine quantité de matériel électoral et surtout des cartes de votes qui n’avaient pas encore été récupérées par les propriétaires. Mais quel que soit les données qui pourraient s’être consumées, le système informatisé d’Elecam peut tout remettre à jour pour le grand bien des électeurs. Les données du bureau d’Elecam de la division de Misaje seront certainement reconstituées.

Il ne reste plus qu’un mois pour que les citoyens camerounais accomplissent leur droit de vote en allant choisir les hommes et femmes qui vont les représenter dans différentes instances du pouvoir politique. Un acte citoyen que tente d’empêcher de diverses manières, les milices sécessionnistes engagées dans la crise anglophone. Ils annoncent d’ailleurs cinq jours de villes mortes dans toutes les deux régions, soit du 07 au 12 février 2020. Compris donc le jour des élections. Pour eux, ils se préparent à cinq jours de combats, cinq jours d’affrontements avec qui que ce soit qui tenterait d’une manière ou d’une autre de défier leur autorité, leur décision.

Le Donga Mantung dans la région du Nord-Ouest fait partie de ces principales localités où les combats entre milices ambazoniennes et forces de défense sont les plus rudes. Du fait de l’extrême insécurité dans la localité, on a assisté à la démission de plusieurs élus du SDF de leurs candidatures pour les prochaines échéances électorales. Aussi, d’après des informations vérifiées, de nombreux camions pleins de gendarmes camerounais sont entrés dans les villes de la région du Sud-Ouest dans la journée d’hier mardi. On parle de près de 350 gendarmes. Ils ont principalement la responsabilité de sécuriser la contrée pour permettre aux citoyens d’accomplir librement leur droit de vote, le 09 février prochain.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Faits divers
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Le Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar de Babungo demande aux séparatistes de cesser les kidnappings des populations.  

 

Le Fon de Babungo est mécontent. Et il n’a pas caché son mécontentement face aux activités des séparatistes dans la région du Nord-Ouest. Il a décidé de ce fait de donner un ultimatum de 24 heures à ces derniers. Il leur a demandé de libérer tous ceux qu'ils détiennent en captivité. En fait il se trouve que plus de 18 de ses sujets ont été enlevés par les sécessionnistes. Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar, dans l’enregistrement qu'il a fait, a tenu à condamner cet acte. Pour montrer sa colère, l’autorité traditionnelle s’est faite enregistrer torse nu.

Il s’est adressé aux séparatistes dans sa langue maternelle. Prononçant des avertissements sévères, le Fon Zofoa Ndofoa Aboubakar s’est opposé aux activités de ceux-ci dans sa communauté. Il a indiqué qu’il va refuser l’accès dans sa communauté, à toute personne qui continuerait à commettre des actes, qui mettent en mal la population. Il a menacé de dénigrer les membres des familles des séparatistes de son village, dans le cas où ceux-ci continuaient de garder les membres de la communauté en captivité et dans un lieu secret.

Il faut rappeler qu’en 2019, les séparatistes ont procédé à des kidnappings des populations. Les élèves, les enseignants, les autorités administratives, municipales et même des chefs traditionnels ont été enlevés. Dans certaines communautés, les séparatistes ont été accusés d'utiliser toutes sortes de méthodes pour pousser les populations à respecter l’opération baptisée "ville morte", le boycott scolaire, leurs demandes d'argent et de marchandises.

 

Liliane N.

 

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Le pasteur et prédicateur pentecôtiste accuse depuis quelques jours la fondation Paul Ayah Abine d’être la courroie de ravitaillement en armes et munitions des milices ambazoniennes qui tiennent tête aux forces armées de La République du Cameroun depuis près de quatre ans aujourd'hui.

 

Dr Success Nkongho se présente comme un Apôtre de Dieu. Il est le pasteur créateur de l’église « Christ Kingdom Ministries Inc ». Cet homme de Dieu, aux premières heures du conflit entre sécessionnistes et forces armées camerounaises, avait pris les armes contre la République. Pendant près de trois ans, il a combattu dans les forêts de la Manyu et au-delà. Depuis quelques jours, l’homme de Dieu devenu Homme de guerre a retourné sa veste et a rallié les rangs de la République. Depuis lors, il aurait eu plusieurs entrevues avec le ministre de l’administration territorial, Paul Atanga NJI sur les contours de la crise et précisément sur comment faire pour mettre fin aux conflits armés. C’est dans ces entre faits que le Patron du présidium des Apôtres va faire des révélations fracassantes sur le rôle de la fondation Paul Ayah Abine dans le ravitaillement des milices ambazoniennes.

Dr Success Nkongho déclare : « C'est la fondation Ayah paul qui nous livrait les armes sous le prétexte d'une ONG humanitaire... Si nous avons pu convaincre plus de 87 personnes à regagner le Cameroun en quelques jours, imaginez ce qu'on peut faire en deux semaines et même un mois. » L’ex chef séparatiste ayant déposé les armes et retourné au Cameroun ces jours est manifestement retourné contre les acteurs actuels de la crise anglophone. Il s’en prend à tous ses anciens collègues de combats et promets la déstabilisation des groupes sécessionnistes dans les jours à venir.

Revenant sur le rôle de la fondation Paul Ayah, Dr Success Nkongho précise : « Cette association humanitaire n'est que le bras armé de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. C’est par cette organisation que les activistes tapis à Londres, aux usa et partout dans le monde, envoient de l'argent pour l'achat du matériel de guerre et de la nourriture aux Ambaboys cachés dans la forêt, ceci sous forme des levées de fonds en destination aux femmes et aux enfants réfugiés du NOSO. Monsieur Paul Ayah Abine dans la guerre au Nord-Ouest et au Sud-Ouest joue un rôle bien clé et trouble..." Des déclarations qui restent à prouver. Ce d’autant plus qu’il semble évident que ce sont ces accusations que le ministre de l’administration territoriale aurait exploité pour arguer qu’une série d’organisation humanitaire participerait à ce type de besogne dans les régions en crise. Une déclaration qui a provoqué la furie du système des Nations Unies. La communauté nationale attend encore les preuves de ces allégations qui sommes toutes sont d’une extrême gravité.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01